Chronique locale. L'élection de Waremme. Ghoulalongkorn Katholiek Volkshuis. Collège Moderne. Recette médicale. Collège Moderne. -)X)o)Z(- 250 francs de prix sans mise. Dimanche dernier, il y avait fête au Katholiek Volkshuis de notre ville. Les 250 francs de prix dûs la générosité d'un gros bonnet de l'endroit ont été vivement dis putés. Il parait qu'il y avait un entrain du diable parmi les sociétaires, et, qu'après les différents concours, ces doux agneaux ont offert un joli spectacle la Commission. Les honorables membres du Volkshuis se sont livrés un combat en règle, et, un moment donné, les coups de bâtons sont tombés dru sur la tête des combattants. Us vont bien, ces grands défenseurs de l'ordre et de la morale. Gageons que le Journal d'Ypres ne soufflera mot de cette belle algarade et qu'il aura bien soin de ne pas faire connaître les exploits de cette bande de stockslagers ses lecteurs. Les cours de l'année scolaire 1897-98 commen ceront le lr Octobre, 9 heures du matin. Les inscriptions des élèves seront reçues au Collège, rue d'Elverdinghe, les Mardi et Samedi, de 9 10 heures, ainsi que le jour de la rentrée, partir de 8 heures. La malpropreté règne souvent chez certains coiffeurs, même brosse, mémo rasoirnon désin fecté l'acide phénique après chaque individu il en résulte un réel danger, et plus d'un en a été victime en contractant la maladie si contagieuse, appelée Eczéma, en flamand de Baarhieklechez les français du Nord La Plague se manifes tant d'abord par des boutons sécrétant un liqui de séropurulent, qui s'étendent en plaques re couvertes d'une croûte jaune très épaisse. La guérison s'obtient en 20 jours par le pro cédé suivant. Humecter trois fois par jour les boutons avec un mélange d'acide phénique et de glycérine après cette opération appliquer au moyen d'une houppe de la poudre composée de poudre de riz, d'acide borique et d'oxyde de zinc. Laisser pousser la barbe et surtout ne pas gratter. La guérison est radicale. Tombola. Une tombola, autorisée par le Collège des Bourgmestre et Echevins de la ville d'Ypres, est organisée au profit du Collège Moderne. Voici la liste des principaux lots 1 La Voix des Flotsbronze d'art, par Mathu- rin Moreau. Valeur 700 lr. Exposé chez M. F Bartier, rue au Beurre, Y près. M. Mathurin Moreau est un sculpteur français de grand talent, qui a obtenu au dernier salon de Paris la grande médaille d'honneur pour la sculpture, récompense qui est décernée par le vote des exposants. M. Math. Moreau a été choisi récemment pour présider le jury de sculp ture l'Exposition internationale de Bruxelles. 2°) Une bicyclette de luxemarque Belgicade la maison L. Mettewie et C'°, rue d'Or, Bruxelles. Valeur: 500 tr. Exposée au Café du Commercerue des Chiens, Y près. Une section de cyclistes du régiment des cara biniers a récemment expérimenté pendant un mois, par toute la Belgique, 21 modèles de machines pliantes, belges et étrangères. C'est la marque Belgica qui a triomphé dans cette rude épreuve, et qui est par conséquent adoptée pour l'armée belge, comme la plus résistante et la mieux conditionnée de toutes celles qui ont par ticipé au concours. 3°) Une garniture de cheminéestyle Louis XV (pendule et candélabres). Valeur 350 fr. Exposé chez M. F. Bartier, rue au Beurre, Ypres. 4°) Un service de table en porcelaine décorée. Valeur; 100 fr. Exposé chez M. Bagein, rue de Lille, Ypres. 5°) La Belgiquepar Camille Lemonnier, édi tion de luxe, reliée. Valeur 40 fr. 6°) Une série de lots de moindre valeur, dont la liste sera publiée ultérieurement. On peut se procurer des billets chez M. A. 1 hiebault, secrétaire du Collège Modernerue des Chiens, et chez les dépositaires, Ypres. Prix du billet: 20 centimes. Prix de la série de 5 billets 1 fr. L'émission sera close le 31 Décembre 1897. Le tirage aura lieu le 9 Janvier 1898. TOUT A CRÉDIT CRÉDIT A TOUS Meubles <lc luxe et ordinaires i.A Choix considérable de confections 100 n g blemcnl, nous ne pouvons espérer la maintenir par la force. Nous devons done ralentir cette lutte de constructions navales contre le inonde, et nous devons-nous souvenir que d'excessives con quêtes ont causé la ruine d'aussi puissants em pires que le notre. Un empire de conquêtes doit s'effondrer quand les races conquises sont plus nombreuses que la race conquérante. Lcleelionde Dimanche n'a pas répondu l'attente de nos amis. lin voici les résultats Socialiste. 6,596 voix. Libéral. 6,127 Clérical 9,355 Il y a donc ballottage entre le candidat cléri cal et le candidat socialiste. Depuis 1894, les socialistes ont gagné 4200 voix. En 1894, le chiffre des voix socialistes s'éle vait 1,582; les libéraux en avaient 9,399 et les cléricaux 10,319. Au ballottage, il y eut 10,310 voix pour M. Dochen, libéral et 11,529 pour M Cartuyvels. On voit que ce sont surtout les libéraux qui ont fourni I augmentation des voix socialistes. Voici, propos de ce minuscule (il n'a guère plus qu'un metre de taille) potentat d Asie, de judicieuses réflexions de Pierre Stellan, le talentueux collaborateur de Express «Guillaume 11 et Félix Faurc boudant la Worlds's fair bruxelloise, nous sommes bien forces de nous rattraper sur les souverains exo tiques. Dans le concert européen, nous occupons peine la place du triangle comment pré tendre l'honneur de recevoir chez nous les grosses legiimes du jardin des puissances, qui nous navons aucune alliance promettre ou 5 refuser Dès lors, les seuls hôtes de marque que nous pouvons nous permettre, sont de cette espèce de monarques ambulants qui parcourent l Europe et se font héberger dans toutes les capitales, sous couleur d'étudier notre civilisation ou de copier notre artillerie. Ces visiteurs ne sont pas, d'ailleurs, les moins intéressants. Nous avons de la sorte connu Nasr Eddin, shah de Perse, le tumultueux et roublard Li Uung Chang et. après quelques rajahs d'importance secondaire, voici que nous arrive Sa Majesté Choulalongkorn, roi de Siam. ('/est une curieuse personnalité que celle de ce potentat qui, après avoir mené durant des années, au point de retomber en enfance, l'existence sensuelle et déréglée de ses prédé cesseurs, s'assagit tout h coup, s'éprend, la suite d un voyage aux Indes, de la civilisation européenne, et rêve d'implanter les usages occi dentaux dans le mystique pays de l'éléphant blanc. Il lient sa partie dans ce mouvement décen tralisateur dont se réclament aussi Li-Hung- Tchang et le Mikado japonais. Tels, ils tendent former une jeune Asie avec tramways électriques, boulevards rectilignes, nionitors blindes et troupes cxerceesà la prussienne. Les innovations implantées en terre siamoise nous intéressent dautanl plus qu'elles sont l'œuvre de plusieurs de nos compatriotes appe ler Bangkok par Choulalongkorn, mais ce dernier, dont les actes préoccupent déjà nos voisins les Français, est-il appelé inquiéter l'Europe et participer, dans notre esprit, la menaçante fiction du péril jaune Il n'y parait pas, jusquà présent. Au surplus, on ne change pas du jour au lendemain, par la vertu d'une baguette magi que, la psychologie d'une race et l'aspect d'un pays. Ces changements réalisés, non point par une méthode rationnelle, mais par le caprice d'un souverain qui, sur beaucoup de points, est en core un despote accompli, ont inévitablement un caractère d incohérence absolue. Personne ne veut monter sur le tramway électrique de Bangkok et ses boulevards de meurent deserts Choulalongkorn n'a pas cessé de pratiquer la polygamie I étiquette, sa cour, n'a guère perdu de sa rigueur. Il a consenti abolir l'esclavage et la torture dans ses Etats, mais traversant en voiture, avec le roi liumbert, une rue de Borne, et remar quant des ecclésiastiques qui ne se découvraient pas sur leur passage, il a émis celte savoureuse boutade Il n'y a donc pas de potences, chez vous?» Il faut dire qu'au bord du Mè-Nam, l'homme cjui s'avise de ne point se prosterner quand defile le cortège royal, a les yeux crevés seance tenante. Choulalongkorn ne plaisante pas sur le chapitre du respect. Ce seul fait est topique. Il nous démontre surabondamment que la civilisation est chose fort intime, et non superficielle. Notre Majesté siamoise aura beau faire; le despotisme d'Asie n'est pas mort en elle, et tant que notre con ception de la logique et de 1 humanité ne se sera pas l'ait jour en son cerveau, ses innovations n'auront d'autre effet que dènlever son roy aume le plus clair de son originalité, sans lui conférer en échange, avant longtemps, la force unitaire dune nation occidentale. Chambres coucher complètes, t'ius stjles. depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 1 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS. IUFEET. TARI.ES EN M.ARURE, MEUBLES POUB CAFÉ. TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc 71, rue Haut-Port, 71, G AND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfjnts. Draperies, Auuages. Articles blancs. Soieries, Couvertures. Nappages, etc. Bollinci, Parapluies, Montres, Garnitures de cheminée, Régulateurs, etc. Pour les achats supérieurs CONDITIONS DE VENTE Pr 50 fr.. on paie 5 fr. p' mois 300 20 500 n 30 •1000 50 1000 fr., arrangement au gré du client. I.a maison se chargea forfait de l'instal lation complète d'hôtels, vil las, malsons particulière, pensionnats, etc. DISCRÉTION ABSOLUE, ©(-•fi it-oGPr. -=>»■

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2