Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
Nos officiers subalternes.
Une affaire grave.
Misliamleling van een kind
in de katholicke bewaarschool.
Magistrature.
Tueurs de femmes.
leur indifférence et de ne plus se laisser mettre
en déroute un peu partout comme en 1894.
Petit bonhomme vit encore I 11 le prouvera.
Pendant toute la semaine passée, on a discute
le budget de la guerre. On a parlé de bien des
choses de la démolition de l'enceinte d'Anvers,
de la rémunération des miliciens, de l'avance
ment des officiers de lelat-major, des pharma
ciens, des gardes du génie, etc., etc., et per
sonne n'a soufflé mot de la position de nos
officiers subalternes.
De l'unification des traitements on n'en parle
plus. On la promet cependant depuis dix ans.
On a commencé par le haut. On n'a rien fait
pour les grades inférieurs.
La position des officiers subalternes est
cependant très peu enviable.
Après de fortes études, ces jeunes gens
entrent l'armée avec un traitement de 2100 fr.
C'est fort joli, nous dira-t-on. Certes, si
l'avancement ne se faisait pas trop longtemps
attendre et si les officiers n'étaient pas forcés
par leurs mess et par la parade de faire tant de
dépenses.
Généralement les sous-lieutenants restent au
même grade pendant 7 ans, au moins, toujours
avec 2U>0 fr.
La huitième année ils sont promus au grade
de lieutenant avec une augmentation de 300 fr.
Il en résulte que pendant 15 ans ces jeunes
gens touchent un traitement de 2100 2400 fr.
Y a-t-il une seule administration où une
situation pareille existe, surtout pour des per
sonnes ayant fait de fortes études
Quel est le remède cette situation
Dabord l'unification des traitements, et, si
on ne peut 1 accorder, l'augmentation du traite
ment de lieutenant et la création de deux clas
ses parmi les sous-lieutenants.
Dans toutes les administrations, on accorde
des augmentations successives, et la position
de tous les employés a été notablement
améliorée.
11 n y a aucun bon motif, nous semble-t-il,
de ne pas faire pour l'armée ce qui a été fait
pour les autres services.
Espérons qu'au moins un de nos honorables
représentants soulèvera cette question la
Chambre.
A titre de curiosité, nous insérons l'article du
Weekblad (sous sa responsabilité bien entendu)
dans lequel il donne une version toute autre sur
la mort du petit garçon que celle du Journal
d'Ypres elle nous paraît la vraie, puisqu'elle a
été faite, dit ce journal, d'après la déclaration
du père même.
Nous n'eussions plus parlé de cette triste af
faire, si le Journal d'Ypres, dans son article en
réponse au Progrès et la Lutten'avait fait
usage de menaces de procès une fois pour tout,
nous tenons lui dire que ses grands airs nous
laissent complètement froid et que nous traite
rons toutes les affaires, quelqu'elles soient, non
d'après ses convenances, mais d'après les nôtres.
Nous laissons la justice le soin de savoir la
quelle des deux versions est la vraie s'il y a
coupable*, elle saura sévir c'est son devoir.
De twee katholieke bladen Journal d'Ypres en
Xieutcsblad draaien nog eens rond de pot, om aan
hunne lezers te doen verstaan dat het kind
goenszins mishaudeld of aan eenen boom ge-
bonden is geweest. Ziehier wat wij van den va-
der van het kind vernomen hebben.
Miju kind 3 jaar oud zijndo, was in de school
bezig in eeuen eemer water te wroetelen, toen
eensklaps eene non het gewaar zijude, het kind
bij den arm nam en met eene koord (en niet met
de banden van zijn kleedje) aan eene staak bond.
Mijn kindje begon zoo te krijschen en te ker-
men van schrik, dat zijn broertje dat er bij was,
compassie hebbende, ging om 't te redden de
non dit ziende greep den jongen bij den arm en
gaf hem ook een ranseling. Als zij t' huis kwa-
men was het jongste. dat gebonden was geweest,
met eenen schrik bevangen, 't wilde noch eten
noch drinken, en riep gedurig îk zal het niet
meer doen, ik zal het met meer dosn, en wij
namen niet veel iutentie daarop. Den Maandag
zonden wij gelijk gewoonte het kindje naar de
school, 's avonds als het t' huis kwam was de
bevreesdheid vbrgroot, en het deed niets anders
dan schreeuwen. Willende weten wat er ge-
beurd was, vernam ik weldra van mijn jongen
waarvan er kwestie was, den Woensdag bleef
het kindje in zijn bed, en altijd met denzelfden
schrik bevangeu stierf het den Zondag. Toen de
doktor het kind aanschouwde was het aan zij ne
armpjes en buikje, plaats waar het gebonden
was geweest, zwart uitgeslageu. Ziedaar, M
wat ik over dat geval zeggen kan.
Dezaak is in de handen der Justitie die over
de waarheid zal oordeelen.
Les journaux ont annoncé que M. Molitor, le
Président du Tribunal civil de Ie instance de
Courtrai, qui, pour raisons de santé, avait en
voyé sa démission au Roi, l'a retirée depuis.
Cette dernière décision a été prise la suite
d'une démarcheque tout le barreau de Courtrai,
se faisant l'interprète de tout l'arrondissement,
a faite près de l'honorable magistrat pour le
prier de demeurer en fonctions.
Pareille manifestation, semblable témoignage,
pas besoin n'est de le dire, bien plus que n'im
porte quelle décoration, honore l'homme qui
en est l'objet, et vraiment, pour le magistrat
qui a dignement rempli tous les devoirs de sa
charge, on ne saurait imaginer de plus haute,
de plus douce et de plus consolante récompense.
M. Molitor a encore six ou sept années sié
ger.
Actes olliciiîls.
Par arrêté ministériel du 14 Mai 1897, a été
agréée, titre définitif, la nomination de M.
Coomans (Jules), en qualité de directeur et de
professeur de9 cours de dessin industriel, de
construction et de géométrie descriptive,
l'école industrielle d'Ypres, en remplacement de
M. Temmerman (Emile), démissionnaire.
IiE
A YPRES ET^UX ENVIRONS.
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teurs que c'est un très joli volume orné de plus
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On B'amuBe beaucoup au Palais d'un incident
qui a marqué, raconte-t-on, la dernière assem
blée générale de la Cour d'appel, l'occasion de
l'installation de MM. Hayoit et Hippert, dans
leurs fonctions de conseillers.
Selon l'usage, le premier président, M. Motte,
avait complimenter les nouveaux élus. Mais ce
compliment différa sensiblement d'allure pour
les deux élus.
Pour M. Hayoit, il était ainsi tourné
Je vous félicite, Monsieur, de votre nomi
nation vous entrez la Cour d'appel un âge
où jamais aucun magistrat n'y est arrivé j'es
père que vous répondrez l'attente de ceux qui
ont cru pouvoir vous recommander la signa
ture de M. le ministre.
Pour M. Hippert, il disait
Quant vous, Monsieur, votre nomination
est un acte de justice et je vous félicite très sin
cèrement.
On comprend l'effet produit... surtout si l'on
se rappelle que M. Hayoit, qui n'a que trente-six
ans, et qui ne passe pas précisément pour sup
pléer au nombre des années pas d'autres qualités
transcendantes (on sait que sa nomination a fait
crier même ses amis politiques), n'avait obtenu
qu'une voix lors des présentations.
De secrétaire volant qu'il était au ministère de
la Justice en 1884, il devint chef de cabinet de
M. Devolder, puis juge Anvers, il n'y a pas dix
ans
Et naturellement cela fait encore des potins.
On prétend que M. Begerem n'avait aucune
envie de pousser aussi rapidement M. Hayoit;
mais qu'il a eu la main forcée par une influence
Krincière, la suite d'une guérison opérée par
I. Hayoit père, un des professeurs les plus
réputés de la Faculté de médecine de l'Univer
sité de Louvain, au Palais de la rue de la
Régence.
On lui aurait promis, dans un élan de recon
naissance, l'octroi de la première faveur qu'il
demanderait. On a vu depuis la faveur.
C'est le danger de certains actes inexplicables
du gouvernement de mettre eu cause des in
fluences qui vraisemblement n'y sont pour rien.
Mais tout cela n'est pas précisément fait pour
consolider l'ordre social dont nos gouvernants se
prétendent les défenseurs sans partage.
TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS
Meubles de luic et ordinaires
Choix considérable de confections
100 n n 8 o n
3C-?iiMX^î
Il faudrait pourtant régler une question qui,
depuis quelque temps, se pose un peu trop sou
vent celle de savoir s'il est permis de tuer une
femme laquelle on a cessé de plaire et qui, soit
dans l'état de mariage, soit hors de l'état de ma
riage, montre la prétention de vous refuser ses
faveurs, ou même de les attribuer un autre.
Laissons même l'état de mariage horB de cause,
puisque les maris sont généralement, malgré le
droit que leur attribue l'antique tradition, moins
sanguinaires que les amante. Et tenons-nous-en
aux exécutions sommaires consécutives aux sim
ples amours non enregistrées dans les registres
de l'état-civil.
Dieu sait que nous ne sommes pas pour l'anti
que loi du talion el que nous ne réclamons point
le rétablissement des châtiments autrefois liés
l'idée de la vindicte publique.
Mais entre les dispositions qu'il faut apporter
dans la répression du crime depuis que l'on con
naît mieux la fatalité qui présidé aux actions
humaines et l'absolution dont sont pour ainsi
Le Guide illustré du Touriste Yprès et aux envi
rons vient de paraître.
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