Chronique locale.
Nous demandons
Collège Moderne.
Salle des Anciens Pompiers
CONCERT PROMENADE.
Voilà lo8 principales modifications que nous
vous proposons d'introduire.
L'honorable Echevin engage ses collègues
allor voir l'Ecole industrielle, rien n'y manque
et tous les efiorts de la Commission tendront
faire de cet établissement l'un des premiers du
pays.
Une longue discussion s'engage entre plusieurs
membres par rapport aux modifications ap
porter au règlement.
L'orateur dit, en outre, que si un élève de
l'Ecole industrielle se distinguait, il est évident
que la ville fera comme par le passé, elle lui
donnera un subside pour pouvoir se perfection
ner dans un grand centre.
École industrielle: budget pour 1898.
11 y aura une majoration de 2,000 francs par
suite de l'extension donnée l'Ecole indus
trielle.
L'augmentation des traitements sera traitée
huis-clos.
Nous vous proposons la somme de 800 francs
pour les concours et distribution de prix qui
doivent avoir lieu en 1898 la majoration réelle
ne sera que de 1200 francs.
Les recettes s'élèveront la même somme de
9,750 francs qui seront payées Un 1/3 par la
Ville; un 1/3 par la Province et 1/3 par l'Etat.
En outre, nous pouvons compter sur tous les
subsides du Gouvernement.
Nous ferons donc une économie très considé
rable de 4 5,000 francs par suite de la suppres
sion de l'Académie des Beaux-Arts et sans pré
judice pour personne.
La suppression de l'Académie des Beaux-
Arts, les modifications apporter au règlement
organique et le budget de l'Ecole industrielle
sont votés.
La discussion pour les traitements est ren
voyée au huis-clos.
Monuments de la ville travaux de
restauration.
Depuis lors il s'est fait connaître puisque dans
une lettre ouverte insérée dans la Lutte et le
Progrès il a fait allusion aux discours que j'ai
renoncé au Sénat dans les séances des 9 et 14
uillet au sujet de ce rapport sur l'état rétros
pectif et actuel des monuments de la ville
d'Ypres.
Comme il y a lien de donner une suite aux
agissements de M. Arthur Merghelynck, je vais
vous donner lecture de ce rapport adressé au
Collège éehevinal par le Gouvernement et la
réponse que nous avons trouvé nécessaire d'y
faire pour mettre un peu les choses leur place.
Nous ne suivrons pas M. Surmont dans cette
longue réfutation qui a duré plus de trois quarts
d'heure comme ces pièces seront imprimées et
distribuées sous peu, nos lecteurs pourront en
prendre connaissance.
Bornons-nous dire que M. le Bourgmestre
ne s'est pas ménagé de traiter certains passages
du rapport de M. Arthur Merghelynck d'inju
rieux et de calomnieux.
La séance publique a été levée 19 h. 5 m.
-)Z(o)r(-
Le vicinal
de Kemmel Wytschaete.
Un déraillement peu important a eu lieu sur
la ligne vicinale de Kemmel Wytschaete les
dégâts sont évalués vers les trois mille francs.
On se demande qui est responsable Les uns
prétendent que c'est l'entrepreneur, ayant auto
risé le transport des betteraves avant la reprise
de la ligne les autres soutiennent, la ligne n'é
tant exploitée que par pure tolérance pour obli
ger les actionnaires de la sucrerie, qu'il est tout
naturel, que ce soit eux payer le pot cassé
c'est une question épineuse, qui nous intéresse
peu et nous laissons aux intéressés le soin de la
débattre.
Ce qui est profondément regrettable, c'est que
cette ligne, conçue en dépit du bon sens, ne soit
pas encore terminée.
Pourquoi ne pas suivre l'exemple donné par
la France au fur et mesure que cinq kilomè
tres sont complètement achevés, ils sont livrés
au public c'est ce que nous avons vu quand la
ligne d'Armentières Halluin a été construite
de cette façon, notre ligne d'Ypres Kemmel
serait déjà exploitée.
Malheureusement dans notre pays, les intri
gues politiques entravent tout l'intérêt géné
ral doit faire place devant l'intérêt privé nous
en aurons bientôt un nouvel exemple. Voici, de
quoi il est question
La commune, appelée le Bizet, sera desservie
l'année prochaine par le tram électrique d'Ar
mentières la commune de Ploegsteert, qui de
viendra de beaucoup la plus importante du can
ton de Messines, renouvelle sa demande la
Société des chemins de fer vicinaux belges d'être
reliée au Bizet et Messines (Neuve-Eglise écar
tant systématiquement Armentières) afiu de
pouvoir faciliter le déplacement de sa classe
ouvrière vers cette ville, où elle trouve du tra
vail et Ypres, le chef-lieu d'arrondissement,
où elle a de grands intérêts.
On nous assure que la ville d'Ypres sera de
nouveau sacrifiée les matadors catholiques, se
soumettant la volonté des actionnaires de la
sucrerie de Warnèton, tous catholiques, pous
sent la construction d'un vicinal de Ploeg
steert au Pont-Rouge sous le prétexte de faci
liter le transport des betteraves, comme si
celles-ci, provenant des environs de Ploegsteert,
ne pouvaient pas prendre la direction de la su
crerie par Messines.
Nouvelle comédie
La ville d'Ypres, dans cette aflaire, est de
nouveau jouée elle est devenue bonne enga
ger partout ses finances, mais elle est impitoya
blement écartée, quand il s'agit de jouir des sa
crifices faits.
Il saute cependant aux yeux de tout homme
sensé et impartial, que la population dense
d'Armentières et de ses environs profiterait d'une
ligne directe vers Messines pour faire des excur
sions Ypres et Kemmel qui en profiterait
Le contribuable.
Et bien, cet avenir souriant ne se réalisera pas,
parce que les actionnaires de la sucrerie, parmi
lesquels se trouvent des hommes tout dévoués
au commerce et l'industrie Yprois exigent
le vicinal au Pont-Rouge; Yprois, rappelez-vous
de ce que nous avons déjà dit et que nous main
tenons, aussi longtemps que vos intérêts se trou
veront entre les mains de quelques étrangers,
vos pires ennemis, vous n'obtiendrez jamais rien
ni du gouvernement, ni de la province.
Pour ces Messieurs, nos maîtres, il leur faut
de la politique, toujours de la politique
la photographie d'un individu, du nom de DE
GUCHTENAERE, qui, dans la séance de la
Chambre des représentants du 9 c', a comparé
un enterrement civil un enfouissement de
chien mort.
Nous voudrions exposer ce curieux spécimen
de la tolérance cléricale Nous pourrions ainsi
défaut de l'original lui octroyer les hon
neurs auxquels il a droit.
-o I OCC Àf* MO
Tombola.
Les lots de la tombola sont exposés la vitrine
au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se
procurer des billets.
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A l'occasion de la Su Cécile,
DIMANCHE, 21 NOVEMBRE 1897,
de midi une heure,
Entrée libre.
Une collecte sera faite au bénéfice du Denier
des Ecoles laïques.
Effroyable accident de
chemin de 1er Wevelghem.
Nous recevons sur ce terrible accident les ren
seignements complémentaires et rectificatifs sui
vants.
Au moment de l'accident un brouillard in
tense régnait sur la contrée-
Le train de Courtrai Menin et qui arrive en
gare de Wevelghem 6 h. 18 m. était signalé
Jeudi soir.
Le garde barrière Adolphe Dhelst était son
poste, et selon le règlement, avait fermé la bar
rière de la chaussée de Gulleghem, dix minutes
avant l'arrivée du train.
Soudain Dhelst entendit le roulement d'un
chariot et cria, plusieurs reprises, au conduc
teur, de s'arrêter.
Mais ses cris ne furent sans doute pas enten
dus, car le véhicule, attelé de deux chevaux,
continua sa marche, tandis que le train était
déjà en vue.
Les chevaux, effrayés, brisèrent les barrières
et furent atteints. Un des animaux pu se sauver
en sautant par dessus la barrière, et l'autre fut
rejeté hors la voie. Tous deux sont indemnes.
Quant au camion, appartenant au cultivateur
M. Anselme Deltour-Demyttenaere, de Reckem,
il fut littéralement pulvérisé, et les débris furent
rejetés plus de vingt mètres du lieu de l'acci
dent.
Le garçon de ferme se trouvait l'avant du
chariot, une autre personne se trouvait l'ar
rière. Le conducteur fut relevé ayant une large
blessure au front et fut transporté l'auberge
La Bascule.
La personne qui se trouvait l'arrière avait
reçu aussi une blessure affreuse la tête, et fut
transportée dans la demeure de M. Deroy.
Malgré les soins les plus empressés des méde
cins Duthoy, Vanhounacker et De Baene, qui
s'étaient transportés sur les lieux, le malheureux
a succombé vers minuit.
Entretemps, régnait une grande émotion sur
la voie.
Par le choc, la machine avait déraillée, entraî
nant dans sa chute le tender et le fourgon ba
gages.
M. D'Huvettere a fait une visite l'Ecole in
dustrielle et a été vraiment émerveillé de ses
installations.
M. Colaert. Si le Conseil admet la proposi
tion de suppression de l'Académie des Beaux-
Arts, il y aura lieu de modifier le règlement il
donne lecture des diflérents articles qui devront
être changés. Ainsi, au lieu de dire Ecole in
dustrielle et Académie des Beaux-Arts, etc.
nous dirons: Une Ecole industrielle est créée
avec le concours de la Ville, de la Province et
de l'Etat. De cette façon nous ne dépendrons
plus que d'un seul ministère, le ministère Nys-
sens.
M. Colaert répond qu'on a suivi le règlement
d'Harlebeke.
M. D'Huvettere demande si l'élève qui se pré
sente l'Ecole industrielle doit passer un exa
men et s'il y a un minimum et un maximum
d'âge pour y être admis.
M. Colaert. Certainement. Le minimum est
de 12 ans il n'y a pas de maximum et si la per
sonne qui se présente n'a pas trente ans, nous
l'admettons.
M. Colaert. Les dépenses pour l'année 1898
sont portées la somme de 9,750 francs.
M. D'Huvettere. M. Ceriez avait 200 francs
pour le cours de peinture.
M. Colaert. Cette place étant maintenue,
nous allons régler cela huis-clos.
M. D'Huvettere. Encore une question. Faut-
il fréquenter tous les cours
M. Colaert. Il faut absolument suivre tous
les cours de l'Ecole industrielle. Nous ne pou
vons pas faire de distinction.
M. le Président. Il nous est arrivé dans le
courant de cet été une pièce du Gouvernement
ayant trait aux monuments de la ville et dont
nous en ignorions l'auteur.
Déraillement.
Un homme tué et plusieurs blessés.