Guide illustré du Touriste
Vils mercenaires.
La date des élections.
Le Directeur du Kursaal
dOstende.
Abonnement de lecture
Yi'BES, le 29 Mai 1897.
Lorsque le baveux Coremans est venu en
plein Parlement traiter nos officiers et anciens
officiers de mercenaires, il a cité trois exem
ples lappui de ses dires les trois anciens
officiers qu'il a nommés sont précisément les
trois télés de colonne de la manifestation pro
chaine MM. Léon Visart de Bocarmé, les
généraux Brialmont et Bon y et.
Le premier, avec un louable désintéresse
ment, defend ses opinions patriotiques au ris
que de perdre son mandat de député et les
avantages qui y sont attachés.
Le second a fait faire pour un demi-milliard
de travaux de fortification en Europe, et n'a
guere plus de revenus que sa pension. Il a dù,
étant Constantinople, sinsurger contre le
Sultan, qui voulait le garder et lui offrait un
palais feerique; il préférait revenir au Parle
ment faire son devoir, subir les insultes de
l'écœurant apôtre de la lâcheté nationale.
Le troisième appartenait la marine belge,
et, au lieu d'imiter, quand on la supprima, les
freres Ducolombier. Tack, Schmit et dautres,
qui prirent du service dans la marine alleman
de. il recommença de nouvelles études l'Ecole
militaire de son pays, perdant ainsi de l'avan
cement.
Sa grande fortune aurait pu le dispenser de
servir pour des appointements. Les fêtes qu'il
donna, les prix de tir qu'il institua, lui coûtè
rent plus que ne lui rapporta jamais son métier.
Voilà les trois mercenaires insultés la
Chambre par le pur, l'incorruptible, le très
honorable Coremans
On sait que M. l'abbé Daens a demandé que
les élections aient lieu au mois de Mai au lieu
du mois de Juillet, parce qu un grand nombre
d'ouvriers agricoles allant travailler en France
sont absents du pays au mois de Juillet.
M. Schollaert vient d'adresser aux gouver
neurs de province une circulaire demandant,
par commune, le nombre d'ouvriers qui par
tent chaque année pour travailler dans les
pays étrangers, la date de leur départ et de
leur retour. Il insiste pour que ces renseigne
ments lui parviennent dans la quinzaine.
Les gouverneurs de province nont évidem
ment pas, par commune, le nombre de ces ou
vriers. Ils ne l'ont même pas en bloc. Pour le
connaître, ils sadresseront aux communes.
Celles-ci sont invitées fournir ces renseigne
ments avant quinze jours.
Il est pressé, M. Schollaert, et le gouverne
ment tend de plus en plus faire des commu
nes des bureaux de l'administration centrale.
On ne cesse, depuis quelques années, d'impo
ser de multiples travaux aux communes, et le
gouvernement naccorde pas d'indemnité aux
secrétaires communaux ou aux employés pour
tous ces travaux supplémentaires qu'il leur
réclame.
Si M. Schollaert veut avoir ces renseigne
ments dans la quinzaine, serait-ce pour dépo
ser un projet de loi dans celte session même
C'est probable. On ne verrait pas la nécessité
de cette hàle, si ce n'était que pour faire décider
la question au commencement de la session
prochaine.
Mais pourquoi le ministre a-t-il tant tardé
demander ces renseignements, s'ils sont né
cessaires pour fixer la date des élections Déjà,
Tannée dernière, il y avait eu des discussions
Propos de la date des élections provinciales,
lusicurs époques avaient clé préconisées par
divers membres. On avait invoqué l'absence
d'ouvriers. M. Schollaert avait donc tout le
temps depuis lors de demander des renseigne
ments aux communes et de leur laisser le délai
suffisant pour les donner avec le plus d exacti
tude possible.
Au lieu de cela, il attend, puis un jour il
songe aux communes et il insiste pour que les
renseignements lui parviennent dans la quin
zaine, cest-à dire qu'il ne leur laisse même
pas quinze jours I
C'est avec plaisir que nous avons appris que le
Conseil communal d'Ostende, dans sa séanco
secrète de Mardi dernier, a nommé en qualité de
Directeur du Kursaal, notre concitoyen et ami
M. Emile Brunfaut.
Nous nous faisons l'interprète de la grande
majorité des yprois pour féliciter chaleureuse
ment et nos auiis d'Ostende de l'heureux choix
qu'ils ont fait et M. Emile Brunfaut de la con
fiance dont il est l'objet.
Le gouvernement vient d'acquérir l'ancienne
Maison des Templiers située dans la rue de
Lille, pour y établir le bureau des Postes.
La Chambre des Notaires de l'arrondissement
d'Ypres pour l'exercice 1897-1898 est composée
comme suit
Boucquey de Poperinghe.
Glorie de Neuve-Eglise.
Lannoy de Comines.
Sibille de Warnêton.
Vandermeersch d'Ypres.
Masureel de Staden.
IjE
A YPRES ET AUX ENVIRONS.
Nous pouvons donner l'assurance nos lec
teurs que c'est un très joli volume orné de plus
de 80 vues tant de la ville que des environs.
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Congrès d'employés.
La Ligue nationale des Employés de Belgique
organise un Congrès qui aura lieu Bruxelles
le Dimanche 6 Juin (Pentecôte). A l'ordre du
jour figurent entre autres points: la participa
tion des Employés au Congrès pour le repos du
Dimanche et la discussion des revendications des
employés. Les adhésions au Congrès sont reçues
par le Comité exécutif qui a son siège Marché
du Vendredi, Gand, et qui se tient la dispo
sition des adhérents pour leur fournir tous les
renseignements dont ils pourraient avoir besoin.
Il est fait spécialement appel tous les groupe
ments d'employés du pays, sans distinction
d'opinions.
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toutes les villes de la Belgique et de l'étranger.
On écrit de Nieuport, un vol s'est commis
Mardi dans l'église où l'on a enlevé des boucles
d'oreilles et une croix de grande valeur, qui or
naient la statue de la Vierge.
On ne connaît pas l'auteur de ce vol auda
cieux.
La nuit dernière, un vol a été commis dans
l'église de Strythom, près de Lennick. Une som
me de 300 francs a été dérobée dans la sacristie,
ainsi qu'un ciboire, un ex-voto.
Les malfaiteurs ont essayé de fracturer le
coffre-fort, mais n'y ont pas réussi.
—-w>W9UjaiWiir
Hier donc, 11 heures du matin, une foule
bruyante et inacceutumée, dans laquelle se
trouvait l'abandonnée, entourait l'escalier des
Lions. La serveuse tenait en main un bouquet
de fleurs jaunes et un volumineux paquet de
poudre bleue en attendant la fin de la cérémo
nie. La police, ayant été prévenue, empêcha
toute manifestation en faisant sortir la noce par
la rue de l'Amigo et le cortège nuptial, qui
avait pris place dans quatre voitures, se dirigea
vers Saint-Gilles où avait lieu la cérémonie re
ligieuse. Une foule de curieux Be mit suivre
les voitures en courant, tandis que l'abandonnée
et deux amies prenaient place dans un fiacre et
se rendirent Saint-Gilles.
Pendant le trajet, un grand nombre de ba
dauds se joignirent la colonne qui suivait le
cortège nuptial. Une foule que l'on peut évaluer
quatre cents personnes attendait devant
l'église l'issue de la cérémonie religieuse, lors-
qu'arriva la voiture amenant la jeune fille.
Celle-ci pénétra dans l'église suivie de nom
breuses commères, mais la police veillait et
deux agents la conduisirent au commissariat, où
elle fut gardée vue. Le clergé, voulant sous
traire les jeunes mariés la manifestation qui se
préparait, fit sortir la noce par la porte de la sa
cristie donnant rue de l'Eglise mais la foule
avait prévu le cas et c'est au milieu des cri3 et
des huées qu'elle prit place dans les voitures,
longtemps suivies des clameurs d'un public hos
tile.
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Meubles «le luxe et ordinaires
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300 a 20 a a
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Président MM. Degryse de Becelaere.
Syndic
Rapporteur
Trésorier
Secrétaire
Membres
Le Guide illustré du Touriste Ypres et aux envi
rons vient de paraître.
i«
Si, rue de DixmudeSi, Ypres,
Bibliothèque
DES LIVRES-ÉCHANGE.
Une noce mouvementée. Un don Juan du po
pulaire quartier du centre Saint-Gilles avait
fait il y a environ un an la connaissance d'une
jeune serveuse du boulevard militaire. Il y a
quelques semaines le jeune homme rompit tou
tes relations avec la jeune fille, qui en conçut
un violent chagrin. Elle alla aux informations et
apprit que son séducteur se mariait Lundi.
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DISCRETION ABSOLUE.
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Dramatique tentative de suicide. Un particu
lier, convenablement vêtu, entra Mercredi soir,
vers 9 heures, dans un établissement de la rue
des Halles. Il se trouvait visiblement sous l'in
fluence de la boisson. Soudain il tira de sa poche
un revolver du calibre 7 et s'écriant C'en est
fini, maintenant il le braqua sur la tempe
droite. Heureusement, un des consommateurs
avait vu le mouvement et put saisir le poignet
du désespéré. Celui-ci fut désarmé et la police
fut avertie. M. l'officier de police Delà Haye se
rendit sur les lieux, saisit l'arme et interrogea
le désespéré qui déclara se nommer T..., être
âgé de 30 ans, voyageur de commerce. T..s'est
