Le Don Quichotte du Oh Nos excellents administrateurs Théâtre. Conseil communal d'Ypres Archéologie. prenant parti pour les candidats de son bord et combattant, la même occasion, ceux du bord opposé combattant aussi parfois, par raison de préférence personnelle, des postulants ou des élus de son propre parti. C'est ainsi que, propos de la vacance du fauteuil présidentiel au Tribunal de notre ville, nous voyons le Journal dYpres et la Flandre libérale blâmer, des points do vue diflérents, le choix des candidats fait par notre Cour d'appel Le Journal va même plus loin. Il incite le Con seil provincial infliger une leçon la dite Cour en répudiant ses candidats, invoquant, bien malheureusement notre avis, nous ne savons trop quel devoir de reconnaissance dont cette Cour se serait départie, comme si nos Cours, l'inverse de celle que présidait au XVIe siècle l'illustre P. Séguier, étaient faites pour rendre des services Et cette attitude du Journal est d'autant plus étrange, que le premier candidat de la Cour de Gand est lui-même un catholique de marque, honorable, au surplus, tous égards. Eh bien notre humble avis est que ce sont là de tristes polémiques, bien propres dimi nuer, au regard de la magistrature en général, cette considération, ce respect, et cette confian ce, dont elle a un si grand besoin, et qui, depuis les temps dont nous venons de parler, n'ont subi que trop de lamentables atteintes. Laissons donc les corps consultatifs leur œuvre de haute portée sociale, et souhaitons seulement que, sans se préoccuper en une ma tière de si grande importance de questions d'amour-propre ou de parti, leurs choix aillent toujours trouver les plus dignes, les plus fondés en titres quelles que soient d'ailleurs leurs opi nions politiques, et la condition,bien entendu, que ces opinions ne les entraînent point dans la mêlée des partis Car, il faut le dire, une magistrature compo sée de politiciens militants, libéraux ou catholi ques, il n'importe, ne vaudrait guère. Il ne faut ici de militants politiques d'aucune sorte ni d'aucune couleur. Un magistrat, vraiment digne de sa fonction, ne doit militer qu'en faveur du droit et de la justice, c'est-à-dire de la Loi, qui seule, comme le dit un grand jurisconsulte, Merlin, doit être la conscience des magistrats. C'est notre avis, et nous croyons que c'est le bon. »e<g(g]0 Journal d'Ypres, Le Journal d'Ypres, vexé de ce que nous rele vons vertement ses attaques insinuantes et hy pocrites l'adresse des libéraux, voudrait pouvoir prendre des allures la Don Quichotte pour nous faire peur. Qu'il sache que ses grands airs n'effraient per sonne et que ses démentis laissent tout le monde froid. Il nous semble que l'organe des menteurs avérés de l'Hôtel de Ville (affaires échenillage et Collège communal) et le défenseur des tripo- teurs et corrupteurs électoraux a tout gagner, en ne faisant jamais usage dans ses polémiques du mot menti s'il l'emploie, ou bien il n'en connaît pas la portée exacte, ou bien il paie d'audace comme tous ceux, qui sont régulière ment en défaut. C'est pourquoi nous haussons les épaules et disons, on n'est jamais noirci que par un noir pot. Quelques centimètres de papier blanc, portant les signatures de M. le Bourgmestre et de son secrétaire, collés au mur des Dames de Rous- brugge, annoncent qu'une demande d'achat est faite la ville, raison de dix francs le mètre. Les réclamations doivent être adressées l'Hôtel de Ville dans la quinzaine de l'affichage lesquelles Nous demandons dans l'intérêt de la caisse communale, saignée jet continu par les impré vus et les mésaventures dans les travaux de la distribution d'eau, que les terrains soient vendus publiquement et que la plus grande publicité soit donnée du jour de la vente et de ses condi tions, aussi bien en ville qu'à l'étranger. Nous saisissons cette occasion pour exprimer l'espoir, que la ville n'accordera plus de con struction de murs au boulevard celui-ci a été créé grands frais pour l'embellissement de la ville et non en prévision de laisser agrandir des couvents qui s'entourent de murs, là où on au rait pu construire des maisons avec belle façade. uuu Société des Anciens Pompiers de la ville d'Ypres. Dimanche soir a eu lieu le concert, suivi de redoute, dont nous avons donné le programme dans notre dernier numéro. Comme toujours, la salle était comble, et l'exécution irréprochable faite par notre excellente harmonie a été main tes fois soulignée par de bruyants applaudisse ments. M. H. Moerman peut être fier de ses mu siciens A la seconde partie les membres ont été sur pris très-agréablement de voir la scène transfor mée en salon de musicien. L'initiative de cette transformation est due M. Achille Thiebault, le sympathique et dévoué trésorier de la Société qui a fait lui- même le plan des décors. Nous l'en félicitons chaleureusement il a parfaitement réussi Toutes nos félicitations MM. Moerman, Beele, Arth. Rabau, Tasseel, Trans, Mailliardet Ch. Deweerdt. Les bravos et les applaudisse ments qu'ils ont recueillis leur démontrent com bien leur talent est apprécié et combien grand est le désir des A nciens Pompiers de pouvoir bien tôt les revoir en scène. La redoute qui clôturait la fête a été très- animée. A minuit.on se séparait regret, mais heu reux d'avoir passé une agréable soirée aux An ciens Pompiers. La campagne théâtrale de l'hiver prochain b'annonce avec abondance et si les pronostics se réalisent, nous pourrons agréablement passer de nombreuses soirées, allant de la comédie l'opéra-comique en passant joyeusement par l'opérette. Deux troupes lyriques se disputent l'honneur d'occuper notre scène, celle de Gand et celle d'Ostende nous avons déjà pu juger la troupe du Théâtre Minard de Gand et comme nous l'avons dit dans un de nos derniers numéros cette dernière est très bien composée et nul doute qu'il en sera de même de la troupe d'Os tende puisqu'elles sont jugées acceptables par le public de3 deux grandes villes où elles sont agréées. Les acteurs du Théâtre Minard nous donne ront ce soir, 8 heures, l'une des plus belles créations du Gymnase de Paris L'Ami «les Femmes, Comédie en cinq actes. Mme "Wilson remplira le rôle de Jane M. Paul Esquier, celui de Mr de Ryon. Nous prédisons une salle comble pour cette brillante représentation. Pour la location s'adresser au concierge du Théâtre. Un fait extraordinaire. Un fait extraordinaire s'est passé Samedi der nier. L'épouse de M. H. Ferrand, a, durant son sommeil, avalé son faux dentier. Les médecins Lagrange et A. Dierickx, appe lés en toute hâte, ont donné les soins la mal heureuse, mais n'ont pu extraire le dentier. La femme Ferrand est dans un était précaire. 1. Communications. 2. Propriétés communales location do ter rains longeant le chemin de ronde depuis la porte de Menin jusqu'au bassin de na tation. 3. Garde civique budget 1897. 4. Ecoles primaires écoles gardiennes école ménagère budgets 1897. 5. Ecole moyenne budget 1897. 6. Achat d'instruments de musique. 7. Fabrique d'église S1 Nicolas compte 1895 et budget 1897. 8. Idem location de biens ruraux. 9. Compte communal 1895. 10. Restauration du local des Halles, dit Moor- telkot H paraîtra sous peu un GUIDE ILLUS TRÉ pour la ville d'Ypres et les environs. Les hôteliers, cafetiers, voituriers, né gociants, etc., qui désirent être recom mandés aux étrangers, sont priés de s'adresser pour tous renseignements au bureau du journal avant le premier Dé cembre prochain. A Bruges il existait aux siècles derniers les familles Maréchal, MaréchalMaryssaelMarshal. La famille Maryssael d'Ostende laquelle appar tient Louis-Charles-Jean natif de Slykens, phar macien et ancien échevin des travaux publics de cette ville est originaire de France (Vaudes). Son père Charles-Jean natif de Slykens était fils de Charles-François Maryssael né Lefîinghe qui était brasseur et géomètre SlykenB cette brasse rie appartient aujourd'hui son petit fils Ce fut lui qui avec l'ingénieur français Rafineau a fait le tracé de l'ancienne écluse de chasse sous les ordres de Napoléon 1er. L'histoire d'Ostende par Pasquiny donne des renseignements très intéres sants sur cette famille. Lob Maryssael d'Ostende sont des anciens réfugiés lors de l'Edit de Nan tes. D'après les traditions de famille, ils auraient transformé leur nom qui primitivement était Marésale qui voudrait dire poisson-salé. (1) Le nom de Maréchal vient de la langue germa nique et est composé de deux mots march ou marach, signifiant cheval et schalch qui veut dire serviteur et par extension maître. La fonction de Maréchal, était primitivement de veiller Bur les chevaux du prince. Il avait sous sa surveillance un certain nombre de cava liers. Il est déjà question des Maréchaux dans les lois des barbares si le Maréchal qui est chargé du soin des chevaux est tué, le meurtrier paiera pour composition onzs solide loi des allemands titre LXXIX, 4. Sous Philippe-Auguste, le Maréchal conduisit l'avant-garde, c'était lui qui dirigeait les premières batailles. Il n'y avait r—T"- - 1 T— pc Séance publique du Samedi 24 Octobre 1896 5 h. du soir. ordre du jour: MaréchalMarchai, (par contraction), nom porté par plusieurs familles entre lesquelles il n'existe aucune connexité. Il y a le général pen sionné Maréchalancien inspecteur des gardes civiques du royaume et le général. Chevalier Marchaiparent du chevalier Marchai, historien et savant archéologue, secrétaire perpétuel de l'académie des beaux-arts Bruxelles qui a composé l'an dernier un ouvrage très apprécié sur la sculpture en Belgique A Londres il existe aujourd'hui une famille Marshall. (1) Marée signifie toute sorte de poisson de mer appor té frais dans les grandes villes. Il y avait autrefois une juridiction qui jugeait toutes les affaires relatives aux ma rées on la nommait chambre de la marée. Enfin lorsque quelque chose arrive propos on dit proverbialement cela arrive comme marée en carême.

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2