Chronique locale. Plus ça change, plus c'est la même chose... Le langage des chiffres. -)~Co)~(- Société des AnciensPompiers Théâtre d'Ypres. Collège Moderne. POPERINGHE. WERVICQ. e i .JlCglgg' A l'occasion de la Ste Barbe, 11 heures, Sor tie de la musique 1 1/2 heure, Banquet. Les membres qui désirent y participer sont Sriés de se faire inscrire chez M. Dehollander- arteel, Café du Commercerue des Chiens. sHFSvg C&3 Isrzx—S Bonne soirée, Lundi dernier, par la tournée Ch. Baret. Le concert a été particulièrement goûté. Le grand succès est allé M. Weingaert- ner, un prestigieux violoniste, possédant un doigté extraordinaire et sachant mettre dans la musique qu'il a exécuté tout le sentiment qu'elle comporte dans la Berceuse de Jocelynpar ex., M. Martapoura est resté l'excellent et expressif chanteur qu'on a eu plus d'une fois l'occasion d'applaudir Ypres. La jolie voix de Mlle Sun- reali a fait plaisir entendre. Le pianiste, M. H. Ghys, quoique ayant sa disposition un très mauvais piano, a su taire applaudir chaleureu sement son rare talent, et a rempli avec goût et discrétion le rôle ingrat d'accompagnateur de ses camarades. Enfin, les fantaisies de Jacques Perny et de Marcel Lefèvre, dites par M. Spark, ont fait se tordre le public tout entier. Il paraît que M. Baret viendra nous donner une seconde représentation dans peu de temps. Tant mieux OOg' Tombola. Les lots de la tombola sont exposés la vitrine au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se procurer des billets. Société de Garde civique D'YPRES. Boedt, Léon, 25 15 20 20 20 100 Legon, Emile, 25 25 20 15 15 100 Sacré, 25 15 5 25 25 95 Butaye, Arth., 15 25 10 20 25 95 Vermeulen, H., 15 25 25 10 20 95 Froidure, Eug., 15 25 15 10 25 90 Rabau, Arth., 25 20 10 15 15 85 Froidure, Robert, 15 25 10 a— 10 15 75 Les Fêtes de la S16 Cécile. Le temps n'a pas, cette année, favorisé les fêtes de la S'e Cécile. Elles n'en ont cependant pas été ni moins animées ni moins brillantes. Bravant un vent froid assez violent, nos intrépi des tambours et trompettes ont fait la retraite militaire, annonçant les fêtes de la Société, escortés par plus de soixante-dix porteurs de torches, de lanternes vénitiennes et de feux de bengale et suivis d'une foule très-nombreuse. L'ensemble du cortège était très-beau et a été fort admiré. Le Dimanche, malgré les menaces de pluie, notre Harmonie, après une visite au Président et au Vice-Président de la Société, a parcouru son itinéraire habituel et donné un concert la Grand'Place. Celui-ci malheureusement a dû être écourté, cause de la pluie qui s'est mise tomber. Nous avons remarqué, parmi les quelques morceaux exécutés, une polka avec chant qui a fait beaucoup de plaisir et a été très-appréciée. Le Banquet traditionnel avait lieu une heure et environ 150 souscripteurs y prenaient part. La salle décorée avec infiniment de goût, offrait un coup d'œil charmant. M. van Merris avait mis ses serres la disposition de la Philharmo nie et les palmiers, lés fougères et les chrysan thèmes transformaient la salle du festin en un jardin d'hiver. Notre dévoué Président, se trou vant empêché d'assister au commencement du banquet, au plus grand regret de tous les convi ves, n"a pu se rendre la société qu'à la fin du dîner. A son entrée dans la salle, tout le monde était debout et une véritable ovation lui a été faite. M. le Vice-Président, après avoir constaté le bonheur que causait tous les convives la pré sence de leur cher Président, a bu sa santé. Un tonnerre d'applaudissements accueillit les paro les de M. le Vice-Président et M. van Merris, profondément ému des marques de sympathie que lui témoignaient ses confrères, ne put re mercier que par quelques paroles. Le Banquet fort bien servi se termina au mi lieu de la plus vive animation. En se quittant tous les convives se donnèrent rendez-vous pour assister la représentation flamande qui se don nait le lendemain la Société. C'étaient les artistes du théâtre flamand de Gand qui étaient chargés de donner cette repré sentation, composée d'un drame Vondel et de deux Vaudevilles. Après un vaudeville Een moet er trouwen, fort lestement enlevé, le rideau se levait sur le dra me: Vondel, l'œuvre de Vanpeene, dont on avait fait un grand éloge et que tout le monde atten dait avec impatience. Disons tout d'abord que les éloges que l'on avait donnés cette œuvre ne sont pas surfaits les trois derniers actes surtout sont d'un drama tique intense et ont permis M. Vanhavermaete qui remplissait le rôle de Vondel de donner la mesure de son grand et beau talent. Nous avons souvent pu admirer les grandes qualités de M. Vanhavermaete mais jamais nous ne lui avons trouvé un sentiment dramatique aussi profond que celui qu'il a déployé dans le rôle de Vondel. Nous devons ajouter qu'il a été admirablement secondé par Mmo Smits-Grader, MM. Cornelis, Vandenheuvel, Cackenberg et en un mot par tous ceux qui remplissaient un rôle dans ce dra me superbe. Au dernier acte des applaudisse ments prolongés et plusieurs fois répétés ont exprimé la profonde impression que les artistes de M. Wannyn avaient produit sur les specta teurs. La soirée dramatique s'est terminée par un long éclat de rire et le joyeux vandevilie De kas in, de kas uit, enlevé avec un brio réellement remarquable, a obtenu le succès d'hilarité le plus franc et le plus mérité. Entre le premier vaudeville et le drame, trois de nos jeunes élèves MM. Questroy, Somers et Degruyter se sont fait entendre. Leur exécution a été très-satisfaisante et permet d'espérer qu'avec du travail, ils deviendront de très-bons exécutants. Nous devons une mention toute particulière au petit orchestre. Il a complètement renouvelé son répertoire qui contient de fort jolies choses. Il nous revient que M. Somers, sous-chef de la Société, en serait l'auteur. Nous lui présentons toutes nos félicitations. Le Mardi de la S'e Cécile est la journée des dames. Un jeu de boule avait été organisé pour elles et 210 dames s'étaient fait inscrire pour y prendre part. Tous les prix ont été vivement disputés et les premiers ont été enlevés par Mme Lelieur, M"8 Van Uxem, M"e Flamey et M'"8 Verhaeghen. Après le jeu venait un bal. La salle était trop petite pour que l'on peut y danser l'aise, telle ment il y avait du monde. Cette partie de la fête a été extrêmement ani mée et de l'avis de tous les danseurs et de leurs charmantes partenaires l'heure de la retraite a sonné trop tôt. Il était une heure quand le bal s'est terminé laissant tous le regret de voir finir des fêtes où il existe tant de cordialité et de plaisir. Festivités l'occasion de la S'8 Cécile. La fanfare franco-belge Les Amis Réunis a fêté joyeusement la S18 Cécile Lundi dernier. Dès 10 heures du matin, malgré le temps af freux, elle a fait une sortie en ville, au cours de laquelle elle a exécuté plusieurs jolis pas-redou blés. Citons Le Drapeau bleu n par Gustave et Alphonse Bonneel, respectivement trombone solo et piston solo de la Société. Ce pas-redoublé d'un grand effet est dédié Monsieur Bonfils- Couttenier, Capitaine de la fanfare. Le banquet traditionnel a commencé 1 heure. Les adhésions étaient encore plus nombreuses que les années précédentes. Cela n'est pas éton nant, pour qui connaît la vive sympathie, dont jouit cette Société. Il convient d'ajouter que tous les membres de la Commission rivalisent de zèle et n'épargnent ni leur temps, ni leur dé vouement, quand il s'agit de consolider l'union des membres actifs et honoraires de la Société et d'affermir sa prospérité. Supputation des années passées dans les fonctions de juge de paix pour le calcul des augmentations Placement, dans le second groupe, des pré sidents de tribunaux et des procureurs du Roi Stabilité des fonctions de juge d'instruc tion Détermination de la situation des magistrats qui passent d'un groupe dans un autre Calcul des augmentations dans les cas où un magistral qui entre dans un groupe supérieur après un nombre d'années au-dessus d'un mi nimum inscrit pour le groupe inférieur. La question de la situation des greffiers a été totalement reservèe. M. de Borchgravea été chargé de présenter des rapports sur chacun de ces points. La prochaine réunion a eu lieu Vendredi 3 Décembre. On sait quelle levée de boucliers s'est pro duite ces jours-ci la Chambre de la part des socialistes, en faveur des cabaretiers. Le corres pondant bruxellois de La Meuse fait ce pro pos une réflexion bien piquante Souvenez-vous, dit-il, du langage que tenaient les apologistes du suffrage universel avant la revision. Le régime censitaire, disaient-ils, est le régime des cabaretiers. Les députes du cens n'oseraient pas les toucher, car ils sont la majorité du corps électoral. Le suf frage universel séra 1ère de la pureté et de la justice, l'ère des grandes idees, des nobles inspirations auxquelles seules le peuple est ac cessible I Nous sommes aujourd'hui a en démocra tie et ce sont les cabaretiers qui régnent. Ils sont aujourd'hui 198,000 dans le pays. Bruxelles et ses faubourgs en ont 8,300 et Ion compte dans une rue de la capitale, sur 29 maisons, 27 cabarets et cafés. L'alcool est Dieu. Et les cabaretiers sont ses prophètes. En 1884, sous le ministre libéral, on payait en Belgique, en droits d'entrée et droits d'acci ses perçut au profit de l'Etat 9 fr. 57 par tête d'habitant. En 1898, d'après les prévisions budgétaires, on paiera 14 fr. 85 par tête. Augmentation 5 fr. 28 par tète, c'est dire plus de 50 Et dire que c'est au cri de a A bas les im pôts de consommation qu'en 1884 les cléri caux ont escaladé le pouvoir Tir aux cartons du 2 Décembre 1897

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2