Chronique locale.
Franco-Américain
Renouveau.
LE GRAND CIRQUE
Un nouveau sinistre.
POPE RING HE.
Concert la Philharmonie.
gens), cercles d'études sociales, mutualités,
envoyer au plus tôt, et certes avant le 12 Avril,
leurs règlements, documents de toute nature,
ouvrages graphiques, photographiques, modè
les, etc M. le commissaire général du gou
vernement, classe 16, rue Locquenghien, 22,
(franchise de port).
Des bulletins y sont la disposition des parti
cipants pour les envois effectuer par chemin
de fer.
Des primes très importantes sont accordées
pour la meilleure solution des diverses questions
de la classe 16.
->X(o)r(-
Le Gzar d'Ypres.
On nous rapporte de bien jolies choses de la
dernière séance du Conseil communal, que nous
ne tenons pas trop commenter avant d'avoir
lu le compte-rendu du Moniteur de l'Hôtel-de-
Ville on pourrait nous taxer de partialité.
D'après ce que des témoins nous ont affirmé,
le Czar est on ne peut plus hostile l'achèvement
du canal et la construction du chemin de fer
grande section d'Ypres Dixmude.
Ces deux voies de communications, selon lui,
réclamées depuis des années par le Cercle Com
mercial, n'apporteraient aucune amélioration
l'état malheureux de notre commerce et de notre
industrie et tout ce qui a été fait en leur faveur
par les négociants et les industriels de la ville,
ainsi que le rapport de Monsieur Féneau, con
cluant la construction du chemin de ter, rien
n'est sérieux, il sait tout mieux et se met au-
dessus de tout le monde.
Il lui faut le chemin de fer vicinal de Poperin-
ghe Dixmude passant par Elverdinghe, pour
lequel il a l'audace de demander l'intervention
pécuniaire de la ville s'il y a un seul conseiller
yprois, capable de voter cette proposition insen
sée, c'est qu'il est mûr pour la nouvelle maison
de santé, qui coûtera aux Hospices un petit
demi-million.
Quand le Czar parle de la lettre du ministre,
qui annonce aux intéressés que leur demande
pour le moment n'est pas acceptable, il jubile;
voir son rire sournois, on dirait que c'est lui
qui l'a dictée et que c'est grâce son influence
que le chemin de fer ne sera pas construit.
Tout collabore cela. En eflet, n'insiste-t-il
pas avec acharnement auprès de ses conseillers
pour les décider demander immédiatement
la Société des chemins de fer vicinaux, la ligne
vicinale de Popennghe Dixmude, avant que le
rapport attendu sur les pétitions envoyées par
les villes d'Ypres, Dixmude. Nieuport et toutes
les communes intéressées, demandant le chemin
de fer grande section, ait vu le jour et cela
dans un but facile saisir, écarter définitive
ment la dernière.
Le ministre des chemins de fer, l'un de ces
jours, sera interpellé sur ses intentions concer
nant ce travail d'utilité publique sa réponse,
rendue facile avec la complicité de notre Gzar,
sera En présence de la demande d'un chemin
do fer vicinal par l'Administration de la ville
d'Ypres, il nous est impossible d'accorder la
ligne grande section elle ferait double em
ploi et le tour sera joué.
Où peut-on citer une ville de quelque impor
tance, dont le Bourgmestre, disposant d'une
majorité, travaille contrairement aux intérêts de
ses administrés, qui veut tout sa mode et qui
n'entend recevoir d'observations de personne
Nulle part, sauf Y près
Jugez un peu do ce beau caractère
Voici l'heure des épanouissements printaniers
et du renouveau de l'Idylle.
Nos squares et nos boulevards ressentent déjà
vivement l'influence des premiers soleils si le
sommet des arbres est encore dénudé, les bran
ches les plus rapprochées du tronc verdissent
rapidement branche après branche, l'arbre se
trouvera bientôt vêtu et paré do toutes ses
feuilles.
Rien n'échappe, du resto, aux incitations de
ce soleil libertin nos vieux pavés eux-mêmes
entrent dans la dauso ils arborent en certains
endroits do notre bonne ville, une jeune et très
séduisante verdure.
Il y a émulation entr'eux c'est une sorte de
sport, et si nous étions jury, nous donnerions la
palme aux vénérablos pavés do la rue S' Martin
tout vieux qu'ils sont, ces pavés se conduisent
comme des jeunes, et se couvrent d'une herbe
tendre tous les jours plus vigoureuse.
Cette rue, ou plutôt cette place, forme de la
sorte une espèce d'oasis pour le quartier c'est
l'enchantement des yeux, et si l'Administration
communale avait l'obligeance d'y lâcher quel
ques lapins, elle joindrait du même coup l'utile
l'agreable.
Que l'honorable M. Qui-de-Droit ne rie point.
On sait que l'on peut se faire 3000 francs de
rentes en élevant des lapins quelques lapins
300, croyons-nous, comme point de départ. Or,
le lapin est facile nourrir. De l'herbe, et en
core de l'herbe, voilà tout son menu. Et que
d'herbes poussent inutilement dans beaucoup de
nos rues et lo long de nos places Cela nous
exaspère de voir toutes ces richesses perdues.
Que l'Administration communale qui a toujours
besoin d'argent y 6onge l'achat de quelques la
pins, lesquels se multiplieraient vite, car nul
animal ne met mieux en pratique le commande
ment biblique, et voilà la caisse communale en
fonds jusqu'au complet achèvement de tous les
travaux dont la nécessité se fait si vivement
sentir.
Recommandé M. l'Ec'uevin des Finances.
P. S. On nous objectera que nos lapins
prendraient évidemment la poudre d'escampette,
ou pourraient faire le saut, bien malgré eux,
dans la casserole des voisins. Mais notre projet
comporte, cela va sans dire, la nomination de
surveillants, ou, si l'on veut, de conserva
teurs Conservateurs des lapins d'Ypres!
Emploi honorable, hygiénique et de plein air,
où l'on pourrait caser une partie de cette jeu
nesse catholique, instruite et zéléeet qui attend..
École de Bienfaisance.
Uu arrêté royal a décrété l'expropriation de3
immeubles nécessaires la construction d'une
Ecole de Bienfaisance, Ypres.
«i—1 ZI-OS: {-=6-
Comité «l'inspection.
Par arrêté royal, en date du 19 Mars 1897,
sont nommés membres du Comité permanent
d'inspection des établissements d'aliénés et des
asiles provisoires et do passage de l'arrondisse
ment d'Ypres
MM. Struye, sénateur, Ypres Biebuyck,
Président du Tribunal de première instance, id.;
Boone, conseiller communal, id. et Dhont, doc
teur en médecine, Wervicq, membres sortants.
Aliénés.
Par arrêté royal, M. Fraeys, Président de la
Commission administrative des Hospices civils,
Ypres, est nommé membre du Comité perma
nent d'inspection des établissements d'aliénés et
des asiles de passage de l'arrondissement d'Ypres
en remplacement et pour achever le terme de
M. Iweins, décédé.
visitera notre ville le Lundi 12 Avril prochain
et ne donnera qu'une seule réprésentation.
Nous donnerons dans notre prochain numéro
la composition do cette troupe hors ligne.
Un second chalutier du port d'Ostende a péri
également c'est le n° 10, Gouverneur Heyvaert
patron P. Martinsen, armateur Aug. Pede.
L'équipage est heureusement sauvé.
Le bateau a coulé non loin des côtes hollan
daises, la suite d'une voie d'eau qui s'est dé
clarée après qu'il eut touché une épave.
C'est un bateau pilote qui a recueilli et ramené
Flessingue les hommes qui montaient le
numéro 10.
LeConcertdonné la Société Philharmonique,
le Dimanche de la Mi-Carême, a éter pour nos
artistes amateurs, l'occasion d'un très-beau
succès. Les morceaux exécutés étaient choisis et
parmi ceux-ci nous mettons en première ligne
Y Entrée des Dieux au Walhalla de Wagner.
Cette musique hérissée de difficultés a été
très bien comprise et fort bien exécutée. L'en
semble était parfait et les nuances tantôt fines et
délicates, tantôt fortes et accentuées, ont été
fort bien rendues.
La valse Rosée du matin de Farbach, l'Ou
verture d'Obéron et le Schiller-Marsch ont prouvé
par la manière dont ils ont été exécutés que ces
belles et fortes compositions sont de la compé
tence de nos membres exécutants. Ceux-ci res
tent toujours dignes de la réputation dont ils
jouissent et des succès qu'ils ont obtenus dans
tous les concours auxquels ils ont pris part
Parmi les solistes nous devons placer en pre
mière ligne, M. Henri Lambrecht, notre excel
lente clarinette solo. Il y avait déjà quelque
temps que nous n'avions plus eu l'occasion de
l'entendre dans un concert et après l'audition
que nous avons eue Dimanche, nous aurions
droit de nous plaindre de son long silence. Dans
le caprice de concert qu'il a joué nous avons pu
admirer les qualités qui distinguent notre excel
lent clarinettiste une grande douceur de son,
beaucoup de netteté dans le jeu et un grand
souci des nuances. Aussi son succès a été complet
et les chaleureux bravos du public ont souligné
la manière brillante avec laquelle il a enlevé son
morceau.
MM. Huys et Oreel ont eu aussi leur part d'ap
plaudissements et nous ne pouvons que rappeler
les éloges si mérités que nous leur avons décer
nés dernièrement et que leur brillante exécu
tion de Dimanche est venue confirmer.
M. De Brevy, de son côté, a chanté avec beau
coup d'autorité et de talent le Grand Air d'Eé-
rodiade et a été fort applaudi.
C'était notre vieil et fidèle ami, M. Dekemper,
l'incomparable chanteur de genre, qui était
chargée de la partie de la chansonnette comi
que. Impossible de dire combien il a été applau
di. C'est, de la part du public, imposer une
grande fatigue l'artiste que le bisser deux et
même trois fois chaqne morceau, mais M. De
kemper est si aimable qu'il s'exécute toujours
et il ne semble redouter aucune peine pour
Elaire ses auditeurs. Nous ajoutons que M. De-
emper n'a jamais été plus heureux dans le
choix de ses chansonnettes et que jamais non
plus il n'a mieux réussi amuser et provoquer
le rire.
Une partie de danse suivait le concert et beau
coup d'entrain n'a cessé d'y régner.
A une heure du matin, tout le monde quittait
la Philharmonie heureux de la bonne soirée
qu'on y avait passée.
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