COMPRIMÉS
VICHY-ÉTAT
M' ET ivFwiEiER,
Messines.
Wervicq.
2, rue de Mouscron,
État-Civil d'Ypres,
Marchés.
L'affaire Ghesquière
ou la queslion
rERRIER-SlKMO.M tic VOLSBERGHE.
Correspondance.
COLUTRAI,
ont l'honneur d informer
leur nombreuse clientèle
qu'ils seront absents du 9
Août au 5 Septembre.
tu Voyage, la Campagne, la Chasse
Préparer soi-même instantanément
une excellente eau minérale alcaline
gazeuse, très économique, avec les
radicale rAnémie
a
s- i
qd attacha l'ane de celles-ci au
!trJe-fou du pont, et un agent qui
"tâIÎ accouru, comme les curieux,
tendit la main l'enfant et l'aida se
étirer de sa position critique.
Le sauvetage était accompli, il avait
bien simple et sans danger pour
personne Néanmoins, profitant de la
Jpodestie des pêcheurs, quelques jours
après l'agent faisait une déclaration
pour son compte. Combien de décora
tions n'ont pas coûté plus de peine
obtenir ceux qui les portent Nous
en connaissons beaucoup S'Just.
Cacao Oe Beukelaer, le plus fin.
Enfin nous tenons 1 aveu. Lie Journal
Ypres a eu un accès de franchise, de
cette franchise malsaine, cynique,
scélérate, dont sont capables tous ceux
qui ont l'âme dépravée.
Demandez un voleur de profession
s'il fait mal en usurpant le bien de son
prochain. 11 vous répondra qu'il ne
s'en doute même pas.
Interrogez un débauché sur les aven
tures de sa vicieuse existence, il vous
en parlera avec ostentation.
Reprochez un anarchiste régicide
tout l'odieux de son forfait, il s'en
vantera.
Demandez au Journal d'Ypres ce
qu'il pense d'une canaillerie politique,
il l'approuvera.
C'est bien l'attitude que doit pren
dre un journal clérical, sectaire et in
tolérant.
Le Journal d'Ypres est dans son rôle.
Au lendemain de l'élection du 27
Mai dernier, nos amis Messines
avaient fêté la victoire en organisant
dans leur commune, une manifestation
libérale, qui réussit tellement bien que
les cléricaux messinois n'en décolèrent
pas. A cette manifestation prenait part
la musique de Messines, dont fait par
tie depuis nombre d'années, un nom
mé Ghesquière, peintre Messines.
Ghesquière, qui travaillait pour le
compte de l'Institution Royale de Mes
sines, reçut son congé dès le lende
main.
Nous avons signalé le fait, dès qu'il
a été porté notre connaissance nous
avons sommé diverses reprises le
Journal d'Ypres de nous fournir des ex
plications au sujet de ce renvoi brutal,
soupçonnant bien qu'il cachait quel
que vengeance politique.
Nous ne nous étions pas trompé. Le
Journal d'Ypres est en aveu.
Voici ce qu'il ose écrire dans son nu
méro du Samedi 11 Août dernier
Nous avons raconté précédera-
ment la manifestation grotesque, or-
ganisée par le sympathique bourg-
mestre, M. VictoorNous finis-
sions notre narration en écrivant.
Parmi les musiciens composant ce
cortège se trouvait le susnommé
Ghesquière. De lui pas un mot de
•plus aujourd'hui. Nous ferons ob-
server que cette manifestation, orga-
nisée par le sympathique bourgmes-
tre, était tout fait antigouvernementale.
Et tout le monde sait que M. le Ba-
ron Surmonl de Volsberghe fait partie
du gouvernement et est également Prèsi-
dent de la Commission administrative de
rInstitution Royale de Messines. Pro-
grès est-il nécessaire d'appuyer Si le
Progrès le veut nous en dirons bien plus
long.
Hé bien, nous avons insisté. Nous
avons voulu en avoir le cœur net et
savoir jusqu'à quel point l'Institu
tion Royale de Messines, établissement
placé sous le contrôle de l'Etat, on
Poussait le mépris des libertés garan
ties aux Belges de par notre Constitu
tion.
Nous n'avons pas regretter notre
distance. Nous savons aujourd'hui
Pat le Journal d'Ypres qui nous l'écrit
tout au long
1° Que Ghesquière travaillait pour
1 institution Royale de Messines et
1Q'il en a perdu la clientèle. L'Iu-
3t»tut était pour Ghesquière un client
^tlinaire.Si précédemment notre pein-
avait vingts (sic) clients, aujour-
hui il n'en a plus que dix-neuf.
Que Ghesquière a perdu la dieu-
m le l Institution Royale parce qu'il
a pris part la manifestation organisée
au lendemain de l'élection en sa quali
té de membre de la musique libérale
de Messines. B Nous devons déclarer,
écrit le Journalque Ghesquière, plus
que tout autre, aurait dû s'abstenir de
prendre part cette manifestation. Il
sait très bien qu'on a usé de tolérance
et de patience son égard et que si le
27 Mai dernier, il était encore le pein
tre en bâtiment de l'Institut, c'était
grâce l'intervention de catholiques
influents. Ghesquière ne niera pas
nous pouvons prouver. Nous regrettons
que Ghesquière doive supporter les consé-
quenees de sa fautemais tout adversaire
loyal reconnaîtra qu'il a mérité ce qui lui
est arrivé et qu'IL ne doit s'en prendre
qu'à lui-même.et son sympathique
bourgmestre. /Hélas, on voit
que de tout temps les
petits ont pûti des sot
tises des g-rauds.
C'est clair et net. Ghesquière a per
du son travail parce que comme mu
sicien il a accompagné la musique lors
de la manifestation organisée au len
demain du 27 Mai dernier. Et qui plus
est, l'Institution Royale de Messines
l'a privé de son travail pour se venger de
Monsieur Victoorbourgmestre de la com
mune. Les petits pâtissent des sottises
des grands.
C'est inouï et franchement canaille.
Et cela se passe dans un établissement
passé sous le contrôle de l'Etat, dans
un établissement où des fonctionnaires
s'occupent leur aise de politique clé
ricale et dont le concierge était chargé
aux dernières élections législatives de
la distribution des pamphlets cléri
caux.
Avons-nous eu raison de signaler le
fait Personne ne le niera. Des actes
de cette espèce soulèvent l'indignation
générale et sont juste titre flétris par
l'opinion publique. Ah nous étions
bien dans le vrai lorsque, dans un de
nos précédents numéros, nous écri
vions Sous notre beau régime cléri
cal ce qui est permis aux grands est
défendu aux petits. Un fonctionnaire
de l'Etat haut placé affirme ses opi
nions, l'Etat le tolère. Un ouvrier
prend une part bien eftacée dans une
manifestation libérale, on lui enlève
sou pain. Voilà bien la charité clérica
le. Vous serez avec moi, ou vous crève
rez
Nous nous flattons d'avoir pris en
main la défense de Ghesquière. Ce
malheureux a été victime d'une odieu
se vengeance politique. Elle nous a
été rapportée, nous l'avons signalée.
Tant d'autres passent inaperçues.
Mais cette fois, que les faits ne peu
vent plus être niés, qu'ils sont cyni
quement avoués, quelle réparation
donnera-t-on la victime
Ghesquière a été frappé lâchement
et injustement. Nous réclamons,jus
tice et nous nous adressons aux hom
mes intègres, aux magistrats qui siè
gent au sein de la Commission admi
nistrative de l'Institut. Ils écouteront
notre appel, car ils sont de ceux, pen
sons-nous, qui remplissent leur mis
sion en âme et conscience et n'exami
nent pas, lorsqu'il s'agit de réparer
une injustice, si leur décision sapera
l'influence gênante du présidentet celle du
secrétaire de l'Institutionet celle du parti
catholique de Messines pour nous ser
vir textuellement du langage du Jour
nal d'Ypres.
Si le secrétaire est coupable, il faut
qu'il soit frappé. Si le président a été
induit en erreur, il ne peut pas être
suivi, si haut placé qu'il soit. C'est là
ce que commande l'équité la plus élé
mentaire. 11 faut réellement que le
Journal d'Yprès en ait perdu toute no
tion poar oser écrire ce qui suit
Le Progrès devrait savoir que l'ad-
mission ou le renvoi d'un ouvrier
constituent une mesure de pure ad-
ministration courante ne relevant
que de l'autorité du président. Et M.
le baron Surmont a ratifié la mesure en
question et il n'est pas, que nous sa-
chions, le premier président venu.
Et le Progrès finit son article par
un appel la justice des hommes
intègres voire même des magistrats
qui composent le conseil d'adminis-
tration de l'Institut Royal de Messi-
nés. Ami Progrèsvous n'avez pas
d'appel adresser ces Messieurs.
Cet appel, croyez-moi, est tout bon-
nement injurieux, vous semblez vou-
loir leur dénier et l'intelligence et le
tact. Cessez donc bien vite de mesu-
rer votre aune la valeur de ces ho-
norables administrateurs.
Et le Progrèss'il était quelque peu
honnête et pourvu d'un brin de tact,
serait plus perspicade sic) et com-
prendrait que la moindre critique de la
part de ta Commission administrative de
l'Institution constituerait elle seule un
blâme Vadresse du président lui-mê-
me
A-t-on jamais rien entendu de sem
blable Où sont les insulteurs des
membres de la Commission adminis
trative Le Journal d'Ypres les croit
capables de couvrir une illégalité de
peur de déplaire M. le Baron Sur
mont Les prend-il donc pour de vul
gaires pantins, uniquement capables
d'opiner du bonnet quand le maître a
parlé. Nous leur supposons, quant
nous, plus de dignité et plus de droi
ture
Ils sauront discerner le bon droit là
où il se trouve Quelque soit la diffé
rence de situation des personnes dont
ils auront juger les actes, nous som
mes convaincus qu'ils ont assez d'in
dépendance pour réparer une injustice,
lofs même que cette réparation de
vrait profiter un malheureux et tour
ner la confusion de quelque poten
tat grand ou petit.
Nous recevons la lettre suivante
Messines, le 16 Août 1900.
Monsieur le Rédacteur du Progrès,
L Q Journal d'Y près de Dimanche der
nier trouve un malin plaisir se mon
trer cruel mon égard. Voulez-vous
m'accorder une petite place dans les
colonnes du Progrès pour rétablir les
faits tels qu'ils sont.
Je n'ai jamais prétendu être attaché
comme peintre l'Institution Royale
de Messines mais j'y faisais toute la
besogne de peintre en bâtiments.
J'avais été chargé d'un travail, lors
que deux jours après l'élection, mes
deux ouvriers étant en train de le faire,
M. Terrier mo donna l'ordre de le ces
ser.
Il est d'ailleurs probable que depuis
plusieurs années on cherchait un pré
texte pour m'y remplacer par un au
tre après avoir tenté en vain de me
faire prendre un certain Janssens com
me domestique, on me demanda une
soumission de mes prix pour tous les
travaux; il faut croire qu'on n'y trouva
rien redire, car je continuai être
chargé du travail.
C'est ce même Janssens qui vient
d'entrer cette semaine comme peintre
l'Institution Royale.
Après avoir cherché pendant plu
sieurs années, on semble la fin heu
reux d'être parvenu enlever du tra
vail un père de famille, et de prendre
le pain de ses enfants. Voilà comment
on met en pratique la maxime 11 faut
aimer son prochain comme soi-même.
Et maintenant j'attends sans crainte
le mot de latin, le coup d'assomoir an
noncé par le Journal d'Ypres.
En vous remerciant de votre hospi
talité, je vous prie, M. le Rédacteur,
de recevoir mes salutations sincères.
Henri GHESQUIERE.
Chocolat De Beukelaer, le plus délicieux.
Place de la Gare.
GRAND CONCERT vocal et instru
mental donné par la Fanfare Les
Amis Réunis avec le bienveillant
concours de la chorale l'Union
Chorale de Wervicq-Sud le Lundi
20 Août 1900, 5 heures du soir.
PROGRAMME
/ire Partie
1. Marche Militaire. Labory.
2. Marie-Henriette, ouverture.
L. Montaigne.
3. Fée d'Amour, mazurka. H. Weyts.
2me Partie.
1. Bratina, chœur patriotique Franco-
Russe. Lantelme.
2. Hvmme la France, chœur. XX
3. Grande Fantaisie sur Rigoletto de
Verdi. H. Krein.
4. Elza, grande valse. J. Heymans.
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De Beukelaer 's NURSERY dans du lait
remplace le lait maternel.
Dose 3 5 pour un verre.
2 Francs le FLA00N de 100 COMPRIMÉS.
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Ne se vendent pas en tubes, mais seulement
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Marché au Beurre.
du 10 au 17 Août 1900.
Naissances: Sexe masculin, 4 id. féminin, 6.
Mariages.
Verminck, Emile, journalier, et
Scheerlinck, Eugénie, dentellière
Decneuvel, Camille, domestique, et
Coene, Antoinette, repasseuse.
Décès
Trioen, Victorine, 43 ans, sans pro
fession, époux de Heughebaert, Léo-
pold, rue de la Bouche. Delmotte,
Léa, 8 ans, écolière, rue de Lille.
Lerminez, Julie, 19 ans, sans profes
sion, rue Close. Estienne, Jean, 64
ans, sans profession, célibataire, rue
Longue de Thourout. Dumez, Ca
roline, 74 ans, sans profession, veuve
de Derathé, Henri, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 1 id. féminin, 0.
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COURTRAI, 13 Août. Froment bl. 100 ki.
17-00 00-00, id. roux, 16-00 16-00 sei
gle, 11-00 00-00; avoine, 17-00 00-00
Pommes de terre jaunes, -00 0-00 rouges,
0-00 0-00 beurre, 1/2 kil. 1-50 1-35
œufs les 25, 2-20 2-30.
Huile de colza, 100 kil. fr. 63-00 00-00
id. de lin, 75-00 00-00 graine de colza,
25-75 30-00; id. de lin, 35-00 38-00
tourteaux de colza, 11-00 00-00 id de lin
17-00 19-00.
Chicorées fr. 15-50 16-00 cossettes,
16-50.
R0ULERS, 14 Août. Froment bl 100 kil.
fr. 00-00 00-00 id. roux, 00-00 00-00
seigle, 00-00 00-00 avoine, 19-00 00-00
féveroles, 00-00 00-00. Pommes de terre,
0-00 0-00 beurre, le kil., 2-72 2-80
œufs, les 25, 2-00 2-10. Huile de colza, 62-00
00-00; id. de lin, 72-50 00-00, 100 kil.
S0TTEGEM, 14 AoûtFroment, les 100,
kil., fr. 18 00 raéteil, 17-00 seigle, 16-00
avoine, 19-00; beurre, le kil., 3-00; œufs,
les 25, 2-00.
WAREGHE.M, 11 Août. On cote par 100
kil Lio, fr. 1-25-00 175-00 étoupes,
52-00 64-00