Chronique locale. Toujours l'eau de la ville et le véridique Journal La place de la Station. Société des AnciensPompiers Cercle Wallon. Collège Moderne. toire britannique, quelle armée opposer la for midable invasion Le docteur Dillon se montre trop pessimiste. L'Angleterre n'a qu'une chose faire, et c'est ce que font remarquer plusieurs de nos confrè res londonniens, pour éviter tous ces périls elle n'a qu'à mettre résolûment sa main dans celle de l'Allemagne, qui se trouve maintenant en face de la Russie dans les eaux chinoises, comme elle-même se trouve en face de la France sur le continent africain. Dans un conflit colo nial de ce genre, l'alliance anglo-germanique pourrait compter sur le Japon, rival des Russes en Corée, tandis que la duplice n'aurait que l'appui de la Chine, laquelle a démontré valoir fort peu en cas de guerre. Le travail du Docteur Dillon et les articles de la presse conservatrice de Londres prouvent qu'il suffirait aujourd'hui de bien peu de choses pour mettre le feu la poudrière européen ne. •UoH- Nous croyons intéressant, pour ceux de nos lecteurs, qui ne lisent pas les inepties du pieux organe, de reproduire dans nos colonnes la ré ponse du Moniteur de l'Hôtel de Ville notre article du 2 Décembre passé. La prose du Journal mérite d'être savourée. Encore l'oau. Deux points noter. Le reste n'en vaut vrai- ment pas la peine. D'abord le Progrès maintient qu'il a plu n Ypres du 23 Septembre au 13 Novembre. Il ne parle plus des 26 millimètres d'eau que nous aurions eus pendant cette époque, et qui ont n été constatés Bruxelles Avons-nous besoin de répondre encore aux allégations du Progrès qui se borne dire Il a donc plus (sic) chez les patrons du Pro- grès Proficiat C'est vrai,il s'est abstenu, alors que ses amis n votaient pour et que M. Vermeulen seul a voté r> contre. Nous rectifions donc. Mais nous avons vai- n nement cherché les motifs de l'abstention de n M. Brunfaut... Il s'est abstenu sans motifs. Eh bien, contribuables qu'en pensez- voub Le pieux organe ose affirmer que des dépen ses de plus de 300,000 francs ne valent guère la peine d'être discutées. C'est un aveu retenir, vraiment Ah! Nos aigles allaient modifier notre systè me de canalisation ils promettaient leurs ad ministrés une eau saineet au lieu de cela, nous avons une eau qui est considérée, d'après les der nières analyses, comme malsaine et dangereuse pour la santé publique. Le Père de la Cité se faisait une gloire de don ner ses chers concitoyens (oh combien une eau abondante, et, la moindre sécheresse, ses chers concitoyens sont réduits la portion con grue Et cette grave question ne vaut pas la peine d'être examinée avec soin Ah le bon billet Nous en prenons acte. Nos braves \prois sau ront se convaincre, une fois de plus, que cette bande d'étrangers arrivés l'Hôtel de Ville, par la fraude et la corruption les plus éhontées, se soucient de leurs intérêts et de leur santé com me d'une guigne. Le Journal des frocards dit que nous mainte nons qu'il a plu Ypres du 23 Septembre au 13 Novembre. Certainement, nous le maintenons, et pour le prouver, nous le renvoyons un de ses fervents disciples, qui, le 28 Septembre der nier, se trouvant sur la berge du canal en train de pêcher l'anguille, fut obligé d'abandonner ses engins et de se sauver dans un cabaret des environs, tellement il tombait de l'eau. Pendant la journée du 30 dudit mois, il a éga lement plu, en ville, et vers le soir, un orage épouvantable s'y est déchaîné. Si,ce soir-là,notre ingénieur-maïeur avait fait une promenade dans les environs de la gare, il aurait été obligé de mettre ses bottes de cent lieux pour patauger dans l'eau et la boue Vous voyez bien, pieux Journal', nous préci sons. Nous avions donc raison de dire que les n patrons du Moniteur de l'Hôtel de Ville étaient tellement l'eau avec leur fameux château d'eau qu'ils ne voient et ne sentent plus la pluie En ce qui concerne l'abstention de M. Brun faut, le Journal est en aveu, mais il affirme qu'il s'est abstenu sans motifs. C'est encore un accroc la vérité. M. Brunfaut s'est abstenu parce qu'il avait voté contre l'emprunt. Et il en est ainsi de toutes choses Nos lecteurs pourront juger par les lignes qui précèdent jusqu'où va la bonne foi du Journal d'Ypres et avec quelle audace il travestit la vé rité. Et quoique nous fassions dans l'intérêt de notre antique cité, il n'y aura rien de favorable obtenir de nos Baziles, car on connaît le bon ton des patrons du pieux Journal. On connaît leur respect pour la liberté des autres. On con naît surtout leur aimable tolérance. La Société de la Flandre Occidentale exhausse la voie la sortie des voyageurs et des mar chandises excellent travail, pourvu qu'il soit entretenu. Que fera la ville Va-t-eile nous laisser pa tauger dans la boue tout l'hiver Cependant la place de la Station lui appartient. C'est elle, qu'incombe le devoir de taire dis paraître les ornières, dans lesquelles tout le monde est obligé de passer pas le moindre petit chemin propre réservé pour les voyageurs, qui se dirigent la station ou qui en reviennent; partout de la boue, rien que de la boue, c'est tout simplement scandaleux. Et dire que nous avons, d'après le Journal d'Ypres, des aigles l'Hôtel de Vdle: que serait- ce si nous n'avions que de vulgaires moineaux Vraiment, ils ne sont pas fiers. Si c'était pour nettoyer les abords d'un cou vent ou d'une église, ce serait vite fait, nos ai gles n'ont rien refuser au clergé mais mettre en état simplement convenable la place de la Station, c'est là le moindre de leurs soucis il n'y a que des désœuvrés ou des voyageurs de commerce, qui prennent cette direction peuh pour ce monde-là On a supprimé les orgues, parce qu'elles em pêchaient les gens de dormir il en est de même des cloches, qui vous éveillent six heures du matin nous demandons que ces sonneries aient lieu plus tard, il ne faut pas deux poids et deux mesures nous parions que nos édiles n'en feront rien et qu'ils laisseront sonner comme avant le clergé est là Fête dLe la Sainte Barbe. Dimanche dernier, nos Anciens Pompiers ont fait en ville, leur coutumière promenade, musi que en tête. Malgré l'inclémence de la température, l'affiu ence du public était grande sur leur passage et on a beaucoup admiré les jolis pas-redoublés exécutés par nos excellents musiciens dirigés de main de maître par l'habile chef M. Henri Moerman. L'après-midi, un joyeux et traditionnel ban quet a réuni les fervents de Sainte Barbe autour de tables plantureuses. Si le fumet des plats et les échos de la gaieté régnante sont montés jus qu'au séjour des Bienheureux, la patronne des Anciens Pompiers a dû se réjouir de la brillante façon dont on célébrait sa fête Ypres. Nous venons de recevoir une carte d'invita tion au Concert du Jeudi 9 Décembre courant, qui aura lieu la Salle de Spectacle, 8 heures du soir. Nous remercions la Commission du Cercle Wallon de son amabilité. Voici le programme de cette fête qui sera une véritable solennité musicale 1. a) Vienne reste Vienne, marche, J. Schrammel. par le Cercle des Mandolinistes Yprois. 2. Romance par M"e Délève du Conserva toire de Bruxelles. 3. Airs Vainques pour flûte par M. VanElslande, 1er Prix du Conservatoire de Bruxelles, chef de musique Poperinghe. 4. La Coupe du Roi de Thulé, Diaz. par M. Peens, lr baryton de l'Opéra d'An vers. 5. Air de Ballet, morceau de piano de Chamisade. par Mlle Alph. Van Elslande, lauréate du Conservatoire de Gand. 6. Scène Comique par M. Deveen. 7. a) Exercices d'ensemble la petite canne (pu pilles). Hofmann. par le Cercle des Mandolinistes Yprois. 2. Romance, par M"b Délève du Conserva toire de Bruxelles. 3. a) Nocturne, en sol mineurChopin. b) Valse lente, Chopin. pour flûte par M. Van Elslande, 1er Prix du Conservatoire de Bruxelles, chef de musique Poperinghe. 4. L'Angelus de la Mer, Goublin. par M. Peens, lr baryton de l'Opéra d'An vers. 5. Printemps, morceau de piano de Grug. par M"e Alph. Van Elslande, lauréate du Conservatoire de Gand. 6. Scène Comique par M. Deveen. 7. a) Exercices d'ensemble au bâton, b) Ballet des Postillons, par la Société u Les Infatigables Le pianasera tenu par M"e Van Elslande. uni OOO 11» Tombola. Les lots de la tombola sont exposés la vitrine au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se procurer des billets. -aj-CBKc-' La musique et le Congo. Un effet, peut-être inattendu de la question congolaise, c'est l'influence qu'elle peut avoir sur l'inspiration musicale de nos concitoyens. En effet, nous avons sous les yeux le manuscrit d'un Hymne National Congolais par M. Eugène Creton, un eofant d'Ypres. Cette œuvre qui ne manque ni de souffle, ni d'inspiration sera prochainement livrée la pu- Le Progrès nous répond noire article au n sujet de l'eau de la ville que l'administration communale a prié les habitants de réduire au besoin strict de l'alimentation. Pu 23 Septembre au 13 Novembreil n'a n pas plu chez les patrons du pieux Journal Cela n ne nous étonne guère. Ils sont tellement Veau, avec n leur fameux château d'eauqu'ils ne voient ni ne n sentent plus la pluie j) Ensuite le Progrès dit que M. Brunfaut n'a ni approuvé ni voté les dépenses des centaines de mille n francs pour la nouvelle canalisation M. Brunfaut s'est abstenu. mm m m _iH III II 1™ Partie. b) Ciao, valse, Graciani Walter. b) Exercices d'ensemble main libre par la Société Les Infatigables n. 2me Partie 1. a) Sans Cervelle, marche, Auray. b) Perrette et le Pot au Lait, Mazurka,

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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2