Chronique locale. S0 55. Dimanche, 57e ANNÉE. 4 Juillet 1897 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Revision des listes électorales. Succès libéral. Les Chemins de fer rachetés. Ghoses et autres. Examens universitaires. Nul n'est prophète dans son propre pays Concours général. Collège libre de l'Union, PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. tires acqcir1t eundo On traite forfait. Depuis le premier Juillet, les collèges échevi- naux procèdent la revision annuelle des listes électorales pour les élections tous les degrés. Nous engageons vivement tous ceux de nos amis qui, non encore inscrits sur les listes ou y figurant avec un nombre de voix inférieur au maximum, croiraient pouvoir réclamer contre cette situation, s'adresser au bureau de l'Asso ciation libérale, en cette ville. Ypres, le 3 Juillet 1897. Le triomphe remporté par le parti libéral aux élections hollandaises, scrutin de ballot tage, a frappé en quelque sorte de stupeur la presse catholique. Déjà elle avait annoncé, se fiant au premier scrutin, que le libéralisme était destiné périr rapidement en Hollande, comme en Belgique, comme partout. Et le thème connu sur la décadence des idées libérales avait été exploité, quelque peu légè rement. Or, il s'est trouvé qu'entre les deux scrutins les libéraux qui avaient de nombreux candidats en ballottage ont travaillé avec ardeur, sou mettant de nouveau leur programme aux élec teurs. Ceux-ci, attirés par les réformes qu il annon çait, leur ont donné gain de cause et 47 libé raux sont entrés dans le Parlement, tandis que les cléricaux y restaient au nombre de 22. Parmi les réformes inscrites dans la charte libérale, signaler, en tête, le service person nel 1 Le nouveau cabinet libéral aura donc pour mission de supprimer le remplacement et d'introduire le service personnel dans farinée comme base de l'organisation militaire. Ce sont les idées du libéralisme belge c ui es es viennent de triompher en Hollande et el l'emporteront en Belgique, quand ceux qui défendent parviendront s'unir, s'entendre, fusionner et non s'épuiser en de vaines 3uerelies, qui, seules, sont responsables de la écadence de notre parti. 11 se relèvera, si on le veut, ses principes étant immortels. L'exploitation par l'Etat des lignes d'Anvers Gana et de Gand Bruges par Eecioo a commencé le lar Juillet 1897, et 1 incorpora tion, dans le réseau de l'Etat, des lignes du Grand-Central Belge et du Liégeois-Limbour- geois, se fera dans le courant du quatrième tri mestre de cette année. Un arrêté règle comme suit les conditions auxquelles est subordonné le transfert du per sonnel au service de l'Etat. Tous les agents sont repris, autant que possible, avec leur grade et leur traitement ou salaire. On considérera comme commis les titulaires de ce grade dont le traitement dépasse le maximum du traitement de commis-auxiliaire de l'Etat (2,200 fr.). Les autres, bien que conservant l'appellation de commis, seront traités comme commis-auxi liaires. Au point de vue de leur mise la retraite éventuelle voici comment seront traités les agents repris Les agents âgés de 55 66 ans seront remerciés lorsqu'ils auront atteint leur 66" année, sans avoir droit aucune compensa tion. Ceux de 35 55 ans recevront un traitement d'attente égal la pension qui leur serait allouée s'ils pouvaient faire valoir leurs services rendus aux Compagnies concessionnaires partir de l'âge de 21 ans. Il ne sera toutefois pas tenu compte des services rendus aux Compagnies et l'Etat qu'à concurrence d'un maximum de 30 ans. Ceux de moins de 35 ans seront repris et traités sur le même pied que tous les employés de l'Etat. Pour ce qui concerne les ouvriers ils seront tous repris, sauf ceux qui ont atteint l'âge de 65 ans. Les avantages résultant de l'application des règles qui précèdent sont acquis aux fonction naires et agents qui se trouvaient dans les condi tions stipulées pour en bénéficier au 1er Janvier dernier, date laquelle l'exploitation des ligneB a commencé pour le compte de l'Etat. Les intéressés sauront au moins maintenant quoi s'en tenir sur les intentions bienveillantes que le ministre des chemins de fer nourrit leur égard. -)~(o)—(- Nous ne voulons pas insister longuement sur l'ergotage du Journal d' Ypres, propos de l'ex ploitation du tram Furnes- Ypres nous nous permettons une simple petite question l'ami maladroit de nos maîtres Qui a imposé la Société exploitante la nomination du sous- directeur, M. Yandenberghe, et quelles condi tions Le Journal d'Ypres digère mal notre apprécia tion d'une exécution de la musique communale, il en est affecté, c'est vraiment dommage. Il nous parle d'articles élogieux des journaux français l'occasion des morceaux qu'elle a exé cutés au festival d'Hazebrouck comme il sait mentir comme un arracheur de dents et par ac quit de conscience, nous avons consulté les jour naux français, qui se sont occupés de cette fête musicale nous n'avons rien trouvé comme d'habitude, l'organe clérical a payé d'audace. Dans un seul journal, encore clérical on parle du défilé et on signale le bon accueil fait la musique et aux pompiers d'Ypres; puis après, plus rien Nous ne voulons pas conclure de là, que la musique ait mal joué, loin de là; mais le Journal cC Ypres, pour disculper la musique d'une mau vaise exécution Ypres, qu'a-t-il besoin de men tir Cette façon de discuter est tout simplement dégoûtante et nous suggère cette triste ré flexion Quelle morale doit-on inculquer la jeunesse dans les écoles cléricales pour en arri ver mentir toujours Monsieur Robert MERGHELYNCK, le se cond fils de notre honorable Commissaire d'ar rondissement, vient de passer AVEC DISTINC TION, son examen de candidature en droit. Nos vives félicitations au jeune candidat et ses parents. Nous venons d'apprendre que M. Arthur Maegerman, d'Ypres, architecte des Briquete ries de la Sambre, vient de subir, avec la plus grande distinction, l'examen de chef de bureau du service technique de la ville de Boulogne sur mer. Honneur notre compatriote qui, quoique Belge, a eu la préférence sur tant de sujets fran çais capables. Aussi lui adressons-nous nos plus chaleureuses félicitations. Le Moniteur du V Juillet contient le rapport sur le concours général de l'enseignement moyen en 1896. Nous y relevons ce qui suit Ypres. Seconde des humanités anciennes. Mathématiques LEMAHIEU, Maurice 69 points sur 100 10e sur 141 concurrents. LEMAHIEU, Maurice 80 points sur 100 2e sur 104 concurrents. Troisième des humanités anciennes. Composition française. CLINCKEMAILLE, Joseph 50 points sur 100 189 sur 185 concurrents. Seconde des humanités modernes. DUTHOY, Achille 64 points sur 100 9« sur 54 concurrents. LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00 Idem. Pour le restant du pays7-00 tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 31. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-23 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les*annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES. ~szr Concours spécial de Jlamand. Version latine. CLINCKEMAILLE, .Joseph 53 points sur 100 30e sur 185 concurrents. Concours spécial de Jlamand. CLINCKEMAILLE, Joseph 67 points sur 100 14e sur 112 concurrents. Concours spécial de Jlamand.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 1