JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Conseil communal d'Ypr es. 57e ANNÉE. 18 Février 1897 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIMES ACyCIMT El'.NDO. On traite forfait. La séance s'ouvre 5 h. 10 m. Sont présents MAI. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Échevins Struye, Breyne-Devos, Boone, Bege- rem, Fraeys, Fiers, Biebuyck, Vandenboogaer- de, Vanderghote et D'Huvettere, conseillers Gornssen, secrétaire. Nous remarquons entre MM. Breyne-Devos et Boone, le spirituel Henritje venu, sans doute,pour éclairer le Conseil de sa lumière. M. Decaestecker s'est fait excuser. Le procès-verbal de la séance du 28 Décembre 1896 est approuvé celui de la séance du 23 Janvier 1897 est déposé sur le bureau l'inspec tion des membres. Communications. Avant d'aborder l'ordre du jour, M. le Prési dent désire entretenir le Conseil du récent incen die Dekeerle. Il résulte des renseignements puisés bonne source que les dégâts se sont élevés 168 francs. Les avertisseurs marchaient bien la veille de l'incendie. Le lendemain, la sonnerie de M. l'in génieur et du f'ontainier Baekelandt ne mar chait plus. Le fontainier ne pouvait donc arri ver au château d'eau puisqu'il n'a pu être aver ti. Le réservoir doit fonctionner de manière ne jamais laisser la ville sans eau. Malgré toutes les expériences que nous faisons, la quantité d'eau est suffisante pour assurer la bonne distribution. La machine donne 2,400 mètres cubes en 24 heures; 1,700 mètres cubes sont nécessaires pour alimenter la ville il y a donc un excédent de 700 mètres cubes d'eau. Le rapport de M. le commandant des Pom piers constate qu'on a employé trois quarts d'heure pour arriver avoir de l'eau. D'après la déclaration de M. l'ingénieur,on s'est procuré de l'eau en 6 ou 8 minutes. M. le Président dit qu'on lui a conseillé, plu sieurs fois, de faire placer des sonneries chez quatre clairons des pompiers il serait utile de faire ce travail, puisque la ville n'est avertie que fort tardivement des sinistres. été employées par Brisard, l'agent de ville, pour trouver les clefs. Je les lui ai montrées elles étaient devant lui, le malheureux il faut dire le malheureux, vraiment. Quoiqu'il en soit, des mesures sérieuses devront être prises pour que pareille affaire ne se représente plus d'être ainsi sans eau. D'après ce que j'ai appris, quarante coups de tocsin ont réuni 22 hommes, d'autres disent 30 hommes. A propos de sonneries, je vais vous conter une farce qui m'est arrivée dernièrement. Par un beau jour, 2 1/2 heures du matin, on vient sonner chez moi, disant qu'il y avait du feu en ville. Je cours au bureau de police et je suis tout surpris d'entendre là qu'il n'en était rien. Quel ques heures après, nous avons pris des informa tions et ou nous a appris que c'était un voisin qui avait mis son réveil 2 1/2 heures (rires). Personne ne demandant plus la parole, l'inci dent est clos. Académie. - Compte 1896. Ce compte est approuvé. École industrielle. Compte 1896. Après vérification des mandats, le boni, pour l'exercice 1896, s'élève 213 francs. Les distributions de prix ontété moins brillan tes que les années précédentes, de ce chef des économies ont été réalisées. Adopté. Ecole de Musique. Compte 1896. Avec les divers subsides, le compte pour l'exercice 1896 se clôture par un excédent de fr. 676,81. Avis favorable. Harmonie communale. Compte 1896. Pendant l'année 1896, l'harmonie communale a coûté la ville 5,276 francs. Il est donné lecture du compte qui est ap prouvé. Corps des Pompiers. (x>mpte 1896. Le Conseil émet un avis favorable. Nous regrettons de ne pouvoir donner les chiffres de ce compte. Caisse de Secours des Pompiers. Compte 1896. Les recettes se sont élevées fr. 1,201-23 Les dépenses 350-00 Excédent fr. Approuvé. École ménagère. Compte 1896. Le compte de cetétablissement se clôture avec un excédent de fr. 1-41 et est approuvé. Écoles gardiennes. Compte 1896. D'après le relevé, pendant l'exercice 1896, il y a eu un boni de fr. 316-23. Adopté l'unanimité. Musée. Compte 1896. Une demande a été adressée au Collège Eche- vinal avec prière de faire imprimer le catalogue de tous les objets appartenant au Musée. Une autre demande lui est parvenue afin de laisser le Musée ouvert de 11 h. 1 h. au lieu de 11 h. 12 h. Approuvé. Garde civique. Compte 1896. Adopté avec un excédent de fr. 312-92. Bibliothèque communale. Compte 1896. Pour l'exercice 1896, il y a un déficit de plus de 200 fr. X° 14. Jeudi, LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Y près, fr. 6-00 Idem. Pour le restant du pays'-00 tout ce qui concerne le journal doit être adressé I éditeur, rue de Dixmude, 5t. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les aiMonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du PnocnEs; Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRÈS, Séance publique du Samedi 13 Février 1897. 5 h. du soir. M. Colaert. Dès que le tocsin s'est fait en tendre, je me suis éveillé et dix quinze minu tes après que les sonneries eussent fonctionné, j'étais sur les lieux: j'ai pu constater, montre en main, que 25 30 minutes se sont écoulées avant d'avoir un léger filet d'eau Je me suis rendu chez MM. Dekeerle et Dehollander il n'y avait pas d'eau dans les robinets. Heureusement qu'il y avait un ancien puits où l'on a pu se pro curer de l'eau. La sonnerie du commandant des pompiers n'a pas fonctionné. Il faudrait faire en sorte qu'il y ait encore un employé au châ teau d'eau, car le machiniste peut devenir ma lade ou il peut lui arriver un accident imprévu qui le mette hors d'état de faire son service. M. l'Échevin a donné l'ordre de faire relier par té léphone le bureau de police au château d'eau. Il croit avoir bien agi. Ce qui adonné aussi du retard aux pompiers, c'est que 7 8 minutes ont M. le Président. La ville possède deux moyens pour s'alimenter la canalisation de Dickebusch et le château d'eau je ne m'expli que donc pas que la ville ait été sans eau. Quelle en est la cause Y a-t-il lieu de rechercher les coupables Mes instructions ont elles été sui vies Je n'en sais rien. Toujours est-il que je ne puis être constamment là pour surveiller le tout. Je ne puis que contrôler de temps en temps. Au surplus, je n'étais pas en ville lors de l'incendie j'étais Bruxelles pour huit jours. M. le Président ajoute que dans le temps, il y a eu des fuites dans la canalisation intérieure les expériences ont également demandé beau coup d'eau mais il ne pense pas qu'il faille at tribuer cela le manque d'eau dans la nuit de l'incendie. Il faut que l'on sache que, d'après la quantité d'eau se trouvant dans les bassins il y a impossibilité que la ville soit sec. M. Colaert. C'est bien 30 pompiers. M. Fraeys. Le tocsin a-t-il bien sonné M. Colaert. Certainement, je l'ai entendu. M. D"Huvettere demande si les ordres de M. le Bourgmestre ont été bien suivis M. le Président pense qu'il y a eu de l'exagé ration dans toute cette affaire. Il est probable que les instructions n'aient pas été suivies de près. M. le Président demande s'il y a encore des membres qui ont des observations faire ce sujet M. Colaert cite quelques chiffres relatifs au compte de l'académie pour 1896 et dit que les économies réalisées pendant cet exercice s'élè vent la somme do fr. 850-93. 851,23 M. Colaert donne lecture du compte pour l'ex ercice 1896 et l'excédent s'élève fr. 749 et quelques centimes. M. Bouquet (en flamand) demande ce qu'il en est du terrain affecté l'hospice Godtschalk et si l'on ne pourrait rendre praticable le chemin situé près de la fabrique Seys. M. le Président. Pour ce qui concerne le terrain de l'hospice Godtschalck, il y a des diffi cultés graves qui ne pourront être discutées que plus tard pour le moment on ne peut interve nir dans cette question. M. Bouquet se déclare satisfait sur ce point. M. le Président. Quant au chemin situé près de la fabrique Seys, il appartient l'Etat. Pour

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 1