Guide illustré du Touriste Chronique locale. -oua- Le Czar d Ypres. La lanterne de projections l'Ecole. Conseil communal d'Ypres. Société Philharmonique. RÉPÉTITION-CONCERT procéder l'appel nominal la suite duquel la séance a été levée. Pendant que de nombreux colloques avaient lieu entre les quarante-trois membres présents, M. Woesle s'approcha du bureau et, de façon être entendu par le président, fit remarquer avec aigreur, naturellement qu'il était facile de morigéner les auLres quand, comme M. le Président, on a l'habitude de quitter la Chambre régulièrement avant quatre heures. Je n'ai que faire de vos observations, Monsieur 1 s écria M. Beernaert, rouge de colère. Encore un peu, ils se mangeaient le nez. Le Journal d Ypres a vraiment un caractère Eeu endurant il se réchigne comme un mal- eureux, parce que nous continuons dépein dre le Czar tel qu'il est et non comme il le voudrait tant pis pour lui nous voulons la vérité nous continuerons donc comme nous avons commencé, dut-il en devenir enragé. Ce pieux Journal n'admet pas la neutralité du Cercle Commercial et se moque de sa modestie bigre, il est difficile Voilà ce qui arrive, quand on est obligé, comme lui, de chanter les louan ges de nos maîtres, alors même qu'ils commet tent les plus grandes balourdises plus la moin dre notion de l'abnégation Il n'insiste pas long sur la dernière gaffe com mise, la vente d'arbres, et pour cause c'est commode. En la citant, nous avons voulu prouver, que ces grands hâbleurs, qui critiquaient tout ce qui se faisait bous l'ancienne administra tion, sont de bien tristes sires auprès de ceux, qu'ils ont remplacés par les moyens connus. Nous allions avoir des aigles, nous avons des vulgaires moineaux. L'ancienne administration avait des propriétés et de l'argent en caisse, la nouvelle n'a plus rien tout a été vendu et sa caisse est vide il n'y a donc rien de surprenant, quand on voit le Czar vendre, au profit de la ville, des arbres qui appartiennent l'Etat. Le Journal d'Ypres veut bien nous reconnaître un bon caractère parce que nous ne voulons pas nommer l'imprudent indiscret, mais il veut nous serrer de près allez-y et surtout ayez beaucoup de patience. Il nous accuse d'avoir du toupet et tout cela parce que nous avons dit que la conduite du Czar dans la question du chemin de fer d'Ypres Dixmude est indigna d'un bourgmestre qui a pour devoir de défendre avant tout les intérêts de ses commettants. Ses actes prouvent suffisam ment qu'il s'occupe plutôt satisfaire les com munes que la ville dont il est le premier magis trat. Ce qu'il faut, dit son organe, écrit par une personne complètement étrangère aux affaires commerciales, c'est relier au chef-lieu d'arron dissement les communes voisines; arrêtons-nous un instant et analysons sans parti pris cette phrase parfaitement juste, mais qui n'est pas de mise ici. Par le nouveau chemin de fer vicinal de Pope- ringhe Dixmude nous aurons, d'après le rai sonnement tenu par le Journal dYprtsaccès beaucoup de communes vierges de communica tions ferrées avec le chef-lieu d'arrondissement. Voyons cela de près et commençons par Pope- ringhe, point terminus cette ville n'est-elle pas desservie par la ligne d'Ypres Hazebrouck? La commune d'Elverdinghe ne se trouve-t-elle pas sur la ligne vicinale d'Ypres Fumes et celle de Boesinghe n'est-elle pa3 la première station de la ligne d'Ypres Ostende Il reste les communes de Bixschote, de Merckem et de Woumen, lesquelles, si elles étaient libres, pré féreraient de beaucoup la ligne internationale au chemin de ter vicinal d'abord, parce qu'elles n'auraient pas intervenir, ensuite parce qu'el les pourraient expédier toutes espèces de mar chandises, sans devoir passer par les désagré ments du transbordement. Ce raisonnement si simple ne sera pas compris par nos maîtres et ils reviendront, l'appui de leur entêtement mal faire, avec le marché an beurre, comme si on n'y arrivait pas aussi facilement par un antre chemin de fer que par un vicinal. Ce beurre ne dit rien qui vaille et va joliment jouer un mau vais tour aux contribuables en comproraettaut sérieusement les finances de la ville. Nous parlant de l'observation que nous avons faite sur l'irrégularité commise la séance du 27 Mars dernier, le Journal d Y près demande si nous n'allons pas demander l'annulation de cette délibération. Si nous avions un gouvernement, observateur strict de la loi, nous le ferions peut-être mais nouB adresser ceux, qui ont annulé une élec tion juste et qui ont refusé, deux reprises dif férentes, une enquête sur les agissements mal propres de leurs amis dans les dernières élec tions, plus jamais. Quand la loi est foulée aux pieds par les législateurs mêmes, le pays est mûr pour la ré volution attendons les événements avec calme et confiance. Le malheureux Depuydt, manoeuvre la So ciété des chemins de fer de la Flandre occiden tale, victime de l'accident que nous avons relaté, il y a quinze jours, est mort Samedi dernier, l'hôpital civil de notre ville, après avoir enduré les plus horribles souffrances. Ses funérailles ont eu lieu, Mardi dernier, au milieu d'un immense concours de monde. Cette victime du devoir laisse une veuve et 3 enfants en bas âge. 18 lisons dans l'Observateurrevue pédagogi- l'article suivant que nous reproduisons Nous que, avec plaisir Propagation de l enseignement scientifique par les projections lumineusespar y. DE DE Y NE, régent l'école moyenne de lEtat Y près. Prix 1 fr. 25. L'enseignement scientifique par les projec tions lumineuses a fait en Belgique de remar quables progrès dans ces dernières années. Parmi les apôtres les plus convaincus et les plus actifs de la méthode nouvelle, il convient certaine ment de placer au premier rang M. V. De Deyue, régenta Ypres. Les nombreuses récom penses médailles, diplômes, prix qu'il a obtenues témoignent de sa capacité et de son expérience en la matière. Lorsqu'on assiste une séance de projections lumineuses, on s'émerveille de l'exactitude et de l'intensité de vie, absolument idéales, avec les quelles sont évoqués les sujets reproduits, et 1 on sort convaincu de la supériorité de l'ensei gnement scientifique par ce procédé. Veut-on s'essayer suivre la même méthode, les difficul tés pratiques se révèlent dès l'abord si multi ples, si invincibles l'apparence, que les plus déterminés reculent. Soucieux d'épargner aux néophites de l'idée cette période pénible des débuts, presque tou jours caractérisée par mille essais infructueux et décourageants, M. De Deyne présente aujour d'hui au public, en un beau volume d'environ 100 pages, orné de nombreuses gravures, le fruit de dix années de laborieux travaux relatifs l'enseignement scientifique par les projections. Avec le manuel de M. De Deyne, toutes les difficultés, tous les laborieux tâtonnements du début disparaissent. On sait aussitôt comment disposer et manier l'appareil on est en situation de choisir entre un grand nombre de Bujets de causeries et d'acquérir peu de frais les vues utiles on est renseigné sur les ouvrages et do cuments consulter pour faire les causeries dans les meilleures conditions possibles de réus site. Nous croyons donc le livre de M. De Deyne appelé rendre de grands services. Nul doute qu'il ne contribue grandement la vulgarisation de l'enseignement par les projections lumineu ses. I,E A YPRES ET AUX ENVIRONS. Nous pouvons donner l'assurance nos lec teurs que c'est un très joli volume orné de plus de 80 vues tant de la ville que des environs. Nous engageons les amateurs qui désirent se procurer cet ouvrage de se hâter car un grand nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée. On peut se procurer le Guide illustré du Touriste Ypres et aux environs au bureau du journal Le Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au prix de fr. 1-50 l'exemplaire. 1. Communications. 2. Procès verbal de vérification de la caisse communale. 3. Règlement et taxe sur les jeux d'orgues etc. 4. Société intercommunale Ypres-Neuve-Egli se-Warnêton non participation de la ville. 5. Société reconnue de secours mutuels des anciens élèves des écoles communales demande d'acceptation du legs Capron. 6. Remploi de capitaux. 7. Bureau de bienfaisance location d'immeu bles. 8. Idem location du droit de chasse. 9. Hospices civils procès-verbaux de ventes d arbres. 10. Fabrique d'église S' Pierre compte 1896. 11. Fête communale Commission. Ville de Poperinghe. dix Vendredi 30 ^.vril 1807. 1. Marche nuptiale (Hochzeitsmarsch). Mendelsohn. 2. Ouverture de la Poupée de Nurem berg. Adam. 3. Sérénade amusante. Eilenberg. 4. Caprice sur les Huguenots. Meyerbeer. 5. Tourterelle, polka de Concert pour flûte. Soliste Oreel, Arthur. Damarè. 6. L'Immensité, grande valse. L. Gregh. 7. Allegro militaire. Eilenberg. TOUT CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires Choix considérable de confections 100 300 500 .1000 I Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi rons vient de paraître. Séance publique du Samedi iv Mai 1897 5 heures du soir. ORDRE DU JOUR: Clôture de là Saison d'Hiver. PROGRAMME Chambres coucher complètes, tous tijles, depuis 115 fr. Salles manger a 125 Garnitures pour salons a a a a 125 a Cuisines complètes a 80 Lits et ressort a 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS. liUFFET, TABLES EN MARBRE, MEUBLES POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. LA B'iSO ViMMUACE 71, rue Haut-Port, 71, QAND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs. Soieries, Couvertures, Nappages, ete. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2