57e ANNÉE. 2 Septembre 1807 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Listes électorales. Conseil communal d'Ypres. 6 FRANCS PAK AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. On traite forfait. TVoiis attirons l'attention de nos amis politiques sur les listes électorales qui» par tir du 3 Septembre prochain seront soumises l'inspec tion du pnlrlic au secrétariat communal et dans les com missariats de police. Les réclamations doivent être adressées, avec pièces l'appui, au Collège échevinal avant le 31 Octobre. La séance est ouverte 17 h. 15 m. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président (Jolaert et Berghman, Echevins Struye, Fraeys, Begerem, Fiers, Bouquet, Vandenboogaerde, Vanderghote, D'Hu- vettere, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. Absents MM. Boone, Iweins, Decaestecker. (Il paraît que M. Iweins ne veut plus éclairer le Conseil de sa lumière quel dommage Le procès-verbal de la séance du 10 Juillet dernier est approuvé celui de la séance du 24 du même mois est déposé sur le bureau l'in spection des membres. Communications. M. Cardinael a été déclaré acquéreur pour une somme de fr. 960-75. Ce procès-verbal est adopté. Après un échange d'observations, cette de mande est renvoyée la commission compétente pour un prochain examen. Messieurs, dans une des dernières séances du Conseil communal nous avons parlé des mala dies contagieuses et de leurs conséquences. Le typhus a fait son apparition en ville, au com mencement de ce mois. Un article, publié dans un journal de la ville, en attribue la responsabilité l'Administration communale. Cet organe attribue les causes de cette maladie la mauvaise qualité des eaux. Aussi, tous les journaux du pays se sont fait l'écho do ces rumeurs et j'ai été obligé de leur adresser des réclamations pour faire cesser ces bruits, car nous aurions eu en subir les consé quences. L'autorité militaire a pris des mesures très sé vères et absolument nécessaires. Cependant, on ne peut en aucune manière at tribuer les causes de cette maladie aux eaux de la ville. J'ai fait des recherches pour en connaître la véritable cause et il en est résulté que les ger mes de la fièvre typhoïde ont été importés Ypres, par des soldats venus de Charleroi. Le 17 Août, il y avait l'hôpital militaire 23 malades, dont 2 fortement atteints 1 de ces malades a été envoyé l'hôpital civil parce qu'il était en congé au moment où la maladie s'était déclarée. Il n'y a eu aucun décès. Pour obtenir des résultats probants, j'ai réuni tous les médecins de la ville, sauf un seul qui était absent ce moment-là. Je leur ai posé la question suivante en les interrogeant un un Parmi vos clients, y a-t-il des malades qui sont n atteints du typhus Tous m'ont répondu qu'il n'y en avait pas. 11 suit de là, qu'aucun habitant de la ville n'était atteint de cette ma ladie, par conséquent il est impossible que les germes de la fièvre typhoïde se soient produits par l'eau alimentaire. Donc, c'est au séjour des soldats Charleroi qu'il faut attribuer la cause de l'apparition de cette maladie dans notre garnison. (1) Au surplus, il n'y a rien de direct dans l'arti cle du journal en question. Ou bien, l'auteur de ces racontars est de mauvaise foi ou bien il est d'une parfaite ignorance. Pour terminer je laisse l'administration le soin de rechercher le bien fondé de ces accusa tions. Procès-verbal de vente de noix. Pas d'observations. Le procès-verbal de cette vente est approuvé. Remploi de capitaux. Messageries demandes diverses de services de transport. La demande faite par le sieur Lignet pour éta blir un service de transport entre Merckem et Ypres par Bixschote est adoptée. II en est de même pour le service de transport entre Woumen et Ypres. 11 sera perçu, pour ce dernier service, fr. 2-25 pour l'aller et le retour. Construction dun égout rue au Beurre. (1) cation Nous croyons que c'est là la vraie expli (N.delaR.) la rue du Verger jusqu'au Marché au poisson. La profondeur sera établie de manière enlever les eaux des caves des maisons voisines. On sui vra les plans qui ont été dressés pour l'égout construit dans la rue des Trèfles. Pour ce qui concerne l'égout de la rue de Lille, il faudra continuer le travail jusqu'au Na zareth, environ une longueur de 142 mètres. 11 sera donc indispensable de voter un crédit de fr. 2,516-15. Les tuyaux auront 50 centimè tres de diamètre l'intérieur. Ces tuyaux seront placés 2 mètres 25 cs de profondeur. Aucune observation n'étant faite, ce crédit est voté l'unanimité. Un échaffaudage sera établi afin de calculer le nombre de pierres dont on aura besoin. Pour les fenêtres, on a trouvé un modèle qui sera placé dans une de celles des cours des Hal les. Pour tous ces travaux nous devrons commen cer par voter un crédit de fr. 1,000-00. Après un échange d'observations entre plu sieurs membres, ce crédit est voté l'unanimité. La séance publique est levée 18 h. lV> 70. Jeudi, LE PROGRES VIRES àCQDIRIT EUNDO ABONNEMENT BAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00 Idem. Pour le restant du jpays7-00 tout ce qui concernt le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 55. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour lejrestapt de la Belgique et-de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRES. Séance publique du Samedi 28 Août 1897. M. le Président communique l'assemblée le procès-verbal de la vente d'une partie de ter rain situé au coin de la rue des Veaux et de la rue d'Elverdinghe. M. le Bourgmestre expose aux membres du Conseil que le bail de la Châtellenie expire le 31 Décembre 1898. La Société la Concorde nous a demandé les conditions pour le renou vellement de ce bail. M. le Président consulte ses dossiers et après avoir fait des recherches s'exprime peu près eu ces termes M. le Président. Il résulte du procès-verbal de cette vente, que les noix ont été vendues, cette année, pour 663 francs. M. le Bourgmestre. Nous avons dû employer les fr. 960-75 que nous avons reçus de la vente du terrain situé entre la rue des Veaux et la rue d'Elverdinghe. M. le Président. Il s'agit de construire un égout entre les deux bras de l'Yperlée qui ira de M. le Président dit qu'il y a un autre point sur lequel il veut attirer l'attention des honorables membres. Il y a urgence ce que les Halles soient restaurées. L'ingénieur de la ville cherche un dessin de crêtage. Nous avons trouvé des grès qui ressemblent tout fait ceux employés dans le temps. Ces grès viennent de Mont S1 Eloi. près d'Arras, raison de 11 fr. le m2Les seuils coûtent 18 fr. le m2A Venise, nous avons trouvé des marbres, mais ils ne conviennent pas du tout. M. Colaert. Et pour ce qui concerne les res taurations de la rue du Lombard Il est vrai que cela regarde un peu les Hospices. M. Fraeys. Pour le moment la caisse n'est pas assez pourvue et puis ce serait une dépense de luxe. M. Colaert. Pas une dépense de luxe, car j'ai constaté que ce bâtiment est dans un état très misérable et je demande que l'étude ce sujet ne se fasse pas trop longtemps attendre. M. le Président. Revenons-en au crédit de fr. 1,000-00 pour la restauration des Halles. M. Surmont trouve qu'il est absolument néces saire de voter ce crédit parce qu'il y a urgence mettre la main l'œuvre. M. Surmont demande encore 70ter d'urgence un crédit de 75 francs pour une exposition de photographie. M. Begerem. Cela est-il vraiment uée^ssaire? M. Fraeys. Certainement, cela est néces saire aussi faudrait-il voter ce crédit par ac clamation et l'unanimité. M. Colaert. Cela ne se fait pas, et, ce qui plus est, c'est contraire la loi. M. Boone entre en séance 17 h. 55 m. M. le Président demande s'il n'y a pas d'obser vations faire au sujet de ce crédit qui est voté a l'unanimité.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 1