Un joli conseil
Ridicule.
Choses et autres.
Anciens Pompiers.
AVIS.
Wervicq.
Chasse.
lors de la distribution des prix aux
élèves de l'Ecole moyenne, alors que
sa place y était toute désignée, vu qu'il
est d'usage d'y inviter toutes les auto
rités voire même de simples fonction
naires.
Maladresse de tl. Colaert.
La fêle de Gymnastique.
La danse des millions.
L'Agence du Trésor.
La réception de l'évêque
de Lahore,
Samedi 18 Août,
Répétition générale du
programme
exécuter Ostende.
Institution royale
de Messines.
ga-
A l'occasion de la ducasse.
Grandes fêles et réjouissances publi
ques.
Nou3 apprendrons aux curieux que
M. Nolf se trouvait dans le public et
qu'il ne s'est pas présenté sur l'estrade
pour la bonne raison que M. Colaert,
qui n'est jamais mesquin, avait oublié
de l'inviter officiellement la cérémo
nie. Les libéraux eux. ont l'habitude
de ne se présenter que là où ils sont
invités.
L'administration communale ferait
chose sage en achetant quelques ma
nuels de politesse l'usage de son
bourgmestre. Celui-ci y verrait qu'on
ne peut pas distribuer 7 heures du
matin, une invitation une cérémo
nie qui a lieu 10 heures. C'est ce
qui est arrivé pour la distribution des
prix de Lundi.
De qui se moque-t-on l'Hôtel de
Ville Agirait-on de cette façon s'il
s'agissait d'une cérémonie cléricale
quelconque Poser la question c'est la
résoudre.
Il n'en fera donc jamais que de pa
reilles
Il se croyait tout permis mais il a
appris que certaines limites ne peu
vent paB être franchies.
Nos concitoyens n'ignorent pas que
depuis quelque temps déjà les rapports
entre l'autorité civile et l'autorité mi
litaire sont des plus tendus. A peine
nommé bourgmestre, M Colaert qui
voulait s'ériger en despote et, comme
il le disait lui-même, faire mieux que
son prédécesseur a réussi se cha
mailler avec les chefs de notre garni
son.
Le programme de la Tuindag annon
çait pour Mardi dernier, l'Esplanade,
une fête de gymnastique organisée par
la Gilde de S' Michel et les Turners de
l'orphelinat. M. Colaert, sans se douter
qu'il y avait une autorité militaire et
que la plus élémentaire des politesses
exigeait au moins une demande d'auto
risation de faire usage de l'Esplanade,
terrain militaire, avait bravement don
né ordre aux ouvriers de la ville d'aller
fixer des poteaux en terre.
Le génie n'entendant pas de cette
oreille, a fait enlever les susdits po
teaux et force a été M. Colaert d'an
noncer subito presto par affiches, 11
heures, que la fête de l'après-midi se
donnerait aux Halles.
Voilà donc où en est logé M. Colaert,
avec toutes ses maladresses.
Et ce sera toujours la caisse de
grand'mère qui payera les imprimés
supplémentaires et l'affichage
Mercredi 3 heures,avait lieu la dis
tribution des prix en espèces du con
cours d'ordre et de propreté, organisé,
avec l'intervention de la ville, par le
Comité de Patronage des Habitations
ouvrières.
Naturellement M. Colaert présidait
la cérémonie il tenait se montrer et
recueillir quelques applaudissements.
Mais la sympathie ne se commande
pas. Que voulez vous Il y a des gens
qui. quoi qu'ils fassent, ne parvien
nent jamais se faire aimer.
La distribution fi =ie. le bourgmestre
se lève et s'adressant aux lauréats leur
dit En nu houdl maar kermis er mêe.
Joli conseil d'économie et d'ordre
donné par M. Colaert
Il espérait par ià gagner de la popu
larité, mais il n'a réussi qu'à commettre
une maladresse de plus et se rendre
ridicule. Le peuple n'est pas servi avec
des bassesses, des flatteries et des fla
gorneries il a plus de dignité.
Le vaste programme, nous annonçait
pour Mardi après-midi, une grande
fête Gymnastique, organisée par les
Turners de l'Orphelinat et la Gilde
S1 Michel.
Nous ne pouvons qu'adres-er des
louanges aux gymuastes de l'Orpheli
nat et leur chef expérimenté, tant
pour l'ensemble qu'ils mettent dans
tous leurs mouvements que pour leur
adresse aux engins. Nous avons pu re
marquer là que les u Turners de la
Gilde S1 Michel.nesontquegymnastes le
parade, bons traîner solennellement
les pieds aux processions et qu'ils sont
dans an état d'infériorité notoire,
côté de leurs collègues de l'Orphelinat.
On ne voit aucune énergie dans leurs
mouvements d'ensemble, qui sont
d'ailleurs passablement démodés.
Nous avons également eu l'occasion
d'observer la valeur de deux chefs
L'un qui ne daignait que lancer des
commandements ses élèves, tandis
que l'autre montrait les moovem°nts
tout en les commandant ses élèves de
l'Orphelinat.
Il s'en est suivi, une supériorité mar
quée des Orphelins. Le public l'a d'ail
leurs prouvée par ses applaudisse
ments
Voilà comment la fête fut jugée par
un catholique yprois. La sentence était
facile rendre.
Dimanche dernier, rue de Boesinghe,
un incident s'est produit pendant la
procession.
Le prêtre allait donner la bénédic
tion et l'impayable commandant des
pompiers, M. Baus Charles, avait don
né le lr commandement de présentez,
lorsqu'un loustic répondit armes.
Il paraît que notre bourgmestre a
des oreilles qui comptent double car
alors que personne ne s'était aperçu de
l'incident, lui, entrant dans une sainte
colère, se précipite comme une furie
dans le café d'où il avait entendu sortir
le mot armes et, l'écume la bouche,
s'enquiert du nom de celui qui a été
assez osé pour se croire l'égal de son ami
Charles Naturellement, on lui tourna
le dos, ne comprenant pas le zèle aussi
intempestif qu'absurde de M. Colaert
pour un simple incident qui, sans lui,
eût passé inaperçu.
Mais M. Colaert ne se donna pas
comme battu et voulant montrer jus
qu'à quel point il peut pousser le ridi
cule, il requit le brigadier de gendarmerie
et deux gendarmes pour arracher au
plus grand des criminels ce nom si
désiré
Le seul coupable, c'est M. Colaert
lui-même. Lui seul est cause des pro
portions qu'a prises un petit incident
que la grande majorité des personnes
présentes n'avaient pas même en
tendu.
Vous êtes trop vif, M. Colaert. Il
faudra changer cela si vous voulez
avoir un peu de popularité. 11 suffit
déjà que l'on nous impose un étrauger
la tête de la ville, il n'est, pas néces
saire que ce même étranger vienne
encore embles Yprois.
Uu arrêté royal du 24 Juillet 1900
pai'u au Moniteur du 11 Août, autorise
iadéputation permanente de la Flan
dre Occidentale contracter un em
prunt de 1,500,000 francs destiné au
payement de la subvention en faveur
de& travaux de Bruges port de mer.
Il y a un joli tapage parmi les clients
de la Banque nationale et principale
ment chez les pensionnés de l'Etat.
M l'Agent du Trésor a jugé conve
nable d'aller s'installer hors ville,
chan sée de Bruges, obligeant ainsi les
nombreuses personnes qui doivent
avoir recours sou office des dépla
cements qui manquent absolument de
charme.
Qu'un fonctionnaire fasse passer ses
convenances personnelles avant celles
du public, cela s'est vu et n'est mal-
h ureusement pas rare Mais que l'au
torité supérieure tolère semblable si
tuation, voilà qui nous dépasse.
Nous espérons bien cependant qu'il
y sera mis bon ordre.
Elle n'est certes pas banale la façon
avec laquelle on a reçu Samedi soir
la gare Sa Grandeur Monseigneur l'é
vêque de Lahcre. Le jonrnal avait
annoncé que ce digne prélat était
décidé se déranger. Afin de rehausser
par sa présence reciat de la procession.
Quoique manquait absolument de
tuyau sur l'heure exacte de l'arrivée,
le public, toujours friand de grands
spectacles, s'était mat- nombreux sur
la place de la gare. Six heures sonnent
rien encore on commente fort diver
sement cette absence prolongée des
organisateur^ de la réception. Que si
gnifie ce mystère
Voilà le train rentré tous les yeux
se dirigent vers la -ortie pour décou
vrir le vieil ami du Journal II est là
cherchant se dégager l'un groupe de
voyageurs, et trouvant probablement
très étrange la solitude dans laquelle
on le laisse. Mais il s'agit de prendre
un parti puisqu'il y a des voitures,
prenons une voiture L'Evêque s'in
stalle bien bravement dans la première
venue et attend que le cocher vienne
prendre ses ordres. Le cocher, chose
bizarre, ne semble même pas s'aperce
voir de l'honneur qu'on fait son
fiacre et continue sa ballade. Pauvre
Evêque, il a fallu supporter avec ré
signation les vicissitudes du sort et se
décider faire la route pédestrement.
Le public a été afïreusement déçu et
nous oserions même parier que Sa
Grandeur l'a été également.
Nous avons eu comme supplément
aux grandes attractions du program
me de notre Tuindag, une idée des
grandes eaux de Versailles, de la pluie
torrent, en veux-tu en voilà Une
des plus fines dévotes de la ville, par
lant de la pluie diluvienne, dont nous
avons été gratifié jusqu'à présent, a
fait la réflexion suivante, que nous
trouvons bien sa place Il y a dix
ans que nos amis sont, l'Hôtel de Ville
et il y a dix ans que nos festivités,
quelles qu'elles soient, sont contra
riées par la pluie. Serait- ce par hasard
une punition du bon Dieu, qui est jus
te et qui exècre la tricherie?
Les curieux, au moment de la ren
trée de la procession l'église S1 Mar
tin, ont remarqué le fameux Ouf
poussé par nos farceurs, heureux d'être
déchargés d'une corvée. L'esprit reli
gieux est très développé chez nos
maîtres
Le discours prononcé par M. le Di
recteur de l'Ecole moyenne a étonné
le public, peu habitué aux bassesses
débitées en l'honneur de notre clergé,
le plus fanatique et le plus hargneux
du monde entier. Cette platitude ne
convient pas au personnel d'un établis
sement de l'Etat, elle n'est de situation
qu'à la rue de Menin, au Collège épis-
copal ou au Volkshuis
La distribution de l'Ecole indus
trielle a été plus plaisaute l'ex-direc
teur a exposé avec beaucoup de verve
et de talent de quelle façon un franc
parleur, un avaleur de prêtre, change
de couleur politique.
Familier avec toutes les couleurs,
suivant l'enjeu et l'intérêt, il a surtout
insisté sur l'effet éprouvé par un hom
me de caractère au moment de passer
du bleu au rouge d'après ses expli
cations, il doit être tout de honte et de
regret.
Une pétition des habitants du Quai
est arrivée au Collège échevinal, de
mandant le concouis de pêche au
Quai la demande a été déclinée par
notre bourgmestre, devenu le Dieu
d'une société, dont les membres ont
juré la ruine du Quai il est très pro
bable que leur demande sera agréée
l'année des élections.
Il est question d'un stand pour la
garde civique et l'armée que les ama
teurs ne se réjouissent pas trop vite il
sera de cette question comme de l'a
chèvement du canal, de la démolition
du Café du Boulevardde la construc
tion de ia nouvelle poste, de l'éclaira
ge, du pavage, etc., etc.
Nos farceurs de l'Hôtel de Ville sont
passés maîtres en promesses ils en
sont prodigues quant les exécuter,
pour qui les prenez-vous
burin du XVIII® siècle, des Eeol
Française et Anglaiseainsi que les i 5
tels et gouaches de la même époque
-1t *1
8 1/2 h. du soir.
N. B. La Liste de souscription
pour l'excursion Ostende sera défiai,
tivement close le Vendredi 17 courant
Cacao De Beukelaer, le plus fin.
La commission administrative fie
l'Institution royale de Messines est au-
torisée céder, de gré gré, pour le
prix de 571 francs outre les frais de
l'acte, la Société Nationale des che
mins de fer vicinaux, deux parcelles de
terrain d'une contenance de 1 are 43
centiares et 1 are 84 centiares, etn-
prendre respectivement dans les par-
celles nos 376/ et 577c, de la section A
du cadastra de la dite localité, en vue
de l'établissement d'une voie de
rage.
Chocolat De Beukelaer, le plus délicieux,
Programme.
1° Les trois premiers jours de la ker
messe communale, de midi dix heurts
du soir, les aubergistes, cafetiers, caba-
retiers et autres débitants de boissons,
qui en feront la demande M. le
Bourgmestre ou son délégué, pour
ront jouer ou laisser jouer de l'orgue
ou de tout autre instrument de musi
que, établir des cafés-concerts et orga
niser des bals.
Ils devront justifier du paiement préa
lable de quinze francs par jourentre les
mains du receveur communal
2° Le Dimanche 19 Août 1900, de
midi 1 heure, place S1 Martin, concert
donné par l'Harmonie communale.
3° Le Mardi 21 Août 1900, de 5 1/2
h. 7 heures, place S1 Martin, concert
donné par l'Harmonie communale.
Un point. et c'est tout
Heureux Wervicquois (Allez
Et dire, qu'on trouve encore des
mécontents
Toux, BronchitesLE THE RM OGÈNE
TXVlS.
M. H. HENNAERT, Archéologue et
Antiquaire Ypres, rue de Boesinghe,
u° 8, achète de ia main la main les
gravures anciennes coloriées(aqua-
teinte), celles en manière noire et au
OUVEltTDiiE ET FEEiMETURÊ
en 19U0-190E
Le Ministre de l'agriculture,
Vu l'article 1"' de la loi du 28 Février
1882, sur la chasse
Vu les avis des dëputations permanentes
des conseils provinciaux,
Arrête
Art 1er. L'ouverture de la chasse est fixee,
en 1900, aux époques ci-après indiquées»
savoir
Au 18 Août, dans les provinces d'Anvers,
de Brabant, de Flandre occidentale, de
Flandre orientale, de Limhourg, dans les
parties des provinces de Hainaut, de Liege
et de Namur situées sur la rive gauche de
la Sambre et de la Meuse, y compris tout le
territoire des villes de Cbarleroy, de Liège,
de Huy et de Namur et dans les parties de
province de Liège sises entre la rive droite
de la Vesdre et la Meuse, y compris tout le
territoire de la ville de Verviers
Au l"r Sepiembr dans les autres parties
du pays.
Toutefois, la chasse l'aide du chien cou
rant ou du lévrier n'est permise qu'à partir
du 15 Septembre et celle au faisan ain?1
qu'au gros gibier (cerfs, daim*, chevreuils'-
partir du 29 du mè ne mois.
Art. 2. En temps de neige, il est défendu
de chasser en laine, quelle qu it la quan
tité de ueige qui i -ouvre la terre fa chassa
reste autorisée dans les bois, ainsi q°a;i