Chronique locale. Le ministre de la guerre. A M. Zoïle. Théâtre d'Ypres. Conseil communal d'Ypres Cartes de visite. N'est-il pas certain pour tout le monde que, quoi qu'on dise et qu'on fasse, la garde civique ne saurait jamais être, en Belgique, qu'un corps de citoyens préposé la défense de l'ordre inté rieur, et que s'il faut la préparer plus eflicace- cement l'accomplissement de cette patrioti que mission,c'est folie que de songer l'envoyer faire le coup de feu la frontière Faire de la garde civique une iorce sérieuse, dans les limites du but de son institution, c'est bien. Mais c'est autre chose que, pour le mo ment, on demandait au gouvernement. On lui demandait de mettre la Belgique même de défendre, sur le champ de bataille, son indépendance et sa neutralité. On lui demandait d'appeler tous les Belges, sans distinction de rangs, servir leur pays. On lui demandait de doter la patrie d'une armée sérieuse et forte, capable de repousser l'étranger. Et le gouvernement de répondre je n'en ferai rien. J'y songe, mais pour plus tard, peut- être. L'armée restera ce qu'elle est. Qu'on se contente, en attendant, d'une bonne garde civi que Comme c'est piteux et ridicule Le ministre de la guerre intérimaire va-t-il être obligé, comme on l'annonce, de céder le portefeuille de M. Brassine un général D'après les amis du R. P., trèî indignés de cette supposition, la nouvelle ne doit recevoir aucun crédit. La rosière de l'armée n'abandon nera celle-ci que lorsqu'elle aura accompli son œuvre. Car M. Vandenpeereboom s'est donné, parait-il, un programme accomplir en trois parties défense de la réorganisation de la garde civique devant la Chambre, modifications ap porter aux dispensés et aux congés accorder aux miliciens dans quel sens et examen du casernement et des casernés. Avant qne ce programme n'ait été réalisé, le R. P. n'abandonnera pas son épée. Or, comme il est entêté comme plusieurs mu lets d'Andalousie, les généraux qui grilleraient d'envie de prendre sa place doivent s'attendre faire un stage de plusieurs mois. D'ailleurs il y a pour eux nécessité de prendre une leçon de patience il en faudra, et. beaucoup, celui qui aura la malheureuse idée de trahir les intérêts de la défense nationale en acceptant le porte feuille de la guerre. L'armée entière le traitera avec un immense dédain. OH- Tiens Tiens Il y a un puriste la rédaction du Journal On ne s'en serait vraiment jamais douté. Au temps jadis, cela pouvait être. Il y avait alors une paire de rédacteurs qui connaissaient l'orthographe et savaient manier une plume. Ce ne sont pas eux, par exemple, qui nous auraient fait entonner la lyre, sur toutes ses cordes encore Mais depuis le fait est que le Journal au rait grandement besoin d'un correcteur. Si l'on prenait le puriste en question Mais le diable, c'est que ce n'est qu'un pseudo puriste, un fumiste, pour mieux dire. Ce styliste nous reproche de ne point connaî tre la valeur des mots et se permet de nous don- Der une leçon, avec force exemples l'appui. Nous confondrions vieux et ancien. Oh le pauvre pédant Retournez V03 dictionnaires, mon vieux, et tâchez de comprendre que nos ci-devant Pom piers peuvent tout aussi bien être appelés vieux qu'anciens,... dans le sens, bien entendu, que nous avons attaché ces mots. Vous évoquez le souvenir des soldats de l'Em pire. Eh bien précisément il y avait, cette mémorable époque, la vieille garde et les vieux régiments qui certes n'étaient point composés de soldats vieux, comme vous semblez le croire. En tait de vieux, mon pauvre Zoïle, ce que vous connaissez de mieux, c'est la vieille ran cune, la vieille haine, le vieux fiel. Gardez ces spécialités si bon vous semble, et ne vous mêlez point de discourir sur des choses au sujet des quelles vous n'avez guère compétence. Mais assez sur ce point. Notre compte-rendu n'a été, c'est évident, qu'un prétexte une expectoration de bile. On avait cela sur le cœur depuis Audenaerde et on le confesse ingénument. Eh bien oui on' s'est moqué de vous ce moment, et avec pleine raison. C'est que, ayant rendre compte d'une fête musicale, l'inverse de notre cas, nous, vous n'aviez parlé que de ripailles. La Ste Barbe a donné lieu un banquet, non un festival et c'est là la différence. Comprenez- vous, Monsieur le critique Le fait est qu9 ce banquet vous a, comme on dit vulgairement, pesé sur l'estomac comme la bile sur le cœur. Vous n'avez pu le digérer. De là votre longue é...lucubration. Deux co lonnes pleines de sottises Et un dépit qui vous a même empêché de lire juste. Oyez plutôt. Nous avons parlé de 300 conviveset vous avez lu 300 musiciens Mais peut-être que, depuis Audenaerde, mu siciens et boustift'ailleurs, pour parler votre déli cat langage, ne font plus qu'un pour vous.... C'est bien possible, probable même Ainsi s'expliquerait votre bévue. Un conseil aussi pour finir. Ne vous mêlez plus de critique, bilieux con frère ce n'est pas votre affaire. Les anciens ceux dont nous parlions tantôt, auraient pu s'y aventurer... Vous, ne vous en dépla.se, vous n'êtes qu'un vieux raseur, sans la moindre apti tude pour le métier. Vous voyez bien que nous savons ne pas con fondre. Tournée Ch. Baret. La représentation de la TOURNÉE BARET est définitivement fixée au LUNDI 21 DÉCEM BRE 1896. Le programme des plus attrayants nous pro met une soirée vraiment artistique. Rappelons nos lecteurs qu'il ne contient pas une situation, pas un mot qui puissent choquer l'oreille la plus délicate. Du reste, voici le programme de cette repré sentation unique. LUNDI 21 DÉCEMBRE 1896, Bureaux 8 heures. Rideau 8 h. 1/2. une seule bepbésentation de la toubnée M. CH. BARET avec le concours de Mesdemoiselles ThérèseSuzanne et Marguerite Chaigneau, piano, violon et violoncelle Mlle Blanche Margerie, lre chanteuse des Théâtres Royaux de la Monnaie de Bruxelles et de la Haye Mlle Oeorg. Moreaude la Porte-Saint- Martin M11® Marie Pral, du Palais-Royal M11® de Givry, de la Renaissance M. Borell du Gymnase M. Dorban, du Vaudeville M. Léon Chau/our, du Châteu-d'Eau M. Marcel Chadeigne, premier prix (1895-Piano) du Con servatoire de Paris. LE MESAMTBBitOPE et Comédie-Vaudeville en 1 acte, de E. Labichede l'Académie française, Lubize Siraudin. M. BARET remplira le rôle de Machavoine qu'il a joué Paris. INTERMÈDE-CONCERT a. Espana, Rapsodie E. Chabbieb b. Valse Chromatique B. Godabd. M. CHADEIGNE. a. Sérénade Widob. b. Scherzo- Valse Ch. Levadé. M11®3 Thérèse, Suz. et Marg. CHAIGNEAU. Chansons du XVIe siècle, arrangées par Wekerlin M"® MARGERIE. Chansons et Chansonnettes, Babet. M. BARET. Le Chapeau d'un Horloger Comédie en 1 acte, de Mm® Emile de Qirardin. M. BARET remplira le rôle d'AMÉDÉE. Les autres rôles par M11®8 de Givry, Marie Prat, MM. Borell, Dorban et Chaufour. Les Espérances Comédie en 1 acte, de M. Paul Bilhaut. Jouée par M11® Georgette Moreau et M. Borell. Ordre du spectacle 1. Les Espérances 2. Le Chapeau 3. Intermède 4. Le Misanthrope. Prix des places Premières, 3 fr. Deuxiè mes, 2 fr. Troisièmes, 1 fr. Pour la location, s'adresser comme d'usage. La salle sera chauffée. Séance publique du Samedi 19 Décembre 1896. 4 h. du soir. obdbe du joue! 1. Communications. 2. Hospices ventes d'arbres. 3. Budget de la ville pour 1897. Nous informons nos amis qui, aux approches de la nouvelle année, ont l'habitude d'envoyer leurs connaissances des cartes de visite affran chies d'un timbre de cinq centimes, qu'ils peu vent se procurer chez M. Minnekeer,imprimeur, rue de Dixmude E. V. des Bandes 5 centimes vendues au profit de l'Œuvre du Denier des Ecoles d'Ypres. Ces bandes, affranchies seulement d'un tim bre d'un centime, portent la mention qu'elles sont vendues 5 centimes au profit de l'Œuvre du Denier. La politesse ou la mode qui exige l'affranchissement des cartes de visite au moyen du timbre de cinq centimes, recevra donc pleine satisfaction de la part de ceux qui se serviront de ces bandes et qui, do cette façon et sans frais, contribueront créer une ressource pré cieuse pour l'Œuvre du Denier des Ecoles. Nous faisons en même temps un nouvel et chaleureux appel tous les libéraux pour qu'ils veuillent prendre soin de collectionner au profit de V Œuvre du Denier des Ecoles les feuilles d'étain les bouchons Champagne et les bouts de cigareset les faire parvenir Monsieur Arthur Salomé, Café du Saumonrue du Séminaire, Ypres. M. Buis prendra décidément, comme on l'a dit, aussitôt le budget de la Ville voté, un long congé qu'il ira passer dans le Midi. Il reviendra pour l'Exposition et celle-ci fer mée, il donnera sa démission définitive de bourg mestre, exigée, par son état de santé. Machavoine MM. BARET Prunelle Mlles de Givny Chiffonet Durban M'oe Coquenard G. Moreau Coqucnard Borell

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2