Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
S;
Quel est donc ce mystère
Nécrologie.
parti clérical. Un conseil communal clérical
donne pour dix ans l'usage des bâtiments une
école communale il ne peut les ravoir, il
sadressc au gouvernement, et celui-ci lui ré
pond Nous vous avons pourvu d'un local
d'ecole, il vous a convenu de l'aliéner, c'est
vous de construire l'ccole nouvelle
Vous voyez comme c'est beau pour le parti
clérical. On met la commune dans la nécessité
de construire une nouvelle école, alors qu'elle
a des bâtiments, c'est-à-dire qu'elle sera sou
vent obligée de renoncer l'ouverture de l'éco
le. L'école adoptée continuera user des locaux
et n aura pas de concurrence.
■»n-
Nous constatons avec beaucoup de regret, que
le Journal d'Yprescontrairement ses habitu
des, ne donne pas le compte-rendu de la séance
du Conseil communal du premier Mai dernier.
Est-ce un oubli ou est-ce la suite d'un ordre
de nos maîtres
Nous penchons plutôt pour la dernière hypo
thèse, la plus vraisemblable nos maîtres n'au
ront pas voulu que les paroles par trop acerbes
de notre maïeur sur le compte du candidat du
bourgmestre de Kemmel fussent reproduites.
En effet, n'a-t-il pas prétendu, en plein Con
seil et en présence d'un nombreux public, que ce
Monsieur est de beaucoup inférieur en esprit et
en intelligence que M. Vandenberghe, son can
didat ce système de démolir un homme sans
défense est tout bonnement écœurant. Si le
candidat de M. le Baron est tellement ferré, il
aurait dû accepter notre proposition, de se
soumettre avec les autres candidats un exa
men le plus capable eût été nommé.
Le Czar n'a pas voulu il a exigé que les au
tres membres de la Commission de l'exploitation
intercommunale nommassent son ours, dont ils
n'ont pas voulu de là toute sa colère.
Que deviennent après cela tous les articles du
Journal dd Ypresécrits avec passion en faveur de
cette fameuse exploitation intercommunale,
puisque pour une simple nomination, nos maî
tres brûlent ce qu'ils ont adoré et lâchent cette
excellente entreprise, qui devait, d'après le
Czar, remplir les caisses des communes, même
celle de la ville d'Ypres
Pour nous, cette exploitation entre les mains
de M. le Baron, nous a toujours paru une ma
chine électorale, dont nos amis de Neuve-Eglise
et de Messines ne se sont pas aperçus au début
heureusement pour tout le monde, ils ont fini
par voir clair.
Ils ont déjoué le plan du Czar, aussitôt qu'ils
ont vu percer sa prétention de les mener, com
me il mène son Conseil Ypres, la baguette
ils l'ont envoyé promener, chose qu'ils ne re
gretteront pas, tant s'en faut
S'ils avaient suivi notre conseil, ils auraient
dû se mettre immédiatement d'accord avec la
Société de Furnes Ypres, ils auraient déjà eu
la satisfaction d'avoir la section d'Ypres
Kemmel exploitée ils attendront maintenant
encore longtemps
Nous verrons qu'ils conviendront plus tard,
après s'être bien chamaillés, que nous avions
raison, quand nous leur avons dit, qu'ils com
mettaient une fameuse boulette, en prenant,
pour de l'argent comptant, toutes les affirma
tions du Czar.
Espérons pour tout le monde, que cette leçon
ne soit pas perdue et qu'elle profite tous ceux,
qui se voient obligés de prendre contact avec
notre maïeur, car il dit le plus souvent le con
traire de ce qu'il pense. Qu ils prennent garde
Au moment de mettre sous presse, nous ap
prenons qu'un terrible malheur vient d'arriver
a Os tende.
Des ouvriers étaient occupés peindre la sta
tion d'Ostende quand soudain l'échafaudage,sur
lequel ils se trouvaient, s'écroula entraînant les
malheureux ouvriers. On parle de quatre morts
parmi lesquels un nommé Arthur Masure, domi
cilié Ypres.
Nous donnerons les détails de ce grave acci
dent dans notre prochain numéro.
A YPRES ET AUX ENVIRONS.
Nous pouvons donner l'assurance nos lec
teurs que c'est un très joli volume orné de plus
de 80 vues tant de la ville que des environs.
Nous engageons les amateurs qui désirent se
procurer cet ouvrage de se hâter car un grand
nombre d'exemplaires de ce petit chef-d'œuvre
sont déjà vendus et l'édition sera vite épuisée.
On peut se procurer le Guide illustré du Touriste
Ypres et aux environs au bureau du journal
Le Progrès rue de Dixmude, 51, Ypres, au
prix de fr. 1-50 l'exemplaire.
Vendredi dernier a eu lieu Nieuport l'enter
rement civil de Madame De Swarte, femme de
l'ancien échevin libéral de cette ville.
Cet enterrement a été digne et imposant.
Toute la population nieuportoise y participait
et un grand nombre d'amis politiques de M. De
Swarte étaient accourus de tous les coins du
pays, Bruges, Gand, Ostende, Dixmude, Furnes,
Ypres, etc., avaient envoyé des députations de
libéraux.
En tête du cortège marchait la musique libé
rale de Nieuport, suivaient une cinquantaine de
superbes couronnes et le corps de la défunte
Sirté par les membres du Willems-Fonds dont
De Swarte est le dévoué président.
Ces marques de profonde sympathie témoi
gnées Mme De Swarte, décédée un âge peu
avancé elle avait peine 57 ans, resteront
longtemps gravées dans les cœurs des habitants
de Nieuport.
La regrettée défunte était une mère modèle,
une bienfaitrice généreuse dans toute l'accep
tion du terme. Contribuer au bonheur de sa
famille, rendre service ses semblables, secou
rir les malheureux étaient ses principales préoc
cupations. Sa générosité ne connaissait pas de
bornes. Sa mort constitue une irréparable perte
pour les pauvres de Nieuport dont elle était
adorée.
—weeeeeweii
Effroyable incendie Laeken.
Tja Meunerie bruxelloise dé
truite. XJii million de dé-
gûts. Plusieurs blessés.
Un violent incendie s'est déclaré Lundi soir,
vers 9 heures, la Meunerie bruxelloise,
l'Allée-Verte.
L'incendie est dû une formidable explosion,
qui 8 heures 50 a fait sursauter tout le quar
tier. Tout l'immeuble a brûlé c'est une four
naise d'une intensité effroyable. Les pompes
vapeur de presque toute l'agglomération sont
sur les lieux, mais l'eau manque du côté de la
chaussée d'Anvers et la foule très compacte rend
tout fait nuls les efforts des pompiers. Le pas
sage des voitures et des trams est interrompu,
tant la foule est grande et cependant le lieu du
sinistre est distant, de là, de quatre cents
mètres.
A chaque instant, les pompiers sont obligés de
battre en retraite, tant la chaleur est insoute
nable. On ne peut pas s'imaginer la violence du
sinistre.
C'est, depuis dix ans, le plus effroyable incen
die qu'on ait vu Bruxelles.
La meunerie bruxelloise est une vaste usine
composée de plusieurs corps de bâtiments et où
cent cinquante ouvriers et ouvrières travail
laient nuit et jour. Pour donner une idée de son
importance, disons que, rien que la façade qui
donne sur l'Allée Verte comporte quarante huit
fenêtres De tout cela, il ne reste que des dé
combres.
Le feu s'est déclaré tout d'un coup et le ciel,
en un clin d'œil s'est teint de sanglantes lueurs
et les flammes ont monté dans les airs des hau
teurs vertigineuses.
Les ouvriers et ouvrières, surpris en plein tra
vail, ont eu beaucoup de difficultés fuir et l'on
cite des actes de sauvetage vraiment héroïques.
Le pompier Vervliet, de Laeken, en voulant
pénétrer dans une chambre du deuxième étage
où il croyait que plusieurs personnes s'étaient
réfugiées, a été très grièvement blessé la main.
Un autre pompier de Laeken, en descendant une
femme du deuxième étage, est tombé bas de
tous les escaliers et s'est cassé la jambe.
Le commandant des pompiers de Laeken M.
Doyen, s'est foulé le pied en opérant un sauve
tage. Le commandant en second Katto a été bles
sé, dans les mêmes circonstances, la main
droite et la jambe.
Le bruit court avec persistance dans la foule
qu'un des mécaniciens de l'usine serait resté
dans la fournaise. D'autres personnes assurent
qu'on est parvenu le sauver par une maison
voisine.
Cet épouvantable incendie a pris naissance par
suite de l'explosion des poussières de farine, qui
s'étaient surchauffées. C'est, paraît-il, un cas
très fréquent dans les meuneries.
Les dégâts, assure-t-on, dépassent un million.
TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS
Meubles de luxe et ordinaires
Choix considérable de confections
100
M. Delmas et sa mère succombèrent peu
d'intervalle. M. Delmas laissa une certaine for
tune ses trois fils.
L'aîné, qui s'était vite aperçu de l'intimité de
sa mère avec un gérant de ferme, nommé San-
marly, même du vivant de son père, quitta la
famille et vint s'établir Mustapha, où il exer
çait la profession de bourrelier.
La veuve Delmas, vite consolée, n'hésita pas
vivre en entier concubinage avec son amant.
Il y a six mois, le plus jeune des fils Delmas,
âgé de dix-sept ans, mourait subitement puis,
le 5 avril, le deuxième, âgé de vingt ans, suc
combait dans de mystérieuses conditions.
L'opinion publique, émue, soupçonna aussi
tôt un crime commis dans le dessein de s'empa
rer de la fortune des fils Delmas.
Sur ces entrefaites, le fils aîné, venu de Mus
tapha pour les obsèques de son frère, fut pris,
pendant son séjour Boufarik, de violentes co
liques la suite de l'absorption de mets pris en
commun et auxquels la veuve Delmas et son
amant avaient peine touché.
Soupçonnant la terrible vérité, il déposa une
lainte la justice, qui ordonna l'exhumation
es cadavres des deux fils Delmas.
L'analyse des viscères fit découvrir des traces
de poison. La veuve Delmas a été arrêtée, ainsi
ue son amant et un Arabe, nommé Ab-el-Ka-
er aucune charge sérieuse n'ayant été relevée
contre cette femme, elle a été remise en liberté,
mais l'arrestation des deux hommes a été main
tenue ils ont été écroués la prison d'Alger.
Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi
rons vient de paraître.
Chambres coucher complètes, tous stjlcs, depuis 115 fr.
Salles manger 125
Garniluies pour salons 125
Cuisines complètes 80
Lits et ressort 30
GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS
TRE, LAVABOS. IUFFET, TABLES EN MARIRE, MEUBLES
POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC.
Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc.
LA MpitOVtniJA€E
71, rue Haut-Port, 71, CrAND.
pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom
mes, dames et enfants.
Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries,
Couvertures, Nappages, ete.
Bottine,, Parapluies, Montres, Garnitures de cheminée,
Régulateurs, etc.
Pour les achats supérieurs
CONDITIONS DE VENTE
P' 50 fr., on paie 5 fr. p' mois.
n 8
300
500
,1000
20
30
50
1000 fr., arrangement au
gré du client. La maison se
charge forfait de l'instal
lation complète d'hôtels, vil
las, maisons particulière,
pensionnats, etc.
DISCRÉTION ABSOLUE.
Les empoisonnements de Bou/arik. Les époux
Delmas habitaient, depuis quelque temps, Bou-
farik (Algérie), où ils avaient une ferme assez im
portante.