Chronique locale. -)~(o)X(- Retournez-vous. L'ire du pieux Journal Station. Collège Moderne. Salle des Anciens Pompiers les bénéfices que réalise la société appartien nent aux associés. <Juand ils se retirent, ils ne perdent pas leur part de l'avoir social. La so ciété n est qu'un moyen, mis la disposition de l'individu. Aujourdhui Ion veut que l'individu soit absorbé par la corporation. Il en sera des unions professionnelles personnalité civile comme des couvents. C'est l'être moral, la commu nauté qui possède les associés ne sont rien, ils ne possèdent rien individuellement. Chose curieuse, les couvents ne demandent plus la personnification civile; ils sont organi sés pour s'en passer. La poussée vers la main morte vient plus des laïques que des ecclé siastiques. De la part des collectivistes qui rêvent la socialisation de toutes les forces et de tous les biens, cela se comprend de la part de ceux qui repoussent l'intervention de l'Etat dans les domaines de Iactivité individuelle, c'est un non-sens. Tout en se donnant comme un grand parti san des unions professionnelles personnifica tion civile, le Gouvernement n'est pas sans redouter leur action. Il a combattu les amende ments par lesquels on étendait la capacité des unions aux actes de la vie commerciale il y a vu un danger immédiat, mais, en même temps, il a propose et fait voter la concession d'une capacité commerciale restreinte. C'est du chèvre-choutisme gouvernemental et de la haute fantaisie juridique. Dès qu'on se place en dehors du droit, on va la dérive. La concession du Gouvernement est d'une extrême gravité, car elle ouvre la voie aux socialistes de demain. Il suffira ceux-ci d'ajouter la loi sur les unions professionnelles un simple paragraphe, pour que le collectivisme ait toute satisfac tion. Voilà où nous même le grand parti con servateur Les jonrnaux cléricaux recommencent faire grand bruit au sujet de le révocation, par la nouvelle administration communale de Malines, de quelques employés nommés par l'ancienne. Nous ne voulons pas prendre ici fait et cause pour le Collège échevinal attaqué. Loin de nous, bien au contraire, de chercher justifier pareils agissements Et pour parler net, si le susdit Col lège révoque et destitue rien que par ressenti ment politique ou pour caser quelques proté gés, il a grandement tort: c'est malhonnête et, plus encore, c'est malhabile. Nous ne sachons même rien de plus odieux que de casser aux ga ges ou de tracasser des fonctionnaires suspects d'appartenir au parii de l'ancien régime. C'est d'un très-petit caractère d'un esprit plus étroit encore. Mais il y a dire, la décharge des magistrats malinois pris partie, qu'ils n'ont pas inventé le procédé des cléricaux de la plus belle eau l'ont pratiqué avant eux.... On a généralement la mémoire courte en poli tique, et puis, tant d'événements se précipitent et se succèdent, que les uns oblitèrent le souve nir des autres. Il ne sera donc pas sans utilité de rappeler ce que, en 1872, a fait le Conseil communal d'Alost, alors présidé par feu M. Van Wambeke. Six employés, les seuls soupçonnés de libéra lisme un commis expéditionnaire le commis du commissaire de police trois peseurs au marché au beurre, et l'em ployé chargé de relever les mercuriales au mar ché, furent brutalement congédiés après avoir re çu, de M. le Bourgmestre susnommé, la lettre que voici Alost, 12 Novembre 1872. n Le Conseii communal ayant décidé que vous ne jouissez pas, sous le rapport administratif, de la confiance de l'administration, vous êtes informé que vous avez cesser vos fonctions dater du 15 courant. Les Bourgmestre et Echevins de la ville d'Alost, n Van Wambeke. Et leur crime Rien, pour quelques-uns, car tous n'étaient pas même électeurs que de ne pas avoir accepté la fameuse enveloppe verte A défaut d'autres raisons, les magistrats mali nois pourront toujours, rappelant un mot légen daire, répondre, comme jadis l'illustre Maïeur lui-même chaque son lour Le Journal d'Ypres, toutes les fois que ses chers amis sont touchés, 6e regimbe, monte son grand cheval de bataille et, par tactique, met des tiers en jeu, qui ont le bon esprit de s'en battre l'œil. Nous avons dit, que, puisque la ligne vicinale d'Ypres Warnêton est exploitée pour le trans port des betteraves, il est de toute justice que les privilégiés paient le pot cassé en cas d'accident, vu que la ligne n'est pas terminée, ni reprise. Cet argument, si simple, n'est nullement du goût de l'organe des actionnaires, tous gens pauvres, cela se comprend. Soutenir les privilégiés, c'est le devoir d'un journal conservateur agir autre ment serait en opposition avec tous ses princi pes le parti catholique ne jouit-il pas de tous les privilèges Le privilège dont jouissent les actionnaires de la sucrerie, profite, dit le Journal d'Ypres, éga- lementauxcultivateurs,le même serait-il accordé un simple petit entrepreneur pour le transport de ses matériaux et des pavés cependant une route est construite pour l'usage de tout le monde, alors qu'une sucrerie n'a en vue que les affaires de Messieurs les actionnaires. C'est une simple question que nous nous per mettons de faire au Journal d'Ypres, qui, comme d'habitude, n'aura rien de plus empressé que de tourner autour du pot. Le Journal d'Ypres prétend que nous sommes riche en conceptions de chemin de fer et que nous en rêvons partout prenons que ce soit vrai, où serait le mal Ce qui le chiffonne, c'est que nous défendons les intérêts de la ville, qui ont tant souffrir de la part de ceux, qui sont parvenus l'Hôtel de Ville par la fraude et la corruption. Pour ces Messieurs, tout doit être sacrifié la politique. Nous sommes déjà parvenus déjouer les plans perfides ourdis par les cléricaux, qui vou laient notre intervention pécuniaire dans la con struction d'une ligne, tout en écartant la ville dans l'exploitation directe citons la ligne vici nale de Poperinghe Dixmude, passant par El- verdinghe nous continuerons de surveiller les actes de nos adversaires politiques, qui combat tent sournoisement, tout ce qui peut relever un jour notre ville, se remplissant de couvents et s'entourant de maisons de santé. Si c'est là la prospérité de la ville rêvée par les cléricaux, c'est du cynisme de celle là, nous n'en voulons pas, c'est ce que nous prouverons en toutes cir constances. Quant l'excellent état de nos finances, nous nous réservons le moment opportun de les discuter fond nous avons dès maintenant la certitude, qu'il faudra rabattre de beaucoup les prétentions du Journal d'Ypres. Nous engageons vivement le Ministre des che mins de fer venir Ypres pour inspecter les travaux d'agrandissement de notre station il pourra ainsi de visu constater que l'accès du côté de Courtrai et de Roulers est tout simplement scandaleux. D'après ce qu'on nous affirme, le plan primi tif était tout autre, que celui rais en exécution il offrait moins de dangers, dégageait complète ment la vue sur la route de Dickebusch et per mettait de voir l'arrivée des trains, les bâtiments de M. Angloo, de M. Peirsegale et le magasin des marchandises de la Société devant dispa raître. Pour quelques œufs, ils ont gâté l'omelette c'est triste dire, mais c'est ainsi. Ces quelques économies ont empêché le prolongement du quai, le plus rapproché de la marquise et ont contraint la construction d'une bretelle, tout près du magasin, où il y a continuellement des manœuvres, ce qui constitue un danger perma nent, aussi bien pour les voyageurs que pour le personnel de la station. De même, elles ont maintenu une voie unique de sortie pour les lignes de Roulers et de Cour trai, comme elles ont rendu le passage niveau de la route de Dickebusch excessivement dange reux, car c'est précisément l'endroit, par où passe le chemin de fer vicinal d'Ypres Kem- mel, complètement caché par les bâtiments, qui devaient être démolis. En présence de cet état de choses, nous nous demandons: quoi sert notre brillante députa- tion, qui laisse commettre toutes ces âneries sans broncher y aurait-il par hasard quelques inté rêts électoraux ménager Peut-être bien. Nos maîtres bougeront, quand un accident sera déplorer. Nous demandons une visite du ministre com pétent il nefautpa8 que la ville d'Ypres soit toujours jouée. Tombola. Les lots de la tombola sont exposés la vitrine au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se procurer des billets. A l'occasion de la S'" Cécile, DIMANCHE, 21 NOVEMBRE 1897, de midi une heure, CONCERT PROMENADE. Entrée libre. Une collecte Bera faite au bénéfice du Denier des Ecoles laïques. TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires i rifoi iiift vt'f; Choix considérable de confections n S 100 :^frT~~ L'avenir est tous, mais il n'appartient personne! Ce serait une bonne chose que l'enfant fut, dès sa naissance, titulaire d'un Livret d'Epargne quelques personnes ont songé réaliser cette idée. L'Administration de la Caisse d'Epargne et de Retraite garantie par l'Etat a approuvé l'emploi Chambres coucher complètes, tous st}les, depuis 115 fr. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2