Œuvres de Bienfaisance.
Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
Déclaration sensée.
Une Conférence.
A YPRES ET AUX ENVIRONS.
A Londres.
Le tort de MM. Malbrecq et Ruelle, conseil
lers provinciaux et communaux Quaregnon,
c'est de n avoir pas cru en M. Roger.
Ils auraient dû laccepler comme infaillible
et obéir ses ordres.
S étant conduits en hommes, en citoyens que
toute tyrannie révolte, ayant imperturbable
ment siffle le faisant fonctions, ils étaient deve
nus suspects la Fédération borainc et celle-ci
les a exclus en les invitant démissionner.
MM. Malbrecq et Ruelle se contenteront de
hausser les épaules, heureux de n'avoir plus
rien de commun avec un parti despotique,
dirigé par des tyranneaux qui semblent vou
loir restaurer les mœurs de la Convention.
Les exclus auront leur revanche plus tard
devant le corps électoral.
A la fin de la séance de Mercredi, au Sénat,
M. le ministre des finances a fait une déclara
tion que tous les citoyens raisonnables approu
veront, dans les termes que voici, reproduits
du Compte rendu analytique
Le meilleur moyen d'apporter de la régularité
la discussion des budgets, c'est d ecourter
celle-ci On pourrait, si on le voulait, en avoir fini
avec les budgets la Noël. Il n'y a pas de parle
ment au monde où l'on discute les budgets com
me chez nous, avec une telle prolixité de dé
tails... Souvent, on pourrait remplacer un
diBeourspar une simple demande d'explication,
qu'on m'adresserait
Il n'y a rien répondre cela c'est la raison
même.
Mais il faut placer des discours, dût l'intérêt
du pays en souffrir. Et quels discours Du ra
bâchage, des redites, des lieux communs, du
bruit pour rien.
Ces mœurs n'ont qu'un résultat, nous l'avons
dit cent fois déconsidérer le système parle
mentaire.
Et que mettra-t-on sa place quand on
l'aura supprimé
-)X(o>r(-
Le Journal cTFpres s'en prend au Cercle Com
mercial propos de certains articles, parus dans
le Progrès, au sujet du chemin de fer Ypres-
Dixmude.
Le Cercle nous prie de faire savoir qu'il n'est
absolument pour rien dans cette polémique.
Voilà qui est fait.
Nous aurons la bonne fortune d'entendre et
d'applaudir notre concitoyenne M11® Marguerite
Coppin, la conférencière tant goûtée du public
Brugeois et dont les succès ne se comptent déjà
plus.
Si nos renseignements sont exacts, la confé
rence de M"' Marguerite Coppin aura lieu le
Lundi 26 Avril 1897, 8 heures du soir, la
grande salle de la Bourse. Elle traitera de
La Femme Moderne un sujet
plein d'actualité.
Nous sommes persuadés que le public Yprois
tiendra cœur d'assister cette conférence et
témoignera par sa présence tout l'intérêt qu'il
porte au talent de notre concitoyenne.
On peut se procurer des cartes l'avance au
bureau du journal, rue de Dixmude, 51, Ypres.
Ostende. Tombola en faveur des victimes
de la pêcherie ostendaise. Tirage 19 Avril, se
cond jour de Pâques. Les prix pourront être
retires du 20 Avril au 28 Mai 1897. Local
Hôtel du Nouveau Passage.
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Nous pouvons donner l'assurance nos lec
teurs que c'est un très joli volume orné de plus
de 80 vues tant de la ville que des environs.
Nous engageons les amateurs qui désirent se
procurer cet ouvrage de se hâter car un grand
nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre
sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée.
On peut se procurer le Guide illustré du Touriste
Ypres et aux environs au bureau du journal
a Le Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au
prix de fr. 1-50 l'exemplaire.
Un sénateur de Bruxelles, M. Charles van der
Burgh, est gravement malade il est atteint
d'une péritonite.
Le curé Kneip, l'inventeur du système de cure
hydrothérapique qui a fait tant de bruit, est
gravement malade.
Ëxyositioii de Bruxelles Économie sociale.
Le Comité organisateur de la classe 16 Expo
sition d'économie Sociale, Associations ouvriè
res, a reçu un très grand nombre de documents
intéressants publications, rapports, tableaux,
photographies, statistiques, etc. L'exposition
promet beaucoup.
Ce sera la première fois qu'on aura réuni
en Belgique et même l'étranger autant de
documents aussi nombreux et aussi intéres
sants.
La dernière main est mise actuellement
l'œuvre et le Comité fait un dernier appel aux
sociétés dont les expéditions sont en retard. Par
suite d'erreurs de la poste divers envois ne sont
pas parvenus ou ont été retournés leurs desti-
naires. Ceux-ci sont priés d'excuser cette erreur
et de les renvoyer en franchise de port au Com
missaire général du Gouvernement, 22, rue Loc-
quenghien. Un leur remboursera les surtaxes
qu'ils auraient eu payer.
Pauvres lenimes.
Les femmes anglaises sont souvent maltraitées
par le sexe fort, malgré leurs victoires politi
ques. Voici quelques jugements typiques rendus
ce sujet par les tribunaux anglais
Les juges les plus sévères vont jusqu'à con
damner le mari une amende de deux dix
francs pour avoir cassé sa femme le nez ou
une clavicule. Tel autre inflige une peine de
12 fr. 50 un mari convaincu d'avoir cassé en
deux endroits la jambe de sa femme, et 25 francs
pour avoir, la nuit, tiré sa femme par les che
veux jusqu'au bas de-l'escalier et l'avoir jetée
presque nue dans la rue, etc.
Un mari ayant jeté sa femme dehors mi
nuit, après l'avoir gratifiée d'une série de coups,
a été condamné se tenir tranquille pendant six
semaines, la disposition de la police.
Il y a d'autres maris qui, plus humains, se
contentent de vendre leurs femmes des prix
d'un bon marché stupéfiant.
En 1889, Sheffleld, un marchand de poisson
acheta un de ses camarades sa femme au prix
de 5 shellings (6 fr. 25), dépenser en gin la
transaction fut ratifiée, comme toute autre af
faire, par un contrat signé devant les témoins.
ABernley, on pouvait se procurer une femme
encore meilleur marché un tisserand, voulant
se débarrasser de sa moitié, la vendit son voi
sin pour trois sous. Le cas était fréquent. Il n'y
a pas de cela bien longtemps, les ouvriers ven
daient, dans les poteries, leurs femmes un
prix variant de douze sous un quart de bière,
un petit chien (bullpup) et un dîner.
La «aladi;.
Tout, le monde connaît la salade, ce mots com
posé do plantes potagères auxquelles on ajoute
quelques herbes aromatiques et qu'on assaisonne
avec du sel, du poivre, de l'huile, du vinaigre et
quelquefois de la moutarde. Pour le choix, cha
cun consulte son goût et Buit surtout la saison.
Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'à chacune
d'elles est attachée une vertu spéciale et qu'on
peut, suivant l'impression du moment, faire
choix de telle plante l'exclusion de tout autre.
A titre de renseignements nous pouvons signaler
entre autreB
La laituequi contient un principe narcotique
et connu, 1 opium, peut, jusqu'à un certain
point, jouer le rôle de calmant.
La chicorée peut être considérée comme un
laxatif.
La raiponce est astrigente.
Le cresson, tonique, excitant, dépuratif.
La sauge, antispasmodique.
Le célèri, stimulant.
Le maceron, aujourd'hui fort délaissé, était
une panacée. Ses feuilles sont antiscorbutiques,
ses fruits diurétiques, cordiaux et carminatifs.
Sanglante bagarre Intimes
Une bataille terrible a éclaté, Jeudi soir, dans
un cabaret situé près du bois, Furnes, entre
deux bandes de jeunes gens. Sept des combat
tants ont été lardés de coups de couteau et qua
tre d'entre eux sont en danger de mort.
Le parquet de Furnes a ouvert une enquête.
Un cortège international
interrompu
Le grand cirque américain qui avait quitté
notre ville, Mardi matin, était, ce jour-là, en
représentation dans la ville de Menin la vaste
tente couvrait tout le Marché-aux-Grains. Com
me de coutume, un cortège composé de chars de
toutes les formes, de cavaliers et d'écuyères en
costumes qui font surtout leur effet la lumière,
se mettait en marche vers 3 heures et prenait la
direction de la France, vers Halluin. 11 y avait
de superbes attelages de 8, 10, 12 et 15 chevaux.
En tête, sur un char ad hoc, un orchestre très
bruyant. Les organisateurs de cette cavalcade
ne prirent pas garde la frontière au grand
étonnement de tout Halluin, les équipages mon
tèrent la rue de Lille et la tête du cortège arriva
bientôt hauteur de la place de l'Eglise.
Là, M. Lomont, commissaire de police, de
manda par quelle autorisation on venait ainsi
faire de la musique-réclame dans la localité. On
avait malheureusement négligé de remplir cette
formalité. Il fallait tourner bride et la musi
que ne recommença jouer qu'après être sortie
de la terre française.
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