Attention REVALENTAARABICA État-civil d Ypres, Marché drYpres. dire assurés maintenant les tueurs de femmes, il y a un pas. C'est précisément parce quç nous avons horreur de la peine de mort que nous ne voulons pas que, rayée de la justice régulière, elle puisse être appliquée dorénavant par les particuliers. Cette lâcheté de l'homme qui s'en va, après réflexion, tirer des coups de revolver ou donner des coups de couteau une femme, bénéficie, vraiment, d'une trop grande indulgence. L'habitude prise par les jurys qui tâchent de soustraire le meurtrier aux conséquences de son meurtre, ces recours en grâce qui suivent la con damnation, accusent un état moral dangereux et posent un précédent déplorable. Ils tendent faire du célèbre Elle me résis tait, je l'ai assassinée d'Autony, une règle de conduite suivre pour tous les mâles impé tueux. Ils tendent établir que la femme n'est pas maîtresse de son corps, qu'elle doit le mettre ou le garder la disposition de tout amateur qui l'a distinguée et qui entend en prendre son plaisir. Or, cela est tout simplement monstrueux. Oh nous savons tout ce qu'on peut dire sur l'irresponsabilité; nous connaissons, ce sujet, le3 théories de la psychologie nouvelle, dont nous sommes d'ailleurs des adeptes très convain cus. Mais il ne s'agit pas de les appliquer, ces théo ries, tort et travers, do n'en voir qu'un côté celui qui est favorable aux assassins, et de poser en principe que tout individu, parce qu'il a obéi des impulsions irrésistibles en commettant un crime, doit être absous. On démontrerait aisé ment, sans cela, que le dernier rôdeur qui tue pour voler obéit des impulsions plus fortes que sa volonté et a droit l'acquittement. Et la Cour d'assises n'au^tit plus qu'à fermer bouti que. La répression doit être évidemmentappropriée notre état de civilisation mais il ne faut pas oublier que la répression elle-même entre, pour une large part, dans les influences qui prévien nent les crimes il ne faut pas oublier surtout que quelle que soit la cause d'un meurtre, cette cause fut-elle toute passionnelle, la réprobation la plus profonde doit frapper le coupable Rien de plus dangereux que la glorification de l'instinct féroce et brutal laquelle donnent lieu tant de procès criminels rien de plus mau vais que de laisser s'accréditer cette pensée qu'un crime inspiré par l'intérêt amoureux est moins ignoble qu'un crime inspiré par d'autres inté rêts. Les mauvais instincts se valent. La brute qui tue par amour ne vaut pas mieux que la brute qui tue pour de l'argent. La fausse sentimentalité qui préside au juge ment des crimes passionnels, qui érige toute une catégorie d'assassinats en actes normaux, excu sables, sympathiques, répand dans les masses les idées les plus fausses et les plus fatales. Le meurtrier qu'on a jugé hier n'était peut-être que l'émule de ceux qui ont bénéficié, avant lui, de la mansuétude de leurs juges et cette man suétude ne laissera pas peut-être d'en encourager quelques autres, qui se diront sans doute Bah Un crime passionnel... qu'est-ce que je risque Un crime froidement raisonné, préparé un crime dont l'auteur est allé de magasin en maga sin acheter l'instrument, qu'il a annoncé, n'est plus, du reste, un vrai crime passionnel. Il n'y a qu'une sorte de cabotinage de la passion peu importe que l'auteur en soit un lâche gredin ou un fou. Il faut que son infamie soit hautement proclamée ou bien la société donne des signes de décadence morale qui la ramènent la bar barie, au régime de la vendetta. Nous voudrions savoir quel jury oserait condamner le père ou le frère qui irait lui planter dans le ventre le cou teau avec lequel il a tué. (Gazette). Nouveau désastre Congolais. Le correspondant bruxellois de la Koelnische Zeitung apprend que, outre les 5 olïiciers dont le gouvernement du Congo avoue la mort, 20 sous-ofiiciers européens auraient également été tués. D'après lui, ce nest pas dans un combat avec des soldats révoltés qu'ils auraient trouvés la mort, mais bien dans un combat avec les mahdisles qui auraient infligé aux troupes congolaises un sanglant échec et le combat aurait eu lieu non pas N Dirsi, mais beaucoup plus au nord-est. Dramatique suicide Anloye. On a retiré d'un puits le cadavre d'une reli gieuse d'un hameau voisin d Ardoye. Elle a été reconnue par la supérieure du couvent elle avait quitté le couvent depuis plusieurs jours la suite d'une discussion avec ses compagnes. Pour vos Articles Photographiques, Appareils. 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Mr et Mme Maurice MEIER, chirurgiens-dentistes-spécialistes, 2, MIC de .lloiiscron, Court rai. ont l'honneur d'informer le public, qu'un nouveau dentiste, courant de maison en maison pour le nettoyage des dents et l'arrangement des pièces dentaires, vient de se fixer non loin de leur demeure mal gré la similitude du nom et de la profes sion, ils n'ont aucun rapport commercial avec cette personne. Comme précédemment, Mr et M1"8 Mau- KICE MEIER sont consulter journelle ment chez cu\,2. rue dcHouseroii. maison porte cochère (près de la prison.) Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa rent qui représente leur maison. Ils prient donc les personnes qui ont l'intention de les consulter de s'informer s'ils sont bien chez Ur et Mme Maurice MEIER, 2, rue de Mouscron et de faire attention aux réponses qui leur sont faites. M. M eier a l'honneur d'informerl'hono- rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 1/2 heures de relevée, chez Mme Veuve Van Kemmel, Grand'- Place, n° 5, Ypres. du 14 au 21 Mai 1897. Naissances Sexe masculin, 5, idem, féminin, 5. Mariages Gillebert, Alphonse, jardinier,, et Lynde Ma rie, ménagère. Coppin, Maurice, employé la gare, et Cailliou, félicie, sans profession. Hoornaert, Pierre, paveur, et Nuytten, Vir ginie, cultivatrice. Décès Verbeke, Colette, 72 ans, sans profession, veuve de Denys, Edouard, rue S1 Nicolas. Bernier, Hortense, 56 ans, dentellière, épouse de Duprez, Louis, rue du Passage. Debruyne, Justine, 62 ans, cabaretière, épouse de Van- drorame, Charles, rue de Stuers. Therry, François, 84 ans, sans profession, célibataire, S' Jacques extra muros. Dethoor, Eugénie, 44 ans, religieuse, célibataire, ruo de Stuers. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masc. 0, Id. fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains fourrages et autres produits agricoles, vendus le 22 Mai 1897. 50 ans d'invariable succès. HOUBLONS. Alost, 17 Mai. La situation de l'article ne s'est nullement modifiée dans le courant de la semaine et les crûs d'Alost 1896 restent cotés de 19 20 fr. par 50 kil., avec quelque demande pour la marchandise disponible de premier choix. En houblon belge de la prochaine récolte, huit marques de contrat, livraison Octobre-No vembre, il se présente plus de vendeurs, de fr. 41 43, par 50 kil., mais comme les acheteurs sur les dites époques sont présentement assez rares, les cotations peuvent être considérées comme nominales. Les marchés étrangers sont ordinairement calmes avec prix faiblement tenus. a u eeftfjgf' Km»- NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS PRIX MOYEN VENDUES PAR CENT KILOGRAMMES KILOGR. POIDS M"" DE l'hecto litre. 4,900 16 30 80 Seigle 100 12 00 73 000 00 00 44 000 00 00 80 200 17 00 80 Pommes de terre 2,000 7 00 Beurre 21,472 230 00 OEufs, le quarteron 1 30 çiiiTf i rniiA rendue sans médeciue, sans purge et sans OAN II A I UUO frais par la délicieuse farine de santé U(J BARRY, la Elle guérit les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies, gastrites, gastralgies, phthisie, dyssenterie, glaires, flatus, ai greurs, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements {même eu grossesses), diarrhée, coliques, toux, asthme, catarrhe, influen- za, grippe, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, rhumatis me, goutte, tous désordres de la poitiine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, inteslins, muqueuse et sang. Pour les Convalescents, c'est la nourriture par excellence, l'ali ment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants dès leur naissance, étant bien préférable au lait et a l'huile de foie de morne. En usage dans un grand nombre d'hôpitaux. Extrait d'une lettre de M. DÉDË, chimisteParis Ce que m'étonne le plus, c'est si bienfaisante influence sur les organes digestifs, sa propriété de complète et prompte assi milation au corps humain de bien nourrir, et développer l'appét tit. et surtout d'a.sainir et rajeunir le sang. Ce qui surtout en fai- un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter et bonifier le lait des pourrices. Son adoption générale dans les hôpitaux serait bien nésirer. Toutes les drogues du moode combinées sont distancées darles propriétés curatives de la Revalenta. Vilry-les-Reims (Marne le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenta. et la prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces des malades j j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. UrL. RAVAUD. M. le docteur Elmslie écrit Votre Revalenta vant son pesant d'or Tours, le 2 Juillet 1891 Messieurs, J'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus rien digérer, par suite d'une dyspepsie déjà ancienne, je me suis mise, en février dernier, au régime de la Revalenta moins d'un mois après je mangeais de tout comme tout le monde, et rien ne me faisait mal. SIll* Gaugklih, chez les Religieuses Augustines, 16, rue Bernard-Palissy. La Revalenta m'a empêché de mourir depuis 18 mois c'est la seule chose que je puis digérer. H. Gaffixo, Curé doyen de Cette 2 Janvier 1890. Quatre fois plus nourrissante que la viande sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecine. En boiles de 2 fr. 50, 4 fr. 50, 7 fr. 75, 17 fr. 50 6 kilos. 40 fr. Soit environ 10 cent, le repas. 100,000 cures annuelles. Aussi Là Rf-valfnt* Chocolatée, Elle rend appétit, bonne digestion et sommeil rafraî chissant aux personnes les plus agitées. En boites de 2 fr. 50, 4 fr. 50, et 7 fr. 75. Envoi fraxco contre mandat-poste. En vente partout chez les bons pharmaciens et épiciers. De Barrt et C» (Limited), Londres Bruxelles, chez E. TIMMERMANS, 2, rue Rouppe. Dépôt Ypres Pharmacie BECUWE. DEUOUCK. pharm. A. DELHA1ZE et O.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 3