En principe. Théâtre d'Ypres. Question du stand. Le différend entre SI. Colaert et l'auloiilémilitaire Favoritisme. L u boii point Ai. Coiaerl Londamnntions. Les Collèges des langues morles. SOCIÉTÉ DESTNCIENS POMPIERS Tournée Moderne- faite aux dépens de ia fondation Godt- schalck et contrairement au vœu du donateur. Soit ensemble un capital mort de fr' 112,957. Il y a lieu de noter ici, que pour payer toutes ces folles et inutiles dé penses exigées par les communautés religieuses et les prêtres qui les diri gent, les Hospices sont obligés de ven dre des rentes Belges sur lesquelles ils subissent une perte de 7 8 p. °/0, ces rentes ayant été achetées au dessus du pair. Il ne reste plue que le refuge de vieil lards de la rue de Dixmude qui ne soit pas desservi par des nonnettes et où il n'y ait pas encore de chapelle. On y pourvoira, sans nul doute, dès qu'on aura décidé du sort de l'ex-boucher De Bruyne, qu'on a placé provisoire ment la tête de cet établissement, au grand étonnement de tout le monde. N'est-ce pas que les marguilliers- aclmimstrateurs des Hospices gèrent bien le patrimoine des pauvres et méri tent les éloges que leur a décerné récemment encore notre nouveau et mielleux maïeur «w»oœog'ti' i Nous avons répondu dans notre nu méro du 14 Octobre au mouvement de mauvaise humeur de M. Colaert quand, en séance du Conseil communal du 29 Septembre dernier, il a dit qu'il attri buait l'indiscrétion ou l'indélicates se d'un signataire le fait d'avoir publié dans le Progrès la pétition demandant un stand. Le Journal d'Yprès nous reproche de ne pas avoir rapporté cet incident dans notre compte-rendu de la séance. Si nous n'en avons pas fait mention, c'est que nous jugions que l'appréciation de M Colaert n'avait pour nous aucune valeur et que ses gros mots ne pou vaient nous atteindre. Depuis long temps déjà nous avons pu apprécier M. Colaert; nous le connaissons et avons, son sujet, notre opinion faite. Nous le répétons notre but, en pu bliant la pétition avant que celle-ci ne fût remise l'administration commu nale, a été de mettre MM. Colaert et C® en demeure de s'en occuper. Nous n'avons pas voulu que nos concitoyens fussent, une fois de plus, leurrés et as pergés d'eau bénite de cour. Aussi le Moniteur de VHôtel de Ville ne sait-il ca cher sa colère il perd la boule au point de n'avoir plus notion de la va leur des mots. Pour lui, le fait d'avoir inséré la pétition constitue un abus de confiance (sic). Nous ne nous attarderons pas relever cette stupidité pas plus qu'à signaler l'enfantillage du Journal d'près qui nous représente comme ayant mieux aimé que le projet du stand n'eût jamais vu le jour. Libre maintenant au Journal d'Ypres d'ergoter perte de vue. Nous avons atteint notre but et coûte que coûte nous devons avoir notre stand Ce différend est-il déjà aplani Si non, ne se trouvera-t-il pas au Conseil communal un homme assez franc et assez libre pour demander des explica tions et faire cesser cet état de choses. N'en déplaise au Journal d'Ypres, nous maintenons nos observations con cernant les livraisons faites au Bureau de Bienfaisance nous soutenons for mellement que tons les libéraux en sont exclus. Le système de se guider uniquement sur la qualité de la mar chandise livrer, sans s'inquiéter de l'opinion politique du fournisseur est juste et équitable, et c'est ainsi que cela devrait se faire c'était la règle de conduite des libéraux quand ils étaient au pouvoir ceux qui pour raient en douter n'ont qu'à vérifier les comptes de cette époque. Actuelle ment c'est tout le contraire que nous voyons, et personne ne peut contester cette vérité que tout est favoritisme aa Bureau de Bienfaisance et cela mal gré le vœu formel du généreux testa teur, M. Capron, qui a textuellement écrit Je veux que le revenu net de mes immeubles soit dépensé ehaqne an- née et perpétuité, par le Bureau de Bienfaisance, en distributions de pains,charbons, literies et vêtements, a tous les pauvres secourus par cette a institution charitable et inscrits tant a sur les listes ordinaires que sur les listes complémentaires. Je désire que tous les boulangers, a marchands de charbons et bouti- a quiers de la ville aient leur part dans a la livraison des objets énumérés ci a dessus, abstraction faite de leurs opi- a nions politiques ou religieuses, a Le Journal d'Ypres, bien naïf parfois, écrit pour donner le change ses bé névoles lecteurs, en pariant de la pé tition. qui demande un nouveau stand, que cette question était déjà décidée en principe. S'il fallait croire la iettre tontes les affirmations du piQux Journal,toutes les questions importantes,soulevées par le public,dans l'intérêt de la ville,éma neraient de nos aigles. Juste Dieu, quelle prétention Tout ce que nous pouvons constater, c'est que tous les travaux réclamés de puis des anuées et tous» accep tés eu principe, tardent, an grand préjudice de la ville, être mis exécution. C'est ainsi que, quand nous soulevons ces questions afiu que notre administra tion fasse les démarches nécessaires au près du gouvernement en vue d'obtenir une prompte solution, le Journal d'Y pres maugrée. Quand nous parlons du canal Lys- Yperlée, voté il y a plus de trente ans, le moniteur de l'Hôtel de Ville con vient avec nous, que cette nouvelle voie d'eau est très utile et nécessaire, mais il s'oppose toute intervention de notre part, ne voulant pas que nous nous mêlions des travaux décidés eu principe et si bien défendus par ses maîtres. Il en est de même quand nous nous permettons de rappeler nos maîtres le vœu si souvent exprimé, depuis quinze ans, par les négociants et les industriels de relier Ypres Dixmude par un chemin de fer grande section, le Journal nous répond que très pro bablement il se fera, attendu qu'il est fort appuyé par MM. les députés et sénateurs catholiques il ne peut pa3 manquer, d'après lui, d'être accepté en principe et cela bref délai, mais il a soin d'ajouter que cela ne nous regarde pas. Toutes les fois que nous discutons une affaire locale, c'est égal laquelle, prenons la démolition du Café du Bou levardle Journal nous répond avec un ton propre son rédacteur en chef, que ce coin est dangereux et qu'il doit dis paraître, mais que ce travail, arrêté en principe, ne nous intéresse pas. Si nous avons le malheur de réclamer contre l'éclairage de la place et de la rue de la Gare, très insuffisant, le Jour nal montre les dents et voudrait nous mordre cela ne lui va pas, que nous nous occupions de cette affaire très im portante, également décidée en principe, mais qui tarde de se réaliser, parce que nos édiles, peu éclairés sur la question d'éclairage, at tendent toujours avant de se pronon cer, le rapport des fameuses expérien ces faites aux Halles avec le nouveau gaz. Depuis longtemps le plan des abords de la Gare al'ait être définitivement arrêté, personne ne bouge et on ne tra vaille pas. Cependant il nous semble que l'admimstrationdevraitsonger aux ouvriers sans travail, l'entrée d'un hiver, qui s'annonce rigoureux. A quoi bon décréter un tas d'ouvra ges auxquels on ne met pas la main et pourquoi créer de nouveaux boule vards avant que les travaux en cours ne soient complètement achevés sin gulière administration. Les gardes civiques et beaucoup de contribuables, les uns pour leur com modité, les autres dans l'intérêt de la ville, ont demandé un nouveau stand. Eh bien, s'il suit la filière des travaux réclamés depuis des années et qui res tent toujours en souffrance, quoique tou3 acceptés en principe, il faudra qu ils prennent patience, car ils attendront longtemps. A Ypres, tons les travaux se font en principe - Nou^ ne pouvons qu'applaudir la mesure prise par le bourgmestre. Le tribunal de simple police a condamné dernièrement trois jeunes gens pour avoir détérioré des arbres et planta tions dans les promenades et jardins publics. M. Colaert a porté ces con damnations la connaissance de ses concitoyens, par voie d'affiches appo sées aux coins des rues. Nous approu vons hautement, en l'occurrence, la manière d'agir du bourgmestre. Il est grand temps que ces actes de vanda lisme, voire même de brigandage, commis aux remparts et ailleurs, ces sent et aient une fin. Par jugement du Tribunal de simple police du 17 Octobre 1900. Y. J., d'YTpre8, âgé de 17 ans, a été con damné conditionnellement 2 amen- dedelO fr. ou 2 fois 2 jo^rs de prison, T. J., d'Ypres, âgé de 17 ans, a été condamné con fitionnellement 1 amende de 10 fr. ou 2 jours de pri son R E., d'Ypres, âgé de 16 ans, a été condamné conditionnellement 1 amende de 10 fr ou 2 jours de pri son, Pour avoir, Ypres, le 9 Septembre 1900, détruit, renversé ou détérioré des objets destinés l'utilité ou l'orne ment public et établis par l'autorité compétente ou avec son autorisation (art 526 du code pénal). Chaque année, vers cette epoque, les journaux cléricaux. Journal d'Y pres en tète, annoncent grand bruit les soi-disant succès que les collèges èpiscopaux obtiennent au concours général des Etablissements officiels ou patronnés. La Flandre libéralefort justement, réduit néant celte prétention outrée des feuilles épiscopales. Nous citons I article de notre c^nfrere Le Bien public, dans son numéro du 24 Septembre, ce.-d-à-dire au dé but de la publication des résultats au Moniteuravait cru devoir écrire que l'athénée de Gand ne s'était pas distin gué en thème latin et version grecque. Nous confessons que si l'on veut bien connaître le latin pour devenir curé, c'est dans les collèges de jesnites qu'il faut se faire inscrire Mais notre épo que d instruction utilitaire et d'appli cation aux langues vivantes, il y a autre chose que le latin et le grec. Nous allons un peu faire le bilan des ecoles religieuses pour les branches étrangères aux langues mortes. Le Bien public verra qu'il s'est par trop empressé d écrire Preuve évidente, n est-ce pas, que l'enseignement cléri cal ne forme que des crétins Les intelligences supérieures sortent tou jours des établissements officiels. Suivons lordre du Moniteur Distinctions obtenues par les Collèges èpiscopaux. Histoire et Géographie. 4e Humanités anciennes 0. 2e Humanités modernes 0. 3e Humanités modernes 0. Sciences commerciales. 2e Humanités modernes 0. 3e Humanités modernes 0. Sciences naturelles. Ie Humanités modernes 0 3e Humanités modernes 0. Histoire et Géographie. Ie Humanités anciennes 0. Ie Humanités modernes 0. Mathématiques. Ie Humanités anciennes 0. Ie Humanités modernes 0. Composition française. Ie Humanités modernes 0. 2e Humanités anciennes 0. 3e Humanités anciennes 0. Ie Humanités modernes 0. 2e Humanités modernes 0. 3e Humanités modernes 0. 4e Humanités modernes 0. Flamand. 2e Humanités modernes 0. (2e langue) 3e Hum. modernes 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 4e Humanité.-» modernes 2e Humanités modernes Allemand. 2e Humanités modernes Flamand. 2® Humanités anciennes (Ie langue) 2« Hum modernes Allemand. 2e Humanités modernes Anglais. (3e langue) 2® Hum. anciennes Flamand. (3" langue) 2e Hum. modernes Allemand. (3e langue) 2e Hum. modernes Allemand. Ie Humanités anciennes 4® Humanités anciennes Ie Humanités modernes 3e Humanités modernes 4e Humanités modernes hlamand. 1° Humanités anciennes (2° langue) 3" Hum anciennes 1" Humanités anciennes Ie Humanités modernes 3e Humanités modernes 4" Humanités modernes Mathématiques. 2" Humanités anciennes 3" Humanités anciennes 2" Humanités modernes 4" Humanités modernes Nous recommandons vivement au Bien public et au Journal d Ypres de mettre cette liste sous les yeux de ses lecteurs A suivre) Nous publions ci-après le program me du Concert suivi de Redoute qui aura lieu Dimanche 28 Octobre 1900, 7 heures du soir, au local des Anciens Pompiers, rue du Séminaire, avec le gracieux concours de M"c Gertrude Cruque, 1er prix du Conservatoire de Lille D® PARTIE. - Bismarck, marche militaire. Moeremans. 2 - Pique Dame, ouverture. Suppé. 3 - Panopticum, caprice. Henry. q - H ami et (Introduction et Chœur). Ambroise Thomas. j - Violetta, valse. Moeremans. 2me PARTIE. - La Traviata, septuor pour Saxo phones. 2 - Lalla Rouck, grand air chanté par M"" Gertrude Cruque. 3 - Air varié pour Clarinette par M. Maurice Cailliez. 4 - Grand air des Bijoux de Faust, chanté par MUe Gertrude Cruque. 5 - BITTERMAN DE SCH0UWVAGB, alleenspraak door den Heer Gustave Mailliard. 3me PARTIE. REDOUTE. Vendredi 2 Novembre 1900, 6 heures précises du soir, assemblée generaledes actionnaires. Ordre du jour 1 Comptes. 2 Obligations amortir. Les intérêts des obligations (coupon n° 7) sont payables partir de celte date chez M. DESMARETS, agent de change, rue au Beurre, Ypres. La salle élait assez bien garnie pour les de- buts de la Tournée moderne. Grand succès poui'le Chaperon et ses excel lents interprèles. La comédie vaudeville de M. Duesberg. 51 habilement charpenté quoique tenant toui entier sur une pointe d'aiguille, a amusé les spec" tateurs. Il y manquait cependant un émen dont M. buesberg sait se servir mieux personne Les splendeurs d'une mise en scèo que le manque de ressources de noire theatr oblige supprimer presque complètement. Mais la valeur des interprèles a compensé les mauvaises conditions matérielles dans lesqoe - les Le Chaperon nous a été présenté. Dans le rôle de Colette. M"e Devallois a j'e admirable d'un bouta l'autre, fies autres m prêtes étaient bons l'ensemble était niveau supérieur celui de beaucoup troupes de passage.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2