Chronique locale.
Chez les Infatigables.
Accident au château d'eau.
Archéologie.
GRANDE SOIRÉE
Les travaux de construction de la villa de
Passable commenceront l'arrivée du Roi, qui
assistera la pose de la première pierre.
-n(o)X(-
Une transformation.
Il est sérieusement question de transformer
notre corps de pompiers en deux brigades de
veilleurs de nuits.
Bien mis au courant de leur service, ces hom
mes de bonne volonté, placés sous les ordres de
la police, rendraient la ville plus de service
que nos pompiers, qui brillent toujours par leur
absence là où le devoir les appelle nous en
avons encore eu la preuve au dernier incendie.
Les clairons et les tambours seuls seront con
servés ils ouvriront la marche de toutes les
processions au lieu de porter le casque, ils se
ront coiflés d'un tricorne la mousquetaire et
auront pour tambour major, tour de rôle, l'un
des suisses de nos quatre paroisses.
Les nouvelles pompes, fournies par la firme
Baus et G", seront mises la disposition des
sociétés d'assurances, qui, moyennant une rede
vance annuelle payer la ville, s'en serviront
en cas de nécessité.
Les sociétés se réserveront le droit de choisir
leur personnel, qu'elles auront tout intérêt de
prendre parmi les plus courageux des anciens et
des nouveaux pompiers, lesquels seront payés
d'après l'importance du sinistre.
Nous ne pouvons qu'approuver, bien entendu,
si elle se réalise, la décision de nos maîtres elle
fera un plaisir immense aux contribuables, fati
gués de voir gaspiller tant d'argent pour l'entre
tien d'un corps qui ne rend plus de services,
devenu bon parader dans les processions et les
Te Deum.
Il fallait bien changer le règlement pour
aboutir ce piètre résultat
Tous ceux qui ont assisté la fête, donnée
Dimanche dernier par notre vaillante Société de
Gymnastique, en ont emporté l'impression bien
faisante, que l'on éprouve, après des heures pas
sées au milieu de la plus franche gaîté et au mi
lieu de la plus sincère camaraderie.
Aussi est-ce avec un réel plaisir, que nous rela
tons le succès qu'elle a obtenu et que nous ren
dons hommage au dévoûment de ceux qui y ont
si largement contribué MM. Emile Bartier,
Raymond Beele,DeweerdtCharles, Lamote frères
et Moerman Henri.
Nous n'oublierons pas non plus les musiciens
de l'orchestre, qui ont prêté leur concours d'une
façon toute désintéressée. Nous nous faisons l'in
terprète des membres de la société en leur pré
sentant nos sincères remerciments et nos vives
félicitations, pour la façon magistrale dont ils
ont mené le bal. Une mention spéciale revient
aussi M. Maurice "Weckesser, le dévoué-vice-
président de la Société, qui a déployé un talent,
vraiment artistique, dans l'ornementation de
la salle.
Enfin, est-il besoin de faire l'éloge de nos
courageux gymnastes. Les applaudissements
nourris qui ont souligné leurs divers mouvements
ont prouvé, une fois de plus, qu'ils ont acquis
la faveur du public Yprois. Leur Ballet Normand,
exécuté la perfection, a mis la salle en délire,
ce qui fait honneur l'infatigable et sympa
thique sous-chef, M. Victor Moreau. Honneur
aussi M. Gustave Houzé, le zélé directeur de
notre Société de Gymnastique. A eux toutes nos
félicitations.
La fête s'est terminée par une brillante apo
théose. Les Infatigables y ont entonné leur nou
veau chœur, dont M. E. Bartier a chanté les di
vers couplets, de la voix charmante que les
Yprois lui connaissent. Le chœur a été bissé et
juste titre. Continuez, jeunesse, chanter la
gymnastique, glorifier le travail, élever vos
cœurs vers la liberté et la fraternité, ce double
idéal, qui seul peut assurer l'humanité la paix
et le bonheur.
En résumé fête des mieux réussies.
Un bal des plus animés a clôturé cette belle
soiree.
Il paraît que notre information au sujet de
l'accident survenu au sieur Baekelandt n'est pas
exacte. D'après le Journal <VFpres, Charles Bae
kelandt, fontainier, et Liévin Verbois, mécani
cien, auraient reçu quelques brûlures assez
fortes au visage et aux mains par suite d'une
explosion de gaz qui s'est accumulé dans un puîts
situé vis-à-vis du château d'eau.
Dont acte.
Écho de l'incendie du 2 Février.
M. Baus, commandant des pompiers, furieux
de ne pas avoir pu manœuvrer avec sa poignée de
pompiers présents l'incendie, aurait menacé de
donner sa démission du corps. Nous n'ajoutons
aucune foi la menace de M. Baus. Abandonner
son aigrette de commandant et ne plus pouvoir
jouer la parade
A d'autres n'est-ce pas M. Charles
Le guet de la tour de service dans la nuit du
1er au 2e Février s'est payé le plaisir malin et fa
cile de faire courir les Yprois il a d'abord an
noncé l'incendie rue de Thourout, puis rue de
Haerne, ensuite rue des Chiens.
Décidément les services de la ville sont bien
organisés
Nous lisons dans le journal La Côte Libre
Les fabricants de sucre de betteraves Belges
viennent de conclure un accord avec la ligue
des fabricants Hollandais pour les prix d'achat
des betteraves en 1S97. De cette manière les
deux pays ne se feront pas la concurrence.
C'est une excellente affaire pour Ernest et
Henritje.
Les actionnaires des sucreries, en général, se
frotteront les mains, et en particulier ceux qui
sont propriétaires de fabriques du même genre
en Hollande. Ils pourront ainsi faire acheter,
vil prix, les betteraves aux fermiers déjà si
éprouvés.
Qu'en pensent les comices agricoles, ces fa
meux soutiens des cultivateurs ri...
Si encore nos ouvriers pouvaient, par là se
procurer du sucre bon marché mai3 non, ils
payeront quand même, ce sucre trois fois plus
cher qu'en Angleterre.
Bru X elles (Brussel).
(Extrait de M Étoile Belgelr Février).
u Des journaux se sont récemment occupés du
point de savoir quelle devrait être la vraie pro
nonciation du nom de Bruxellesque beaucoup
de gens, adoptant Y orthographe et la phonétique
des langues germaniquesarticulent volontiers
BruSSelles, tandis que d'autres, ayant sans doute
égard son étymologie (brugsele) prononcent plus
exactement Bruc-selles. Une foule d'opinions,
plus spécieuses les unes que les autres, toi capita
tôt sensusayant été émises différentes époques,
en faveur de l'une et de l'autre prononciation,
on est en droit, semble-t-il, de conclure aujour
d'hui que la queetion n'a pas encore reçu de
solution définitive. Il a paru M. Dupriez, di
recteur-rédacteur de la Gazette numismatiqueque
le moment était bien choisi de produire au dé
bat certains arguments, qui ont été négligés,
certainement tort, et qui lui sont fournis par
la numismatique. En effet, si Vécriture est le corps
visible de la prononciation, n'est-ce pas la nu
mismatique que l'on doit les monuments les plus
anciens sur lesquels se trouve écrit le nom de
notre capitale Dès le règne de l'Empereur
d'Allemagne, Othon le Grand (936-973), il fut
frappé Bruxelles des deniers, qui portèrent
déjà très lisiblement, pour les initiés s'entend,
les éléments du mot BRVOCSELLA, avec G
devant l'S. A ces monnaies impériales en succé
dèrent d'autres qui offrirent, dans leurs légen
des, la variante BRVGSELLE, génitif employé
pour BRVCSELLAE. Enfin vinrent les pièces
que les Comtes de Louvain firent frapper
Bruxelles, vers 1041, en qualité d'avoués de Ni
velles, quiportent encore une fois BRVOCSELLA
et qui continuèrent d'être battues pendant un
assez long temps. Dans la suite, le nom de
Bruxelles ne se rencontre plus écrit sur la mon
naie autrement qu'avec un X dans le corps du
mot. Numismatiquement parlant et abstraction
faite d'autres preuves, la prononciation du nom
de la capitale belge semble donc devoir être
BruCselles.
Le correspondant du Progrès avait donc par
faitement raison lorsque, dans un précédent ar
ticle, il émettait son opinion dans le même sens
absolu de la prononciation.
SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE
Les Infatigables
Sous la Présidence d'Honneur de Monsieur
Am. DECHIÈVRE.
Liiiidi lr Mars,
8 h. précises, au local de la Bourse.
A l'occasion du Carnaval
offerte aux membres de la Société.
1. Ouverture de la fête Ballet des
Postillons, exécuté par les Pupilles.
2. Grande marche par tous les gym
nastes déguisés.
3. BAL.
A minuit SURPRISE.
Le travestissement sera rigoureusement
exigé.
Les dominos en lustrine ne seront
pas admis.
Les membres qui se présenteront au
contrôle sans être déguisés seront priés
de passer au salon de coiffure, qui sera
installé au local, s'ils veulent avoir
accès la salle des fêtes.
L'orchestre sera costumé ainsi que
tout le personnel.
N. B. Contrairement ce qui se
passe habituellement lors des fêtes,
aucune personne étrangère la Société
ne sera admise, même sur présentation
d'un membre. Exception sera faite
pour les personnes étrangères faisant
partie de la famille de membres de la
Société.
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