Carrousel Salon
TtVis.
Saoul ou fou
Avis.
GRANDE J^AVALCADE.
Café du u Sultan
Jeune Garde libérale.
Ville d'Ypres.
Véronique.
Encore le
cadeau Surmout.
M. I weins (TEeckhoutte
au Conseil communal.
Choses et autres.
Police.
Prisons.
Ville de Messines.
Grand'Pl ace, Ypres.
A l'occasion du Car
naval, il -y aura un
BUFFET FROID,
depuis 4 lie arcs de
l'après-midi.
Le Café restera ou
vert après le bal.
BON CHOIX. PRIX MODÉRÉ.
Association libérale
d'arrondissement.
A la demande d'un
grand nombre de
gnataires, la Commis
sion dn banquet
MRené Colaert
Bourg-mestre, a déeid,-
que cette fête aura lieu
la SALIT BLEUîj
5 heures dn soir.
"Vérification bisan.
nu.elle des poids et me
sures, du 28 Mars au
4 Alai 1900, au Petit
Marché au Beurre.
VILLE DE POPERINGHE.
Société Philharmonique
GRâ NI) COMCERT
1. Allegro Militaire. (Eilenberg).
2. Ouverture de Tannhaiiser 9.
4. Concertino pour hautbois et piano,
5. Chansonnettes, par M. De Kemper.
Sérénade la Lune.
2. Chansonnettes, par M. De Kemper.
4. a) Cendrillon. (Massenet).
b) Dans les bois, Lied par Mme Sca-
5. Grand duo de Concert pour flûte et
Théâtre des Galeries
de prise. Sur les 400 membres que com
prend ia nouvelle association, la ville
d'Ypres ne compte que 15 délégués,
les conseillers communaux. Des villa
ges sans importance sont représentés
par 7 délégués.
M. Iweins a été élu président dans
la réunion de Samedi dernier. 11 a un
point d'avance sur son compétiteur. Il
est vrai que celui-ci est rusé la partie
promet dans tous les cas d'être intéres
sante.
Malgré tout, nous donnons Hen-
ntje dix contre un.
Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons que la troisième place
sur la liste cléricale sera attribuée
M. Bruneel, de Kemmei. Nous aurions
donc
MM. Colaert comme lr candidat.
Yan Merris s 2d
Bruneel s 3e s
M. Iweins remplacerait M. Struye
comme sénateur provincial.
Pauvre Henritje on l'arrange
toutes les sauces
o<xx>Skx>o«»
Dans notre numéro du 11 Mars der
nier, nous avions cru pouvoir plaisan
ter au sujet des exagérations de langa
ge de notre confrère le Journal cT Ypres.
Nous nous étions permis de relever ce
qu'il y avait de nsible comparer
notre maïeur un Roi, notre ex-maïeur
un Empereur. Nous avions ajouté,
que pour dépasser ce point la note,
le rédacteur du Journal devait être
saoul ou fou et nous avions eu bien
soin de mettre ces mots entre guille
mets, ce qui aurait dû faire compren
dre au rédacteur du Journalque cette
expression était empruntée. Malheu
reusement, nous avons affaire un ré
dacteur nouveau, dont la principale
préoccupation semble être la recher
che de figures de rhétorique.
Aussi, le Journal d'Ypr es du 21 cou
rant, nous tombe sur le dos, nous re
prochant la grossièreté de notre langa
ge. Si notre confrère s'était seulement
donné la peine d'aller aux informa
tions, il aurait appris, ce que tout le
monde sait en ville, que les mots in
criminés sont sortis de la bouche d'un
de nos plus huppés cléricaux, le jour
ou plutôt le soir de l'installation de
notre nouveau maïeur. Ils étaient le
commentaire d'un discours, qui conte
nait également force fleurs de style. (1)
11 était donc tout naturel de notre part,
de nous servir des mêmes termes pour
apprécier la parole imagée de notre
excellent confrère. Les reproches que
nous adresse le Journal d'Ypres ne nous
concernent donc pas ils atteignent
malheureusement pour lui un de ses
meilleurs amis.
Ceci dit, poursuivons la lecture si sé
duisante de l'article La véracité et
l'aménité du Progrès.
Faudra-t-il désormais, dit le Jour-
nal, parler un langage aussi plat que
possible, mettre les points sur leB I,
si nous voulons être compris par vos
rédacteurs
Mettre les points sur les I, oui, mais
nous priver de vos figures de style,
non; vos images, du reste, ne doivent
pas vous empêcher d'être compréhen
sible.
Ainsi, poursuit le Journal, si par
exemple nous disions que noue consi-
s dérons la polémique comme une lutte
n courtoise, où l'on croise le fer en se
respectant mutuellement, opinions
politiques part où l'on imite en
un mot les chevaleresques français
n de Fontenoy qui disaient a Tirez
les premiers, Messieurs les Anglais 9,
9 le Progrès croira-t-il que nous avons
9 eu l'intention de le provoquer se
9 battre avec nous, croiser le fer au
9 vrai sens du mot? Dira-t-il, peut-
9 être, que nous entendons faire dn
9 journalisme la française ou l'a-
méncaine, tenant l'épée ou le bâton
g d'une main et ia plume de l'autre
9 S'il croit cela, que le sublime ré-
9 dacteur du Progrès se détrompe.; ce
9 n'est nullement notre intention. 9
Merci mais franchement le Journal
devient trop profond. Nous avons fini
cependant par comprendre qu'il s'a
gissait d'une figure de style elle est
belle, il n'y a pas le contester, mais
(1) (S. d. I. R j II y avait surtout une belle
et longue figure sur le côté.
il ne faudrait pas que le Journal adopte
ce genre, il nous donne des frissons.
Heureusement, le Journal prend soin
de nous rassurer dans la fin de son ar
ticle
Non-seulement, écrit-il, nos opi-
9 nions religieuses seraient opposées
ces deux systèmes, mais de plus nous
9 n'acceptons de supériorité, que cei-
9 les de la raison ou de l'intelligence. 9
Ceci est un blasphème au point de
vue catholique c'est de la libre-
pensée.
N'empêche que nous sommes satis
fait de l'aveu que, quoi qu'il arrive,
nous n'aurons jamais courir les
aventures d'un duel.
Dont acte.
Nous avons décidément un joyeux
contradicteur km Journal d'Ypres. Il est
nouveau, mais il promet. Gageons
qu'en ses heures de loisir, il doit être
quelque peu poète
Attendons Ce sera probablement
la surprise du prochain numéro.
Le Journal d'Ypres nous apprend
qu'à la suite de la proposition de M.
D'Huvettere, notre nouveau Bourg
mestre s'est adressé M. le Ministre
pour avoir son opinion sur la dite pro
position et que celui-ci donne son as
sentiment l'idée (le contraire nous
eût étonné), mais qu'il refuse absolu
ment l'offre d'un objet d'art. M. le Mi
nistre propose d'affecter le produit de
la souscription la construction d'une
maison ouvrière qui pourrait porter
son nom et ensuite de tirer au sort
parmi les membres des sociétés mutua
listes de la ville et de la société coopé
rative Eigen Heirt.
M. Surmont voudrait-il gagner la
sympathie des ouvriers honnêtes et
prévoyants depuis qu'il est Ministre de
l'Industrie et du Travail
C'est dans tous les cas une excellente
idée que nous ne pouvons qu'approu
ver et qui témoigne en même temps de
la grande modestie et du nobie désin
téressement de notre ancien Bourg
mestre.
Un objet d'art une fois remis, on
n'en parle plus, mais une maison reste.
Une plaque en marbre avec inscrip
tion en lettres d'or scellée au-dessus
de la porte d'entrée rappellera le don
au public. Et c'est ainsi que M. Sur-
mont de Voisberghe passera la pos
térité comme un homme généreux et
bienfaisant, sans bourse délier.
A propos de l'annulation de l'entre
prise des pierres de bordure pour la
place de la Gare. M. Iweins a dit qu'il
n'a pas vu jusqu'ici le plan de l'arran
gement projeté.
Le Président Colaert lui a répondu
il vous a été soumis et vous l'avez ap-
n prouvé. 9
M. Iweins, le bonhomme, perd-il
complètement la mémoire ou somno-
lait-il au Conseil communal comme
la Chambre des représentants, lorsque
cette communication a été faite aux
Conseillers
Quoi qu'il en soit, M. Colaert a dé
claré que l'on profitera de ce que l'ad
judication est refaire pour lui sou
mettre tous les détails du travail pro
posé. Nous recommandons M. le Pré
sident de s'assurer alors que M. Iweins
est bien éveillé.
Quel fameux Conseiller
Les personnes qui désirent connaître
les véritables motifs, qui empêchent nos
honorables sénateurs et députés de par
ler de l'achèvement du canal Lys-Y per
lée, de la construction du chemin de fer
grande section d'Ypres Dixmude,
de l'emploi des 264,000 fr. votés par
les Chambres pour la mise en état de
la caserne de cavalerie, feront bien
d'assister au banquet, offert Dimanche
prochain M. Colaert. Il cous revient
de plusieurs côtés, que notre premier
magistrat et député a reçu du gouver
nement l'assurance la plus formelle,
grâce aux instances de M. Surmont, le
N. d. 1. R Il fallait bien dorer la pilule.
ministre du travail, que tous les vœux
des Yprois obtiendront pleine satisfac
tion après les élections; M. Colaert,
en réponse au toast chaleureux.qui lui
sera porté, s'empressera d'annoncer
cette excellente nouvelle.
Nous aurons dans quelques jours la
visite d'un colonel du génie, chargé
d'établir un Stand, qui devra servir
pour l'armée et la garde civique.
Il est également question de restau
rer la caserne Ste Barbe, d'y loger
l'école régimentaire et de remplacer
celle-ci par un bataillon, obligé de
quitter Ostende, cause de la démoli
tion d'une partie de la caserne.
Dimanche en huit aura lieu l'expro
priation du Café du Boulevard comme
il doit être démoli, le génie le fera
disparaître au moyen d'une nouvelle
poudre sans fumée.
La semaine dernière deux gardes
d'une localité importante de l'arron
dissement, au retour d'une séance du
tribunal d'Ypres, se sont fortement
chamaillés, les choses allaient tourner
mal, quand soudain le secrétaire com
munal, qui poûr la circonstance s'était
improvisé commissaire spécial, fit ir
ruption dans l'hôtel et imposa le silen
ce aux tapageurs sans cette interven
tion, il est probable que le plus grand,
toujours lui, comme d'habitude, aurait
administré son confrère une raclée
on règle, comme il en a la spécialité.
Et dire que ces gens-là sont chargés
du maintien de l'ordre.
M. Biebuyck, président du tribu
nal de première instance Ypres, est
nommé vice-président de la commis
sion administrative de la prison de cette
ville, en remplacement de M. Surmont
de Voisberghe, démissionnaire.
Nous apprenons que Lundi pro
chain M. Opitz clôturera son séjour
Y près, pa r une grande Tombola
g-r-ataite, ayant, pour objet un
joli petit Cochon que I heu
reux gagnant sera tenu d'emporter de
suite
Avis aux amateurs.
DIMANCHE25 MARS 1900
deux heures précises,
Nous engageons vivement nos amis
se faire inscrire comme membres de
l Associationlibéraled'arrondissement.
Nous ne saurions assez insister sur
l importance qne la loi électorale nou
velle accorde aux associations. C'est en
effet au sein des associations que les
candidats seront désignés ce sont
elles, qui indiqueront l'ordre de leur
présentation.
En réalité, les élections se feront
deux degrés 1 élection principale de
vant se tenir au sein des associations.
Nous attirons sur ce point l'atten
tion de tous nos amis.
Le Bureau de l'Association libéral
rue du Séminaire, est ouvert les j0
de semaine de 4 heures 8 heures
6oir et le Dimanche de 9 heures micp
Les libéraux qui sont disposés
mettre des vieux journaux, des tim.
bres-poste, des bouts de cigares et des
capsules en étain, la disposition àe
la Jeune Garde libéralesont priés d'en
informer l'éditeur du Progrès.
TouxBronchites, LE THERMOGÈNE
(Ancienne Musique des Sapeurs-Pompiers).
donné sous la direction de M. Eug.
Van Elslande, avec le concours de
Madame Scaron-Ceupens, cantatrice
Bruxelles M. J. Fonteyne, Haut
boïste du Théâtre Royal de la Mon
naie et des Concerts du Conservatoire
de Bruxelles M. E. Van Elslande,
Directeur M. J. De Kemper, chan
teur de genre M. .l.-E. StruuveB
pianiste-accompagnateur, le Diman
che 25 Mars 1900, 6 heures du soir,
en la Salle des Concerts de la So
ciété.
PROGRAMME:
Première Partie
(R. Wagner).
3. Cavaline des Pêcheurs de Perles par
Mme Scaron-Ceupens. (Bizet).
par MM. Fonteyne et Strauwen.
(Guilhaud).
arr. (Van Elslande.
Sous le feuillage, Bluette.
(Kessels).
Deuxième Partie.
1 Les Vêpres Siciliennes, Mosaïque.
(Verdi).
3. Air Varié et Polonaise pour haut
bois, par M. Fonteyne. (C Hubans).
ron. (Grieg).
hautbois, par MM. Van Elslande
et Fonteyne. (Gattermannj-
6. Chansonnettes, par M. De Kemper.
7. Jolies Viennoises, Suite de Valses.
(Ziehrer).
A 9 1/2 heures du soir Grand Bal.
De Beukelaer's MADEIRA dans du lait
Le meilleur aliment pour enfants arriérés.
BRUXELLES.
En même temps que Véronique on
joue maintenant aux Galeries un fort
]oli petit acte intitulé les Deux Flacons
qui est dû pour les paroles M. Del-
semme et pour la musique M. Wau-
campt, le distingué et sympatbiqu0
chef dn 9me de ligna. La presse bruxel
loise toute entière a fait le meilleur ac
cueil Pœuvrette de nos deux comp»"
6.