Chronique locale.
Là bas, en Orient.
Un nouveau trait du Gzar.
«wwaamw»
I^evée die 1897.
Contingent. Répartition.
Le contingent de la levée de 1897 est réparti
entre les provinces ainsi qu'il suit
Provinces. Hommes.
Anvers1,522
Brabant2,417
Flandre occidentale 1,562
Flandre orientalo 2,076
Hainaut2,303
Liège1,654
Idmbourg521
Luxembourg475
Namur740
Total.
13,300
Boum Boum Taratata
La canonnade et la fusillade, les honnisse-
ments et les renâclements des chevaux, les cris
des blessés qu'on piétine, les morts dont on fait
du fumier, les villages et les villes qui brûlent,
les enfants qui meurent de peur, les vieillards
impuissants au désespoir, les femmes et les filles
violées, de la misère pour des années après le
triomphe et la défaite voilà le tableau ineffa
ble auquel se complet le dieu des armées, qu'il
soit turc ou grec.
Ça va bien
Nous continuons nous civiliser avec une hâte
féroce.
Et pourquoi
Nous vous le demandons...
La guerre turco grecque, si elle continue avec
cet acharnement, tuera autant d'hommes valides
qu'il y a d'habitants en Crète.
Et des innocents, ceux-là...
Puis, la guerre terminée par l'épuisement des
deux adversaires, on fera pour la Crète ce qu'on
eut pu très facilement faire avant la guerre.
Décidément, l'homme est un être doué de rai
son.
Nous voyons figurer l'ordre du jour de la
Béance publique de Samedi lr Mai de notre
Conseil communal, au numéro 4 Société inter-
FEUILLETON DU PROGRES
6.
Notice Historique
sur les Armoiries Communales
d'Oslende.
Lettres confirmatives,
Les armoiries de ville sont celles que prirent
les cités au moyen-âge, l'époque de leur affran
chissement. Celles d'Ostende sont conservées aux
Archives du ministère de Bruxelles (chef de bu
reau M. Roothaert 1897) Elles se trouvent enre
gistrées en plusieurs registres couverts d'une
reliure rouge portant pour titre Armoiries des
communes belges, arrêtés royaux.
Nous donnons ci-après la copie des lettres con
iirmatives au sujet du port des armoiries com
munales. Elles restèrent en usage jusqu'à l'an
nexion de nos provinces la France, jusqu'à
l'arrêté du 18 Nivose an IV supprimant les ar
moiries et signes de la féodalité. Sous le gou
vernement suivant, elles furent reprises.
communale d'Ypres - Neuve-Eglise - Warnêton,
non participation de la ville, ce qui nous donne
supposer que le Czar a recours l'intimida
tion, en vue de forcer ses collègues do l'adminis
tration du vicinal, accepter ses volontés et
tous ses caprices sans broncher.
Malheureusement pour le Czar, il a devant lui
des magistrats, qui n'ont pas froid aux yeux et
qui ne se gênent pas pour lui dire si vous n'êtes
pas satisfait, vous n'avez qu'à vous retirer.
Ce sont d'autres lapins que nos Conseillers
communaux autant ceux-ci sont dociles et
rampants, autant les autres ont du caractère et
de la dignité.
Ce que nous avons prédit arrive plus tôt que
nous ne l'avions prévu. Les rivalités entre per
sonnes et communes devaient infailliblement
naître dans une administration, composée
d'hommes indépendants et présidée par un auto
crate, comme le Czar d'Ypres.
11 a cru, le grand magistrat, qu'il allait pou
voir agir avec ces Messieurs, comme il agit avec
les honorables pantins de notre brillante admi
nistration nommer le personnel sa guise et
dicter ses volontés -, comme il s'est trompé
Ce qu'il a rêvé, régner en maître absolu, ne se
réalise pas et il a se soumettre comme le plus
simple des mortels, ou se démettre.
De là le différend, sur lequel notre adminis
tration aura statuer pour la forme elle devra
approuver tout ce que voudra le Czar sans la
moindre récrimination si, contrairement
notre attente, des conseillers, trouvant le rôle,
qu'on leur fait jouer, trop insipide et trop bête,
devaient prendre des allures un peu indépen
dantes, au moindre signe du Czar, ils devront
opiner comme tous les autres et digérer la nou
velle bassesse, avec grâce et humiliation.
C'est par ces moyens autoritaires et absolus
que le chemin de ter vicinal de Poperinghe
Dixmude a été approuvé et dans lequel la ville
d'Ypres devra intervenir 11 en sera ainsi avec
toutes les questions, qui émanent de lui, dut-il
être en opposition avec tous les membres du
Conseil.
Tous les désagréments survenus et le retard
que nous aurons dans l'exploitation du chemin
de fer vicinal d'Ypres Neuve-Eglise et War
nêton sont dûs au caractère impossible de notre
Czar cependant il faudra une fin dans l'intérêt
de tout le monde. Si notre maïeur ne veut pas
se conformer la volonté de la majorité, il n'a
qu'à plier bagages, sans que l'administration de
la ville ait s'en occuper.
Une simple question au Journal d'Ypres, la
quelle il donnera certainement une réponse sa
tisfaisante voici
Quand une administration comme celle de la
ville d'Ypres, engagée par un vote, approuvé
par la députation permanente, tâche se dédire
Léopold Ier par un arrêté du 6 Février 1837
supprima les sceaux des communes de son
royaume et détermina la forme de ceux dont il
voulait que les administrations fissent usage en
laissant chaque localité la faculté de demander
au gouvernement la vérification et la maintenue
de Bes anciennes armoiries. Le Conseil commu
nal d'Ostende, par une délibération de la même
année, fit semblable demande, et le 30 Novem
bre 1838, le Roi considérant qu'il est suffisam
ment établi par une tradition immémoriale que
la ville d'Ostende est en possession depuis une
époque très reculée d'armoiries particulières,
dont les titres primitifs de concession sont très
anciens, vu le diplôme en date de l'an 1303, le
Conseil suprême de noblesse a maintenu la commu
ne requérante dans la possession de ses armes,
et signa un arrêté accordant la ville, l'autori
sation de continuer avoir et porter les armoi
ries dont elle a usé jusqu'à ce jour. Voici la
pièce officielle
LÉOPOLD,
Roi des Belges,
A tous pbésents et a venie, salut.
Notre Ministre de l'Intérieur et des Affaires étran
gères nous ayant exposé dans son rapport du 27
ou entraver l'achèvement et l'exploitation
d'un travail d'utilité publique par ses nouvelles
fdétentions, les autres communes, qui se sont
aissées engager par elle, pour une somme pro
portionnelle leur importance, n'auraient-elles
pas le droit de lui intenter une action en dom
mages et intérêts
Nous sommes porté pour l'affirmatif, mais
nous n'en sommes pas certain c'est pourquoi
nous nous adressons aux connaissances juridi
ques de l'organe de notre Czar absolu et infail
lible.
ARRONDISSEMENT D'YPRES.
[Répartition entre les divers cantons
de milice du contingent de la levée de 1897.
43° canton Ypres 32 hommes.
44e id. Poperinghe 34
45e id. Proven 21
46e id. Elverdinghe 26
47e id. Langemarck 29
48e id. Gheluvelt 27
49" id. Neuve-Eglise 23
50" id. Warnêton 29
51e id. Wervicq 32
Bibliothèques publique
et populaire de la ville d'Ypres.
List<ï des ouvrages
ENTRÉS PENDANT LE MOIS D'AVRIL.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'achats, les autres de dons).
De Deyne (V.) et Butaye (A.) Ypres. Guide
illustré du Touriste Ypres et aux environs.
Liège, Bénard, s. d., in-12°.
Funck-Brentano (Frantz). Les origines de
la guerre de cent ans. Philippe le Bel en
Flandre. Paris, Hachette et Cia, 1897 in-8°.
Ingold (A. M. P.) Bossuet et le Jansénis
me. Paris, Hachette et Ci0, 1897, in-8°.
Picard, etc. Pandectes belges. Tome 56.
Brux., Larcier, 1897 in-4°.
Bibliotheca belgica. Livraisons 137-141.3fasc.
in-12°.
Mémoires de la Société royale des sciences de
Liège. 2a série. Tome 19. Brux., Hayez, 1897
in-8°.
Gilliodts-Van Severen (L.) Coutumes des
pays et comté de Flandre. Coutumes de la ville
et châtellenie de Furnes. Tome 2. Brux., Goe-
maere, 1896 in-4°.
Révocation de la Commission administrative
des Hospices civils d'Ixelles. Ixelles Eggericx,
s. d., br. in-8°.
de ce mois que, par délibération en date des 28
Novembre 1837 et 27 Septembre dernier, le Con
seil communal de la ville d'Ostendeprovince de
la Flandre occidentale, a émis le vœu d'obtenir
la vérification et la maintenue des armoiries octroyées
anciennement cette commune considérant qu'il
est suffisamment établi par des documents très
anciens et dignes de foi, déposés la bibliothè
que dite Des manuscrits des Ducs de Bourgogne,
que la ville d'Ostende possède depuis un grand
nombre d'années, des armoiries particulières
vu le diplôme daté de l'an 4303 par lequel,
Philippe, fils de Oui de Dampierre, Comte de Flan
dre, a autorisé la ville d'Ostende faire usage
d'un nouveau scel. Vu notre arrêté en date du 6
Février 1837 réglant la forme des sceaux des
communes.
Nous avons accordé et accordons la commu
ne d'Ostende les présentes lettres confirmatives
avec autorisation de continuer avoir et por
ter les armoiries dont elle a usé jusqu'à ce jour,
telles qu'elles sont figurées et coloriées au mi
lieu d'Ixelles et qui sont
-)X(o)Z(-
3 r.p a a a a j
PAR
R. von Bôccard ïprensis.
DEUXIÈME PARTIE.
Extrait du registre (reliure rouge), portant pour
titre: Armoiries des communes belges. Arrêtés
royaux. 1Te D", N" 42822, page 62, côté 483.
Ministère de Vintérieur (administration des affai
res provinciales et communales)
D'or, au chevron de sable accompagné de trois
clefs de même les deux du chef affrontées (1), Vécu
ayant pour timbre une couronne d'or (2) et pour
tenants dextre, un homme marin au naturel et,
sénestre, une syrène au naturel tenant dans la
sènestre un miroir d'or.
(1) Celle en pointe, le panneton tourné sénestre, c'est-
à-dire droite du spectateur.
(2) Couronne cinq fleurons qui est celle de Duc.