Chronique locale.
M. Golaert.
Société les Infatigables
Collège Moderne.
Salle des Anciens Pompiers
D'Ostende Ypres.
lis sont représentés, les croyances religieuses
des uns et les opinions anti- religieuses des
autres commandent les mêmes égards. (Très
bien gauche).
D'ailleurs, la liberté «le conscience sera tou
jours la première et la plus précieuse de nos
libertés constitutionnelles. (Nouvelle et vive
approbation gauche.)
Cette déclaration présidentielle, pour être
tardive elle aurait dû être faite en réponse
l'inqualifiable interruption de M. De Guchte-
naere n'en est pas moins un camouflet
retentissant, non seulement pour le démocrate
peu chrétien qui la lancée, mais pour le minis
tre qui l'avait provoquée par son incroyable
discours.
-)r(o)r(-
A la Concorde.
Jeudi soir, il y avait de nouveau réunion plé-
nière la Concorde.
C'était une petite tête intime avec le concours
de M"" Eugénie Buffet.
Ceci n'est plus un nom inconnu c'est celui de
la chanteuse, déjà célèbre, des rues de Paris.
Quelle que 6oit l'origine de la divette du plein
air et du plein vent, bourgeoise ou populacière,
M"* E. Buffet réalise bien le type de la belle
fille du peuple robustebien découplée
hardie, un peu fantasque, pas gênée, toute d'une
pièce. En la voyant, on songe la liberté a
décrite en vers d'airain par Auguste Barbier
Elle, non plus, n'est pas une comtesse
Du noble faubourg Saint-Germain.
Sa voix, cordes multiples, est forte, agréa
ble, suffisamment disciplinée, et les chansons
sont dites avec un art tout naturel, tout prime-
sautier, où la recherche et le travail n'apparais
sent en rien. C'est le sentiment, un sentiment
profond, qui domine et inspire la chanteuse,
mettant tantôt le feu dans son regard, et tantôt
le voilant de larmes, comme dans la Terre et le
Mauvais hôte.
On imagine aisément ce qu'une femme pareil
le, clamant, en temps d'effervescence, une mar
seillaise ou une brabançonne au milieu des
carrefours, pourrait exercer de magnétique in
fluence sur les foules.
La chronique attribue Mlle Buffet une âme
excessivement compatissante et généreuse elles
ne seraient pas compter les œuvres de bienfai
sance auxquelles elle aurait prêté le concours
de son talent très-personnel et très-original.
Les applaudissements ne lui ont point fait dé
faut Jeudi soir, et ils étaient bien mérités.
M"' Buffet aura du succès partout où elle se
fera entendre.
La suppression
de l'Académie des Beaux-Aiis.
Comme il fallait s'y attendre, la suppression
de l'Académie, qui a rendu tant de services la
classe ouvrière, est chose faite.
L'organe de nos maîtres n'est pas content
parce que nous avons dit que le pieux Journal
cherchait justifier cette suppression par une foule
de considérations les unes plus saugrenues que les
autreset il nous répond par l'injure, le doux
apôtre
En effet, n'est-il pas ridicule d'alléguer que
la Commission rencontre des difficultés faire exécu
ter le programme-typealors que tant d'autres éta
blissements similaires suivent le programme-
type du gouvernement.
Ensuite, la diminution du nombre d'élèvesvieux
cliché, qui a servi, dan3 le temps, pour la sup
pression du Collège communal.
Et encore, dépense inutile pour la ville de 4
5,000 francs.
Comment, la ville a un excédent de plus de
115,000 francs et elle recule devant
une dépense annuelle de 4,000 francs, alors que
d'un autre côté, il majore le budget de l'Ecole
industrielle de 2,000 francs
Des trois motifs allégués, le dernier est encore
le plus saugrenu
Mais c'est devenu un système pour nos maî
tres que de prendre d'un côté pour donner de
l'autre.
Les preuves abondent et nous publierons un
jour le tableau de toutes les institutions libéra
les détruites par nos aigles au profit de leur
boutique.
Le Moniteur de l'Hôtel de Ville croit triom
pher en faisant accroire ses lecteurs que nous
avons une petite idée de nos amis qui siègent
la Commission de l'Académie.
L'est là une accusation purement gratuite
une de ces escobarderrès dont le Journal d"1 Ypres
a seul le secret.
Nous avons pour nos amis les plus grands
égards et le plus profond respect mais nous ne
croyons pas, qu'il faille, pour faire plaisir au
pieux organe, partager leurs idées dans l'occur
rence.
Pour finir, nos intelligents lecteurs pourront
apprécier ils savent de quoi sont capables les
collaborateurs du pieux organe et connaissent
leurs hautes capacités ils ont vu'i w ihhe wel
et 7 is ihhe niet l'œuvre arcades ambo, l'un s'est
particulièrement distingué dans la retentissante
affaire Godtschalck et l'autre a fait une telle
boulette, dans son rapport du 21 Juin 1891,
qu'il a dû retracter sa parole en pleine séance
du Conseil communal.
Nous avons constaté que cette semaine M.
Colaert ne s'est pas dérangé pour assister aux
deux séances qui ont eu lieu la Chambre des
représentants. Il a probablement cru de sa di
gnité de ne pas s'associer ses amis qui ont tenu
la conduite scandaleuse que nous connaissons
tous. S'il en est ainsi, nous le félicitons de son
absence. Il n'a pas voulu par son vote approuver
la punition injuste infligée deux malheureuses
institutrices de Gand, par M. Schollaert, le mi
nistre le plus fanatique et le plus intolérant que
nous ayons eu ce qui est presqu'incroyable
le destructeur de l'enseignement public, le suc
cesseur de feu Thonissen, de sinistre mémoire.
Nous avons trop peu souvent l'occasion d'ap
prouver la conduite de M. Colaert, pour ne pas
signaler aujourd'hui l'indépendauee qu'il a mon
trée vis-à-vis de ses amis.
MM. Iweins d'Eeckhoutte et Van Merris, eux,
ont voté avec les autres.
De grâce, pardonnez-leur, Seigneur, ils ne sa
vent pas ce qu'ils font
l'rogi-ainiiu;
1. Mouvements d'ensemble, mains libres, (pu
pilles).
2. Mouvements d'ensemble avec bâtons.
3. Romance chantée par M. Mailliard.
4. Mouvements d'ensemble, mains libres.
5. Barres parallèles.
6. Mouvements d'ensemble la petite canne,
(pupilles).
7. Chansonnette dite par M. Mailliard.
8. Ballet des Pierrots et Clowns (pup.)
Tombola
Les lots de la tombola sont exposés la vitrine
au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se
procurer des billets.
inmaoQQoaoa»»
A loccasion de la Sle Cécile,
DIMANCHE, 21 NOVEMBRE 1897,
de midi une heure,
CONCERT PROMENADE.
Entré© lit>re.
Une collecte sera faite au bénéfice du Denier
des Ecoles laïques.
Méfiez-vous des armes feu.
Le parquet de notre ville s'est rendu Mercredi
Hooglede pour y instruire au sujet d'un ac
cident qui a coûté la vie un nommé Noppe.
Celui-ci expliquait un ami le maniement
d'un fusil lorsque l'arme lui glissa des mains et
alla donner la crosse en avant contre les pavés.
Malheureusement le fusil était chargé et, le
chien s'étant abattu, une charge de chevrotines
atteignit Noppe la cuisse.
Celui ci tomba comme une masse perdant tout
son sang que son camarade était impuissant
arrêter.
Noppe est mort une heure après.
Société de Garde civique
D'YPRES.
Legon, 25 20 25 20 15
Ligy, 15 20 15 15 25
Masechelein, 25 15 15 15 20
Vandevyver, Arth., 15 15 10 15 25
Vermeulen, 20 15 15 10 20
Deweerdt, 20 5 20 15 15
105
90
90
80
80
75
TOUT A CREDIT CRÉDIT A TOUS
Meubles de luxe et ordinaires
Choix considérable de confections
Critique. Les dames âgées désireuses de
se préserver et de se guérir des inconvénients et
des indispositions de leur âge, doivent se puri
fier de temps en temps le corps avec la Pilule
Journal mon bon pas flatteur, pour le Pré
sident de l'Académieun homme si capa
ble et si clairvoyant.
de la Fêle du 14 Novembre 1897
REDOUTE.
j '«"fr «opr
Tir du il Novembre 1897
(cartons).
Les communications entre Ostende et Ypres par
l'fîtat ne sont guère nombreuses l'hiver, cinq trains
dans chaque sens et c'est tout. A noter encore que les
derniers trains partent, tant d'ici que de là-bas, vers 6
heures du soir et puis c'est encore une fois tout jus
qu'au lendemain matin Beaucoup de voyageurs se
plaignent de devoir quitter si tôt pour rentrer chez
eux et seraient heureux de pouvoir prolonger leur
séjour, tout au moins Ostende, jusque huit heures.
Il existe un train partant d'ici 8,Il h. du soir,
mais il ne va que jusqu'à Cortemarck ou jusqu'à Rou-
lers. A Cortemarck plus de correspondance vers
Ypres, pas plus qu'à Roulers. Deux solutions se pré
sentent ou bien prolonger le train de Cortemarck
jusqu'à Ypres ou bien donner Roulers une nouvelle
correspondance.
Daigne M. le Ministre des Chemins de fer entendre
et exaucer nos voeux
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DISCRÉTION ABSOLUE.