L'Union-
Signatures sans valeur.
Que /'este-t-il
des 117 signatures de la
liste Lambot
Electeurs! Pas de pa
nachages Votez, par
un seul coup de crayon
côté du n° 3,au-dessus
du nom de 31. iXoli".
La réunion électorale
d'Y près
I l 20 MAI.
Le meeting de Poperinghe
Le meetiiii»
de la Petite Flandre.
Simple rapprochement,
Espérons que les bulle
tins de vote ne seront plus
imprimés sur un papier
aussi transparent que ce
lui qui a servi aux derniè
res élections communales
d'Ypres.
Ce que le parti libéral
se propose de faire.
d'ordre, de progrès
et de paix social
B)
EXTRAKT van eenen akt van Huwelijk inge-
schreven op de registers van den Burger-
stand dersiad Yper voor bel jaar 1883.
Ten jare achltien honderd drie en tachentig,
den tweeden Juni zijn door het huwelijk ver-
eenigd geweest voor den arabtenaar vaa den
Burgerstand dersiad Yper
Eugenius-Franciscus BOSSELLE, dagloo-
ner, gehuisvest te Yper, geboren te Rflusse-
laere, den vijftienden Mei achltien honderd
vier en dertig. zoon van Eduardus Rosseile ea
van Maria-Victoria Oecktnyn, zijne echtge-
noote, weduwenaar van Ursula-Cordula Leroy,
En
Maria-Adelia-Octavia Baratto, kantwerkster,
gehuisvest te Yper, geboren in deze stad den
zes en twintigsteo November achltien honderd
vier en vijftig, docbter van Carolus-Alphonsus
Baratto en van Maria Dewynter, zijne ecbtge-
noote.
De contractanten hebben verklaard niet te
kunuen schrijven.
Voor gelijkvormig exlrakl
Afgeleverd op ongezegeld papier om te die-
nen in kieszaken.
Te Yperden 21 Mei 1900.
De Ambtenaar van den Burgerstand,
(g.) J. BERGHMAN.
0)
EXTRAKT van eenen akt van Huwelijk inge-
schreven op de registers van den Burger
stand der stad Yper voor het jaar 1900.
Ten jare negentien honderd, den zevenden
Mei zijn door het huwelijk vereenigd geweest
voor den Arabtenaar van den Burgerstand der
stad Yper
Joannes-Leopoldus TREVE, leurder,
En
Celina-Emma-Theresia Baratto, kantenwerk-
ster, beiden gehuisvest te Yper.
In de tegenwoordigheid van Petrus Logie,
oud negen en dertig jaren, sraid, van Petrus
Cardoen, oud twee en zestig jaren, koopman,
geen bloedverwanten der contractanten, van
Eugenius Rosseile, oud zes en zestig jaren,
daglooner, schoonbroeder der bruid, en van
Baptista Treve, oud een en dertig jaren, dag
looner, kozijn der bruid, alien gehuisvest te
Yper. De drie laatste getuigenhebben verklaard
niet te kunnen naamteekenen door onkunde.
Voor gelijkvormig extrakt
Afgeleverd op ongezegeld papier om te die-
nen in kieszaken.
Te Yper, den 21 Mei 1900.
De Ambtenaar van den Burgerstand,
(g.) J. BERGHMAN.
6° Le sieur WYFFELS, Pierre, tis
seur Ploegsteert, figurant comme si
gnataire de la liste Lambot et Cie, dé
clare ne pas savoir signer.
7° Le sieur HOUFNAGHEL, Pierre,
porté également comme signataire sur
la liste Lambot et Cie, ne sait pas signer.
1° Le sieur CATEUX Pierre, cor
donnier et cabaretier Ploegsteert,
figurant comme signataire de la liste
Lambot et O, déclare qu'il n'a pas
signé cette liste. C'est son fils âgé de
16 ans qui a signé.
2° Le sieur MARÉCHAL Cyrille,
tisserand Ploegsteert, figurant com
me signataire de la liste Lambot et Cie,
n'a pas signé cette liste. C'est sa femme
qui a signé.
3° Le sieur ROSE Victor, cabaretier
Ploegsteert, figurant comme signa
taire sur la liste Lambot et Cie, n'a pas
signé cette liste. C'est sa femme qui a
signé.
4° Le sieur Alfred Vermon. blanchis
seur Ploegsteert, porté comme signa
taire de la liste Lambot, n'a pas signé
cette liste c'est son fils âgé de 17 ans
qui l'a signée.
Nos candidats avaient-ils raison de
demander au bureau principal d'écar
ter la liste Lambot et C'« Et dire que
nous n'en sommes qu'au début de no
tre enquête.
Rappelons aux membres de la Jeune
Garde catholique d'Y'près, que l'art.
209 du code électoral dit Seront
punis comme coupables de faux en
écriture privée ceux qui auront apposé
la signature d'autrui ou de personnes
supposées sur les actes de présentation
des candidats, d'acceptation de candi
datures ou de désignation de témoins
Aujourd'hui que grâce la vigilance
de nos amis la fraude est découverte, les
chefs cléricaux jettent les hauts cris.
15 ont été écartées par le bureau
principal. Des membres de ce bureau
nous l'ont déclaré.
Il en restait donc 102.
Or, l'heure actuelle, 8 sont déjà
arguées de faux, 4 sont sans valeur.
Journellement le Comité reçoit des
plaintes nouvelles.
——tu nm p ibi ii i mii i i manaBiaaàisai ks 13
Déjà, vers 3 heures, des groupes
nombreux stationnent devant le local
de l'Associatioh libérale en attendant
l'ouverture des portes annoncée pour
3 1/2 heures. On commente vivemeDt
le scandale clérical perpétré la veille
et l'indignation est peinte sur tous les
visages.
A 3 heures 40, une foule énorme en
vahit la salle, et, leur entrée, les
candidats pour le Sénat et la Chambre
des Représentants sont accueillis par
les plus chaleareux applaudissements.
Une ovation est faite au groupe du
parti ouvrier de Comines venu pour
protester contre l'acte déloyal posé par
la cléricaille.
M. Van Eecke, le dévoué président
de l'Association d'arrondissement, pré
side l'assemblée il convie tous les
Yprois travailler avec ardeur pour le
triomphe de la liste libérale. Nous
sommes sûrs du succès, dit l'honorable
président, mais il faut que nous prou
vions nos adversaires que la domina
tion cléricale a duré assez longtemps
et que nous sommes de force enlever,
dans deux ans, les trois sièges. (Applau
dissements). M. le Président flétrit,
comme elle le mérite, la manoeuvre de
la dernière heure, c'est une canaillerie,
dit-il. (Bravos). Un parti qui a recours
de tels moyens, est un parti fini.
(Longs applaudissements).
M. le Président donne la parole
M. De Ridder, le candidat sénateur,
qui conquiert d'emblée la sympathie
du public. 11 fait l'exposé de la situa
tion financière du pays. Dans un dis
cours très serré il établit, avec preuves
l'appui, que le gouvernement cléri
cal a fait augmenter les impôts d'une
manière colossale alors qu'en 1884, ils
sont arrivés au pouvoir aux cris de
A bas les impôts (Bravos).
L'orateur expose alors ce que les
cléricaux font pour favoriser leurs
créatures et leurs universités, ce que le
paysan a souffrir s'il ne courbe pas
la tête devant la tyrannie du prêtre.
L'honorable M. De Ridder flétrit en
suite la conduite de M. Vandenpeere-
boom, qui nous a conduit deux pas
de la guerre civile.
Notre lutte, dit en terminant le can
didat sénateur, est la lutte de la liber
té contre la réaction. Applaudissements
prolongés).
Au moment où M. Nolf prend la pa
role une longue ovation lui est faite
la salle entière témoigne de sa vive
sympathie pour notre futur représen
tant.
L'honorable avocat passe en revue la
gestion des cléricaux pendant les seize
années qu'ils ont été au pouvoir. Ils
n'ont tenu aucune promesse. L'orateur
fait, en excellents termes, le procès
au gouvernement clérical. Il a désor-
ganisé'et anéanti l'enseignement offi
ciel, voté de nouveaux impôts.
M. Nolf énumère la statistique du
nombre des illettrés, du nombre des
écoles officielles supprimées. Les cléri
caux sont arrivés au pouvoir en faisant
des promesses de tolérance qu'ils n'ont
pas tenues. Ils n'ont rien fait que voter
de nouveaux impôts.
L'honorable candidat libéral exa-
raiue alors le programme des libéraux.
Il développe la platform du parti qui
comporte le suffrage universel, l'in
struction obligatoire, le service person
nel, etc. Il s'étend sur les pensions
ouvrières et les réformes agricoles.
L'orateur termine en rendant un
éclatant hommage la loyauté et au
dévoûment de ses compagnons de lutte,
les socialistes.
Il flétrit, en termes énergiques, la
manœuvre cléricale, ourdie pour faire
échec sa propre candidature. Cette
liste est l'œuvre de faussaires. Il a la
conviction que l'opinion publique se
retournera contre ceux qui usent de
semblables procédés.
La péroraison du discours de M.
Nolf est accueillie par de frénétiques
applaudissements.
Si. Sieuw, secrétaire de la Fédéra
tion des cercles socialistes de 1 arron
dissement, proteste avec énergie con
tre les candidatures soi-disant socialis
tes de MM. Lambot et Cie. Il déclare
que ces candidats ne font nullement
partie de la Fédération des cercles so
cialistes et que leurs candidatures ont
été introduites la dernière heure par
les cléricaux pour faire échec M.
Nolf. Le parti ouvrier a promis de vo
ter pour M. Nolf parce qu'il est parti
san du suffrage universel pur et simple
et de l'instruction laïque, gratuite et
obligatoire et les socialistes ne mange
ront pas leur parole, M. Sieuw en
donne l'assurance.
La déclaration de M. Sieuw est ac
cueillie par des applaudissements pro
longés.
M. Deltour, conseiller communal
socialiste Domines, déclare que M.
Mahieu-Six de Warnêton, clérical
avéré, lui a demandé de signer une
liste. Pourquoi dois-je signer lui a
demandé M. Deltour. Parce que, a dit
M. Mahieu, nous avons l'intention de
présenter une liste socialiste. M. Del
tour, indigné, lui a répondu M. Ma
hieu, j'ignorais que vous fussiez deve
nu socialiste, je ne signe pas.
M. Deltour fait siennes les paroles
de M. Sieuw. Il a promis de soutenir
la candidature de M. l'avocat Nolf et
comme il est honnête homme il tien
dra sa parole et engagera tous ses amis
suivre son exemple. (Applaudisse
ments.)
M. Brunfaut flétrit, son tour, l'o
dieuse manœuvre des cléricaux il re
mercie les délégués du parti ouvrier
d'avoir protesté contre cette machina
tion et rend hommage leur droiture.
Après avoir conjuré tous les élec
teurs travailler au triomphe de la
liste libérale, la séance est levée au
milieu du plus grand enthousiasme.
Il y avait foule au local de la Pomme
d'Or. Le meeting était présidé par M.
Roelens. Nos candidats MM. De Ridder,
Nolf et Brunfaut ont successivement
développé en flamand les différents
points de leur programme politique.
De chaleuieux applaudissements ont
souligné leurs discours.
n
Nos candidats MM. Nolf et Brunfaut
se sont rendus Lundi la Petite Flan
dre, au pays de Lambot. Le meeting se
tenait en face de la demeure de ce
dernier. Un public très nombreux,
composé en majeure partie d'ouvriers,
se pressait aux abords du local. Une
chaleureuse ovation fut faite nos can
didats lorsqu'ils turent introduits dans
le local par M. Sieuw, le dévoué secré
taire de la Fédération des cercles so
cialistes de l'arrondissement. De nom
breux cris Vive Nolf, Vive Brunfaut,
retentissent ces cris, le public, très
surexcité, joignait ceux de A bas
Lambot A bas les traîtres A bas
les vendus
Lambot se trouvait sur la rue au
moment de l'arrivée de M. Nolf. Il
était seul,conspué par la foule,n'ayant
pas ses côtés ses amis Trêve, Louis
Ghesquière et Six, qui s'étaient pru
demment abstenus de paraître dans ce
milieu ouvrier.
Lambot, avant la réunion, avait in
terpellé M. Nolf sur la rue, lui annon-
çant qu'il prendrait la parole au mee
ting, si l'occasion lui en était donnée.
M. Nolf lui fit savoir qu'il ne deman
dait pas mieux que de l'avoir comme
contradicteur et que sa parole serait
entendue.
Lambot, ce moment croyait de voir
au meeting M. Sohier, maire socialiste
d'Houplines, soutenir sa candidature.
Lambot l'avait pressenti. M. Sohier,
croyant avoir affaire un candidat so
cialiste, lui avait promis son concours
mais, lorsqu'il eut appris par M. Sieuw
que Lambot n'était qu'un traître au
parti ouvrier, il se garda bien de don
ner suite son intention première.
Lambot. qui avait déjà tenté de sur
prendre la bonne foi du Vooruiten fut
également pour ses frais près de M.
Sohier.
Aujourd'hui Lambot est connu sa
juste valeur il n'est plus un ouvrier
des frontières qui ne sache qa'q Q-
qu'un judas, un traître au parti
vrier. °5'
Le meeting fut des plus enthougis.
tes. Successivement MM. Brunfaut^
Nolf ont développé leur programmé'
Tous deux ont flétri en termes sévè-l
la manœuvre du parti clérical.
La péroraison de M. Nolf fat accue-
lie par une chaleureuse ovation.
M. Sieuw a pris ensuite la pany.
pour soutenir les candidats libérant
Il a donné connaissance d'une lettre h.
M. Anseele engageant les socialistes";
travailler de toutes leurs forces pC!J°
déjouer la manœuvre des cléricaux.
Nous avons la conviction que
une voix socialiste n'ira la liste Lanj.
bot aujourd'hui appelée la liste dei
faussaires cléricaux.
A-t-on remarqué comment le j0Ur_
nal d Y près et le Nieumsbladqui
bent bras raccourcis sur le candidat
démocrate-chrétien, M Lefèvre, a'ej.
priment au sujet des candidats sociale
tes de leur crû Pas un mot blessan:
pour ceux-ci. Bien au contraire,
Nieumsblad traite ces farceurs qui, s'il;
étaient socialistes, seraient simplement
des traîtres leur parti, de eerbid.
meerdige mannen
Et propos de M. Lefèvre, qui sait
se défendre lui-même, preuve la pea;
bleue qu'on en a, comment trouve-t-on
ces stupides plaisanteries du Journalan
sujet de la façon d'écrire du candidat
démocrate, alors que, dans la fameus
rédaction composée de XXII membre,
comme on sait, il en est peine trou
ou quatre qui savent manier convena
blement une plume alors que, parmi
les plus huppés des matadors cléri
caux, s'en rencontrent beaucoup, no
toirement connus, dont l'orthographe
ferait honte un potache de l'école
primaire
Riez bien, Messieurs les cléricaui.
riez jaune surtout Mais, dans tout
votre clan, vous n'en avez pas plus
d'une demi-douzaine qui puissent se
targuer d'être plus instruits que le
cultivateur de Zillebeke, aussi intelli
gent que ceux-là au moins, et, qui
plus est, infiniment plus libre.
mIMMMM uni nui II !■'-
Nous libéraux, nous avons nous I
occuper avant tout, avec cœur et âme I
des classes laborieuses et de la petit)]
bourgeoisie, en réduisant les taxes q
consommation qui pèsent si lourdemec
sur la classe nécessiteuse et les charp
foncières qui asservissent l'agriculture
Nous réclamons Vabolition du rempla
cement et Végalité des charges militaires
Nous préconisons l'organisation d®
assurances ouvrières contre la vieille**
et les infirmités et la réforme de
législature sur les accidents de travail
Nous entendons sauvegarder Ie tr?
vail libreassurer chacun le frort
ses elforts, protéger contre toute op
pression les citoyens laborieux et
Nous défendons le principe de
propriété privéequi n'est que la c0°:
quence de la liberté individuelle
Nous prêchons la tolérance et un'!
de toutes les classes.
Nous sommes un parti
Les deux fractions qui divisent
cléricaux se proclament toutes le5
comme les véritables défenseur»
Y Union et c'est pour la rétablir
leur parti que dissidents et scb-y
crates se chamaillent comme
ques ne vit jamais.