Chronique locale. GRAND BAL En Orient. -Oom- M. Surmont. Théâtre d'Ypres. Tournée Jane May. GRANDE SOIRÉE Conseil communal d'Ypres. Commune de Beaucourt. La Revue de Belgique. ce département comme dans l'autre, il fait pré valoir son entêtement. Ce n'est pas un ministre de la guerre pour rire c'est un ministre poigne. Il a déjà ac compli une réforme religieuse, en ordonnant de laisser sortir tous les soldats le Dimanche matin pour aller la messe. C'est toujours par des réformes religieuses que le pieux ministre débute dans ses divers dé partements. Voici qu'un journal raconte un nouvel acte du ministère, mais plus dans le domaine religieux cette foi9. 11 y a plus d'un an, la nouvelle tenue pour l'infanterie a été soumise au roi, qui l'a approu vée; Los officiers n'entendent plus parler de rien. Renseignement pris, nous avons appris que M. Vandenpeereboom s'oppose ce que la déci sion soit réalisée. Au ministère de la guerre comme au ministère des chemins de fer, M. Vandenpeereboom sera un ministre pieux, entêté et autoritaire. La manifestation flamingante interdite. M. De Mot vient d'écrire aux organisateurs de la manifestation flamingante, dont il est ques tion dans la correspondance bruxelloise, que le cortège était interdit. M. De Mot a agi prudemment. Une élection Mons. On dit que M. Houzeau de Lehaie sera le can didat des anticléricaux montois, pour l'élection sénatoriale, nécessitée par le décès de M. Achille Legrand. Un combat très ardent s'était engagé le 21 au tour de La Canée entre turcs et chrétiens insur gés une fusillade très nourrie s'entendait jus qu'à la côte. Les amiraux décidèrent le bombardement du camp insurgé et ordonnèrent le feu, qui com mença immédiatement. Plus de 70 obus ont été lancés, détruisant des maisons en ruine occupées par les Crétois. Notre étonnant bourgmestre a donné, en séan ce du Conseil communal du 20 de ce mois, les non moins étonnantes explications si impatiem ment attendues au sujet du manque d'eau lors de l'incendie de la nuit du lr au 2 Février chez M. Dekeerle, rue des Chiens. Si les quelques pompiers (1) sont arrivés long temps après que le tocsin avait donné l'alarme, la faute en est l'agent de police Bry- Bard. Si l'eau a fait défaut, la faute en est la sonnerie électrique qui relie le commissariat de police et la demeure du sieur Baeckelandt, fontainier. Le fil conducteur de cette sonnerie venait de se rompre peu de temps avant que l'incendie n'éclatât. La veille il avait cependant été trouvéen bon état Si ces explications vous satisfont, faites-en part aux amis et connaissances si elles ne vous satisfont pas, c'est tout comme. L'aflaire des chenilles, quoi Le dicton les absents ont eu tort reçoit ici sa juste application. JANE MAY, l'étoile pari sienne, a été charmante dans La Petite Fadelte, comme elle a été admirable d'esprit et de finesse dans Si jamais je te pince, une des joyeuses mani festations du fécond Labiche. Le public a chaudement et légitimement ova tionne la gracieuse artiste, qui, il faut le recon naître, a été parfaitement secondée par MM. Di dier, Landré et autres, qui ont enlevé les deux pièces avec le plus vif entrain, n'ayant aucune ment besoin du concours du souffleur, absent d'ailleurs. Il est regrettable que les bonnes tournées ne soient pas plus efficacement encouragées. Société des Anciens Pompiers DELA VILLE D'YPRES. -A. "V" I S. DIMANCHE 7 MARS 1897, a 9 heures du soie, Paré, Masqué et Travesti. Cartes prises d'avance j \™0 Cartes prises au guichet j 2 0°0 Ht (1) M. Surmont n'a pas trouvé un mot de blâme l'adresse de ce corps de pompiers-fainéants si grasse ment entretenus qui restent invisibles quand le devoir les appelle. SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE Les Infatigables Sous la Présidence d'Honneur de Monsieur Am. DECHIÈVRE. Liiindi 1 Mars, A l'occasion du Carnaval 1. Ouverture de la fête Ballet des Postillons, exécuté par les Pupilles. 2. Grande marche par tous les gym nastes déguisés. 3. BAL. L'orchestre sera costumé ainsi que tout le personnel. SURPRISE. N. B. 1° Le travestissement sera ri goureusement exigé, sauf pour les dames d'âge, qui aurôht prévenu le Comité, avant le Samedi 27 Février 1897. 2° Les dominos en lustrine ne seront pas admis. 3° Les membres qui se présenteront au contrôle sans être déguisés seront priés de passer au salon de coiffure, qui sera installé au local, s'ils veulent avoir accès la salle des fêtes. 4° Contrairement ce qui se passe habituellement lors des fêtes, aucune personne étrangère la ville ne sera admise, même sur présentation d'un membre. Exception sera faite pour les personnes étrangères faisant partie de la famille de membres de la So ciété, moyennant paiement d'un franc par personne. oedee du joue: 1. Communications. 2. Demande d'étude d'un chemin de fer vicinal entre Ypres et Dixmude. 3. Messageries demande d'établissement d'un service régulier entre Clercken et Ypres. 4. Id. West-Roosebeke et Ypres. 5. Frais d'administration, en 1896 crédit sup plémentaire. 6. Entretien des promenades, etc. en 1896 cré dit supplémentaire. 7. Placement de conduites d'eau dans les pro priétés particulières, en 1896 crédit supplé mentaire. 8. Construction d'un égoùt, rue de Lille pro cès-verbal d'adjudication. 9. Propriétés communales projet d'échange de terrains avec l'administration des Hospices civils. 10. Hospices civils projet d'agrandissement de l'asile des aliénés -, plans et devis des travaux. 11. Hospices civils compte de l'année 1895 et budget pour 1897. Vendredi 12 courant est mort Paris dans sa 80° année, M. Adolphe Yapy, le grand industriel de Beaucourt près de Belfort. Il était Officier de la Légion d'honneur. M. A. Yapy avait présidé autre fois le conseil général du Haut-Rhin Français et du territoire de Belfort. Il était maire, et cela sans interruption depuis l'année 1854, de la commune de Beaucourt. Il était un des doyens des maires de France. On sait que c'est la fa mille Yapy qu'on est redevable de la prospérité de ce village, attendu que, ayant introduit l'in dustrie de l'horlogerie dans l'endroit cette com mune a vu augmenter sa population de plu3 de 1000 habitants en quelques mois. Énormément de montres sont encore aujourd'hui en circulation avec la marque Beaucourt, et elles sont très ap préciées. Au 14e siècle ce village était une Seigneu rie appartenant aux Seigneurs de Créhanges (Cri- hingen) dont l'emblème de la Seigneurie était d'argent au lion de sable. La Revue de Belgique qui, sans abandonner son ancien programme, s'applique avec tant de vaillance rester dans le courant des idées et en refléter l'évolution, s'e3t présentée cette an née au public avec tout un groupe nouveau de collaborateurs des noms nouveaux, mais déjà avantageusement connus, qui prendront rang côté de l'ancienne rédaction qui a fait sa répu tation. Le numéro de Février, dont ces nouvelles re crues ont fourni la matière, est particulièrement intéressant. On y remarque une pénétrante étude de M. Henry Mazel sur l'origine du sentiment religieux des Réflexions sur la critique,de M. Albert Mockel, qui s'ingénie définir le goût si souvent invoqué et si mal analysé la suite du magistral article de M. le docteur Dallemagne La dégénérescence individuelle et collective, un sujet encore bien mal connu, quoique traité avec assurance par tout le monde des vers pimpants Bateaux-F leur s, de M, Aug. Vierset une très curieuse nouvelle de M. Paul André Pour plus tard; une chronique artistique de M. Maurice Sulzberger et une chronique politique de M. Wilmotte qui traite doctement, avec des aperçus neufs et originaux, la question tout actuelle de la dualité des lan gues en Belgique. Tant <le personnes ont le sang vicié et souffrent de dartres, de boutons, de dé mangeaisons, etc., qu'il est bon de rappeler aux lecteurs que la Pilule purgative du Docteur 'Walthory est le seul remède qui guérisse CMT Bombardement d'un camp chrétien. LOCAL: Rue du Séminaire. PRIX D'ENTRÉE. 8 h. précises, au local de la Bouese. DansanteMasquée, Parée et Travestie offerte aux membres de la Société. Séance publique du Samedi 27 Février 1897 5 heures du soir.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2