Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
TOMBOLA.
Entre cléricaux.
A la Concorde.
Examens.
Une Conférence.
Un éboulement.
Ville d'Ostende.
La guerre en Orient.
En finissant nous émettons le vœu, que dans la cir
conscription de la Wateringue, les administrations
communales fassent recreuser les fossés longeant les
chemins vicinaux, et ordonnent en même temps d'éta
blir, dans les bàtardeaux d'accès jetés sur ces fossés,
des aqueducs présentant un débouché suffisant. En pro
cédant ainsi, elles rendront un véritable service la
contrée.
Veuillez agréer, MM. l'assurance de notre considé
ration distinguée.
La Régie de la Wateringue du
Nord de Furnes.
0. Castelein-Van Hille.
Président,
D. De Habne, L. Allewaert.
A. Houtzaeger et R. de Spot
L'Ingénieur-Secrétairo,
A De Hoon.
Régisseurs.
Le dernier article de M. Woeste dans la
Revue générale, qui a, parail-il, exaspéré les
démocrates-chrétiens, vaut son auteur une
avalange de colères et d'insultes.
L'Indépendant, de Gand constate ce propos
que M Woeste est accoutumé aux allures
polisonnes de ces éphebes pâles et frétillants,
mais sans vigueur et qu'il est peu sensible.
Les éphèbes en question, ce sont les pré
tendus démocrates qui s'intitulent chrétiens,
et qui ne sont que des Catilina qui retardent
ces beaux messieurs aux machiavéliques cal
culs ces «gaillards aux folles ambitions
toujours d'après l'Indépendant.
Joli Joli 1
-)-(o
Nouvelle fête Jeudi dernier. Une soirée inti
me donnée par le Cercle Artistique des sous-
officiers de 1 Ecole d'Equitation, avec le bien
veillant concours de MM. les officiers, soirée
ménagée par le gracieux intermédiaire de M. le
Lieutenant-Colonel Courtin, l'aimable et distin
gué commandant de la dite Ecole.
Cela seul dit déjà assez que la fête a dû être
jolie et des mieux réussies.
Et, en effet, rarement il a été donné aux socié
taires de la Concorde d'assister une plus agré
able soirée.
C'était du neuf, de l'imprévu, avec une mise
en scène toute nouvelle aussi et inattendue.
Messieurs les organisateurs avaient, par un
surcroît d'amabilité, pris eux-mêmes soin de
décorer le local, depuis le vestibule jusqu'à la
salle des fêtes, avec un goût parfait. Quel joli
coup d'ceil, par exemple, que celui offert par le
large escalier gracieusement éclairé et portant,
sur ses marches, une double rangée de plantons
uniformes variés et au port d'armes
La salle même, élégamment ornée de trophées
de circonstance mariant les attributs des Armes
aux attributs de l'Art, et mélangeant les cou
leurs de la Ville avec les couleurs nationales.
Un programme, très-varié, digne du cadre et
une exécution digne du programme.
On ne savait généralement pas, dans le monde
des profanes, qu'il existât notre Ecole d'Equi
tation un Cercle Artistique.
Cette fête l'a révélé, composé de sous-officiers
culture intellectuelle développée,et pour les
quels la pratique fervente des arts d'agrément
constitue un délassement aux graves études de
la profession et au rude apprentissage des armes.
Et ma foi ces jeunes amateurs de musique
et de drame Bont tous bien doués,et il en est par
mi eux qui, avec des tempéraments divers, sont
de vrais artistes.
I3ieu récité co monologue de l'assassin par M.
le B" de B.
Bien dites aussi ces désopilantes chansonnettes
par MM. S. et P.
Et quelles amusantes pochades que celles des
Deux Dragons, des Troubadours et la Sérénade des
pavés
Particulièrement remarqué, dans cette der
nière, un personnage estropié et bossu, qui, avec
sa voix claironnante, réalisait, en ses attitudes
et en sa mimique toutes drôles, le type le plus
parfait d'un truand de cour de miracles.
Très-intéressant, pour les connaisseurs sur
tout, l'assaut au fleuret par MM. M et W. et
émouvant pour tous le superbe duel de Mousque
taires par le même M. M. et M. P. exercice
périlleux avec la dague d'une main, l'épée de
l'autre, et où il faut toute la merveilleuse
adresse dont les acteurs ont fait preuve pour-
qu'une estafilade au moins ne dramatise le jeu.
Notons encore l'excellente interprétation des
morceaux d'ensemble, ouvertures, chœurs et
concerto, et accordons une mention très-honora
ble diverses romances chantées hors program
me par un officier d'artillerie, M. W., qui est
doué d'une jolie voix et d'une âme vraiment
musicale.
Une mention spéciale aussi pour M. P., qui,
avec un sentiment très-ému, a dit la chanson du
Pollichinellepuis récité, sur rappel, avec un brio
tout militaire, la conférence sur le nez.
Encore un épris d'art, disait quelqu'un der
rière nous.
Un vaudeville de Labiche, formant la 3"1* par
tie du programme, n'a pu être joué, et c'est
grand dommage, par le fait de l'indisposition
d'un des principaux acteurs.
Pour finir, l'émouvante Ode au drapeau,
noblement récitée par M. le Bn de B. déjà nom
mé, au milieu de Y apothéose, tableau militaire de
grande allure, éclairé aux feux de Bengale.
Inutile de dire que les vastes salles de la So
ciété étaient remplies de monde, parmi lequel
tout un essaim de charmantes femmes formant,
devant le coquet théâtre de MM. les sous-offi-
ciers, le plus joli parterre fleuri que l'on pût
rêver....
Inutile encore d'ajouter que de chauds
applaudissements et d'incessants rappels ont
recompensé les chanteurs et les acteurs de leur
généreuse initiative, de leurs peines et du gra
cieux déploiement de leurs talents divers.
La fête achevée, la Commission de la Concor
de est allée, sur le théâtre, complimenter et re
mercier le Cercle Artistique, et offrir, MM. les
sous-officiers, un objet d art en témoignage de
gratitude et en souvenir de cette ravissante soi
rée qui comptera, nous l'avons déjà dit, parmi
les meilleures de la Société.
Merci encore.
Le Moniteur a annoncé le résultat du concours
général pour les places de surnuméraire con
férer dans l'Administration de l'enregistrement.
Pour une vingtaine de nominations faire, il
y avait 141 récipiendaires
MM. Debergh et l'eekel, d'Ypres,
ont passé en tête du concours, respectivement
premier et deuxième.
Ce sont deux anciens élèves de notre Collège
communal supprimé.
Nos chaudes félicitations aux heureux pères,
M. Pierre Debergh, et M. le greffier Peckel.
Nos vifs compliments aussi aux jeunes surnu
méraires. Leur succès fait honneur la ville et
notre ancien établissement d'instruction supé
rieure.
Nous aurons la bonne fortune d'entendre et
d'applaudir notre concitoyenne Mlle Marguerite
Coppin, la conférencière tant goûtée du public
Brugeois et dont les succès ne se comptent déjà
plus.
La conférence de M"0 Marguerite Coppin
aura lieu le Lundi 26 Avril 1897, 8 heures
du soir, la grande salle de la Bourse. Elle trai
tera de La Femme Moderne
un sujet plein d'actualité.
Nous sommes persuadés que le public Yprois
tiendra cœur d assister cette conférence et
témoignera par sa présence tout l'intérêt qu'il
porte au talent do notre concitoyenne.
On peut se procurer des cartes l'avance au
bureau du journal, rue de Dixmude, 51,
Ypres.
Mercredi soir, vers dix heures et demie, un
éboulement formidable s'est produit dans la
brasserie de Messieurs Vermeulen, frères, rue
des Chiens, en cette ville.
Par suite de la démolition de plusieurs murs
dans une maison voisine occupée par M. De-
moor, le mur d'un grenier grain, étant privé
de soutiens, s'est écroulé quarante cin
quante mille kilos de grain se sont déversés dans
la cour au beau milieu des gravats.
La toiture du bâtiment menace ruine. Rien
que des dégâts matériels
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nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre
sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée.
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Le3 opérations militaires sur le théâtre de la
guerre en Orient font en ce moment des loisirs
la diplomatie.
On ne parle plus de la Crète, de l'autonomie,
de l'annexion.
Toute l'attention se concentre sur la lutte en
gagée en Thessalie, en Macédoine et en Epire et
qui semble nous réserver encore plus d'une sur
prise.
Les premières journées n'ont pas été décidé
ment favorables aux Hellènes. Sur toute la ligne
Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi
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