Chronique locale. Beurre et margarine. Chez les Infatigables. A la Chambre. Nécrologie. Festival. exclusion temporaire avait été prononcée contre lui. M. Brisson, sans être un président partial, pouvail-il agir autrement Ne devait—il pas defendreses collègues trai tes de mouchards et autres mots aimables Parce qu'il a fait son devoir, la Sociale rugit. Il n'est plus qu'un lâche, qu'un vieux réac tionnaire, qu'un vil gredin Les voilà pris sur le vif, ces fauves, s'insur- geant contre le droit et lautorité, révolution naires avant tout et partout. Dans la discussion du budget du ministère de l'agriculture et des travaux publics, M. le ministre De Bruyn a parlé du beurre et de la margarine. On a nommé, parait-il, une commission chargée, d'étudier les moyens de réprimer les fraudes'dans le commerce du beurre. M. De Bruyn a annoncé que les conclusions de celte commission étaient les suivantes I" Modifier comme suit le premier alinéa de l'article 2,2°, du règlement du II Mars 1895: Le beurre et la margarine ne peuvent être i vendus que dans des locaux sépares et entre lesquels laccès n'est possible que par la voie publique. 2° Rendre obligatoire indication du nom du producteur sur les beurres exposés en vente sur les marchés publics. 3* Interdire la fabrication, l'importation et la vente de la margarine non additionnée de phénolphtaléine. 4* Renforcer le service de surveillance de la fabrication et du commerce des denrées ali mentaires en ce qui concerne spécialement le beurre et la margarine. 5° Accorder des engagements aux syndicats constitués en vue de la vente des beurres purs. Toutes les conclusions, excepté la 3", sont admises par le gouvernement. Avant d'inter dire la fabrication, l'importation et la vente de margarine non additionnée de phénolphla- leine, M. De Bruyn est d'avis qu'il faut attendre l'essai qui est fait en Allemagne. Dans ce pays, on a renoncé l'emploi de la phénolphtaléine, de même qu celui de la fécule, et l'on songe actuellement rendre obligatoire l'addition la margarine de dimélhylamidoazobenzol. Si le produit est aussi bon que son nom a d éten due, cela ira bien. Pour ce qui concerne le 1° Le beurre et la margarine ne peuvent être vendus que dans des locaux séparés et entre lesquels l'accès n'est possible que par la voie publique», M. De Bruyn a annoncé que cela pourrait être fait et que déjà une circulaire ministérielle avait in terprété dans ce sens le texte actuel de l'arrêté Il faudra des maisons spéciales, ce qui per met de croire que dans les prochaines exposi tions d architecture on verra des plans de mai sons usage de marchands de beurre et de margarine. -)X(o)Z(- Splendidement réussi le Concert-Répétition suivi d'une Kermesse flamande qui a eu lieu Dimanche 30 Mai, dans le Jardin de la Citadelle. Le3 diverses attractions formaient autour de la pelouse un décor des plus pittoresques et des mieax séyants. Au fond le grand cirque Fin de Siècle, droi te, le théâtre des marionnettes, la machine élec trique, la friture gauche, la hutte de l'homme sauvage, un tableau rustique représentant le plus horrible crime connu jusqu'à ce jour, etc., etc. Malgré le temps menaçant, un public des plus selects avait envahi la pelouse. Coquets corsages et boutonnières s'étaient fleuris, dès l'entrée, de charmants petits bouquets de roses présentés par de non moins charmantes fleuristes impro visées que la société tiendra sans doute remer cier tout particulièrement pour leur aimable obli geance et leur sans-pareille serviabilité. A 3 1/2 heures, se fait entendre 1 ouverture Boléro Cadix pour trompettes les musiciens ont fait montre d'une réelle virtuosité, souli gnant les eflets tantôt avec délicatesse tantôt avec energie et révélant une fois de plus d'excep- tionnelles qualités artistiques. Ensuite vient la partie gymnastique. Les mouvements d'ensemble réussissent avec une précision mathématique qui fait grand hon neur au zélé et adroit chef M. Houzé et au dé voué et réellement infatigable sous-chef Victor Moreau. Le travail de boxe française, de barres paral lèles et de bare fixe a été très goûté. L'exercice de la canne royale a également enlevé les applau dissements du public. Une mention toute spéciale pour l'escrime la baïonnette, une nouveauté exécutée avec brio et la perfection. La partie gymnastique a été close par une jo lie série de sauts d'une belle hauteur et étendue qui a prouvé, une fois de plus, combien la gymnastique rationnellement appliquée fortifie les muscles et assouplit le corps d'une manière admirable. Nous croyons de notre devoir strict de nous faire l'écho des éloges qui ont été décernés là- bas aux vaillants Infatigables de les félici ter vivement du progrès énorme qui se manifeste dans l'exécution de tous leurs exercices. Une malencontreuse pluie d'orage est venue jeter un instant le désarroi au beau milieu de la fête. Malgré cela le public a tenu bon d'une ma nière héroïque tant est grand l'attachement qu'il porte la jeune et courageuse société. Immédiatement après la cessation de la pluie on a repris l'exercice de la canne royale avec un bel entrain néanmoins comme le sol était trempé, plusieurs exercices n'ont pu être exé cutés. Alors la Kermesse a commencé battre son plein. En quelques minutes le cirque fut bondé. (Quelques artistes de bon aloi, MM. Ro3seel, frè res, Verniest, Hustiuckx, etc., se livrèrent des travaux très curieux où l'art gymnastique riva lisait avec une entraînante gaieté sous la haute et sagace direction de M. Rrosper Degroote. Un autre succès très légitime est allé la re présentation de l'homme sauvage. Très réussi Ce qu'il a fait de recette Le barde en plein air qui chantait la com plainte de l'effroyable meurtre a vu le public s'arracher les exemplaires. Le théâtre des marionnettes, l'electricité, etc., etc., ont fait merveille. Quel mouvement Quel entrain Le dévoûment de tous ces jeunes gens est iné puisable. Bref, jolie fête dont on reparlera longtemps. Terminons en rendant un discret hommage au Deus ex machina de toutes les fêtes au dévoué Président, M. Ernest Nolf, qui n'épargne ni temps, ni effort, pour faire remporter sa so ciété, qui lui tient tant cœur, de beaux et bril lants succès. Nous extrayons de la Chronique le passage sui vant ayant trait Henritje. Séance du ÎO Juin 1897. La discussion générale est ouverte sur le cha pitre des travaux publics. x (A ce moment, une maîtresse de pension in troduit ses élèves dans la tribune publique, afin, sans doute, de les initier aux sublimes beautés de l'éloquence de M. Iweins. L'etiet est foudroyant. Au bout d'une minute, les pauvres petites supplient leur maîtresse de les emmener loin, bien loin de ce robinet élo quent. Séance dn 11 Juin. On procède au vote par appel nominal sur le crédit de 500,000 francs pour l'arcade du Parc du Cinquantenaire. Le crédit est adopté par 63 voix contre 35 et 10 abstentions. Un des abstentionnistes, M. Colatrtdéclare, au milieu de l'hilarité générale, qu'il n'a pas voulu voter contre par... égard pour M. De Bruyn. L'ensemble du budget de l'agriculture, des beaux-arts et des travaux publics est adopté en suite l'unanimité des 105 membres présents. Une mort inattendue et inexorablement cru elle est venue, cette semaine, affliger la popula tion et abîmer dans le désespoir un bon et brave époux, une famille honorable de notre ville. Mm* Libotte, peine âgée de 23 ans, a été em portée, en quelques heures, en dépit des efforts qu'ont épuisé, pour la sauver, la science et 1 affection. Nous avons appris presqu'en même temps la maladie et le décès. Hier encore, bien portante, sympathique tous, rayonnante de vie, elle était là, pauvre mère, l'espoir de ses deux charmantes petites filles, tendrement aimée de son mari, adorée de ses parents et de sa famille, et elle meurt 23 ans Devant de telles catastrophes la plume est im puissante et toute consolation inefficace. Il reste maudire la destinée mais c'est un faible remède un irréparable malheur. Nous portons nos regards vers cette famille heureuse, 11 y a huit jours, aujourd'hui consternée, et nous loi adressons nos condoléances bien sin cères. Les funérailles ont eu lieu, aujourd'hui 12 Juin, 10 heures, au milieu d'une affluence considérable. TOUT 1 CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires LA Choix considérable de confections LA VILLE D'ANVERS organise cette année, son /5e festival permanent. Celui-ci est offert toutes les sociétés de chant, de fanfare, d'har monie ou de symphonie du pays et de l'étran ger et aura lieu les Dimanches de Juillet, d'Août et de Septembre ainsi que les 9 et 10 Août. Chaque société peut choisir, pour sa participa tion, le jour qui lui convient le mieux. La valeur des primes et médailles s'élève plus de 7000 francs. La première prime est de 1000 francs pour les sociétés et de 200 francs pour les directeurs. B M. Imeins <VEeckhoulte désire savoir où en est la construction du u Pont Rouge sur la route d'Ypres Lille. U demande l'établisse- ment d'une passerelle Domines, etc. Chambres i coucher complètes, tous stjles, depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 0 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE, BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS. ItUFFET. TABLES EN MARBRE, MEUBLES PÔURCAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2