Vieille balançoire.
REVALENTA ARABICA
remarquable. C'était pensons-nous la première
fois que l'œuvre de Litollf était entendue
Douai on en conservera certainement le souve
nir.
La Brabançonnefrénétiquement applaudie,
clôturait le concert.
A ceux qui le remerciaient et le félicitaient,
M. J. Yan Merris répondait Dimanche qu'il s'es
timait heureux si sa Société avait pu être si agré
able, aux Douaisiens. Nous sommes bien cer
tains de ne pas nous tromper en disant que son
désir est amplement réalise, et que la date du 21
Juin sera une de celles, qu'on se rappelle tou
jours avec un réel plaisir.
APRÈS LE CONCERT.
A l'issue du Concert, la Fanfare des Enfants
de Gayant a repris la tête du cortège et alterné
ses pas redoublés avec la Fanfare et l'Harmonie
de Poperinghe, qu'elle a accompagnées jusqu'à
l'hôtel du Orand-Cerf.
La foule, immense, s'est dispersée peu peu.
L'animation a été grande toute la soirée, no
tamment sur la place d'Armes pour leur der
nier jour de vente, les marchands forains n'ont
pas eu se plaindre du nombre de visiteurs.
LE DINER.
Le dîners'accomplit dans lesmêmes conditions
que le déjeûner, c'est-à-dire aussi succulent que
plantureux.
LE DÉPART.
Ail heures moins le quart, les sociétés douai-
siennes se reforment une dernière fois en groupe
pour reconduire la gare nos hôtes d'un jour.
M. le Maire a tenu venir lui-même leur sou
haiter bon voyage et prompt retour.
Lorsque le train s'ébranle, des cris de vive la
Belgique vive Poperinghe retentissent de tous
côtés. Les partants répondent vive Douai vive
la France
Pour demeurer plus longtemps au milieu de
nous M. Van Merris a dû commander Haze-
brouck un train spécial pour sa petite armée, le
service étant alors interrompu avec la Belgique.
Il est de bon Ion, aujourdhui que le danger
est passé, d'en revenir ses anciens moutons
et de dire aux vieux libéraux, aux libéraux de
bonne trempequ ils feraient bien de laisser les
gens tranquilles avec l'éternelle balançoire
du clérical et du libéral.
On trouve de ces gens, qui se croient très
sensés et qui sur certains points ne raisonnent
pas trop mal, pour vous dire n'en aurez-vous
pas bientôt fini de faire de Ianti-cléricalisme
jets continus, et ne croyez-vous pas qu'il serait
grand temps d'abandonner cette polémique, qui
a fait son temps.
Il n'y a rien de plus facile dire, mais rien
de moins aise faire car, qu'on le veuille ou
non, la question cléricale s impose aujourd hui
encore plus impérieusement que jamais.
Ce n'est pas, qu on le croie bien, pour notre
plaisir que nous nous condamnons ramer sur
cette galère mais qu'on ait la bonté de nous
dire si le cléricalisme désarme, lui
Jamais, au grand jamais, il n'a été plus puis
sant, ni plus arrogant jamais il n'a, avec au
tant d'impudence, travesti les faits, propagé
terreur, et acclamé toutes les superstitions qui
font sa force.
Aussi qu'arrivera-t-il le jour où nous nous
tairons, comme le désirent les gens bien inten
tionnés dont nous nous occupons, et qui pré
tendent que la polémique anticléricale est vieux
jeu, inutile et ne sert plus rien
Que les cléricaux, pouvant librement et sans
conteste, raconter leurs bourdes, proclamer
leurs mensonges, s'écrieront triomphalement
qu'ils nous ont réduits au silence que nous
sommes des blasphémateurs bout d'argu
ments, et que, pour nous servir d'une expres
sion familière, ils nous ont enfin rivé le clou et
mis tout (ait hors de combat.
C'est pour avoir fait fi certains moments
d'un adversaire aussi redoutable, c'est pour
avoir traité bénévolement la question cléricale
de balançoire que nous nous sommes réveillés
un beau matin, complètement battus par les
cléricaux qui, avec une persévérance, une pa
tience, une énergie et une activité que nous
ferions bien de déployer et d'imiter notre
tour, n'ont jamais cesse de nous combattre sur
le terrain clérical que, dans leur aveuglement,
les soi-disants avancés de notre parti avaient
jugé d'abandonner purement et simplement
ladversaire. Ce sont ces mêmes avancés qui al
laient proclamer partout cette question du clé
ricalisme et du libéralisme avait fait son temps,
qu'il était nécessaire de passer d'autres exer
cices, moins vus, moins ressassés, qui ont clé
la cause de ce divorce du parti libéral dont
nous voyons aujourd'hui les tristes effets.
Et aujourd'hui même, la veille d'une lutte
électorale qui va s'entamer dans la grande moi
tié du pays, nest-ce point encore sur cette
éternelle question cléricale que les saintes mili
ces du cléricalisme vont se heurter contre les
légions libérales. N'est-ce point la lutte pour
les idées de progrès, de tolérance, de liberté
que nous allons soutenir contre des adversaires
qui traitent ces idées là de subversives.
N'est-ce point contre la faveur et le népo
tisme qui régnent tous les degrés de l'échelle
de l'administration cléricale que nous allons
partir en guerre
N'est-ce point contre cette prétention de
tout asservir leur religion d'intolérance et de
fanatisme que nous allons lutter
Et l'on viendra nous dire qu'il ne faut plus
parler de cette question cléricale, sous le falla
cieux et faux pretexte qu'elle est usée et démo
dée, alors, qu'elle s'impose plus impérieuse
ment, plus obligatoirement que jamais.
En France, où cette question du cléricalisme
semblait devoir être releguèeau second plan,
la voilà redevenue l'objet des préoccupations
générales.
En Belgique, pays clérical par excellence,
elle est, elle sera toujours la première place,
et le cri dalarme de Gambetla plus vrai que
partout ailleurs.
N'en déplaise ceux qui, bénévolement et
d'un cœur leger, font le jeu des cléricaux en
tirant sur leurs propres troupes, le cléricalisme
est et sera toujours l'ennemi, qu'il faut frapper
sans cesse, toujours et partout, si on veut l'affai
blir et quelque peu réduire sa puissance et le
mal qu il fait tous les jours.
Vieilles balançoires que ces polémiques anti
cléricales On n'a pas dit autre chose pendant
longtemps Bruxelles et l'on a bien été forcé
d y revenir et d en constater l'absolue, l'impe-
rieuse nécessité décidément ce n'est pas en
un tour de main que cette question clérica
le, vieille comme le monde, se résoudra, quoi
qu'en ait dit un sénateur célèbre. (Libéral).
A propos du livre de M. Zola sur Borne et de
l'annulation du mariage de son héroïne, rappe
lons un bien joli mot d'un cardinal chargé de ces
questions délicates l'époque du second
Empire.
Une femme du meilleur monde, une Française,
sollicitait Rome, depuis trois ans, l'annulation
de son mariage.
Un jour, dans un des salons du cardinal en
question, alors qu'elle attendait depuis plus
d'une heure son tour d'audience, elle vit passer
l'ambassadeur de France qu'elle ne connaissait
que de vue. Elle courut lui.
Monsieur l'ambassadeur, voulez-vous me
permettre de solliciter votre protection
L'ambassadeur, un peu surpris, céda néan
moins, par courtoisie pour une femme élégante,
jeune et jolie. Elle lui raconta son histoire, lui
montra combien elle avait raison de demander
l'annulation de son mariage, mais ne convain
quit pas l'ambassadeur, que ces confidences su-
Dites avaient un peu choqué.
Quand il fut chez le cardinal, il lui dit
Eminence, qu'est-ce que c'est que cette
folle qui fait antichambre chez vous, et me de
mande ma protection auprès de vous
Hé hé c'est oune Française.
Précisément, et elle se plaint d'attendre
trop longtemps.
Oui, oui, elle peut attendre.
Je n'ai rien compris son histoire.
Oh elle a raison. Le cas est légitime.
Mais alors, je ne me refuse pas vous la
recommander.
Peuh je vais vous dire, monsieur l'ambas
sadeur dans ces sortes d'affaires, nous avons
coutume, Rome, d'attendre toujours une di
zaine d'année3.
Dix ans, grand Dieu Et pourquoi cela
Parce qu'il est bien rare qu'en dix ans,
oune des trois ne meure pas.
Et alors tout s'arrange
Le baron Rapineau, enrichi dans des spécu
lations financières dont ce bon M. Gogo fit les
frais, a un petit-fils qui s'adonne la peinture.
Il visitait l'autre jour, avec un ami, l'atelier
du jeune artiste, lequel exhiba sa dernière toile,
représentant dos moutons qu'on est en train de
tondre.
Ah mon cher Rapineau, s'écria l'ami en
apercevant le sujet, vous ne nierez pas, cette
fois, l'atavisme.
e>o
On parle d'une femme âgéo qui a perdu plu
sieurs gendres et qui, pour sa part, 8e porte
comme le Pont-neuf.
Cette belle-mère est un phénix.
Pourquoi phénix
Elle renaît de ses gendres.
Découverte en 1846. 50 ans (un Demi-Siècle
d'invariables succès.
ÇANTË A Tfllic rendue sans médeciue, sans purge et sans
OAn I L A I UUO frais par la délicieuse farine de santé la
Arrondissement d'Ypres
Lire la suite la 4e page et une notice sur
l'Exploitation Forestière au Caucase la 5%
DD BARRY, de Londres.
Guérissant les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies,
gastrites, gastralgies, phthisie, dyssenterie, glaires, flstus, ai
greurs, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements (même
en grossesses), diarrhée, coliques, toux, asthme, catarrhe, influrn-
2a, grippe, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn
gite, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, rhumatis
me, goutte, tous désordres de la poitiine, gorge, haleine, voix, des
bronches, vessie, foie, reins, intesiias. muqueuse, et sang.
Elle est également le meilleur aliment pour élever les enfants dés
leur naissance, étant bien préférable au lait et a l'huile de foie de
morue. En usage dans un grand nombre d'hôpitaux.
Vilry-les-Reims (Marne le 22 Octobre 1890.
Je fais personnellement usage île la Revalenta. et la prescris
mes malades, particulièrement daus les affections du tube digestif,
et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les
forces des malades ;j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
U'L. RAVAUD.
M. le docteur Elmstie écrit Votre Revalenta vaut son pesant
d'or
Tours, le 2 Juillet 1891.
Messieurs, J'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus
rien digérer, par suite d'une dyspepsie déjà ancienne, je me suis
mise, en Février dernier, au régime de la Revalenta moins d'un
mois après je mangeais de tout comme tout le monde, et rien ne
me faisait mal. Mlli Gaogrliiv, chez les Religieuses Augustines,
16, rue Bernard-Palissy.
Mont-Dore, le 8 Octobre 1895.
Ma fille, âgée de dix-huit ans, était atteinte d'une dyspepsie fla-
tulente et d'anémie, son estomac ne pouvant digérer même les ali
ments les plus légers. En désespoir de cause je l'ai mise au régime
delà Revalenta c'est la seule nourriture qu'elle a prise pendant
six mois aujourd'hui elle est rétablie, et je suis heureux devons
témoigner ma reconnaissance. - Poozit-IIont, Propriétaire.
La Revalenta m'a empêché de mourir depuis 18 mois c'est la
seule chose que je puis digérer. H. Gafnno, Curé doyen de
Cette 2 Janvier 1890.
Quatre fois plus nourrissante que la viande sans jamais échauffer*
elle économise encore 50 fois son prix en médecine, et répare les
constitutions les plus épuisées par l'âge, le travail ou les exeè;
quelconque.. En boites de 3 fr. 50, 4 fr. 50, 7 fr. 75, 17 fr. 50
6 kilos, 40 fr. Soit environ 10 cent, le repas. 100,000 cures an
nuelles.
Envoi raAiteo contre mandat-poste. En vente partout chez les
bons pharmacieus et épiciers. Do Basas, et C» (Limited), Bru
xelles, chez TIMMERMANS, 2, rue Roupie.
Ypres STASSIN. successeur Libotte, pharm.
DEHOUCK, pharm.
A. DELHA1ZE et Ci».