Ohroniquedela ville. La Compagnie Singer nos amis libéraux rt Choses et autres. La guerre scolaire. Un nouvel hôtel des Postes. Actes officiels. Moniteur des 13 ei 14 Août 1900. Bibliothèques publique et populaire de la ville d1 Ypres. Liste des dernières acquisitions. vient de remporter Exposition de Paris le (xrand JPi*iac la plus haute récompense. Ce brillant succès ne fait que confirmer la réputation universelle dont jouissent les machi nes coudre SLNGEB JXVIS. de iarrondissement. Nous vous prions, Monsieur le pl aident, d'ouvrir et d'organiser la Son^ Houthem. écraser du talon de la botte comme les vipères dans les bois... Plnmitifs rivés aux erreurs des dog mes cléricaux, la clarté du soleil de la Liberté humaine les éblouit et les trou ble. Ils aiment l'ombre, les coinsobscurs; ce sont les chauves-souris du jour nalisme. Tenant de tant de spécimens de la zoologie ce sont de bien vilains cocos Dans la situation difficile et précaire faite l'enseignement officiel par la volonté du gouvernement et l'applica tion d'une loi odieuse, la profession d'institutrice n'a rien de bien séduisant. Les écoles normales produisent chaque année plus de candidates qu'il n'en faut pour assurer le service dans ce qui nous reste d'écoles officielles. C'est le moment que choisit le gouvernement pour con stituer cinq nouveaux jurys chargés de délivrer de nombreux diplômes d'insti tutrices gardiennes. Il se fait qu'une bonne moitié des récipiendaires sontdes religieuses qui n'ont pas fait d'études régulières. Qu'a-t-on imaginé pour les doter tou tes du diplôme obtenu devant cinq ju rys spéciaux vaudra-t-il tout autant que celui des écoles normales, au bout de quatre années d'études Qu'en résultera-t-il Il en résultera que la porte des écoles communales sera ouverte des non-valeurs pé dagogiques patronnées par le cler gé, nonobstant cette considération que les cinquante-deux écoles nor males forment annuellement un mil lier d'instituteurs et d'institutrices dûment formés la grande et impor tante carrière d'éducateurs et d'éduca- trices. En faut-il plus, dit la Flandre libé rale, pour être convaincu que notre enseignement public est livré, plus que jamais, corps et âme, aux ven geances de la dernière lutte électo rale Notre maïeur deviendra encore fou de gloriole Il y a quelques semaines, la veille de l'enterrement de M. Seys, la police a été de porte en porte, rue de Stuers, prévenir les habitants qu'ils avaient le lendemain matin balayer convenable ment le trottoir parcequele bourgmestre allait assister l'enterre ment. Qui sui8-je donc quand je me regar de N'est-ce pas M. Dolaert Le programme officiel de laTuindag portait que le second Dimanche de la fête communale la musique de Warnê- ton venait donner un concert sur le kiosque de la Grand'Place. A notre grand étonnement nous avons vu abou- ler des musiciens cléricaux de Roulers. Depuis 1891 nous ne voyons que sur prises et mystères. Que peut-il bien y avoir eu cette fois encore M. le bourgmestre de Warnêton est pourtant de la maisou Dimanche dernier les Blawtce Koussen se sont rendus Mitidelkerke. En les voyant partir le matin, les instruments sous le bras, nous nous demandions si décidément tous ces Volkshuis costumés n'avaient pas conscience de leur va leur musicale et s'ils allaient encore une fois se faire ridiculiser et donner une piètre idée îles Yprois. Et effecti vement, inconscients, ils prenaient le train Leur exécution Middelkerke a été ce qu'elle est toujours déplorable. Des curés même, venus exprès pour écou ter cette Grande Fanfare portée aux nues par des Mécènes intéressés, n'ont pu cacher leur amère déception. N'em pêche que, par politesse, ils ont ap plaudi Le soir, au retour, un grand nombre de musiciens sont restés en panne Dortemarck. Au lieu de changer de train, ils sont Bravement resté- assis, laissant partir la correi-pondanco sur Ypres. Après une nuit passée dans des voitures de voyageurs, tout penauds, ils ont regagné le lendemain leurs pé nates. De tous côtés nous apprenons que le torchon brûle chez les blaurte Koussen. On parle d'un grand nombre de démis sions et d'un pugilat en règle qui au rait eu lieu il n'y a pas bien longtemps entre les musiciens. Il est question aussi, ce qu'il paraît, du renvoi du chef et de son remplacement par un étranger. Seulement ce renvoi ne se rait pas aussi brutal que d'aucuns le croiraient: M. Wenes jouirait d'une pension viagère de 5000 francs, inhé rente son grad9 de capitaine. Ii se raconte encore beaucoup d'au tres choses, trop longues pour nous en faire l'écho. ■3fe -5k- Près du Café des Boulevards que, de puis quelques années, M. Surmont avait formellement promis de démolir, se trouve un réverbère qui n'est jamais allumé. L'huile de pétrole ne coûte ce pendant pas les yeux de la tête. Atfan- dra-t-on qu'un malheur soit arrivé pour éclairer cet endroit dangereux L'administration communale a fait placer un réverbère, rue de la Lune, près de l'entrée du jardin de la maison de M. Meersseman. Rarement ce réver bère est allumé. Allons, M. Dolaert, un peu plus d'é clairage s. v. p. En vertu d'une décision de M. le mi- nistredes cheminsde fer, postes, et télé graphes, un nouvel hôtel des postes va être construit Ypres. Les travaux, dans lesquels sera com prise la restauration de la façade de la Maison des Templiers, rue de Lille, coûteront 200,000 francs. Ils commen ceront incessamment. Le gibier est-il abondant Est-il ra re? Comme chaque année, autant d'avis que de chasseurs. Au demeurant, s'il reste cher sur nos marchés, c'est que le Paris de l'Exposition nous en enlève une grande partie, comme il a fait pour les légumes, les fruits et la volaille. Les expéditions sont journalières et considérables. Si fournies, que les pre miers arrivages y ont fait tomber les prix et réglé le marché, qui s'ouvrait seulement il y a deux jours. Tout le stock d'ici y a passé. v. 2. Par arrêté royal du 18 Juillet 1900, des récompenses ont été décernées, pour actes de courage et de dévoue ment, Messieurs Liefooghe, Théophile-Julien, jour nalier Rousbrugge, médaille de lre classe. Bouchaert, Désiré, agent de police Ypres, médaille de 2e classe. Goemaere, Cyrille-Evariste, garde- champêtre Domines, médaille de 2e classe. Vanwindekens, Auguste, brasseur Warnêton, médaille de 2e classe. Cauwe, Eugène, rubanier Domines, médaille de 3e classe. Vandepitte, Héliodore, charpentier Domines, médaille de 3e classe. Cordonnier, Léon, agent de change Ypres, mention honorable. Emberghs, Pierre, gendarme la brigade de Domines, mention honora ble. A. Godefroid Kurth, professeur l'Université de Liège, l'occasion du XXVe anniversaire de la fondation de son cours pratique d'histoire. Liège, Poncelet. s d. in-4°. Gedenkteeken ter eere van Jan Frans Willems. Gent, Annoot-Braeck- mau, 1900; in-8°. Annales de la Société entomologique de Belgique. T. 43. Brux., 1899 in-8°. 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Hoste, vétéri naire agréé Oostcarnp et Ypres, par M. Van Biesbrouck, vétérinaire agrée Loo. M. H. HENNAERT, Archéologue et Antiquaire Ypres, rue de Boesinghe, n° 8, achète de la main la main les gravures anciennes coloriées(aqua- teinte), celles en manière noire et au burin du XVIIIe siècle, des Ecoles Française et Anglaiseainsi que les pas tels et gouaches de la même époque. Bruxelles, le 30 Juillet 1900. Monsieur le Président Le Pays vient de perdre un de ses plus illustres citoyens le libéralisme pleure son chef Ils ont le devoir de perpétuer la mémoire de M. Jules BAËA et d'élever cet éminent hom me d'Etat un monument qui consacre les inappréciables services qu'il a ren dus la Belgique, la cause de la Liberté. La Fédération Libéraledont Jules BARA fut le fondateur, a pris l'initia tive de cette œuvre, avec le coneo des Bourgmestres des grandes viliegj^ Pays et des chefs du parti libéral* d Tournaisis, auquel il était si profond^ ment attaché. cription dans votre arrondissement *1 de prendre les mesures nécessaires no, que la Belgique puisse acquitter partie de la dette du Pays envers p grand homme qui l'a servi et honoré8 Veuillez agréer, Monsieur le prég, dent, l'assurance de notre haute coii sidération. LE COMITE ORGANISATEUR Le Président F Honneur Victor DARBONNELLE, Bourgmestre de Tournai. Le Président, Xavier N E U J EAN Membre de la Chambre, 7, boul. Frère-Orban, Liège. Le Trésorier G. MONTEFIORE LEV/, Sénateur, 35, rue de la Science, Bruxelles. Le Secrétaire, Jules VAN ZELE, Avocat, 73, rue du Marteau, Bruxelles. Le Secrétaire-Adjoint, Albert AZOU, Avocat et Echevin, Tournai. Jules Audent, Sénateur, Bourgmestre de Charleroi. Braun, Membre de la Chambre, Bourg mestre de Gand. Charles Buls, ancien Membre de la Cham bre, ancien Bourgmestre de Bruxelles. Henri Crombez, Membre de la Chambre. Léon d'Andrimont, Sénateur. Comte de Kerchove de Denterghem, Sé nateur. Frédéric Delvaux, Membre de la Chambre. Louis Delwart, Echevin de la ville de Tournai. Emile De Mot, Sénateur, Bourgmestre de Bruxelles. Baron Oscar de Séjournet, Sénateur. Jules de Vigne, Membre de la Chambre. Louis Dubois, Député permanent «tu Hai- naut. Henri Frick, Bourgmestre de Saint-I»-^ ten-Noode. Charles Graux, Ministre d'Etat, ancien Ministre des Finances. Emile Huet, Sénateur. Edgard Hulin, Président du Conseil pro vincial du Brabant. Louis Huysmans, Membre de la Chambre. Paul Hymans, Membre de la Chambre. Gustave Kleyer, Bourgmestre de Liège. Camille Liefmans, Membre de la Chambre. Lints, Bourgmestre de Louvain. Hippolyte Lippens, Sénateur. Alfred Monville, Avocat. Mullendorf, Membre de la Chambre, Bourgmestre de Verviers. Rolin-Jacquemyns, ancien Ministre de l'In térieur. Ouverleaux, Membre ie la Chambre. Henry Sainctelette, Sénateur, Bourg mestre de Mons. Edouard Simon, Président du Conseil pro vincial du Hainaut. Van Ryswyck, Membre de la Chambre, Bourgmestre d'Anvers. Des listes de souscription sont dépo sées au bureau de l'Association Libé rale et chez MM. Eug. LAMBIN et Ch. DEWEERDT, édicteurs du Prof» et du Weekblad. TouxBronchitesLE TEERMOGÈNE Dans la nuit de Dimanche Lundi, un jeune homme de cette commupe nommé Orner Parez avait eu une dis cussion avec trois ouvriers agricoles- Ayant été giflé et se sentant trop faibio pour lutter seul contre ses adversaire^- il partit chercher du renfort et reviu bientôt avec son frère. Tons deux a1' més d'énormes bâtons, une ^)atal^a/(5 règle s'engagea bientôt et.^un-pn deux Parez, blessé la cuisse d coup de couteau, prit la fuite, laissa0" son frère seul contre les trois forcene=- Le lendemain matin on trouva Parez baignant dans son sang, dans un chat°V de pommes de terre, le ventre 007^e d'où sortaient les intestins et larue coups de couteau.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2