AUX SOURDS. We,dqai a°S REVALENTAARABICA AVIS. État-civil d'Ypres, Marché d'Ypres. de supprimer la marche des Dieux, de l'Or du Quand le concert a pris tin, sur une entraî nante valse viennoise, la musique, aux applau dissements de tous, attaque une dernière Mar seillaise laquelle, sur la demande unanime du public, succède la Brabançonne, saluée de cris Vive la Belgique auxquels les musiciens répon dent par Vive la France Dans l'intervalle de deux morceaux, M. G. Fontaine, en souvenir de cette belle manifesta tion, a remis M. Van Merris, de la part de la municipalité d'Arras, un superbe bronze d'art Semiramisde Coudray, encadré de palmes ver tes, et M. Van Elslande, un buste de bronze, Lucrèce, de Villanis, accompagné d'un bouquet. De même, par une aimable prévenance, M. le préfet du Pas-de-Calais avait fait préparer des rafraîchissements aux musiciens, et, après le concert, il s'est fait présenter, en l'absence de M. Van Merris qui avait regagné l'hôtel, le vice- Erésident de la Société Philharmonique, M. hont, qu'il a vivement félicité, en le priant de transmettre ses félicitations tous les musiciens. De là, tambours et clairons en tête, on est re tourné l'hôtel de l'Univers, où, 10 heures du soir, un plantureux souper réunissait de nou veau les musiciens. Un dernier toast, le toast d'adieux ou plutôt d'au revoir leur a été porté par M. Ch. Vaillant. Et 11 h. 1/2 aux sons de la retraite des tambours et clairons, la musique regagnait la gare où le train d'Haze- brouck l'emportait bientôt vers Poperinghe tan dis que s'échangeaient encore, des quais aux wagons, les cris de Vive la Belgique Vive la France De son côté le Courrier du Pas de Calais apprécie comme suit l'exécution de la société Philharmonique A cinq heures, la musique de Poperinghe, pré cédée de vingt tambours conduits par un major au plumet pyramidal, se rend au parc de la préfecture pour le concert annoncé. Hélas ce concert manque d'organisation. Le président des Poperinghois exprime hautement son méconten tement aux commissaires présents. Pas de pupi tres sur l'estrade et le nombre de chaises est insuffisants. Pupitre et chaises arrivent la queue leu leu. Le mobilier est au complet aux dernières me sures du concert, lequel a commencé avec trois quarts d'heure de retard. Dès les premiers accords de Sylvia de Léo De- libes, les connaisseurs sont fixés sur la haute valeur de la musique de Poperinghe. La suite du concert dira que cette musique est l'une des plus brillantes harmonies belges. On prévoyait que dans son exécution, cette Société, admirablement dirigée, n'aurait aucune défaillance technique, qu'elle resterait constam ment sous l'influence de toute la grandeur des inspirations de Delibes, Verdi, B. Godart, Litolff, Wagner que l'émotion ressentie par l'exécutant serait, comme par une action reflexe, communi quée tout l'auditoire. Il en fut ainsi. Les clarinettes, flûtes, petits cuivres sont im peccables dans leur exécution. Les hautbois seuls ont parfois des défaillances passées ina perçues pour la masse du public. Les basses manquent de sonorité dans les forté. Cela tient sans doute la défectuosité des instruments et plus encore la méthode belge qui veut obtenir des harmonies les effets de la sympho nie. En somme, exécution splendide, tout en l'hon neur du chef et des exécutants, lesquels ont su se faire écouter religieusement et applaudir par plusieurs milliers d'auditeurs. Observons que cet immense succès est obtenu dans une ville qui possède deux musiques militaires de premier ordre, conduites par des chefs MM. Girard et Houziaux dout la notoriété est incontestée dans tout le nord de la France. Entre deux parties, MM. Vaillant et Fontaine, délégués de l'administration, sont venus oflrir au président de la Société Philharmonique de Poperinghe, un superbe bronze d'art. Un second bronze offert au chef rappellera au grand artiste le succès obtenu Arras par la brillante phalan ge musicale qu'il dirige. C'était dû. Nous enregistrons avec une véritable salis- faction ces nouveaux succès remportés par la phalange artistique de Poperinghe. Ces succès, qui ne se comptent déjà plus, font le plus grand honneur au digne Monsieur Jules Van Merris, un Mecène éclairé, qui pré side avec tant de goût et de désintéressement cette belle Société musicale et qui fait un si noble usage de sa fortune au dévouement de Monsieur le Juge Dhondl, vice-président; Monsieur Eug. Van Elslande, qui dirige avec tant de tact et de talent cette pléiade d'artistes et aux musiciens de la Philharmonie de Pope ringhe. Nous adressons tous nos plus sincères et nos plus cordiales félicitations. Assassinat du président de la République de l'Uruguay. Pendant la féte nationale, M. Yarte Porta, président de la République de l'Uruguay, a été assassine d'un coup de revolver. M. Porta venait dassister au Te Deum quand il fut frappé. L'assassin a été arrêté. TOUT A CRÉDIT CRÉDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires Choix considérable de confections Pharmacies Socquet, LibotteetDonck.àYpres et Monteyne, Poperinghe. On nous prie d'informer que \I. et M™* MlîlKll, chirurgiens-dentistes, 2, rue de Mouscron, 2, Courtrai, seront absents du 14 .4 oût au 8 Septembre. guérie de sa surdité et de bourdonnements d'oreille par les Tympans artificiels du Dr Ni- cholson, a remis son institut la somme de 25,000 francs afin que toutes les personnes sour des qui n'ont pa3 les moyens de se procurer les Tympans puissent les avoir gratuitement. S'adresser A.-T. HALE, Secrétaire, 23, Richmond St., S' Luke's, Londres, E. C. Vandelauoitte, Rosalie, 63 ans, veuve de Cas- tel, Charles, rue d'Elverdinghe. 50 ans d'invariable succès. Rhin. ■*- Chambres coucher complètes, tous stjles, depuis 115 fr. 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Si vous êtes indisposé, si vous souffrez de la tête, de l'estomac ou des intestins (constipation) purgez-vous le corps avec la Pi lule Waltliéry et vous retrouverez de suite santé parfaite. Fr. 1-25. - -nooQJQQOV*"' du 20 au 27 Août 1897. Naissances Sexe masculin, 8, idem, féminin 3. Décès Enfants au dessous, de 7 ans Sexe masc. 2 Id. fém. 1. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains fourrages et autres produits agricoles, vendus le 28 Août 1897. NATURE quantités prix moyen poids M"" vendues par de des cent l'hecto GRAINS ET DENRÉES kilogrammes kil0gr. litre. Froment 2,b00 20 50 80 000 00 00 73 Avoine 400 lb 00 44 Pois 000 00 00 80 Féveroles. 000 00 00 80 Pommes de terre 3,000 b 50 Beurre lb,703 277 00 OEufs, le quarteron 2 08 ç«*it£ a TftflÇ rendue sans médecine, sans purge et sans OA 11 I C A I UU J frais par la délicieuse farine de santé OU BARRY, la Elle guérit les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies, gastrites, gastralgies, phthisie, dyssenterie, glaires, flatus, ai greurs, acidités, pituites, nausees, renvois, vomissements (même en grossesses), diarrhée, coliques, toux, asthme, catarrhe, influen- z®i Br'PPei oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, rhumatis me, goutte, tous désordres de la poitiine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, inles'ins, muqueuse et sang. Pour les Convalescents, c'est la nourriture par excellence, l'ali ment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants dès leur naissance, étant bien préférable au lait et l'huile de foie de morue. En usage dans un grand nombre d'hôpitaux. Extrait d'une lettre de MDÉDÉ, chimiste, Paris Ce que m'étonne le plus, c'est sa bienfaisante influence sur les organes digestifs, sa propriété de complète et prompte assis milalion au corps humain j de bien nourrir, et développer l'appé tit. et surtout d'a-sainir et rajeunir le sang. Ce qui surtout en fait un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter et bonifier le lait des pourrices. Son adoption générale dans les hôpitaux serait bien uésirer. Toutes les drogues du monde combinées sont dislancée- parles propriétés curalives de la Revalenta. Vitry-les-Reims (Marne', le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenta, et la prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces des malades ;j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. OrL. RAVAUD. m. le docteur Elmslie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or Tours, le 2 Juillet 1891 Messieurs, J'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus rien digérer, par suite d'une dyspepsie déjà ancienne, je me suis mise, en Février dernier.au régime de la Revalenta moins d'un mois après je mangeais de tout comme tout le monde, et rien ne me faisait mal. Mlle Gacgelix, chez les Religieuses Augustines, 16, rue Bernard-Palissy. La Revalenta m'a empêché de mourir depuis 18 mois c'est la seule chose que je puis digérer. h. Gaffixo, Curé doyen de Cette 2 Janvier 1890. Quatre fois plus nourrissante que la viande sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecine. En boites de 2 fr50, 4 fr. 50, 7fr. 75, 17 fr. 50 6 kilos, 40 fr. Soit environ 10 cent, le repas. 100,000 cures annuelles. Aussi La Revalexta Chocolatée. Elle rend appétit, bonne digestion et sommeil rafraî chissant aux personnes les plus agitées. Eu boites de 2 fr. 50, 4 fr. 50, et 7 fr. 75. Envoi franco contre mandat-poste. En vente partout chez les bons pharmaciens et épiciers. Ou Barrt et C« (Limited), Londres Bruxelles, chez E. TIMMERMANS, 2, rue Rouppe. Dépôt Ypres Pharmacie BECUWE. DEHOUCK, pharm. a. delhaize et C'«. HOUBLONS. Alost, 23 Août. Notre marché reste inactif pour le houblon d'zVlost 1896 dont les cotations, qui sont pour ainsi dire nominales, varient de 16 17 fr. et 18 19 fr. par 50 kilselon qualité. Par contre, la situation est de venue plus ferme pour les Alost 1897, puisqu'il se pré sente de nombreux acheteurs 33 fr., avec quelques rares vendeurs 34 et 3b fr. Il a été présenté en vente, au marché de Samedi der nier, trois ballotins d'Alost de la récolte de celte année, dont deux sacs, tout en étant de belle couleur, laissaient encore désirer sous le rapport de la maturité. Il a été payé, pour ces prémices, 6b fr. par 50 kil. Nous avons eu, pendant deux ou trois semaines, un temps des plus favorables aux plantations de houblon, qui, en cas de continuation, n'aurait pas manqué d'exercer une influence très salutaire sur notre récolte, d'autant plus que le développement de la floraison et la transformation en cloches a pu se faire dans de très bonnes conditions. Malheureusement depuis quelques jours, la température est devenue rude, avec des rafales de pluie et des coups de vents assez violents. Londres, 23 Août. Affaires par continuation très limitées en houblon de 1896 aux prix courants. Les avis des plantations sont plus encourageants cause des ré centes pluies, lesquelles sont toutefois arrivées trop tard pour augmenter sensiblement le rendement.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 3