Chronique locale. FRANCO-AMÉRICAIN. En sections. Ypres Touriste. Socialisme en action. des enfants de douze quinze ans qui n avaient aucun reproche se faire, mais qui devaient servir atteindre les parents et assouvir la haine des conservateurs. Qui vient exciter mes propres frères et sœurs pour me faire chasser de ma uiaison paternelle Qui se rendit chez les clients de ma famille pour les menacer (môme chez des nigauds, sous peine de péché), s'ils osaient encore acheter quelque chose chez nous Qui, par exemple, est chargé Courlrai, dans toutes les maisons bourgeoises où l'on éprouve un peu de sympathie pour le parti dé mocratique chrétien, de faire courir le bruit que Plancquaert, (chose bien regrettable, ajoutent-ils), s oublie 1 Université dans toutes sortes d'orgies et dans plus encore, quoique l'on me voie partir régulièrement de la ville chaque Vendredi Par qui les prêtres les plus honnêtes et les plus intelligents du pays flamand sont-ils pour suivis, uniquement parce que sans s'occuper de rien, ils sont attaches, de cœur la cause du peuple Qui fait dépasser ces prêtres dans les nomi nations en faveur d hommes qui ne savent rien, mais qui sont capables de toutes les violences par intérêt pour l'or Qui a injurié ces prêtres et qui les a calomniés auprès de leur évêque et qui les a fait punir injustement Qui a enlevé leur travail des centaines d hommes, qui les a privés du secours des bu reaux de bienfaisance et de la société de Saint- Vincenl-de-Paul, uniquement parce qu'ils ne partagent pas vos vues Qui nous a calomniés dans la presse catho lique (suivent les noms de dix feuilles cléricales entre autres le Bien Public et l'Indépendant Qui, si ce n'est de riches conservateurs et leur cortège d humbles cl haineux partisans? Voilà un tableau pris sur le vif, tracé par quelqu'un qui a vu les cléricaux l'œuvre I On n'est trahi que par les siens. Les sections de la Chambre ont, en général, émis des voles défavorables sur le projet de loi venant du Sénat et relatif aux jeux. Si le Parlement partage le sentiment des quelques membres venus en section, le slatu quo sera maintenu on ne pourra se mettre d'accord sur un système refrénant l'abus du jeu De cette façon les territoires étaient l'abri des inondations périodiques puis on les a assé chés en appliquant d'ingénieux procédés d'éva cuation. On comprend facilement que ces grandes étendues étaient envahies par les eaux de la mer marée haute, et, marée basse for maient d'immenses marécages insalubres. Ces terres, dont le niveau est au-dessous de celui des hautes eaux, sont très fertiles. Ces polders s'étendent derrière les dunes, le long de la mer. Cette zone est surtout couverte de prairies. Entr'autres Poldersil y avait du côté ouest d'Ostende le Polder S* Cathérine et du côté de Zantvoorde-Oudenbourg le Keignart Polder et le Buuten Polder. Toute cette partie était autrefois inondée comme il appert des cartes (1705) par Ferrari. La digue d Ostende, pavée en cérami ques en 1880, a une largeur de 35 mètres. Quant la voie carrossableelle sera revêtue d'un autre pavement. W ateriiig-ue. L'entretien des digues et des travaux d'assè chement, incombe tous les propriétaires des terres asséchées Us forment des associations qui portent le nom de Wateringues Les membres d'une V/ateringue élisent un Conseil d'admi nistration dont le président porte le titre de Dykgraaf ou Comte de la Digue. Ce titre de noblesse personnelle Be donne presque tou jours un paysan Reproduction interdite). tout en laissant une part suffisante la liberté qu'ont les citoyens de s'amuser comme ils I en tendent. Mais on sait que le vote des sections ne si gnifie pas grand'chose. Les neuf dixièmes de nos députés se réservent pour la séance pu blique. Là, il est supposer que le projet transac tionnel vole par le Sénat passera une bonne majorité. Un conflit entre les deux Chambres propos de cette question est peu probable; d autre part, il serait étrange que la Chambre populaire fût plus réactionnaire que la Chambre haute. -)~(oC(- Avec la pousse des premières feuilles et l'éclo- 6ion des premières fleurs, vieut de paraître, vi vement désirée, impatiemment attendue, une petite publication qui a, elle aussi, un cachet tout printanier. Le coquet volume, souriant l'œil, frais et élégant autant qu'instructif, est le Guide illus tré du Touriste Ypres et aux environs par MM. Arthur Butaye et Véron Dedeyne, les aimables conférenciers-touristes bien connus. 11 comprend environ quatre-vingts pages de texte compacte, entrecoupé, illustré de presque autant de photogravures reproduisant les plus intéressants monuments et les plus beaux sites de la ville et des environs. Impression et clichés sont d'une netteté irréprochable. Aussi peut-on dire que l'opuscule est lui-même un gra cieux monument élevé la glorification de la cité. Etrangère toute pensée de spéculation, uniquement inspirée par l'amour de la ville et des choses de l'art, la publication est mise la çortée de toutes les bourses, ne coûtant qu'un franc cinquante centimes. (1) Pas un yprois, aimant sa ville natale, qui ne tienne honneur de posséder un exemplaire du mignon Guidepour en orner, après une agréable lecture, quelque meuble de sa maison. Les étran gers, pour lesquels il sera une attrayante invi tation, un séduisant appel, voudront, de leur côté, le garder comme un des plus jolis souve nirs de leur visite notre si intéressante ville, trop peu connue jusqu'ici, précisément cause de l'absence d'un livret semblable. Nous adressons ses dévoués auteurs, qui ont ainsi comblé une fâcheuse lacune, nos plus vifs remerciments côté de nos plus chaudes félicitations. Un Socialiste attrapé. (1) En vente an bureau du journal. sairement beaucoup plus âgé que le gosse, il n'est pas impossible que, toute proportion éta blie, ce soit le maître qui est le volé... Quatre- vingt-cinq centimes encore pour le gamin Du diable de quoi celui-ci pourrait-il bien avoir se plaindre Le carillon s'est fait entendre Jeudi soir et Vendredi matin, l'occasion de l'anniversaire de la naissance de S. M. Léopold II, et les trou pes de la garnison ont été passées en revue, Grand'Place. LE GRAND CIRQUE Le Grand Cirque Franco-Américain arrivera en notre ville, le Lundi 12 Avril prochain Le Grand Cirque Franco-Américain a ®0 artistes, plus <le ÎOO chevaux, des éléphants, des lions, etc., etc. il sera établi sur la Grand'Place et ne pourra donner qu'une seule représentation. Pour donner nos lecteurs une idée de l'im portance de ce Cirque, nous citerons le travail surprenant et incomparable des éléphants dres sés par le dompteur Collier le travail de vo lonté et de patience des lions dressés et présen tés par le dompteur Drowisky les purs sang et les étalons de race Indienne. Mexicaine et Russe; les Clowns mélomanes les plus drôles et les plus comiques que le siècle a produits les acrobates les plus forts connus les célèbres américains, le nec plus ultra des équilibristes les gymnas tes les plus renommés l'écuyère, la plus forte du siècle, M"0 Iona Ginnett, directrice M. Geor ges Rowland, l'incomparable Jockey d'Epson, etc., etc. Une grande et brillante cavalcade parcourra les principales rues de la ville. Le Grand Cirque Franco-Américain a obtenu dans toutes les villes de l'Amérique et de l'Eu rope le plus grand succès et nul doute que tous leB habitants de la ville et des environs s'y donneront rendez-vous. Le ministre des chemins de fer, postes et télé graphes, a pris l'arrêté suivant Les échanges de marchandises entre les che mins de fer, vicinaux d'Ostende-Nieuport, d'Os- tende-Blankenberghe, de Nieuport-Furnes, de Furnes-Ypres et d'Ypres Neuve-Eglise, avec embranchement vers Warnêton ne donneront lieu qu'à une seule perception de frais fixes, soit 70 centimes par 100 kilogrammes pour la grande vitesse et 50 centimes par 1,000 kilogrammes pour la petite vitesse. Le présent arrêté sortira ses effets dès la mise en exploitation du chemin de fer vicinal d'Ypres Neuve-Eglise, avec embranchement vers War nêton. Bibliothèques publique et populaire de la ville d'Ypres. Liste des ouvrages entrés pendant le mois de Mars 1897. (Les ouvrages marqués d'un proviennent d'achats, les autres de dons). Emile Gautier. L'année scientifique et industrielle fondée par Louis Figuier (1896). Paris, Hachette et Ci0,1897 in-12°. F. Schrader. L'année cartographique. Supplément annuel toutes les publications de géographie et de cartographie. Paris, Hachette et C", 1896 in-f°. Rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville pendant l'exercice 1895. Pages 519-656. In-8". Paul Ihomas. Catalogue des manuscrits de classiques latins de la bibliothèque royale de Bruxelles. Gand, Engelcke, 1896 in-8". Léonard Willerns. L'élément historique dans le Coronement Looïs. Contribution l'his toire poétique de Louis le Débonnaire. Gand, Engelcke, 1896 in-8°. On lit dans divers journaux Gr'.-Ouclié de Iaixemboiii-g. Faites ce que je dis et non ce que je fais, ce pour rait être la devise socialiste; un incident le prouve, qui vient de se produire la Chambre luxembour geoise, où le député socialiste Spoo faisait une sortie fond de train contre l'oppression des patrons et sur les retenues faites par eux aux ouvriers. Or, M. Spoo est lui-même usinier et un autre dépu té, M. Léon Metz, a lu la tribune une note de paye émanant de M. Spoo et qui est ainsi conçue. Il s'agit du salaire d'un gamin de quinze ans 11 jours de travail fr. 0-25 fr. 2-75 A déduire assurance fr. 0-03 Qn retenues 1-87 Restefr. 0-85 A ces gamins de quinze ans, ajoute M. Metz, qui vous donnez 17 sous pour onze jours de travail, nous autres, les oppresseurs libéraux, nous donnons 2 fr. 50 par jour. On a beaucoup ri aux dépens du socialiste. A notro avis, on a eu tort de rire. A bien considérer les choses, il n'y a eu là qu'une association en participation pour le par tage desbénéfices et le maître étant néces-

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2