Choses et autres. Théâtre d'Ypres. POPESIRCHE. En 1896, Ypres, il y a eu un seul travail donné en entreprise publique, de l'import de 3000 fr. en tout. C'est tout. Seulement ils sont partisans du minimum de salaire, mon bon ZOEKT ER NAAR. —=4-==-» Pour les arbres le long des roules Quiconque a passé par le petit pavé, condui sant de la route vers Warnêton Zillebeke, a dû être frappé des dévastations commises sur ses bords. L'administration des Ponts et Chaussées a fait faire là, il y a peu de temps, une jolie planta tion de peupliers destinée embellir la route, sans compter le profit qui devait en résulter dans l'avenir. Eh bien chose triste et révoltante consta ter, presque tous les jeunes arbres sont détruits, les uns brisés, les autres coupés. C'est peine s'il en reste trois ou quatre indemnes Nous sommes convaincu que l'autorité ré pressive a fait son devoir en cherchant décou vrir les coupables, les indignes auteurs de ces actes de mauvais gré. Malheureusement, les constatations de l'espèce sont excessivement difficiles, les méfaits étant prudemment commis la nuit, et aucun texte de loi ne permettant de déclarer coupables a priori ceux auxquels ces déprédations profitenten vertu du vieil adage ille fecil cuiprodest. Mais, cause de ces difficultés de répression même, il y a des mesures prendre, et le légis lateur ne saurait demeurer désarmé. il faut que nos routes soient plantées cela les orne, les embellit cela réjouit la vue des voyageurs les préserve des ardeurs du soleil et parfois les défend contre l'atteinte des pluies torrentielles; cela marque en certaines circon stances les chemins eux-mêmes, par les fortes neiges et les inondations cela constitue, enfin, un bénéfice important pour la collectivité, et ce sans préjudice excessif pour les propriétés rive raines, qui, en somme, tirent profit et compen sation des routes qui les bordent. 11 faut, ensuite, que tous les riverains soient égaux devant la charge que les propriétaires honnêtes qui se résignent au voisinage des plan tations ne soient pas dans une situation de du pes l'égard de ceux qui s'en affranchissent ou que des malveillants en débarrassent. Et le moyen demandera-t-on. Le moyen Ce serait tout simplement de frapper d'une capitation spéciale tous ceux dont la propriété adjacente aux routes serait sous traite aux plantations dont s'agit... Mieux encore: ce serait de forcer les riverains planter eux-mêmes, en remettant en vigueur des dispositions édictées dan3 le passé. Sans doute qu'on verrait encore, de temps autre, quelque arbre brisé par un idiot ou par un noctambule dans les vignes mais ce qui est certain, c'est qu'on ne verrait plus des dévasta tions systématiques, scandaleuses et complètes comme celle que nous signalons. Avis qui de droit. La parcelle de terrain bâtir, située au bou levard Malou, est vendre publiquement le 12 courant, 3 heures de relevée, l'Hôtel de Ville, salle de milice, Ypres, sur la mise prix do 401G francs 30 centimes. Elle conviendrait très bien pour une maison loger le directeur spirituel du personnel du couvent des dames de Iioiisbrngge elle serait bien située et attenante l'établissement. Pourquoi no pas mettre en vente publique, avec forces réclames, tout le terrain, divisé en parcelles pou près d'égales grandeurs, avec la condition formelle do bâtir cndéans les deux ans Ce serait un moyen de réaliser un capital improductif et d'avoir bref délai un boulevard bordé do belles constructions. Le Journal d'Ypres ne pourrait-il pas nous dire Bi un notaire, conseiller communal, peut instru menter pour le compte de la ville M. C. D'Huvettere ne fait-il pas partie du Conseil communal En tout cas, ce démocrate chrétien aurait dû céder cette vente un de ses collègues et amis. Comment, en acceptant cette aubaine, le notaire n'a-t-il pas songé aux principes élevés de l'éche- vin do l'instruction publique un homme poli tique, ayant accepté un mandat, doit toujours être désintéressé et décliner, sans la moindre hé sitation, tout ce qui pourrait compromettre la pureté de ses intentions. Le Journal d'Ypres, très au courant de l'affaire Warnêton, puisqu'il a osé menacer les journaux libéraux d'un procès, ne pourrait-il pas satisfaire la curiosité publique, très intriguée la suite de tons les racontars débités ce sujet Où en est l'instruction Des négociants ont fait circuler une pétition adressée aux Chambres, demandant le dragage du bief supérieur du canal d'Ypres Dixmude. Nous sommes de leur avis et partageons leur in dignation contre le gouvernement, qui promet toujours et qui n'exécute jamais ses promesses. Nous prions les intéressés de porter tous leurs efforts vers l'achèvement du canal Lys-Yperlée aussi longtemps que celui-là ne sera pas termi né, rien n'est faire l'autre, dont le redresse ment et l'approfondissement s'imposeront, aus sitôt que les deux canaux seront en contact. Malheureusement nous craignons que beau coup de millions seront votés, non pour Ypres, mais pour d'autres villes, dont les députés et les sénateurs sont autrement remuants que les nôtres notre ville, depuis l'avènement du gouvernement clérical, n'obtient absolument rien au contraire, tout ce qui lui donnait un certain relief et procurait quelque vitalité lui a été enlevé ne citons que l'Athénée. L'abandonnéo. Ménages Parisiens Spectacle varié, moitié pour les cœurs sensi bles, moitié pour les amateurs de gaîté. Mme Wilson-Esquier a été parfaite de naturel et de dramatique, comme toujours. Le reste de l'interprétation était simplement convenable. Avec Ménages Parisiens, autre gamme. La piè ce est une de celles qui ne se racontent pa3. C'est un désopilant vaudeville, tonchant en plus d'une scène la comédie, qui a été enlevé de façon remarquable. Ici, il faut citer tout le monde M. Michelain, un Gâlinard excellent dans son perpétuel ahurissement. M. 0. Ker- mans, parfait de rondeur et de bonhomie, dans Pont Gaudin, M. Caylet, un de Faxerolles distin gué, Mmes Derassartet Dubreuil, dont les rôles tenaient plus de la comédie que du vaudeville, et qui ont su y donner la note juste. En somme, excellente soirée. Donderdag 10 December 1896 luisterlijke ver- tooning gegeven door het Nederlandsch Tooneel van Gent. BUITENGEWOON SUCCES TïVEE STRAATJOXGEXS Nieuw drama in 2 afdeelingen en 8 taferee- len, naar het fransch Tweeee aedeeling. De twee weezen (7 j later). 4e tafereel De Firma La Limace. Ze- phyrine et C°. 5® tafereel Het kind van een ander. 6e tafereel De laatste diefstal van Fanfan. 7® tafereel (nieuwe decoratie). De sluis van de brug van Oosterlitz. 8* tafereel Het afscheid van een Straatjongen. Bureel om 5 1/2. Begin om 6 uren juist. Kaarten voorop te bekomenbij Th. Degroote, Yandenpeereboomplaats. Société de Gardes Civiques D'YPRES. Minnekeer, 15 25 20 25 15 100 Rabau Arthur, 15 25 20 25 15 95 Sacré, 5 25 10 25 20 85 Vandevyver A., 15 25 10 25 10 85 Vermeulen Henri, 25 20 15 5 15 80 Masschelein, 15 10 25 20 10 80 Vergracht Félix, 15 20 15 25 5 80 Les fêtes la JtMiilliîix-moiiie. La Société de la Philharmonie, fidèle au culte de sa patronne, a fêté brillamment la Ste-Cécile. Les tambours et les clairons, escortés par plus de cinquante porteurs de torches et de lanternes vénitiennes, annonçaient, dès le Sa medi soir, par une retraite militaire, les fêtes qui se donnaient aux membres de la Société. Malgré le froid piquant, un public nombreux les accompagnait dans leur parcours. Le concert populaire donné, le lendemain, la Grand'Place, a obtenu un vif et légitime succès. Il se composait de quelques morceaux légers fort bien choisis et parfaitement exé cutés et d'un cœur avec accompagnement d'harmonie. Ce dernier surtout a été fort goûté et chose rare Poperinghe et qui dé note le plaisir qu'il a fait il a été applaudi. Après le concert, les souscripteurs au ban quet, dont la promenade et l'air vif avaient stimulé 1 appétit, se rendaient nombreux au local de la Philharmonie. La salle était déco rée avec un bon goût remarquable et M. Van Merris avait mis la disposition de celui qui s'était chargé de la décoration, les belles plan tes de ses serres. Le coup d'œil était charmant et il n'y a as, je crois, de société qui offre ses mem- res une salle de festin aussi somptueusement parée. Le toast, porté au dévoué Président de la société par le Vice-Président, a valu M. Van Merris une véritable ovation. Dans ce toast le Vice-Président faisait ressortir, en se basant sur les chiffres du dernier bilan de la société, la générosité avec laquelle M. Van Merris accomplit ses fonctions présidentielles. Ce bilan se soldait par un chiffre de dépen ses de plus de 13,000 francs et il n'y avait pour couvrir cette dépense qu'une recette de 2,500 francs. M, Van Merris a comblé le dé ficit et de plus s'est chargé des tenues des membres exécutants et des instruments de musique. Il a encore donné des fêtes qui ont eu un grand éclat. Il n'est pas étonnant que ce toast ait pro voqué d'interminables et de sympathiques ap plaudissements. Peu de sociétés ont le bon heur de posséder un Président qui comprend ses fonctions de cette manière et qui fait de pareils sacrifices. 4fr -*< it L'Abandonnée, drame en 2 actes et en vers de François Coppée, n'aurait certes pas suffi faire la réputation de son auteur. Il n'est pas mal bâti, mais la donnée en manque d'originalité, et le développement par M. Coppée d'une situa- sion rebattue au théâtre n'a rien de caractéristi que, rien qui attire et retienne l'intérêt. Cette histoire d'une pauvre fille séduite par un étu diant en médecine et retrouvée, mourante, par lui lorsqu'il est devenu un médecin illustre, est écrite en une langue dont on ne peut nier la fa cilité, mais qui est bien adéquate au sujet ni originalité, ni rien qui retienne l'auditeur sans compter les passages que M. Prudhomme ne désavouerait pas. LES DEUX GOSSES van Pierre Decourcelle, vertaling van J. Alexander. Groote tooneehchikking van den régisseur Jac. De Vos. Nieuwe decoraliên van E. De Vriendt. Tooneel- toestellen van den oppermachinist Frans Maes. Groot succès aan de schoureburgen te Parijs, BrusselAnt- nerpen, Rotterdam, Amsterdam, enz. Eerste afdeeling. Ie tafereel De Herberg Fourne-Bride. 2e tafereel Een val van 't paard. 3e tafereel De wraak van een echtgenoot. Tir aux cartons du 3 Décembre 1896.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2