Examen. Collège Moderne. s'occuper de rien, et de pouvoir se laisser aller la paresse et puis, jouer un tour ces négo ciants et industriels, qui emploient leurs mo ments de loisir doter la ville et l'arrondisse ment de voies do communications, devant contribuer largement au développement de no tre commerce et de notre industne, quelle douce satisfaction aux désœuvrés du parti clérical Les enfants de la regrettée Madame Brunfaut- Bourgois ayant,entouspoints,respecté les volon tés expresses de leur chère mère, nous prient de dire qu'ils désavouent toute polémique au sujet de ses funérailles. Ils prient leurs amis de vouloir bien s'abstenir de répondre, quelque titre que ce soit, aux journaux qui croiraient devoir s'occuper encore de celle dont ils honorent la mémoire. Monsieur Ebnest DESCHACHT, ancien élève du Collège de l'Union, Ypres, vient de subir avec distinctionl'examen d'entrée l'Ecole du Génie Civil de Gaud (section des conducteurs). Il a obtenu 760 points sur 1000 et a été classé second. Nous lui présentons nos sincères félicitations. On a pu lire dans la valve des publications de mariage Joncker Adriaan-Frans- Marie-Joseph-Ghisl en Iweins d'Eeckhoutte, doctor in rechten, wonen- de en gehuisvest te Yperen, meerderjarige zoon van Schildknaap Henri - Fr ans-Joseph-Paul Iweins d'Eeckhoutte, Lid der Kamer van Volk- vertegenwoordigers, gemeente Baadslid van Yperen. Bestuurlid van de Burgerlijke Godshui- zenen der Commissie van het Koninglijk Ge- sticht te Meessen, Ridder der Leonolds orde, Commandeur met plaat van het Heilig Graf, vereerd met het Kruis pro Ecclesia et Pontifice, grondeigenaar, wonende en gehuisvest te Yperen en van dame Maria-Joanna Storme, zijne gema- lin, grondeiganaarster, 00k aldaar gehuisvest. Leonie-Marie-Philippine-Virginie- Joséphine- Ghislaine Van Maie De Ghorain, bijzondere, wonende en gehuisvest te Beveren, meerderjari ge dochter van Ridder Léon-Baudouin-Louis- Oscar-Joseph-Ghislain Van Maie de Ghorain, doctor in Staats en Bestuurlijke wetenschappen en grondeigenaar en van dame Céline-Sophie- Joséphine De Maleingreau d'Hembise, zijne gemalin, grondeigenaarster, beiden te Beveren gehuisvest. Pasde commentaires c'est le cas de dire qu'ils seraient superflus. Les courses de Taureaux, Roubaix,^) du 20 Septembre 1897. Nos lecteurs liront peut-être avec intérêt quelques notes au sujet de ces courses organi sées par l'Administration du Vélodrome de Roubaix. Celle-ci avait fait venir le personnel complet d'une grande cuadrilla espagnole. Elle avait usé de la plus large publicité, et les affiches annon çaient que six taureaux seraient combattus Ves pagnole. Un train de plaisir était venu de Paris des trains spéciaux avaient été formés Valen- ciennes, Calais et Boulogne. Ces efforts furent couronnés d'un beau succès. Au moins 12000 personnes garnissaient le3 spacieuses tri bunes. Le prix des places variant de 50 francs 1-50, la recette peut être évaluée un minimum de 60000 francs, dont les deux tiers constituaient pour la société du Vélodrome un joli bénéfice net V La piste, couverte en cendrée, était entourée d'une balustrade d'un mètre et demi de hauteur, et,entre cette clôture et les premiers gradins des tribunes, était ménagé un couloir servant de se conde défense pour le public en même temps G) La ville sainte do socialisme en France N'est-ce pas qoe le socialisme adoucit les mœurs N. de la R. que de refuge pour les toreros poursuivis. En outre, l'intention de ceux-ci, la balustrade était munie des deux côtés d'un haut marche pied destiné en faciliter l'escalade. A 3 1/2 heures précises, conformément au programme, la musique entame des airs de Car men et la cuadrilla parait pour faire lentement, en cortège, le tour des arènes. Chacun connaît le superbe costume des toréadores tout surchargé de grosses appliques d'or et d'argent. Le person nel des toreros comprenait un matador et son sup pléant (il faut prévoir les accidents deux picadores cheval, et siz banderilleros Dans toute course de taureaux combattent successivement les picadores, puis les banderilleros et enfin le matador. La présentation faite, la porte du Torril s'ou vre Bur l'arêne et y laisse entrer un majestueux taureau espagnol, nerveux et féroce, aux lon gues cornes écartées et droites. La vue du public le jette dans une rage indiscible et sans hésita tion il s'élance sur les toreros. Tout fuit et sans s'armer d'un courage inutile, son approche, chacun des toreros, ignorant en core le caractère et la façon de combattre du nouvel ennemi, escalade prestement la clôture, et, le taureau passé, rentre aussitôt en scène. Toujours courant, le taureau rencontre les chevaux des picadores. Ce sont de vieux animaux (les chevaux, pas les picadores 1) hors de service, ne valant que la peau, et ne se soutenant qu'a vec peine force de coups de bâton sur leurs pauvres jambes raidies des loques en cuir leur protègent mal le poitrail et les jambes; on leur a bandé les yeux en sorte qu'ils ne peuvent échap per la mort. Quant aux picadores, juchés sur ces rossinantes, les jambes bien protégées par de larges étriers et des guêtres en fonte, ils sont armés d'une longue pique, et ne courent guère de danger. Cornes baissées, le taureau s'élance, tandis que le picador, essayant de le piquer dans le dos, cherche le repousser ou du moins briser son élan. Peine inutile Presque toujours, les cornes s'enfoncent tout entières dans le poitrail du cheval ou lui labourent les jambes ou les cuisses. Un premier frisson d'horreur secoue la foule mais voici les toreros qui ac courent agitant leurs manteaux rouges devant le taureau pour attirer son attention et dégager le picador. Le taureau se détourne, fonce sur un torero, mais, agile, celui-ci a fait un pas de côté et les cornes terribles ne percent que le vide. D'ailleurs pour peu que le taureau charge trop vivement, le torero court se mettre l'abri der rière la balustrade. Tous les toréadors, briguant les applaudissements de la foule, luttent d'a dresse entre eux pour se jouer ainsi du taureau le plus longtemps et le plus gracieusement pos sible. Ce jeu est intéressant, et on assiste parfois des péripéties fort amusantes. Malheureuse ment, chaque fois que le fauve rencontre un des chevaux, il l'encorne de nouveau spectacle cruel et d'autant plus injustifiable que le cheval est aveuglé et que le picador ne doit déployer aucun talent d'équitation. Cette première partie ne dure que quelques minutes une sonnerie de trompettes prévient qu'on posera les banderilles bâtons ornés de papiers de couleur et munis de petites pointes crochets. Un des toréadors en prend une paire. Il b'agit pour ce banderillero de se placer bien en face du taureau, d'en esquiver la corne, et de lui planter une banderille de chaque côté de l'encolure. Les toreros, toujours en mouvement avec leurs capes rouges, doivent attirer vers eux la bête menaçante. Tout coup, au moment propice, il s'élance et prompt comme l'éclair plante les deux banderilles dans le cou du tau reau. Des chaleureux applaudissements, bien mérités, accueillent son succès. Le jeu n'est d'ailleurs pas barbare, le dard ne perce guère que la peau seulement il ne s'en détache plus. Le taureau, ennuyé, se secoue en vain pour faire tomber ces importuns piquets. Sa fureur redou ble, mais bientôt une seconde, puis une troisième paire de banderilles s'ajoutent la première. Une nouvelle sonnerie annonce la dernière partie de la course. Si le cheval est trop mutilé pour se soutenir encore jusqu'à la course sui vante, on le laisse crever un piquet derrière les tribunes, dans une mare de sang, sans même lui donner le coup de grâce. Il arrive souvent que les chevaux succombent dans l'arêne même, et alors leurs cadavres doivent y rester jusqu'à la fin de la course. Mais le matador a sauté dans l'arêne, et salue le public. De la main gauche, il porte le muleta morceau d'étoffe écarlate sa main droite est armée d'une longue épée, Vespada. A l'inverse des autreB toreros, jamais il ne fuit devant le taureau, il reste évoluer autour de lui, l'exci tant de sa muleta, et évitant les cornes avec une agilité inconcevable. Ce n'est qu'une entrée en matière, hélas La scène va changer d'aspect, le toréador va tuer le taureau. Profitant de la seconde où le taureau, fonçant sur lui, décou vre legarot, le toréador y enfonce jusqu'à la garde sa longue espada. Rarement, la mort est instantanée. La bête, dont le foie, les poumons, les intestins sont transpercés, vomit pleine gueule des flots de sang. Et cependant la vie est tellement chevillée dans ce corps puissant, qu'un instant encore il charge les toreros, la garde de l'épée visible seule au-dessus de l'épaule. Bien tôt ses mouvements se ralentissent, il s'arrête hébété, abruti, toujours vomissant du sang, arc- bouté sur ses jambes tremblantes, résistant l'agonie qui le prend. Puis il fléchit le genou et tombe enfin sans vie. Le toréador reprend son épée, et, vainqueur, la montre toute sanglante aux spectateurs. Des applaudissements, bien maigres pour tant de mille personnes, s'élèvent des tribunes. Une demi-douzaine d'enthousias tes lui jettent leurs chapeaux, leurs cannes, des cigarettes. Rapidement trois chevaux entraînent hors de l'arêne le cadavre du vaincu, des ouvriers égali sent la piste et cachent les mares de sang sous la cendrée. Ils n'ont pas encore fini que les pica dors rentrent, un autre taureau s'avance, et la course recommence absolument semblable la première. Le spectacle devient en définitive très monotone. Successivement, on a vu, Dimanche dernier, éventrer 4 chevaux et tuer 6 taureaux. On n'a eu déplorer aucune mort d'homme, ac cident pourtant fort commun dans ces courses La 6e reprise fut seule marquée d'un incident digne d'être rapporté. Le matador glissa au mo ment de donner l'estocade roulé par le tau reau, il reçut une légère blessure au bras. Il en résulta un certain manque de sûreté dans son coup de main. Le taureau, mal embroché, per sistait vivre, trois fois le matador parvint re tirer son arme de l'épaule de la bête, et deux fois encore l'y replongea jusqu'à la garde. Puis, la victime vivant toujours, il lui donna encore cinq coups de pointe dans le cou avant de réus sir trancher la vertèbre cervicale. De toutes parts retentissaient les huées et les coups de sifflet. Prenez un fusil Faites venir le bou cher criait-on au matador. Bref, l'assistance s'écoula sous la plus pénible impression de dé goût. En somme, la corrida de toros n'est pas un spec tacle recommandable, ce de l'avis quasi-unani me de tous ceux qui assistèrent celle de Rou baix, encore qu'il n'y eut aucun accident. On peut y aller une fois pour juger d'une impres sion, comme on va assister l'exécution d'un condamné mort on n'y retournera guère. Seuls, des bouchers ou des marchands de bes tiaux, que la nécessité de leur profession a fini par familiariser avec ces scènes d'abattoir, pour ront y trouver du plaisir. On ne devrait y con duire ni les femmes ni les personnes trop sensi bles ou nerveuses. Ce spectacle est absolument contraire nos mœurs. Espérons qu'on ne l'autorisera jamais en Belgique. Déjà on annonce Roubaix de nouvelles cour ses de taureaux pour le Dimanche 10 Octobre prochain. Peut-être cette fois-ci le préfet du Nord voudra-t-il intervenir pour faire observer la loi qui interdit en France ce genre de spec tacle Tombola. Une tombola, autorisée par le Collège des Bourgmestre et Echevins de la ville d'Ypres, est organisée au profit du Collège Moderne. Voici la liste des principaux lots 1") La Voix des Flots, bronze d'art, par Mathu- rin Moreau. Valeur 700 ir.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2