Attention s 1 S H Affreuse catastrophe. {La suite et fin au prochain numéro). TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe cl ordinaires la Choix considérable de confections Rencontre de trains. Une hécatombe. Une épouvantable catastrophe s'est produite pendant la nnit du 12 Juillet près de Copenha gue- Le train express d'Elsenenr a tamponné la gare de Gientofte un train de voyageurs qui était arrêté cette station. La collision fut terrible. Huit wagous ont été mis en pièces. 11 y a près de cent victimes dont quarante morts. Presque toutes les personnes atteintes sont des ouvriers. Deux trains d'ambulance ont transporté pen dant la nuit les blessés Copenhague, où ils ont été dirigés sur les hôpitaux. Les cadavres ont également été transportés ici. Trente-trois personnes, dont neuf enfants, ont été tuées dans la catastrophe il y avait dans le train un grand nombre de membres d'associa tions électorales et socialistes de Copenhague. Ascension périlleuse. Dimanche soir, Bru xelles, vers six heures, un ballon dans la nacelle duquel avaient pris place trois voyageurs, par tait du jardin du Théâtre Lyrique, place du Marché, lorsqu'il accrocha les tils télégraphi ques et téléphoniques tendus proximité et qui turent complètement arrachés ainsi qu'un poteau. Le ballon, continuant sa course sans autre embarras, a atterri sans encombre 8 h. 1/2 sur le territoire d'Anderlecht. Le Lord-maire de Londres arrivera Bruxel les le 24 Juillet, et ne quittera la capitale que le 2 Août. Il assistera un diuer de 110 couverts qui lui sera offert le 31 Juillet, par M. Buis 1 Hôtel- de-ville. Il prendra part également au grand raout du lendemain. Le lord-maire sera accompagné de ses chérifs. de toute sa maison, et des équipages de gala de la Cité. Découverte mystérieuse en mer. Le canot lame- neur a repêché hier Ostende le cadavre d une femme âgée de 30 ans. Elle était très convenablement vêtue et parée de bijoux. Le linge de la morte était marqué S. D. Dans ses poches, on a trouvé des lettres et un billet circulaire Londres-Flessingue. Cette découverte excite une profonde sensa tion. Dimanche après-midi, le garde Menkens est tombé d'un train qu'il accompagnait sur la ligne de Gand Anvers par Termonde. Le malheureux, assez gravement blessé la tête et aux jambes, a été transporté l'hôpital d'Anvers. Unbonconseil. Si vous êtes indis posé. Si vous souffrez de la tête, de l'estomac ou des instestins (constipation) purgez-vous le corps avec la Pilule AValtliéry et vous re trouverez de suite santé parfaite. F. 1,25. Pharmacies Socquet, Libotte et Donck Ypres et Monteyne, Poperinghe. Mr et Mme Maurice MEIER, chirurgiens-dentistes-spécialistes, 2, l*UC de Mouscron, Coudrai, ont l'honneur d'informer le public, qu'un nouveau dentiste, courant de maisoif en maison pour le nettoyage des dents et l'arrangement des pièces dentaires, vient de se fixer non loin de leur demeure mal gré la similitude du nom et de la profes sion, ils n'ont aucun rapport commercial avec cette personne. Comme précédemment, Mr et Mn,e Mau rice M El EU sont consulter journelle ment chez. eux,?. riicdc.Moiiscron, maison porte cochère (près de la prison.) Ils n'ont même ni fils, ni frère, ni pa rent qui représente leur maison. Ils prient donc les personnes qui ont l'intention de les consulter de s'informer s'ils sont bien chez Hr et M,ne Maurice MCI EH, 2, rue de Mouscron et de faire attention aux réponses qui leur sont faites. ÎM. Meier a l'honneur d'informerl'hono- rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 1/2 heures de relevée, chez M,ne Veuve Van Kcmmel, Grand'- Pluce, n" 5, Ypres. 2C S5 O -a s a o t/2 —H (A 2-S -O co c o t_ zz o 1 2'"^' O 3 3 C O 13 O c- séJc/) a o T M -g- -M 0 m 5^ (Jcn o -s I^Q <D •G h a «•"2 Q a 5 o .2 «5 a s g 2 «o tfi s S 2 -S Sf- p ce fc- =3 - -= Cd -a UJ A S «S -j S M W =5 ce 2 'G CC s câ Q w Zi a -o S ci 2 W I en W cf. ce -Q ca S s -g Au reste, il n'est pour ainsi dire pas de sociétés dans lesquelles les membres ne soient liés par une clause pé nale conventionnelle. Les amendes ont donc un caractère légal mais le législateur a tâché d'empêcher que l'application n'en soit faite d'une manière arbitraire, et, ce point de vue, il a multiplié les garanties. Tout d'abord, il est stipulé que le règlement doit indiquer la nature des pénalités, le taux des amendes, et l'emploi de leur produit. D'autres amen des que celles prévues par le règlement ne peuvent être prononcées. La loi restreint même directement en cette matière, la liberté des chefs d'entreprise, en ce sens que le total des amendes infligées ne peut dépasser le 1/5 du salaire journalier, et que le produit des amendes doit être employé au profit des ouvriers. Ces dernières dispositions relatives au taux maximum des amendes et l'affectation de leur produit ont été reportées h un article additionnel qui les rend immédiatement applicables tous les ateliers, quelque restreint que soit le nombre des ouvriers occupés. Grâce h ces mesures, l'ouvrier ne pourra suspecter son patron d'avoir opéré sur son salaire des retenues non jus tifiées en vue de favoriser ses propres intérêts. La loi accorde aux chefs d'entreprise un délai qui prendra fin le 31 Décembre 1897, pour rédiger un règle ment d'atelier ou pour reviser le règlement existant con formément la loi. Avant de mettre le règlement en vigueur, le patron doit consulter ses ouvriers. Pendant huit jours, dater de l'affichage, le patron tient la disposition de ses ouvriers un registre ou un cahier sur lequel ceux-ci peuvent, soit individuellement, soit par leurs représentants au conseil d'usine, soit par toute autre délégation, formuler les obser vations qu'ils auraient présenter. Les ouvriers peuvent aussi, dans le même délai, adres ser, individuellement, et par écrit, leurs observations l'inspecteur du travail. Ce fonctionnaire communiquera les motifs de plainte au chef d'entreprise dans les trois jours de la réception, sans toutefois divulguer les noms des réclamants, si ceux-ci ont marqué le désir de ne pas être connus. Modifié ou non, le règlement entre en vigueur quinze jours après l'affichage. Le chef d'entreprise peut proroger ce délai, la condition toutefois de ne pas outrepasser le délai de deux mois. Dans ce dernier cas, le projet affiché doit mentionner la date exacte de l'entrée en vigueur. Dès que le règlement est devenu définitif, un exemplai re en est transmis au conseil de prud'hommes et l'ins pecteur du travail. La consultation obligatoire des ouvriers n'altère pas' le caractère du règlement celui-ci reste, essentiellement, l'œuvre du patron. Dans l'état de notre organisation so ciale et économique, les patrons ont la propriété et la responsabilité de l'entreprise il dépend d'eux d'ouvrir ou de fermer leurs ateliers il se conçoit donc que les ouvriers tout en étant sollicités de concourir l'examen des règlements proposés, ne puissent imposer cependant des conditions que les patrons refuseraient d'agréer. Mais le règlement une fois arrêté, forme la loi des par ties pour toute la durée de l'entreprise il s'impose aux patrons comme aux ouvriers, non seulement dans celles de ses dispositions qui doivent être insérées au règlement, mais encore dans celles de ses dispositions qui y sont ajoutées librement, pour régler certaines conditions parti culières du contrat de travail. En cas d'engagement terme, aucune clause du règle ment quelle qu'elle soit, ne peut être modifiée avant l'ex piration du terme, si ce n'est du consentement mutuel des parties. Les chefs d'entreprise ou les ouvriers qui violeraient l'un ou l'autre des articles du règlement s'exposeraient une action en dommages-intérêts. L'article 6 de la loi dispose que daus les six mois de la promulgation de la loi, le Roi convoquera les sections du conseil de l'industrie et du travail aux fins de rédiger des règlements-types en s'inspirant de la coutume et des pres criptions légales sur la matière. Les règlements-types seront donc l'œuvre commune des patrons et des ouvriers ils tiendront compte de l'intérêt des deux facteurs de la production industrielle et com merciale, et, ce titre, ils ne peuvent manquer d'être pénétrés d'un large esprit de bonne entente et de concilia tion. Les chefs d'entreprise auront tout avantage les consulter, mais la teneur n'en sera pas obligatoire les patrons pourront s'en écarter, la condition de ne pas se mettre en opposition avec la loi. Chambres coucher complètes, tous sljles, depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS. IUFFET. TABLES EN MARHRE, MEUBLES POUR CAFÉ, TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. 71, rue Haut-Port, 71, G AND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom- i mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs, Soieries, Couvertures, Nappages, ete. Bottine., Parapluies, Montres, Garnitures de cheminée, Régulateurs, etc. Pour les achats supérieurs L a 1000 fr., arrangement au gre du client. La maison se chargea forfait de l'instal lation complète d'hôtels, vil las, maisons particulière, pensionnats, etc. DISCRÉTION ABSOLUE. CONDITIONS DE VENTE Pr 50 fr., on paie 5 fr. pr mois, a 100 a 8 500 a a 20 a a a 500 a a 30 a a a 1000 a a 50 a a r.- S2J - n os ~<n <a 3 C/3 S <c u m —s ■r* ^5 C 63« 2 S a u S— -r-! Cfl Q M V3 Cl. 3 en M w x Cj C Z 3 a S - CL en c .2

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 3