Chronique locale. Cercle Wallon. Concert du 9 Décembre 1897. Théâtre. Collège Moderne. Fini, derrière qu'il est inexact, comme on l'a prétendu, que des ouvriers sont absents toutes époques de tannée. Les auteurs du projet contestent ce fait et disent Aujourd'hui que nous possédons la statis tique des ouvriers absents pendant les diffé rents mois de l'année, statistique officielle que le gouvernement a fait dresser pour toutes les communes de Belgique, il ne se trouvera plus personne, ni la Chambre ni au Sénat, pour soutenir une pareille affirmation. En effet, il est évident, d'après la statistique du gouvernement, que le nombre d'ouvriers absents du pays est nul au mois de Janvier, qu'il est de moins, de 700 en Mars, et qu'il s élève plus de 40,000 en Juillet, date actuelle das élections. Il est donc impossible de dire dorénavant que le nombre d'ouvriers absents se repartit peu près également sur tous les mois de Tannée. Une seconde objection, c'est que le nombre des ouvriers électeurs absents est minime pro portionnellement au nombre total des élec teurs en effet, sur les 1,200,000 électeurs pour les Chambres, il n'y a d'absents que 40,000 ouvriers, soit au minimum 30.000 élec teurs c'est-à-dire environ 3 p. c. de tout le corps électoral. Et I on ajoute qu'une telle fraction ne peut guère influer sur le résultat du scrutin Cette allégation serait soutenable, si ce nom bre d'électeurs absents se répartissait sur tous les arrondissements du pays. Mais i! n'en est pas ainsi. Ces absences tombent presque exclusivement sur trois provinces, et dans ces provinces sur quelques arrondissements en particulier; de sorte qu'on peut affirmer avec vérité que dans ces arrondissements le scrutin peut être vicié radicalement. Ces trois provinces sont le Hainaul, la Flandre occidentale et la Flandre orientale. Sur les 37,262 ouvriers qui quittent an nuellement le pays pour aller travailler /étranger, il y en a 17,2l2quiappartiennent au flainaut, 12,o82 la Flandre occidentale et 18,942 la Flandre orientale. Total pour ces trois provinces 48,214. -)~(o)—(- A propos de la sonnerie des cloches. Nous avons demandé la réglementation et non, comme dit le Journal d? Ypres, la suppres sion de la sonnerie des cloches. Une fois de plus, nous prenons ce pieux Jour nal, dont les rédacteurs sont des petits saints, en flagrant délit de mensonge, son habitude, du reste c'est vilain, mais c'est ainsi Nous prétendons que les cloches ne devraient pas sonner six heures et quelquefois plustôt, parce qu'il y a des vieillards et des malades, qui ne trouvent le sommeil que le matin et qui se plaignent d'être éveillés au moment où ils pour raient jouir d'un bon repos. A Ostende, le règlement défend les sonneries avant 8 heures personne ne s'en est plaint, au contraire, tout le monde trouve que c'est une excellente mesure. Pourquoi ne pas la prendre ici Le clergé, dit le Journal Y Ypres, se fâcherait belle affaire, qu'il se fâche Lui faut-il des pri vilèges en tout Il y a longtemps que nous savons que toucher un de ses privilèges, c'est l'offenser, c'est com mettre un péché mortel et c'est s'exposer au re fus de l'absolution mais comme nous pouvons facilement nous en passer, nous continuerons, sans nous inquiéter des menaces des doux mou tons du Seigneur, combattre les abus, quels qu'ilssoient et d'où qu'ils viennent. Nos maîtres, qui sont devenus quelque chose, grâce l'influence du clergé et aux mœurs élec torales honnêtes du grand parti conservateur, doivent s'incliner et avoir deux poids et deux mesures c'est le rôle de pantin, un rôle bien triste jouer, qui leur est imposé et qu'ils doi vent subir sans pouvoir produire la moindre protestation. Pas tiers, ces Messieurs Depuis longtemps nous n'avions eu, Ypres, un aussi joli concert que celui donné, le 9 Décem bre dernier, sous les auspices du Cercle Wallon. Dès 7 1/2 heures, un essaim de jeunes dames, en ravissante toilette, envahissaient la Salle de Spectacle et vers" 8 heures, elle était comble, archi-comble, preuve qu'un grand nombre de familles avaient répondu la gracieuse invita tion de la Commission du Cercle Wallon. Ce sont les Mandolinistes, en habit de ville et la mandoline enrubannée aux couleurs d'Ypres, qui ont ouvert le feu. Nous avions ouï dire que ces jeunes gens étaient d'habiles musiciens,mais nous ne savions pas qu'ils en étaient arrivés un tel degré de perfection. Les quatre morceaux figurant au programme ont été enlevés de maîtresse façon et les applau dissements ne leur ont point tait défaut. Nous espérons entendre souvent encore ces jeunes virtuoses. Mademoiselle Délève du Conservatoire de Bruxelles, possède une voix très belle et très étendue. Elle vocalise la perfection et sa dic tion surtout est tout-à-fait remarquable. Aussi un brillant avenir musical s'ouvre devant elle et nous ne doutons pas qu'elle devienne une de nos bonnes cantatrices. Après sa dernière ro mance, le public a fait une ovation la brillante et sympathique chanteuse et nous aimons croi re que nous pourrons encore l'entendre et l'ap plaudir Ypres. Que dire de notre concitoyen, M. Van Els- lande, lr prix du Conservatoire de Bruxelles, chet de musique de la Philharmonie de Pope- ringhe, lui qui a remporté les plus grands suc cès, comme artiste et comme chef, Douai, Bou logne, Arras, Amiens, Lille, Courtrai. Gand, Bruxelles, etc. Vraiment, nous ne sommes pas la hauteur d'apprécier son talent musical. Bor nons-nous dire que son jeu nous a ravi. Quelle charmante musique que M. Van Elslande nous a fait entendre Cela n'a rien d'étonnant, du reste, tout était hors ligne l'auteur et celui qui rendait si bien son œuvre généreuse et savante. Le public lui a fait les honneurs du rappel. M. Peens,rappelé,nous a gratifiés d'un troisiè me morceau exécuté la perfection et qui a remporté le plus grand succès. Mademoiselle Alph. Van Elslande, lauréate du Conservatoire de Gand, a charmé son audi toire par la brillante exécution de deux mor ceaux pour piano. La sûreté et la délicatesse du jeu de M11* Van Elslande, tout autant que son sentiment dans l'interprétation, dénotent chez elle une nature artistique d'élite et en font une virtuose de première force. Le public, par ses applaudissements nourris, le lui a bien prouvé. C'est cette jeune artiste qu'était dévolue la tâche ingrate d'accompagnatrice disons tout de suite qu'elle s'en est acquittée la satisfac tion générale. Le chanteur comique, M. Deveen, une vieille connaissance des Yprois, a un très joli répertoi re de chansons. Bissé après chaque chanson, il s'est exécuté de fort bonne grâce et a été très applaudi. Dommage que notre désopilant chan teur était Tout seulah oui, toujours Tout Nos jeunes et vaillants gymnastes ont fait honneur leur vieux renom et se sont rendus dignes des leçons données par leurs excellents directeur et sous-directeur MM. Houzé et Mo- reau aussi le public n'a-t-il pas ménagé ses applaudissements. Entre les deux parties du programme, deux charmantes demoiselles ont fait une collecte au profit des pêcheurs, victimes du dernier ouragan, Nous ne pouvons terminer ce compte-rendu sans adresser aux promoteurs de la fête et prin cipalement au Président d'honneur et la Com mission du Cercle Wallon, tous nos remercîments pour les sacrifices qu'ils se sont imposés et le zèle qu'ils ont employé l'intelligente organisa tion de ce concert ils ont droit la reconnais sance des mal heureux pêcheurs qui bénéficieront de la totalité de la collecte faite eu leur faveur. Lundi soir, un public relativement nombreux s'est rendu au théâtre pour assister la repré sentation des Deux Gosses, par la tournée Jules Mary, représentation que nous avions annoncée d'après un avis émanant de l'Hôtel de Ville. Le public a trouvé portes closes et le théâtre plongé dans la plus complète obscurité. Et pas un avis ou une dépêche de M. Jules Mary C'est du propre Tombola. Les lots de la tombola sont exposés la vitrine au Café de la LuneGrand'Place, où l'on peut se procurer des billets. Si l'on me demandait pourquoi les représen tants du peuple en Autriche, se sont amusés dépasser en tapage, en vociférations, en agis sements de belluaires, leurs collègues de la Chambre belge, je serais bien embarrassé. Questions de records, sans doute Enfoncés les virtuoses de la brutalité natio nale Un pas immense est fait en avant le pu gilat au parlement. C'est bien cela, l'arène politique Allons Demblon, De Guchtenaere et autres Colfs mal elevés, en route pour Vienne un petit stage en Autriche, s'il vous plaît De Malander paiera le voyage I Et je souhaite que quelque sculpteur né ma lin ils le sont tous chez nous choisisse, comme sujet, celui-ci que je lui donne l'œil L'hommeau «chien pourri arrosant (bap- lisant serait mieux) TEminence verte d'eau glacée, sous l'œil ravi de Monsieur l'abbê Daens TOUT A CREDIT CREDIT A TOUS Meubles de luxe et ordinaires Choix considérable de confections SXgTiïW&i Ijji dynamite Renaix. Le parquet d'Audenarde a fait, le 13, une des cente pour indaguer sur la trouvaille d'une boinbe, déposée l'entrée du tissage mécanique de M. Van Ex-Toelen Cet engin fut trouvé par La Coupe du Roi de Thulè et VAngélus de la Mer chantés, d'une façon remarquable et avec une voix des plus sympathiques, par M. Peens, lr baryton de l'Opéra d'Anvers, ont valu cet ex cellent artiste les plus chaleureux applaudisse ments. seul Chambres coucher complètes, tous sljles, depuis 115 fr. Salles manger 125 Garnitures pour salons 125 Cuisines complètes 80 Lits et ressort 30 GARDE-ROBES. ARMOIRES A GLACE. BUREAUX MINIS TRE, LAVABOS, IUFFET. TABLES EN MAR IRE, MEUBLES POUR CAFÉ. TABLES, CHAISES, ETC. Tapis, glaces, lustres, suspensions, poêles, cuisinières, etc. a. a a»atowatakmee 71, rue Haut-Port, 71, GAND. pour hommes et enfants. Vêtements sur mesure pour hom mes, dames et enfants. Draperies, Aunages, Articles blancs. Soieries, Couvertures. Nappages, ele. Bottine», Parapluies, Montres. Garnitures de cheminée, Régulateurs, etc. Pour les achats supérieurs 1000 fr., arrangement au CONDITIONS DE VENTE Pf 50 fr., on paie 5 fr. pr mois 100 8 500 20 o 500 30 1000 50 gré du client. 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Le Progrès (1841-1914) | 1897 | | pagina 2