Guide illustré du Touriste
Chronique locale.
Soyez donc le plus ancien
des ministres....
Le chemin de fer vicinal
d'Ypres Gheluwe.
Le nouvel hôtel de la Poste.
La paille et la poutre.
A YPRES ET AUX ENVIRONS.
Chez Lambin-Mathée,
Abonnement de lecture
Conseil communal d'Ypres.
Le correspondant de la Meuse conte l'anec
dote suivante
Une jeune femme de la campagne vint
Bruxelles, où elle trouva se caser comme cou
turière dans une maison cossue. Très pieuse,
elle allait chaque matin faire ses dévotions
dans la chapelle de Sainte Julienne, rue de la
Charité. Elle raconta bientôt la dame, chez
laquelle elle travaillait qu'elle était édifiée par
le zèle d un monsieur toujours vétu d'un mac
ferlane, qui tenait sans cesse les yeux baissés,
l'air particulièrement humble et qui, lors
qu'il la rencontrait la porte, s'effaçait poli
ment pour la laisser passer.
A quelque temps de là, la fille eut l'occasion
d'accompagner sa maîtresse un Te Deum
Sainte Gudule. Elle écarquillait les yeux pour
voir défiler les autorités, spectacle nouveau
pour elle, quand tout coup, stupeur, elle
s'écria Madame voilà mon pauvre hom
me, il arrive là habillé en général
C'était notre révérend ministre des chemins
de fer...
Soyez donc au pinacle pour qu'on vous
prenne pour un pauvre homme
Depuis lors, la couturière est pleine de con
sidération pour le R. P. Boom lorsqu'elle le
rencontre Sainte Julienne où le ministre ac
complit ses dévotions.
-)X(o)r(-
La question du chemin de fer vicinal d'Ypres
Gheluwe ayant été soulevée dans la séance du
22 Mai de notre Conseil communal, nous tenons,
pour prouver que nous nous y intéressons beau
coup, donner notre humble avis sur le tracé
suivre.
La ville, si elle voulait pour une fois mettre
la politique de côté et prendre le bon d'où il
vient, pourrait, par cette nouvelle ligne, créer
l'étang de Zillebeke un séjour délicieux.
Le tram pour cela devrait quitter la ville par
la voie ferree d'Ypres Zillebeke, dont il s'écar
terait la hauteur de l'étang, où il arriverait
par une coupure travers champs, peu longue
et point coûteuse.
Le point de bifurcation devrait être relié la
ville et l'étang par une route partant d'Ypres
du boulevard extérieur elle desservirait l'éta
blissement pénitentier que le gouvernement
établira avec l'argent de M. Godtschalck, libé
ral, et se rendrait directement l'étang; de cette
façon on pourrait s'y rendre pied, en voiture
ou par le tram.
De l'étang, le tram se dirigerait directement
vers la place de Zillebeke en côtoyant cette belle
pièce d eau, dont la vue en cet endroit est vrai
ment superbe.
En faisant quelques sacrifices en arbustes va
riés et de bonnes espèces, la ville établirait vers
l'étang de Zillebeke la promenade favorite des
Yprois nous laissons nos édiles le soin de
voir si notre projet est réalisable nous sommes
persuadé, s'il pouvait se réaliser, qu'il aurait
toutes les faveurs du public.
4k
Le Journal d'Ypres parle de l'acquisition de la
maison dite des Templiers par l'administration
de la poste il profite de cette occasion pour
nous interpeller et nous demander ce que nous
en pensons et si nous osons encore prétendre que
notre fameuse députation n'obtient rien du gou
vernement.
L'achat de cette maison construite dans le
style des Halles et qui tombe en ruines est une
bonne affaire pour la ville, non comme situation
pour l'hôtel do la Poste, mais parce que notre
administration n'aurait jamais acheté cet im
meuble, quoi qu'il ait un souvenir historique il
aurait disparu comme tant de vieilles construc
tions qui rappelaient l'ancienne splendeur de
notre ville maintenant nous avons l'espoir de
le conserver et de le voir restaurer dans son
style primitif.
L'endroit de l'hôtel de la Poste était tout dé
signé, il aurait dû être placé l'hôpital sur la
Grand'Place, lequel devrait être construit hors
la porte de Menin.
Prenons pour un instant que le tout soit pour
le mieux du monde, en quoi l'érection du nouvel
hôtel de la Poste va-t-elle faire revivre la ville
d'Ypres; c'est un travail qui s'imposait et le
Baron Surmont, toujours malin, quand il s'agit
de lui, a agi de façon que les bureaux ne soient
pas loin de sa demeure si c'est cela que le
Journal d'Ypres a voulu signaler l'attention pu
blique, il peut avoir ses apaisements, il a bien
réussi.
Aussi longtemps que le canal ne sera pas ache
vé, que nous n'aurons pas notre ligne ferrée
grande section d'Ypres Dixmude et qu'on ne
fera pas les travaux notre caserne de cavalerie,
demandés par le génie, nous dirons, comme par
le passé, que notre députation ne veut ou ne
peut rien.
Ce sont là les trois points principaux, dont
dépendent l'avenir et la prospérité de la ville
aussi longtemps qu'ils ne seront pas résolus, la
ville végétera.
Nous devions nous attendre l'appréciation
du Moniteur de l'Hôtel de Ville, toujours favo
rable nos maîtres, qui est vite satisfait
Le Journal d Y prèsavec sa bonne foi habi
tuelle, espère donner le change l'opinion pu
blique, en faisant allusion, pour la dixième fois,
un article que notre éditeur avait inséré, par
mégarde, dans le Progrès et qui était destiné
la Lutte-de Strijd.
Notre pieux confrère ferait beaucoup mieux
de rappeler ses lecteurs la mésaventure qui
lui est arrivée, un jour, au sujet d'un article
parvenu dans ses bureaux, on ne sait comment,
et inséré dans ses colonnes, et qui lui a valu une
condamnation de 4,000 francs de dommages-
intérêts et tous les frais du procès.
Mais, allez demander un peu de bonne foi ces
disciples de Loyola, ils n'en ont cure.
Toujours l'histoire de la paille et de la poutre.
IjJE
Nous pouvons donner l'assurance nos lec
teurs que c'est un très joli volume orné de plus
de 80 vues tant de la ville que des environs.
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Pour l'encouragement au mariage.
Un philanthrope de New-York, M. Morgen-
than, vient de fonder une société pour l'encou
ragement au mariage. La méthode de Yankee ne
manque pas d'originalité.
Il y a quelque temps, M. Morgenthan fit in
sérer l'annonce suivante dans les journaux de
New-York Mariage Mariage
Les personnes qui désireraient se marier sont
priées de s'adresser M. Morgenthan, rue...
n°... New-York.
Les candidats affluèrent.
Bonjour, jeune homme vous désirez vous
marier, n'est-ce pas
Oui, Monsieur, j'en ai le plus vif désir.
Eh bien qui vous en empêche Vous
n'avez pas trouvé de jeune fille
Au contraire, je suis fiancé, mais...
Les parents s'y opposent.
Non, c'est le Dieu Dollar qui met obstacle
notre mariage. Je n'ai pas l'argent nécessaire.
Le philanthrope constata avec amertume que
nombre de couples se trouvaient la porte du
paradis sans pouvoir y pénétrer. Aussitôt, pris
d'un généreux élan, il fonda le bureau des
dots.
Aujourd'hui le service fonctionne admirable
ment. Toute jeune fille pauvre mais honnête,
selon la formule consacrée n'a qu'à se présen
ter au bureau précité et déclarer qu'elle est
fiancée un jeune homme respectable, pour que
M. Morgenthan, après enquête, lui signe un
chèque de 100 dollars. De plus, tous les frais du
mariage, coût de célébration, noces et festins,
sont payés par le bureau des dots.
Allons, Messieurs les richards qui cherchez
résoudre le problème de la dépopulation, un
bon mouvement, déliez les cordons de votre
bourse et vous verrez quel joli résultat vour ob
tiendrez.
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2. Hospices civils procès-verbal de location de
biens ruraux.
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