Chronique locale. •non- Choses et autres. Collège Moderne. Salle des Anciens Pompiers Théâtre d Ypres. Bibliographie. Vins de Champagne. Irisle dépouille, comme jadis un officier lui cra cha la face alors qu'il était garolle Comme vous les verriez, ces aboyeurs du jour, que la seule idée de l innocence possible doit épouvanter, ramper la queue basse et re gagner le plus profond de leur chenil Au surplus, les lignes que nous rapportons plus haut ont leur éloquence l'heure actuelle, elles disent une fois de plus la sorte de déchéan ce morale de ce peuple jadis si chevaleresque et glorieux et qui, depuis plusieurs années, semble contaminé d'un affreux mais sûr poison. E. L. La religion catholique au service des chiens. Un journal français Bc CHIENS BÉNITS, nous apprend qua le clergé de Bonnelles a béni les chiens de la meute de la duchesse d'Uzês. Quand ces chiens viendront crever, on verra coup sûr M. De Guchtenaere suivre respectu eusement leur convoi. Le Lundi, 15 courant, beaucoup de curieux se promenaient rue des Chiens, rue de Lille, au quartier S' Pierre pour voir, avec quel empres sement, les boueurs de la ville enlevaient des cuisses, des ailes de poulets, des tranches de mouton qui gisaient partout, aux coins, même en pleines rues, déposées là, gentiment, par les convives du Volkshuisla suite d'une indiges tion provoquée par le brillant discours du grand orateur Colaert. (Le Journal d'Ypres l'appelle un tribun, oh ma tête Ce grand talent, si prodigue et si brillant dans les sociétés d'amateurs de pinçons, de vogelpijk et de pêcheurs, la Chambre, cane et renonce la parole, quand l'honneur et la dignité du pays sont compromis par les caprices de la Sûreté. Aux actes, on apprend connaître l'homme Connu Colaert Une longue tartine est lire dans le Journal dCYpres traitant la question de la suppression de notre Académie des Beaux-Arts. C'était une affaire décidée par le clergé, nos maîtres ont dû B'incliner. A quoi bon raisonner avec eux, ce se rait peine perdue. Une Académie qui a produit des Roffiaen, des Bossuet, des Fiers, etc., est devenue mauvaise et inutile, tout comme le Collège communal et le cours supérieur de Mme Juncker. Nos malins ont bien appris la conjugaison du verbe supprimer; ils vont bien, mais un moment viendra, où le corps électoral, Bon tour, saura les supprimer. Un écho du dernier Te Deum C'était au moment où les autorités firent leur entrée solennelle, la grande joie du beau sexe un groupe de trois quatre fervents catholiques s'amusaient faire des observations sur tout ce monde couvert de crachats et autres décorations; ils avaient un franc plaisir. L'un d'eux, la réputation un peu légère, au passage d'un rentier tout en rubans, comme re venant d'un grand concours, se mit tellement rire, que l'aîné, un peu confus, lui fit une leçon de convenance bah répondit l'autre, si nous n'en avions pas besoin pour les élections, c'est un homme laisser là; mais comme il a quelque influence, j'accepte vos observations. T onibola Les lots de la tombola sout exposés la vitrine au Café de la LuneGrand*Place, où l'on peut se procurer des billets. CONCERT PROMENADE. Entrée lilrre. Une collecte sera faite au bénéfice du Denier des Ecoles laïques. On nous annonce pour le Lundi, 29 Novembre 1897, une représentation intéressante donnée avec le concours de M. MARTAPOURA, le ba ryton de l'Opéra de Paris, de M. Alphonse WEINGAEKTNEB, le brillant violoniste, ex directeur du Conservatoire de Nantes, et de plu sieurs artistes des principaux théâtres de Paris. Le programme habilement composé, s'adresse non seulement aux amateurs de bonne musique, mais encore aux amis du rire car la partie gaie est fort importante. Bien entendu cette gaîté est de bon aloi et ne peut blesser aucune susceptibilité. Le but de cette tournée est d'off rir aux famil les une récréation amusante, honnête et instruc tive. On connaît MARTAPOURA, le baryton qui a créé Paris, l'Opéra Pairie, Ascanio, Le Mage qui a joué avec grand succès sur notre première scène lyrique La FavoriteFausl, Sigurd. On sait également quel incomparable virtuose est le violoniste Alphonse WE1NGAERTNER. Les comédies qui figurent au programme ont été choisies dans le répertoire de la Comédie- Française et de l'Odéon. Elles seront excellem ment interprêtées. Nous donnerons prochainement le programme de cette soirée. Société de Garde civique D'YPRES. Boedt, Léon, Froidure, Eug., Gaimant, A., Butaye, A., Masscheleyn, Legon, E., 25 25 25 20 25 20 25 20 25 25 20 25 20 25 25 25 20 20 25 25 25 25 25 15 25 25 15 20 25 25 120 115 115 115 115 110 Denier des Ecoles laïques Par arrêté royal du 16 Novembre 1897, M. Bruneel-de Montpellier est nommé bourgmestre de la commune de Kemmel, arrondissement d'Ypres. A partir du 18 Novembre courant, un bureau télégraphique, accessible la correspondance privée (départ et arrivée), fonctionnera Ghe- luwe, sous-perception des postes. Voici un petit livre qui frappera ses lecteurs par la sincérité des impressions qui y sont retra cées autant que par l'abondance et la suggesti- vité des réflexions que ces impressions ont éveil lées. JVI. le comte de Chambrun, que connaissent les lecteurs du Progrès, est le créateur du Musée social de Paris Mais les faits sociologiques ne suffisent pas alimenter son puissant esprit et sa vaste compréhension. Philosophe et savant, artiste et sociologue, il a pris pour principe u La concorde pour le progrès, pour le vrai, le beau, le bien, pour l'ascension. Et lire ses oeuvres, on s'aperçoit que ce principe n'est pas lettre morte. Le volume qui vient de nous intéresser si vi vement retrace les impressions produites sur M. le comte de Chambrun par des auditions d'oeu vres de Wagner Munich, Francfort et Nice. M. le comte de Chambrun n'a pas admiré Wagner dès sa première révélation. Son wagné- risme a connu quatre périodes qu'il définit ainsi. Première période, l'inconnu. Elle a pris fin... Rome en 1886 Fidèles Beethoven et aux autres classiques, jusques et y compris Weber, longtemps nous avions méconnu Wagner.... Deuxième période.... A mon retour de Bay- reuth (1889). la pyramide, procé ant de haut en bas, était Beethoven, Bach, Gluck, Mozart, Haydn, Haendel, Weber, Wagner. Je donnais ainsi Wagner le chiffre 8. i) Troisième période. C'est la période de Mu nich en 1893 Wagner prend le chiffre 3 Beet hoven, Bach, Wagner. n Quatrième période, 1897. Sur le seuil et au moment où je prends congé de la musique et de l'art, Wagner est le grand artiste du XIXe siècle, le premier, le seul. Ce n'est donc pas un éblouissement qui a fait reconnaître M. de Chambrun en Wagner le premier, le seul grand artiste du XIXe siècle, c'est une étude poursuivie pendant de longues années et travers de nombreuses auditions. C'est la polyphonie de Wagner, opposée la monophonie de Bach et la symphonie de Beet hoven, découverte par M. de Chambrun dans le 3" acte de Tristan et Yfeult et dans les Maîtres- clianteursdébordante dans les Nibelungen et épurée dans Parsifal, dans laquelle M. de Cham brun reconnaît le génie de Wagner, l'âme de la nature. L'étude musicale de l'œuvre de Wagner est accompagnée, dans le livre de M. de Chambrun, d'une étude philosophique, esthétique, morale, littéraire dont il est impossible de donner un aperçu dans une brève analyse. Les idées, nom breuses et originales, sont d'ailleurs plutôt indi quées que développées, l'auteur le reconnaît. Elles n'en feront que davantage penser ceux qui liront l'ouvrage, c'est-à-dire tous ceux qui veulent connaître celui que la postérité, comme M. de Chambrun, appellera le plus complet et le plus parfait artiste du XIXe siècle. X Récolte 1897. Situation du Marché. Bulletin de la maison Treyeran frères Bordeauxsiège social en Belgique 9, rue du MoniteurBruxelles. Les pluies intermittentes qui tombent depuis le commencement de Septembre forcent les viticulteurs commencer, vers le 20 du mois, la cueillette dans la Vallée de la Marne qui renfer-j me les vignobles distingués, nommés Ay, Ma- rœuil, Cunières, Dizy et Haudvillers. Ces pluies continuant, la prudence commande bientôt de ne plus retarder cette opération sur la côte d'Eper- nay, parallèle la Marne, où se trouvent 11" {Chronique du 18 Novembre 1897.) «5C- _s2s1_ A loccasion de la S1' Cec.ile, DIMANCHE, 21 NOVEMBRE 1897, de midi une heure, Tir ordinaire du 18 Novembre 1897 D'YPRES. Liste précédente, 76,520-32 Collecte au concert du Willems-fonds, 3-84 Boîte de la Lune, 28-25 Souper de la Fraternelle Dickebusch, 2-58 Boîte du V'isscher, 7-50 Souper Dickebuscli des Anciens Pompiers, 2-35 Dîner du Comité de la Fraternelle, 8-00 Quelques anciens élèves du Collège communal supprimé. 10-00 Collecte au concert des Anciens Pompiers la Citadelle, 20-60 Des zwanzeurs l'Épéron, 1-19 Des zwanzeurs l'Epéron, 1-05 Duivepotje in de Maan, 1-15 Boîte des Anciens Pompiers, 18-60 Boîte du SaumoD, 32-50 Boîte du Vieil-Ypres, 26-70 Collecte au banquet du Teerling-club, 1-76 Total fr. 76,686-39 Dépenses jusqu'à ce jour, 72,848-39 Reste en caisse fr. 3,738-00 Wagner a Munich, Francfort, Nice, par le comte de Chambrun. Paris, Calmann-Lévy, 1898 un vol. in-8", illustré de trois photo-gravures d'après J. Wagrez.

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2