Chronique locale. Chemin de fer el Tramway. Le Carnaval. Théâtre d'Ypres. GARDE CIVIQUE ACTIVE BANQUE DE COURTRAI Nainur. Tir aux pigeons. -C(o)X(- La discussion au Conseil communal, dans la séance du 27 Février dernier, l'occasion d'un tramway d'Ypres Dixmude, a été intéressante nous l'avons lue attentivement et olle noU3 a sug géré les réflexions suivantes Notre maïeur nous parait très autoritaire il veut imposer ses préférences bonnes ou mau vaises. C'est un grand défaut chez le premier magistrat de la ville, parce qu'il intimide les Conseillers et les empêche ainsi de défendre leurs idées personnelles, parfois très-saines et approfondies. Ce qui nous confirme cette appréciation, c'est la réponse que nous avons reçue d'un Conseiller, auquel nous avions reproché son mutisme con cernant les affaires commerciales, traitées en Conseil. Oh cher ami, quoi bon, M. Surmont dit cela, il n'en démort pas et il faut s'incliner. Arrivons aux arguments qu'il ose faire valoir en faveur du tramway ils sont vraiment co casses. La ville d'Ypres, soutient-il, a plus d'intérêt avoir un tramway que lo chemin de fer grande section, demandé par le commerce et appuyé par M. Boone, parceque, selon lui, les grandes lignes ne profitent que fort peu aux sta tions intermédiaires nous ne comprenons pas. Ces stations, par hasard, ont-elles d'autres tarifs et ne jouissent-elles pas, part de3 express, des mêmes facilités de communications que les grandes Les fermiers, déclare-t-il, viendront au mar ché avec lo tram, conclue-t-il de là qu'ils ne viendront pas par le chemin de fer Les fermiers ont-ils attendu la création des tramways pour vendre leurs produits au marché dos villes desservies par les chemins de fer Certainement non aussitôt qu'ils ont pu profi ter de ces derniers, ils l'ont fait et avec raison. Vendre vite et avantageusement et rentrer au plus tôt au logis, voilà leur unique préoccupa tion, que ce soit en tram ou en chemin de fer, c'est là le moindre de leurs soucis. Nous nous demandons en vain, quels peuvent être les motifs qui les empêcheraient de prendre le chemin de fer nous avons beau chercher, notre grand regret pour le maïeur, nous ne trouvons pas. M. Boone, l'appui de sa proposition, signale le temps énorme qu'il faut pour faire le voyage d'Ypres Dixmude, quoi M. le Bourgmestre, jamais embarrassé, s'empresse d'indiquer le re mède infaillible cet inconvénient disparaîtra, d'après lui, en créant un train supplémentaire comme si 011 pouvait arranger les correspondan ces sa guise et comme si ce train pouvait rem placer la nouvelle voie de communication de mandée depuis douze ans par le commerce Notre maïeur craint que les communications, trop faciles vers la mer, rendent la ville triste et morne (comme si elle ne l'était déjà pas) tout le monde voudra s'y rendre. Le Bourgmestre n'a qu'à prendre des mesures en vu8 d'attirer le monde en ville au lieu de donner pour un seul et unique concert sept mille francs, qu'il donne pareille somme organiser des fêtes en été les Dimanches et jours fériés, en dehors de tout esprit de parti, et le monde ne fuyera pas la ville, au contraire. A bout de ressources, il avance la légère qu'uno enquête a été faite et qu'elle conclue au rejet nous demandons pardon Monsieur le Bourgmestre fait erreur une enquête a été ou verte par les ponts et chaussées il y a dix ans, qui a donné un avis trè3-favorablo pour la con struction seulement le chemin de fer n'a pas été accordé, cause de l'opposition d'un grand propriétaire catholique de Merckem, dont quel ques propriétés devaient être expropriées et allaient êtro dépréciées voilà la vérité Et ce fameux tramway, qu'il préconise mal gré l'opposition de tous les négociants yprois, qui profitera-t-il le plus, Yprès ou Dixmude Evidemment Dixmude. Les fermiers au-delà do Boesingho no prendront plus la direction d'Ypres, mais celle de Dixmude, pour la raison bien simple, c'est qu'ils s'y rendront directe ment, sans devoir changer, taudis que pour aller Ypres, ils seront forcés de descendre avec leurs marchandises Elverdingh6, où ils seront obli gés do prendre le tram de Fumes Ypres -, pour peu que les deux sociétés no s'entendent pas, ils manqueront la correspondance et lo gâchis sera complet. N'est-ce pas quo les yprois ont raison de réflé chir avant de donner leur consentement et d'en gager leurs finances dans un tramway, qu'il faudra rejoindre sept kilomètres de la ville les plus petites communes refusent d'intervenir du moment que le tram ne passe pas par l'ag glomération Ypres il faut, d'après la volonté du maïeur, qu'il en soit autrement Au plus il sera éloigné, au plus grande sans doute sera sa part d'intervention. Au pis aller, nous accepterions le projet de M. Fraeys, qui, au mQins de la ville d'Ypres, ferait un point terminus, ce qui justifierait son intervention. Nous concluons en di-ant que nous sommes hostile, au projet de M. le Bourgmestre et que nous adhérons sans arrière-pensee la proposi tion de M. Oolaert, qui est le projet du Cercle Commercial construire un chemin de fer grande section d'Ypres Dixmude et un tram way d'Ypres Becelaere, Gheluwe, etc., et tout le monde sera satisfait. M. le Bourgmestre craint de courir deux liè vres la fois qu'il ait ses apaisements la ville d'Ypres peut demander beaucoup, car depuis l'avenement des cléricaux au pouvoir, elle n'a rien obtenu et si elle obtient cette fois-ci, ce ne sera jamais trop. L'après-midi do Dimanche et la soirée ont été très-animés. La rue au Beurre el la Grand'Place étaient jonchées de confetti, et l'on eût dit certains endroits que l'on marchait sur un tapi3 moelleux. Les cols des fourrures de nos élégantes n'a vaient plus rien de commun avec les fourrures de Mongolie ou du Tinbet, les petits papiers les recouvraient de leurs teintes variées. Les bals ont été assez bien suivis, celui donné la Salle des Auciens Pompiers a réuni un pu blic nombreux. Nous rappelons nos lecteurs que la représen tation du PETIT LOI1D, donnée par la TOUR- NÉE Ch. BARET est définitivement fixée au Jeudi 11 Mars 1897. Il est bien certain que le public de notre ville mettra autant d'empressement s'y rendre que celui des villes quo vient de visiter cette excel lente TOURNÉE. Partout on adresse les plus grands éloges la PETITE PARFAIT absolu ment remarquable dans le PETIT LORD. C'est, croyons-nous, la première fois que le principal rôle d'une pièce en 3 actes est interprêté par une fillette do 11 ans. Tournée Cli. Baret. clEUDI 11 M7KRS 1897 Une seule représentation Immense succès M. Pierre BERTON, premier sujet du Théâtre du Vaudeville (Pans). La PETITE PAR FAIT, âgée de 11 ans. M"0 Jeanne DULAC, de l'Odéon et du Théâtre-Libre. M,n: Jeanne LERICHE, de la Comédie-Parisienne. M.* MON VAL, du Palais-Royal. M. IIEMS, des Nouveautés. M"8 L. VARTILLY, des Bouf fes-Parisiens. M. BAZILLE, de la Gaîté. M. ROCHER, des Folies-Dramatiques. M. BLANCHARD, de la Gaîté. - M"8 RENEY, de la Renaissance. M. HEMS, Régisseur de la scène. PETIT laORlD MM. P. Berlon Havis Ham lieras Monsieur ilobs Dick Higgens Tliom YTT PAIN SEC M. MONVAL remplira celui de Baptiste. Ordre du spectacle 1. Au Pain Sec; 2. Le Petit Lord. Prix des places Premières, 3 fr. Secondes, 2 fr. Troisièmes, 1 fr. Pour la location s'adresser comme d'usage. La Balle sera chauffée. D'YPRES I.c Major Chef de la Garde porte la connaissance des intéressés, que le Conseil de Recensement de la Garde Civique, se réunira l'Hôtel de Ville, en séance ordi naire annuelle, le Luzitli 15 MaB'S courant, 9 heures du matin. Ypres, le 9 Mars 1897. (Succursale d'Y près). AVIS. A partir du 1r Avril prochain les bureaux de la Succursale de la Banque de Courtrai Ypres, seront ouverts aux heures indiquées ci- après. Y. Pour la caisse d'épargne et le service d'agence de la Société Générale de Brux elles tons les jours de heures midi. B. Pour les opérations de Banque et de change de 9 heures midi et de 3 heures d heures, sauf le Samedi où les bureaux seront ouverts de 9 heures 1 heure et de 3 heures 4. heu res. T A's Dimanches et .jours de Féte les Bureaux seront fer més. Le Cercle Privé des Étrangers de Namur donne cette année une série de journées de tir aux pigeons, du 33 Mars au 5 Mai, sur l'île de La Plante, devant Namur. Ce tir sera trè3 important, les prix en argent s'élevant la somme de 70,000 francs. Les meilleurs tireurs connus y prendront part et l'affluence des étrangers sera très grande Namur. En vente au Bureau du Journal rue de Dixmude, 51, Ypres, une riche collection de papier anglais, en boites de luxe, depuis 0,75 c. la boite. On y trouvera constamment le Royal-Eng- land, le papier Sévigné, la Salamandre, le D'Ar- tagnau, le Mésange, le papier Pompadour, le Touriste, l'ivorine, l'ivoire blanc etc, etc., des prix défiant toute concurrence. YPRES. - SALLE DE SPECTACLE. - Bureaux 7 h. 1/2. Rideau 8 h. Une seule Représentation de l'immense succès Comédie en 3 actes, de MM. Jacques Lemaire Francès Burnetl el Sch urmann. M. Pierre BERTON interprétera le rôle du duc de Dorincourt. Cedric Errol (Le Petit Lord) La Petite Parfait Madame Errol Le duc de Dorincourt Monval Bazille Rocher Blanchard Minna Sara Mary J. Leriche L. Vartilly Reney Vaudeville en un actede M. B***. La PETITE PARFAIT remplira le rôle de Lili, qu'elle a créé Paris. LE MAJOR, ED. TOUSS^ERT.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2