SUPPLÉMENT AU PROGRÈS D'YPRÉS DU 8 JUILLET 1900. Homme du monde COMPRIMES VICHY-ÉTAT ATTENTION Jeune Garde libérale. Nouvel arrivage CANARIS SAXONS t État-Civil d'Ypres, Marchés. Syndicat des institutrices et instituteurs officiels de l'arrondissement de Bruxelles. com 6' 1 Elat ne se borne 'as des acles de mandement et de souveraineté, il n'est pas UN MONSIEUR .4ax amateurs de romans. La Lecture Illustrée. l'Eucre Normale Giinborn ayant grand" relations est demandé pour le placement des vins a Y près et environs par maison de Bordeaux dont le nom faciliterait les affaires. Ecrire JYlet C', 19, Quai des Cliartrons. Bordeaux. l'Anémie el du HA HZ Eu Voyage, la Campagne, la Chasse Pour éviter toute erreur, le dentiste Maurice AILIER, de Courtrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequel ii n'a aucune relation commerciale, qui vient Ypres deux maisons de sa demeure. Il les prie de bien s'informer s ils sont chez l'ancien dentiste Maurice M LIER, de Courtrai, qui est consulter Ypres depuis 14 ans chez M"1* Veuve V.\lN KLM M EL, Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 h. Il n'a ni frère, ni fils, ni parent chargé de représenter sa maison. Chez Lambin- M athée, Abonnement de Lecture UN DISCOURS SENSA TIONNEL. Nous attirons la sérieuse attention de tous sur le discours suivant, que nous empruntons VIndépendanceIl ne faut pas réfléchir long temps pour juger quelle portée il aura au moment actuel. C'est une page réconfortante pour tous ceux qui se vouent l'éducation des enfants, et nous envoyons un respectueux hom mage d'estime et de reconnaissance l'honora ble Monsieur Mesdach de ter Kiele. La Classe des lettres de l'Académie royale de Belgique a tenu dernièrement sa séance publique annuelle. Le directeur de la Classe, président de l'A cadémie, M. Mesdach de ter Kiele, procureur général près la Cour de cassation, a pris le premier la parole. La personnalité del'éminent magistrat ajoute la valeur intrinsèque de ce discours, élo quente défense des droits constitutionnels de l'Etat en matière d'enseignement, et savante réfutation de la thèse cléricale l'Etat hors de l'école. Nous le reproduisons tout entier Au nombre des garanties individuelles que nous assure notre pacte fondamentalil en est une qui ne sera surpassée par aucune autre, celle de la liberté de l'enseignementavec obli gationpour la loi, de régler l'instruction pu blique donnée aux frais de l'Etat article il). Si cette liberté, d'un prix inestimable, con stitue effectivement un pouvoir, si elle est un moyen d'action sur l'esprit humain, et d'une portée incalculable, comment méconnaître qu'elle procède de la Nation, source de tout pouvoir, au même titre que pour le dernier des citoyens Du moment où il serait interdit l'Etat d'y pourvoir, l'enseignement cesserait d'être libre. Par une semblable ordonnance, l'adminis tration ne se substitue aucunement l'initia tive individuelle, dont elle assure le maintien et le respect elle concourt avec elle et comme elle a relever la condition humaine.à réfréner l'ignorance stupide, source des maux les plus funestes, et pousser la collectivité sociale en avant, vers un avenir meilleur. Ici, la Nation se trouve sur son véritable terrain, dans l'exercice d'une de ses plus hau tes prérogatives souveraines. Ce droit, elle le puise dans le progrès même de la raison, c'est- dire de la science. Aider l'esprit humain sortir de sa torpeur et de cet état d'enfance congénital qui le tient asservi, démêler la vraie physionomie des choses, c'est-à-dire la vérité dans tous les ordres de la création, instruire le monde en théorie, aiguiser celte finesse d'esprit, d'un secours inappréciable dans les sciences de l'humanité. Habituer la jeunesse des écoles penser un peu plus librement et plus savamment avec la faculté d'exprimer toute sa pensée. Réaliser la plus haute culture intellectuelle possible faire entrerdans le gouvernement de la société, la plus haute somme de la réflexion, la réalisa tion du parfait, le dévouement la science, la foi critique et réfléchie en un mot, la vérité grandiose et souveraine de la nature et de l harmonie de l'univers. Former des philologues avec la maîtrise d'un Socrate, l'instar de nos philosophes modernes, des Bacon, des de Humboldt, des Lessing, des Fauriel, comme fit la Grèce anti que. dont ce sera la gloire éternelle d'avoir inauguré dans le monde l'esprit scientifique. A l'exemple d'Aristote, procurer, par l'étude réfléchie des mathématiques, des moules pré- cieux pour la formation du jugement en même •emps que les modèles de la plus correcte io- ?'que, ce sont là autant de notions qu'il im porte d'inculquer au peuple, si on veut l'a guerrir au grand combat de la vie, et c'est Pour avoir méconnu cet impérieux devoir Autant tant de siècles, et livré l'enseignement "ut entreprises de l'ignorance et des préjugés, flua prévalu, en définitive, le dégoût des fortes (tudes et cet esprit d'irrémédiable obscurantis- ne dont nos classes laborieuses demeurent chargées Et n'est-ce pas pour notre chère Belgique un sPectacle affligeant que celui de nos statisti ques officielles (M. A. Sluys), d'où il résulte que, tandis que, sous le rapport de l'activité ^mmerciale, le premier rang lui est assuré conteste, parmi toutes les nations du ghibe, proportion gardée de sa population, par u contraste humiliant, l'instruction populaire, fti't t*'etre e" Pro9rès> marque un recul mani- Pai P cde miliciens ne sachant llre, écrire et compter (1), c'est beaucoup. lav arr'^re- D0D seulement de la France, de ,rande-Bretagne et de l'Allemagne, mais de olIènoe, de l'Espagne, de la Norvège, voire 13 Turquie et de la Moravie dans l'exercice de cette magistrature superé- l'or nslltul,0Q de police et de sûreté, il est cane attitré de la société entière, c'est-à- ^J^borame, tel qu'il est sorti des mains Paui hV««QS, La LIBERTE, S Juillet 1899. de la nature, avec ses nécessités physiques et morales, sous l'empire bienfaisant de la lot de sou évolution et d'un progrès sans limites. En s'élevant cette hauteur, la Nation se déve loppe et grandit. L'Etat charge d'âmes, il n'est pas indiffé rent la direction imprimée aux études, il doit au peuple sa culture morale le laisser croupir dans une sordide ignorance, c'est s'ôter le droit de lui demander compte de ses actes, car l'être humain n'est vraiment respon sable que s'il a reçu sa part dans Féducation qui fait homme. Aussi le plus grand bonheur qu'il puisse procurer ses adhérités, c'est la satisfaction des affections morales, l'élévation du caractère du citoyen, en lui présentant sans cesse la pensée l'idée du bien public. Lui interdire cette faculté, c'est donner atteinte la libre manifestation des opinions et aux mouvements de nos âmes qui ne supportent aucune con trainte. C'est pourquoi, si l'Eiat est tenu de respecter chez autrui cette liberté si chère, c'est la condition de posséder lui-même un enseignement qui lui est propre, la portée de chacun, comme une fontaine vivifiante, la hauteur des besoins du siècle et dont il assume toute la responsabilité. Cette proposition, nous nous abstiendrions de l'énoncer devant vous, tant elle est naïve et simple, si, une époque récente, jusques hier encore, elle n'avait rencontré, au sein de notre Parlement, quelques adversaires, en petit nombre, heureusement, toujours prêts la combattre sans merci et l'accabler de leurs anathèmes. Le vote, au Sénat, du budget de l'instruction publique, en fournit l'occasion (1). L'Etat moderne (fut-il dit) est un pouvoir de gouvernement et non pas un pouvoir d'en seignement. Alors qu'il fait profession de ne pas avoir de doctrine d'Etat, ni en religion, ni en philosophie, ni en histoire, ni dans tout le reste, il paraît absurde de lui confier, en tout ou en partie, l'éducation de la jeunesse et de lui permettre de se substituer la famille, afin de couler l'esprit des jeunes générations dans ce moule informe qui porte l'étiquette d'une impuissante neutralité. La Constitution, dans son article 17, admet qu'il y ait des écoles officielles mais les discussions du Congrès sont là pour prouver que l'Eiat n'est tenu d'intervenir dans l'ensei gnement que pour autant que l'initiative indi viduelle n'ait pas suffisamment pourvu aux besoins intellectuels du pays. (A suivre.) .raài/Jtjii>y»r-». tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres, ec/.érnas, boutons, dé mangeaisons, bronchites chroniques, ma ladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement a nsi qu'il l'a été radicalement lui-même après ivoir soufferj et essayé en vain tous les remèdes préco nisés. Cette offre, dont on appréciera le but humaniaire, est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, Gre noble, qui répondra gratis et franco par courrier, et enverra les indications deman dées. ^W\AA AAAAG. L,es libéraux qui sont disposés mettre des vieux journaux des tim bres-poste, des bouts de cigares et des capsules en étain, la disposition de la Jeune Garde libéralesont priés d'en informer l'éditeur du Progrès Toux, BronchitesLE THERMOGÈNE 1° CŒUR DE FRANCE, par René d'Anjou. 2° L'HÉRITAGE TRAGIQUE, par Constant Guéroult. 3o LE FIACRE SANGLANT, par Maxime Audouin. Ces trois grands romans d'un intérêt très passionnant sont en cours de publi cation depuis Novembre dernier, dans Tous ceux qui s'abonneront La Lecture illustrée pour 1900, au prix de 3 frs, recevront tous les Nos parus depuis le 1er Janvier dernier et tout ce qui a paru antérieurement des feuille tons en cours. Nous engageons vive ment nos lecteurs s'abonner cette publication qui paraît tous les Diman ches en 8 pages 3 colonnes. L'abonnement n'est que de 3 francs par an. N" spécimen gratuit. Bur., 125, ave nue Besme, Bruxelles. [1J Nous avons naguère donné ce document sous le titre: AJiÉDiTiR. 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Vanhoutte, Virginie, 73 ans, sans profession, veuve de Pareyn, Charles, Vieux Marché au Bois. Cailliou, Julienne, 64 ans, jardinière, veuve de Monkerhey, Jean, S1 Nicolas extra muros. Douraarle, Amélie, 76 ans, sans profession, veuve de Vanden- berghe, Léopold, rue du Corbeau. Dehollander, Virginie, 72 ans, sans pro fession, veuve de Verminck, Victor, rue Longue de Thourout. Garrein, Virginie, 79 ans, sans profession, veuve de Monsy, Pierre, rue de Menin. Spyckerelle, Liévin, 86 ans, sans pro fession, époux de Pollet, Euphémie, rue de Menin. Swingedouw, Marie, 15 ans, sans profession, rue Weninck. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin, 0 id. féminin, COURTRAI, 2 Juill. Froment bl. 100 ki. 16-30 17-00, id. roux, 16-00 00-00 sei gle, 12-00 00-00 avoine, 16-30 17-00 Pommes de terre jaunes, 6-00 0-00 rouges, 0-00 0-00; beurre, 1/2 kil. 1-20 1-24; œufs les 25, 1-93 2-10. Huile de colza, 100 kil. fr. 66-00 00-00 id. de lin, 80-00 00-00 graine de colza, 27-00 32-00 id. de lin, 36-00 38-23 tourteaux de colza, 11-00 00-00 id. de lin, 19-00 20-00. Chicorées fr. 15-30 00-00 cossettes, 16-50. Nitrate de soude, disponible Anvers, fr. 19-00 sulfate d'ammoniaque, id. 28-80. Bétail Nombre de bêtes exposées en vente Vaches, 203 génisses, 146 taureaux, 63 bœufs, 17 porcs, 26. ROULERS, 3 Juill.—Froment bl 100 kil. fr. 17-50 18-00 id. roux, 00-00 00-00; seigle, 15-50 16-00 avoine, 17-50 18-00 féveroles, 18-50 19-00. Pommes de terre, 6-50 7-00 beurre, le kil., 2-40 2-70 œufs, les 23,1-60 1-70. Huile de colza, 66-50 00-00; id. de lin, 76-00 00-00, 100 kil. SOTTEGEM, 3 Juill. Froment, les 100, kil., fr. 18 00 méieil, 17-00 seigle, 16-00 avoine, 19-00 beurre, le kil., 2-50 œufs, les 25, 1-72. WAREGHEM, 30 Juin. —On cote par 100 kil Lin, fr. 105-00 165-00 étoupes 40-00 65-00.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 3