Attention REVALENTAARABICA État-civil (TYpres, Marché d'Ypres. Constipation. On recommande beau coup aux personnes qui souffrent de cette péni ble maladie de faire usage de la Pilule purgative du Dr \yalthéry. Grâce ce précieux re mède leur guérison est radicale en peu de jours. 1-25 fr. Pharmacies Socquet,LibotteetDonck,à Ypres et Monteyne Poperinghe. UN MHNQiniR oflre gratuitement de faire U 11 Ifl U 11 OIL U 11 connaître tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même après avoir souf fert et essayé en vain tous les remèdes préconi sés. Cette offre, dont on appréciera le but huma nitaire, est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale M. Vin cent, 8, place Victor Hugo, Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier, et en verra les indications demandées. Mp et Mme Maurice MEIER, chirurgiens-dentistes-spécialistes, 29 l'UC de Aflouscron, Court rai, ont l'honneur d'informer le public, qu'un nouveau dentiste, courant de maison en maison pour le nettoyage des dents et l'arrangement des pièces dentaires, vient de se fixer non loin de leur demeure mal gré la similitude du nom et de la profes sion, ils n'ont aucun rapport commercial avec cette personne. Comme précédemment, Mr et Mme Mau- kice MEILR sont consulter journelle ment chez eux, 2, l'UC de MOïlSProIl. maison porte cochère (près de la prison.) Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa rent qui représente leur maison. Us prient donc les personnes qui ont l'intention de les consulter de s'informes s'ils sont bien chez M' et Mme Maurice MEIER, 2, rue de Mouscron et de faire attention aux réponses qui leur sont faites. M. Meier a l'honneur d'informerl'hono- rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 1 j'2 heures de relevée, chez Mme Veuve Van K.cmmel, Grand'- Place, n° 5, Ypres. Pour vos Articles Photographiques, Appareils. Objectifs, Papiers et tous accessoires adressez-vous chez Fl. BAKTIER, x'ue an Beurre, 19, Ypres. Laboratoire la disposition des clients. Appareils de toutes marques et de tous prix. On y trouve aussi grand choix Lunettes, Thermomètres pour le beurre, Fantaisie, Mer cerie, Quincaillerie fine. du 19 au 26 Mars 1897. Décès Capron, Jules, 67 ans, sans profession, céli bataire, rue de Thourout. Hebal, Fidèle, 23 ans, ouvrier agricole, célibataire, rue Longue de Thourout. Joos, Virginie, 71 ans, sans profession, célibataire, rue des Riches Claires. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 0, Id. fém. 1 Le 24 de ce mois les époux Cremer-Baelde ont célébré leurs noces d'or les heureux jubi laires, entourés de leur nombreuse famille ont été reçus l hôtel-de-viile par Monsieur l'échevin Colaert, lequel en l'absence de Monsieur Bergh- man, officier de l'état-civil, a, en des termes choisis pour la circonstance, adressé de vives félicitations ces heureux vieillards, en leur exprimant le souhait de pouvoir en dix ans, les recevoir de nouveau l'hôtel-de-ville, où ils pourront alors avec plus d'éclat encore, célé brer leurs noces de diamant. Après cette allocu tion, le vin d'honneur a été offert au couple privilégié, on a bu leur santé, et Monsieur l'échevin Colaert, a remis aux jubilaires les ca deaux dûs la munificence royale et la géné rosité de l'administration communale. 50 ans d'invariable succès. HOUBLONS Frédéric Diez l'occasion du centenaire de sa nais sance, M. Gaston Paris, la fin d'une allocution pleine de verveuse finesse, prononça cette phrase, dont le souvenir a dû le hanter, puisque l'idée qu'elle contient se retrouve dans son discours de réception l'Acadé mie Une bonne méthode est une bonne lanterne pour éclairer la route mais pour qu'elle guide utile ment le voyageur, il faut qu'il sache où il va. Cette phrase résume sa vie et en indique le point de départ. Si M. Gaston Paris a pu monter si haut et arriver si loin, c'est qu'au moment de se mettre en route il n'était pas seulement en possession de la bonne lan terne, mais qu'il savait parfaitement où il allait. Le vaste domaine de la langue et de la littérature du moyen âge s'étendait devant lui comme la terre pro mise cette terre, il savait qu'il aurait la conquérir par le travail le plus acharné et le plus persévérant mais sûr de lui-même et de ses ressorts d'activité, il était sûr aussi de posséder un jour les lointains heu reux promis son labeur. Et voilà pourquoi la vie de ce savant, en dépit de l'étonnante variété de ses aptitudes, présente une si admirable unité, voilà pourquoi ses recherches, malgré la circonspection avec laquelle le travailleur avance, ne portent nulle part la trace d'un tâtonnement in fructueux et fatigant. Toutes les fois qu'il a abordé l'étude d'une nou velle question, soit d'histoire littéraire, soit de linguis tique, il y a vu clair dès le premier coup d'œil, et s'il lui est arrivé d'avoir se corriger ses corrections n'ont jamais porté que sur des points secondaires l'écono mie de sa doctrine, les lignes générales de ses systèmes n'ont pas été entamées. Lorsqu'il trouve l'occasion de reprendre, propos d'un nouveau livre ou d'un article de revue, l'examen d'un problème qui h captiva jadis, M. Paris peut ren voyer le lecteur ses publications antérieures sans avoir se rétracter, il peut rattacher les vues nouvel les, que lui suggèrent les récentes recherches d'un collègue ou d'un élève celles qu'il a exposées naguère sur le même sujet. i) En créant en France l'enseignement de la philolo gie romane, M. Gaston Paris a voulu faire de celle-ci une discipline éminemment nationale. Sans doute, nul savant n'entretient des relations meilleures d'estime et d'amitié avec ses collègues d'Allemagne, d'Italie, jusqu'à ceux des pays Scandinaves, où son impulsion n'a pas peu contribué populariser l'étude des langues romanes mais tout cela ne l'empêche pas d'être avant tout un Français, dont le noble et clairvoyant patrio tisme a tout de suite compris la portée morale, la va leur d'intellectuel relèvement qu'il y avait dans cette remise au jour des vieux poèmes, des gestes exaltant Charlemagne et ses pairs, et, en général, de toutes les manifestations primitives du génie de sa race. Certes, il a su blâmer ceux de ses compatriotes qui, travail lant côté de lui et avec lui, exagéraient la valeur littéraire de quelques-uns des monuments de l'ancienne littérature de son pays et se laissaient entraîner jusqu'à d'hyperboliques et maladroits parallèles avec les chefs-d'œuvre antiques le chauvinisme est toujours puéril en matière de livres et d'écoles, il est quasi criminel. M. Paris n'a jamais perdu l'occasion de sou ligner le caractère indépendant et international de la science, ce qui ne l'a pas détourné un seul instant de travailler la gloire de son pays, de montrer tous quel point, dans les siècles reculés du moyen âge aussi bien que dans les périodes classiques, la France avait brillé et dominé par l'éclat de sa littérature, combien les vieux parlers de doulce France avait été har monieux et délectables souples et riches malgré les gaucheries de leur syntaxe et la prolixité de leur style. Certes, on savait que le français avait eu ses heures d'impérieuse domination sur le monde civilisé du moyen âge que Wolfram d'Eschenbach avait tra duit Perceval et la geste d'Orange, que Gottfried de Strasbourg était l'imitateur de nos poèmes et qu'en Angleterre, jusqu'à Chaucer, en Espagne, jusqu'à Cervantès, en Italie, jusqu'à Torquato Tasso, les vieux romans de France avaient compté d'innombrables ad mirateurs. Mais M. Paris, plus qu'à tout autre sa vant, revient l'immense honneur d'avoir formulé en loi ce qui n'était que vérité anecdotique, d'avoir surtout, par l'énumération raisonnée de multiples exemples in dividuels de transmission française et d'imitation étrangère, centuplé les preuves sur lesquelles s'édifiera la théorie définitive de l'influence intellectuelle de la France dans son plus lointain passé de terre romane. G.-A. Van Hamel. "«-JluUCCVOCtSCMo™- Naissances Sexe masculin, 4, idem, féminin, 3. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains fourrages et autres produits agricoles, vendus le 27 Mars 1897. NATURE 1 Ouantités vendues des GRAINS ET DENRÉES' kilogrammes prix moyen PAR cent k1logr. poids m0" de l'hecto litre. Froment 000 00 00 80 000 00 00 73 000 00 00 44 Pois 000 00 00 80 000 00 00 80 Pommes de terre 1000 5 50 Beurre 14,288 245 00 OEufs, le quarteron 1 47 ÇlilXf 1 TnilÇ rendue sans médecine, sans purge et sans On 11 I L H I UUO frais par la délicieuse farine de santé DU BARRY, la Elle guérit les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies, gastrites, gastralgies, pbthisie, dyssenteric, glaires, flatus, ai greurs, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements (même eu grossesses), diarrhée, coliques, toux, asthme, catarrhe, influen- za, grippe, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, rhumatis me, goutte, tous désordres de la poitiine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intesiios, muqueuse et sang. Pour les Convalescents, c'est la nourriture par excellenee, l'ali ment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants dès leur naissance, étant bien préférable au lait et l'huile de foie de morue. En usage dans un grand nombre d'hôpitaux. Extrait d'une lettre de m. dédë, chimiste, Paris Ce que m'étonne le plus, c'est si bienfaisante influence sur les organes digestifs, sa propriété de complète et prompte assi milation au corps humain de bien nourrir, et développer l'appét tit, et surtout d'a-sainir et rajeunir le sang. Ce qui surtout eu fai- un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter et bonifier le lait des nourrices. Son adoption générale dans les hôpitaux serait bien désirer. Toutes les drogues du monde combinées sont distancées parles propriétés cnratives de la Revalenta. Vilry-les-Reims (Marne), le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenta. et la prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. D'L. RAVAUD. M. le docteur Elmslie écrit: «Votre Revalenta vaut son pesant d'or Tours, le 2 Juillet 1891 Messieurs, J'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus rien digérer, par suite d'une dyspepsie déjà ancienne, je me suis mise, en Février dernier, au régime de la Revalenta moins d'un mois après je mangeais de tout comme tout le monde, et rien ne me faisait mal. Mlle Gaogelix, chez les Religieuses Augustines, 16, rue Bernard-Palissy. La Revalenta m'a empêché de mourir depuis 18 mois c'est la seule chose que je puis digérer. H. Gaffino, Curé doyen de Cette 2 Janvier 1890. Quatre fois plus nourrissante que la viande sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecine. En boites de 2 fr. 50, 4 fr. 50, 7 fr. 75, 17 fr. 50 6 kilos. 40 fr. Soit environ 10 cent, le repas. 100,000 cures annuelles. Aussi La Revalknta CuocolatéeElle rend appétit, bonne digestion et sommeil rafraî chissant aux personnes les plus agitées. En boites de 2 fr. 50, 4 fr. 30, et 7 fr. 75. Envoi franco contre mandat-poste. En vente partout chez les bons pharmaciens et épiciers. Do Barrt et C* (Limited), Londres i Bruxelles, chez E. TIMMERMANS, 2, rue Rouppe. Dépôt Ypres STASSIN, successeur Libotte, pharra. DEHOUCK, pharm. A. DELHA1ZE et C'«. -^^BoeccCOCBtieei On écrit de Poperinghe On ne constate encore aucune amélioration dans la situation de notre marché comme animation, quoique les prix se soient tenus plus ferme ment et qu'au lieu de 18 fr. les 50 kil. auxquels ils étaient vendus la semaine dernière, ils l'ont été, cette se maine, 18,19 et 20 fr. les 50 kil. Cela fait espérer un commencement de relèvement des prix. Du reste, les stocks sont peu importants et la diminution de la marchandise surtout des meilleures qualités qui deviennent presque in trouvables, rend la hausse des prix fort naturelle. En Flandre orientale, les prix sont faibles entre 21-50 22 fr. par quintal, mais on fait peu d'affaires, les acheteurs montrant une grande réserve. On trouverait bien quel ques acheteurs voulant donner pour le houblon de 1897 de 42 43 fr., suivant terme et conditions de vente, mais on trouve peu de producteurs désireux de vendre dans ces conditions de spéculation.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 3