COURSES Electeurs canton de Messines Messines. Wervicq. Warnêton. Bas-W arnêton CHEVAUX 1902 année de la déli vrance nous te saluons A bêtise, bêtise et demie. Dans un bureau de vote. Volez tous comme un seul homme pour les can didats libéraux aux élec tions provinciales du 5 Juin, Taiidemoortel. Votez tous sous le n° 1. MM Emile Uewialf, chef teinturier, Cwiistavelliillie boutiquier. Funérailles de Monsieur le Notaire Glorie. VILLE D'YPRES. 5,000 fr. de prix. Décoration civique. Théâtre des Galeries LA CLAIRIÈRE. En 1857 le ministère catholique De Decker a été renversé. Ajoutant 1857 le résultat de l'addi tion des chiffres 1, 8, 5 et 7, soit 21, noua obtenons 1857 21 1878. En 1878 le ministère libéral Frère- Orban-Van Humbeek est arrivé au pouvoir. Ajoutant 1878 le résultat de l'ad dition des chiffres 1, 8, 7 et 8, soit 24, nous obtenons 1878 24 1902. Les cléricaux annoncent leur succès par une affiche dont la bêtise le dis pute au ridicule. Par des chiffres aussi grands que le président du Cercle est petit,ils s'effor cent de prouver que leur liste a obtenu 22,924 voix, alors que la liste libérale n'a eu que 4117 suffrages, déduction faite des voix socialistes. Quelle colossale bêtise Mais n'en soyons guère surpris. Cette affiche porte la signature de MM. Henri Iweins d'Eeckhoutte et Cyrille Boone Cela dit tout Il y a plus fort On oppose l'affiche cléricale une autre dont voici peu près la teneur En 1896, les cléricaux obtenaient 20,000 voix, M. Lefèvre 14,000. Ces deux chiffres additionnés ensemble for ment un total de 34,000 suffrages. Où sont allées ces 34,000 voix L'auteur ou les auteurs de ce pla card ont eu le bon esprit de ne pas signer. Vraiment, Henritje est dépassé Plus fort encore, MM. Iweins et Boone En 1896, les cléricaux obtenaient 20,000 voix. Les socialistes 4,000. M. Lefèvre 14,000. Les libéraux 0. J'étais témoin dans un bureau de vote où siégeait un président d'une amabilité proverbiale. Qu'il me soit permis de déclarer que le président me reçut très amicalement et que ses opérations se firent d'une manière irréprochable. Quelques minutes avant huit heures, le bureau était formé et tous les mem bres avaient prêté le serment tradi tionnel. A l'entrée du bureau, deux électeurs maugréaient parce qu'ils devaient at tendre une seconde. On trouve partout des mécontents. Notre président y allait d'un pas alerte et les électeurs ne devaient guère attendre. Une chose digne de remarque, c'est de voir le grand nombre d'électeurs intimidés quand ils viennent remplir leur devoir civique. Presque tous ne savent pas où ils doivent déposer leurs bulletins roses et blancs nous som mes obligés de le leur indiquer A maintes reprises, le président est forcé de prier les électeurs de se dé couvrir par respect pour la loi. Les uns cherchent l'isoloir d'autres ne trouveut pas le crayon se trouvant appendu devant leur nez d'autres en core veulent mettre leurs bulletins en oche il y en a même qui estampil- ent leurs bulletins l'extérieur. Un électeur nous demande comment il doit voter et se met dans une colère bleue parce que le bureau se refuse de le lui expliquer. A vrai dire, je suis partisan du S. U. uni l'instruction obligatoire. Franchement, la masse est encore si ignorante. Que peut-il bien se passer l'Institut Royal de Messines Il y a quelques mois, une institutrice, MUc Deconinck, est partie subitement. Le motif? Nous l'ignorons encore, comme nous ignorons beaucoup de choses qui se passent derrière les hauts murs de rétablissement de Marie- ïhérèse. u Aujourd'hui, un fait nouveau vient de se produire. Lundi après-midi, nos amis de Mes sines voulant, eux aussi, fêter joyeuse ment la victoire libérale dans notre arrondissement, avaient décidé la sor tie de la fanfare communale. M. Henri Ghesquière, membre exécutant de la musique, était, comme tous ses cama rades, présent l'appel. Mardi matin, M. Ghesquière, maître- peintre, reçoit la visite d'un nommé Therrier, ancien fougueux libéral quand il habitait Ypres, sa ville natale, qui a eu le bonheur d'être nommé secrétaire de l'Institution Royale, sous le ministère libéral, et qui, aujourd'hui aoublié Le susnommé Therrier s'adresse donc M. Ghesquière et lui demande s'il a des ouvriers qui travaillent l'Institut et quel endroit. Ayant reçu les ren seignements désirés, et sans dire davan tage, le sieur Therrier se rend immé diatement l'établissement et congédie les ouvriers de M. Ghesquière. Nous sommes curieux de savoir ce qui a bien pu guider la conduite du potentat Therrier. Pourquoi ce manque de franchise vis-à-vis du patron de ces ouvriers Pourquoi ce renvoi au len demain d'une élection A-t-il agi de son propre chef? A-t-il exécuté un ordre reçu Qui a donné cet ordre Le sieur Therrier eût-il agi de même si nous avions eu le bonheur d'avoir un changement de ministère Quels sont ses motifs et ses excuses Tout autre a été l'attitude du sieur Therrier vis-à-vis d'un employé de l'Institut qui était chargé de distribuer les pamphlets électoraux des candidats catholiques. Il a laissé faire. Peut-être aussi avait-il donné l'ordre. Voilà donc un établissement, placé sous la haute direction de l'Etat, dont les employés sont mis au service de la cause catholique C'est un scandale Nous avons le devoir de protester avec la dernière énergie contre ce qui se passe l'Institution, et le droit le plus absolu d'obtenir réponses aux questions que nous posons. Il ne sera pas dit que les libéraux continueront supporter les tracasse ries et les injustices d'adversaires sans vergogne, et être considérés comme des parias. La liberté de la Conscience et de la Pensée, quoique maudite par ceux qui reçoivent le mot d'ordre de Rome, n'est pas encore anéantie du MAI. CirrUSOH, Lundi dernier les libéraux étaient en pleine fête Dès 10 heures du matin, le drapeau bleu flottait au local de l'Association libérale et le tricolore chez plusieurs libéraux. De 5 10 heures du soir, la Fanfare et la Jeune Garde libérale progressiste ont fait une sortie en ville, pour fêter la victoire libérale de l'arrondissement d'Ypres. Les cris de Vive Nolf Vivent les libéraux n furent poussés par des centaines de personnes, et les élus libé raux furent chaudement acclamés, la grande déception des cléricaux. Vers 9 heures, on donna une séré nade bien méritée Monsieur Lecluise fils, rue de la Madeleine, qui, Diman che dernier, avant le commencement des opérations électorales, avait annon cé la mort de notre courageux repré sentant Nolf, en collant le portrait en deuil de ce dernier sur la porte de sa demeure et eu invitant les électeurs dire un paler pour Nolf et les libéraux qui étaient enterrés. Quelques cléricaux eux-mêmes flé trissent la conduite de Lecluise. Beaucoup de personnes se deman dent, pourquoi les cléricaux ont arbo ré, Mardi dernier. Pourquoi Parce qu'ils n'ont perdu que 54 voix la Chambre En effet, suivant les résultats offi ciels, la majorité cléricale est FONDUE de 72 voix d 18. Le plus grand coup de balai est donné La baraque cléricale vacille et s'ef fondrera bientôt. A l'œuvre donc, sans tarder Les candidats anticléricaux pour les élections provinciales du 3 Juin 1900, pour le canton de Wervicq, sont Depuis plus de trente ans, les cléri caux furent réélus sans lutte. Cultivateurs, ouvriers, petits bour geois, votez comme un seul homme pour la liste anticléricale sous le n° 1, c'est-à-dire contre les tyrans des culti vateurs et les oppresseurs du peuple. Lundi dernier, lendemain de l'élec tion, 9 heures du matin, le fameux Lambot a été vu entrant chez son co pain l'échevin catholique Ghesquière. On devine aisément ce qui s'y est passé Il paraît cependant qu'en sortant de chez son compère et ami, Lambot n'était pas très satisfait. Le résultat final ne devait certainement pas avoir ré pondu son attente, car il déclara en présence d'un de nos amis, dans l'esta minet La Fontaine tenu par Léo nard Van Severen, qu'il ne recommen cerait plus cette comédie, dût-on lui donner 15,000 francs. C'est donc déjà le remords Le châtiment ne s'est pas si long temps fait attendre L'estime des honnêtes gens ne se ré cupère pas facilement. Encore un exemple de la haine que le clergé porte tous ceux qui ne pen sent pas comme lui et qui ne veulent pas se courber devant la crosse épisco- pale. Dimanche dernier, les opérations du bureau de vote étant terminées, le mi nistre du Dieu de bonté et de miséri corde fit servir dîner aux membres du bureau. Le témoin libéral fut seul exclu du repas et pour le narguer da vantage encore le curé offrit un cigare ses amis, oubliant notre ami. L'acte posé par ce prêtre fanatique et intolérant est de la dernière incon venance. C'est le fait d'un mal élevé. Outre qu'il fait preuve d'absence com plète d'éducation, ce prêtre qui B'im- pose comme représentant du Christ qui enseigna l'amour du prochain et la charité n'est rien moins qu'un sinistre comédien mettant la belle religion de Celui qui a dit donnez manger ceux qui ont faim, donnez boire ceux qui ont soifau service d'une politique qui tend l'asservissement du peuple. La conduite de ce prêtre est met tre en opposition avec celle tenue par les présidents libéraux qui, eux, plus charitables et plus humains, n'ont fait aucune distinction entre amis ou ad versaires. Samedi dernier, ont eu lieu Neuve- Eglise, au milieu d'une grande afîluen- ce de monde, profondément émue, les funérailles de Monsieur Cyrille Glorie, notaire et bourgmestre en la dite com mune. Le défunt, si prématurément et si soudainement enlevé l'affection de sa famille, de ses administrés et de ses nombreux amis, appartenait cette phalange d'hommes sincères, éclairés et dévoués,qui n'ont en vue que le bien de leurs semblables, et d'autre amH tirtn rutrt /trt cor1 m V na i n f AïiÂt 1 tion que de servir les intérêts de la néralité dan3 les paisibles voies de°t liberté et du progrès. Tolérant et bon, autant par raig0, que par tempérament, M. Glorie avar de bonne heure, pris rang dans le ralisme modéré, sachant respecter tou tes les convictions, toutes les croyan ces, mais voulant que la conscienc humaine fût affranchie de toute servi tude, et la société civile l'abri q toute domination, de toute suprémati' confessionnelle, d'où qu'elle pût provê nir. Ce furent ces généreuses, fermes a loyales opinions, alliées de solide; qualités de cœur et d'esprit et reham sées par une délicate probité profe*. sionnelle, qui lui valurent successive, ment l'honneur de représenter, duran- des années, son canton dans le Conseil de la province, et cet autre honneur d'occuper le premier siège dans le Conseil de sa commune. Partout et toujours, le regretté dé- funt se montra digne, au suprême de gré, de la confiance qu'on avait mise en lui. Cinq discours impressionnants ont été prononcés sur sa tombe. M. l'échevin Verhille a parlé au nom du Conseil communal M. Debruyne, au nom de la Société de musique M Devos, président de la Chambre de discipline, au nom du corps notarial: M. Catteau, de Bruxelles, au nom deî amis particuliers du défunt et M. le bourgmestre Victoor, de Messines, an nom des amis politiques. Une députation de l'Association libé rale d'Ypres assistait, avec le drapeau, la triste cérémonie. ««eeeFCfiewwi DIMANCHE 10 JUIN 1900, 2 heures, de avec le concours de tout le personnel de l'École d'Équitatiou. Pour les engagements s'adresser au Secrétaire du Trotting ClubHôtel du Damier, Courtrai. La croix de Ie classe est décernée M. Breyne, huissier-audiencier, près le Tribunal de première instance Ypres. BRUXELLES. Comédie nouvelle en 5 actes. On a ouvert la location pour I* Clairière la belle pièce de Maurice Donnay et Lucien Descaves, qui fa" courir tout Pans en ce moment. Il d J a plus une seule place pour la premiè re, on loue ferme pour les jours sui vants. Les artistes de chez Antoine joasrop la pièce jusqu'au Jeudi 31 Mai Paris Ils prendront, le train de Vendrai, - heures du matin, arriveront Bruxel les 1 heure pour faire un raccofl» dans les décors et meubles qui ont ete fait pour la pièce et le soir lre repre' sentation aux Galeries. MM. Maurice Donnay et L. Descav^ accompagnent la troupe et assisterou- la première, qui sera un gros événe ment. Il n'y a pas une personne qui alla1?; Bruxelles ne manquera d'aile" v0i- cette belle œuvre Nous conseillons nos lecteurs retenir leurs places l'avaace, ce:; plus prudeDt. Nous rappelons qu® pièce ne sera jouée que 8 fois. Distribution de la pièce Rouffieu MM. Janvier- Collonges Gernie"- Ariste Verdier Numès- Alleyras Burguet- Alleyras père NoizeuS- Le père Nu Tête Versé. Poulot, dit Capoul Leitner-

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2