Chroaiquedela ville. Sénat. Chambre. M. Ernest NOLF, Ilemeiitos et Agendas pour 190 I Au Journal d'Ypres. Colaert et la pêche Les Collèges des langues mortes. MM. les Conseillers examinent ces plans et se déclarent satisfaits des ex plications fournies par M. le Président. 12. Fabrique deglise S1 Mcolas budget 1901. Ce budget est renvoyé une pro chaine séance pour examen. 13 Hospices achat d actions de la société coopérative Eigen Heerd Le Conseil émet un avis favorable sur une délibération de l'administra tion des Hospices par laquelle elle dé clare acheter 200 actions 26 fr. de la société coopérative Eigen Heerd n pour la construction de maisons ouvrières. Il y a cinq abstentions. 14 Harmonie communale: crédit pour services extraordinaires en 1900. Après un échange d'observations en tre plusieurs membres, le Conseil vote un crédit extraordinaire de fr. 1,264-05 c. pour services extraordinaires en 1900. Les services extraordinaires pour l'installation du bourgmestre et la vi site du ministre ont occasionné une dépense de 586 francs. (1) M. Bouquet profite de l'occasion pour prier le Collège de donner une fête la fin de l'année pour clôturer le siècle. M. le Président. Un concert fin de siècle Hilarité M. Fraeys, président de la commis sion, s'abouchera avec les membres du Collège, pour l'organisation de cette fête. 15. Propriétés communales crédit pour travaux de restauration la partie supérieure de la tour des Hal les. Après les explications fournies par M. le Président, le Conseil vote un crédit de 500 francs pour travaux de restauration la partie supérieure de la tour des Halles. Lors de la discussion du budget pour 1901, le Collège demandera au Conseil de porter ce budget les crédits néces saires pour tous les travaux faire. Avant de clôturer la séance publi que, Mle Président touche un mot au sujet du couvent des Pauvres Claires. 11 y a des partisans pour le maiutien de ce couvent, dit M. Colaert, il y en a d'autres qui voudraient le voir dispa raître. A son avis, il y aurait moyen de faire quelque chose de beau et peu de frais. Il engage MM. les Conseillers aller examiner cet établissement, et ils diront, après examen, que c'est un bâtiment de tout premier ordre. M. Boone Il y a une partie de l'ambulatoire qui a disparu. M. le Président. C'est une erreur. L'ambulatoire est complet et c'est pré cisément parce que le cloître est com plet que le Collège vous proposera d'en (1) Comme nos aigles sont économes des de niers des contribuables! Fr. 1,264-05 pour ser vices extraordinaires Excusez du peu Oh les comédiens (N. d I. R.) ver dans la pureté de ses détails les fenêtres composées de pieds-droits avec leurs moulures taillées dans la maçonnerie en forme de colo- nettes et terminées par des cintres appareillés, il faudrait confier ce travail délicat des ou vriers capables et intelligents En formulant les critiques qui précèdent, et que nous avons la conviction d'être fondées, nous avons eu en vue d'aider tout ce qui peut contribuer l'embellissement de notre ville et d'attirer plus spécialement l'attention des esthètes et de tous les anus de l'art ancien sur la malencontreuse restauration du bâtiment du mont-de-piété. C'est bien assez, il nous semble, que les jolies façades anciennes appartenant h des par ticuliers disparaissent peu peu pour faire place des constructions sans goût ni style, sans que les administrations publiques qui se trouvent placées sous le contrôle de l'autorité, laissent perdre, dégrader ou détériorer les édi fices dont le soin leur est confié. Dans l'intérêt de l'art, nous émettons l'avis qu'avant d'entreprendre des travaux des édi fices publics qui offrent quelque intérêt sous le rapport architectural, comme c'est le cas pour le bâtiment du Lombard, les administrateurs propriétaires devraient consulter la commission des monuments ou toute autre commission spéciale nommée adhoc et soumettre son approbation les projets de restauration. Il est assez étonnant que personne n'en ait eu l'idée jusqu'ici. Nous ne concevons pis d'ailleurs que l'auto rité tant communale que supérieure, abandon ne ainsi ces res'aurations des administrations composées le plus souvent d'h ommes incapa bles, incompétents et indifférents en matière d'art ancien. faire un musée. 11 y a donc lieu de le restaurer et le gouvernement, pense M. le bourgmestre, interviendra pour une bonne part. Ce sera un monument de plus pour la ville d'Ypres. Le Collège interviendra auprès de la fabrique d'église, pour mettre le cou vent la disposition du public, le Di manche, pendant une couple d'heures. Au surplus, le Conseil examinera cette question en sections. A 6 h. 35 m., le Conseil se constitue en comité secret. ■--,.--r-xSaS- La session ordinaire de 1900-1901 a été ouverte le 13 Novembre. Le bureau est composé de MM. le duc d'Ursel, président, le baron Béthune, lr vice-pré sident. Dupont, 2d vice-président, le comte de Ribaucourt, lr secrétaire, le comte Goblet d'Alviella, 2d secrétaire, le baron d'Huart, lr secrétaire suppléant, le comte de Hemricourt de Grunne, 2d secrétaire sup pléant. «as* tsos. r-* - La séance d'ouverture de la session ordinaire de 1900-1901 a eu lieu le 13 Novembre 1900. Le bureau est composé de MM. De Sadeleer, président. Scliollaert, lr vice-président. Heynen, 2d vice-président. Segers, Francotte, Carton de "Wiart et Defnet, secrétaires. Séance du 15 Novembre 1900. Le ministre de la justice dépose un projet de loi portant amnistie en faveur des réfractaires, des retardataires et des déserteurs. Séance du 20 Novembre 1900. La proposition de loi sur la réduc tion du prix de l'abonnement au eompte- rendu analytiquedue l'initiative de MM. Z?w yl, Vu,w de renne, Verheyen Tonnelier. Nolf et Termoteest prise en considération. La proposition de loi sur les pensions des professeurs et instituteurs commu naux, déposée par MM. LorandNolf Fèron, BerlozAllard et Crombezest prise en considération. La proposition de loi sur l'augmen tation du traitement des membres de la Cour des Comptes, due l'initiative de MM. FèronMullendorfBeernaerl DrionNerincx et Nolfest prise en considération. représentant de l'arrondissement d'Y pres, a posé les questions suivantes A Au ministre des travaux publics. La transformation en macadam de la route d'Ypres Elverdinghe donne lieu des récla mations nombreuses de la part de cultivateurs, voituriers et négociants. Ne pourrait-on pas, au lieu de poursuivre l'empierrement complet de la chaussée d'Ypres Furnes, se borner améliorer le pavé exis tant et établir une bande empierrée de 3 mè tres de largeur sur l'accotement, De cette façon tous les intérêts seraient sauvegardés. BAu ministre du chemin de fer. Les habitants de Langemark, Poelcapelle et Boesinghe se plaignent vivement de l'irré gularité qui existe dans le service des corres pondances des chemins de fer c'est ainsi que les négociants qui se rendent le Lundi au mar ché de Courtrai et qui prennent, pour rentrer chez eux, le train qui devrait réglementaire ment quitter Courtrai 17 h. 11 m manquent presque toujours la correspondance Ypres, le train pour Cortemarck étant parti l'arrivée du train de Courtrai. Or, le train de Corte marck qui part d'Ypres 18 h. 7 m. est le dernier dans cette direction. C'est ainsi encore que le train venant de Cortemarck qui doit arriver Ypres 9 h. 40 m. est souvent en retard, de telle façon que les voyageurs eu destination de Courtrai ratent la correspondance Ypres. Les mêmes plaintes s'appliquent la ligne de Corieraarek-Lichiervelde-Roulers. Le train partant de Lichtervelde vers Y'pres 19 h. 12 m. ne donne que rarement la correspondance au train partant de Roulers 18 h. 59 m. Les voyageurs en destination d'Ypres en sont ré duits loger Lichtervelde. M. le ministre des chemins de fer ne pour rait-il pas prendre les mesures nécessaires pour remédier cette situation, soit en s'en- tendant avec la Compagnie des chemins de fer de la Flandre occidentale, soit en modifiant l'horaire des trains de l'Etat Ne pourrait-il, d'autre part 1° Créer un train d'Ypres Osteude. qui partirait vers 20 heures, de manière donner Cortemarck la correspondance au train qui quitte Gand 19 il 23 m. vers Dunkerque? Le dernier train d'Ypres pour Oslende part actuellement 18 h. 7 m., ce qui est trop tôt 2" Faire continuer jusqu'à Ypres le train qui part d'Ostende 9 h 57 m et qui arrive Cortemarck 11 h. 8 m. Ce train pourrait donner Ypres la correspondance vers Cour trai 12 h. 31 m., vers Poperinghe 11 h. 45 m., vers Roulers 11 h. 56 m., vers Fur nes 13 h. 1 m vers Kemmel, Neuve-Eglise et Messines 11 h. 50 m. Il n'existe actuelle ment aucune correspondance de Cortemarck vers Ypres de 8 h. 51 m. 13 h. 34 m., ce qui est insuffisant 3° Avancer l'heure du départ du train direct quittant Bruxelles 9 h. 30 m. vers Courtrai. Ce train devrait arriver en gare de Courtrai 10 h. 30 m.; il donnerait alors la correspondance vers Ypres, Roulers, Tournai, llenaix, etc., tandis qu'actuellement il ne sert guère qu'aux habitants de Courtrai. Les ministres répondront ces ques tions, Mardi. Dans notre prochain nu méro nous publierons leurs réponses. Séance du Jeudi 22 Novembre. M. Feron a interpellé le Gouverne ment sur l'élection de M. Qumtens, dé claré élu par le conseil provincial du Limbourg le 12 Juin 1900. Le 10 Juin 1900 des élections provin ciales avaient lieu dans le canton de S' Trond. Trois listes étaient en présence celle de l'association catholique, celle de M. de Menten, candidat catholique dissident et celle de M. Lucien Grauls, candidat isolé. Cette dernière candida ture tut présentée par plus de 50 élec teurs parmi ceux-ci figurait une per sonne non inscrite sur les listes électo rales deux persounes de S1 Trond portaient, en effet, les mêmes nom et prénoms, mais l'une d'elles seulement était électeur. La présentation de M. Grauls fut néanmoins acceptée. Au premier tour de scrutin, M. de Menten, le catholique dissident, obtint seul la majorité. Au ballottage, M. Grauls obtint 3975 suffrages. Le plus favorisé des candidats catholiques eut une quarantaine de voix de plus, tous les autres candidats catholiques en avaient moins, et M. Quinteus, le der nier d'entre eux, n'obtint que 3391 voix. Le bureau principal proclama donc élu M.Oiauis. Mais sur une réclama tion présentée par deux conseillers en gagés dans la lutte, le conseil provin cial, qui est clérical homogène, décida que M. Quintens était élu Encore un bel exemple de moralité qui vient d'eu haut Et M. Colaert a eu la naïveté de s'é tonner, lors d'une conférence donnée au Volkshuisque le respect de l'auto rité s'en va En vente au bureau du Journal. Nous engageons notre aimable con frère de la rue au Beurre de relire notre compte-rendu de la séance du Conseil communal du 20 Octobre der nier. S'il voit clair et s'il est de bonne foi, le pieux organe tiendra cœur de faire connaître ses 63 lecteurs que nos chif fres de l'excédent du compte de 1899 correspondent exactement avec ceux du compte déposé l'Hôtel de Ville et qui se trouve la disposition du public. Dans notre numéro du 20 Octobre dernier, nous avions dit que l'excédent du compte de 1899 tant l'ordinaire qu'à l'extraordinaire était de fr. 96,028-44. Ces chiffres sont exactement les mêmes que ceux pu bliés dans le compte de la ville. L'infaillible organe de nos maîtres aura-t-il la franchise d'avouer son er reur That is the question C'est toujours avec le même plaisir que nous lisons dans le Journal d'Ypres les articles traitant la pêche. En toute impartialité, nous devons admettre que l'auteur a beaucoup de bonnes dispositions pour la zwanze ce qui le rend ridicule,c'e^t sa flagorn^a rare envers le grand sauveur et pr^ tecteur des petits pêcheurs. Grâce Monsieur Colaert, député devenu très expert dans l'art de la péi che, car pêcher est devenu un art. grand talent, les pêcheurs la ligne n'ayant pas de rentes, ont dû, leur grand regret,quitter le canal de l'Yzer très poissonneux, pour aller se conten ter du fretin des anciens fossés de la ville. Avant la nouvelle loi, nos ouvriers gagnant le salaire d'un deux francs' comme nous en avons dans les fabri ques, dont les patrons sont choyés au Volkshuis pour leur démocratie et leur amour pour ia classe ouvrière, pou vaient s'amuser et se délasser peu de frais un bidon rempli de café et une douzaine de tartines bien beurrées leur suffisaient maintenant, avec la nou velle loi, il faut que ces malheureux paient un franc pour se servir d'une ligne les jours fériés et deux francs pour pouvoir pêcher tous les jours. On nous objectera que la dépense n'est pas élevée, qu'elle est la portée de tontes les bourses il faut supposer que non, puisque le Dimanche matin, avant la mise en vigueur de la nou velle loi, les personnes un peu matina les pouvaient voir aux bords du canal plus de deux cents pêcheurs, la ligne la main, l'œil fixé sur le flotteur, tou jours dans l'espoir de pouvoir régaler leur famille d'une bonne friture maintenant on ne voit plus personne, part quelques pêcheurs favorisés par la fortune. Oui, Mons Colaert, vous pouvez vous flatter d'avoir rendu un service signalé aux pêcheurs aisés, mais vous glorifier ou vous faire chanter des louanges pour avoir servi les intérêts de l'ouvrier, du petit pêcheur, c'est par trop de préten tion. (Suite, voir nos nos des 28 Octobre 11 et 18 Novembre 1900). Quel est le mode de recrutement du personnel enseignant des collèges épis- copaux Pour la plupart des prêtres ■f'riAIR A A1 no du oominoino OnoJlo- o fi n d o,o spéciales ces professeurs ont-ils faites en matière de l'art d'enseigner en matière de sciences Car, il ne suffit pas d'être docteur en théologie pour posséder les qualités nécessaires aux éducateurs des futurs éléments de la société active. Quel est le mode de recrutement des professeurs d'athénée Tous ont fait des études universitaires la plupart sont porteurs du diplôme, soit de doc teur en philosophie, de docteur en sciences physiques et mathématiques, de docteur en sciences naturelles, de docteur en philologie germanique ou celui de professeur d'histoire et géo graphie. Je voudrais bien que l'on me cite, parmi le personnel enseignant des col lèges épiscopaux de la province, un seul docteur en sciences physiques et mathématiques. Et voilà les établissements qui, dans tout le sud de la province de la Flandre Occidentale, sont exclusivement char gés de l'enseignement moyen du degré supérieur voilà entre quelles mains se trouvent nos futurs médecins, nos fu turs ingénieurs, agriculteurs, entrepre neurs, industriels, négociants, toutes branches sociales qui exigent des con naissances pratiques ayant pour base un solide enseignement scientifique D'où proviennent l'ignorance techni que et l'étroit esprit de routine de nos cultivateurs si ce n'est de l'absence d'étude des sciences et des langues étrangères, telles que l'allemand et l'anglais On pourrait en dire long ce propos. La loi qui organise les athénees royaux date du Ir Juin 1850 voilà un demi siècle que les établissements de l'Etat possèdent, jusqu'en rhétorique, un enseignement professionnel ou scientifique, et les évêques n'ont pa^ encore jugé utile de réformer, de foud en comble, leurs collèges dont, 1 heu re qu'il est, l'enseignement est toujours celui qui fut organisé par les jésuites, il y a des siècles Passé quelques années, au 0oliege épiscopal de Poperinghe, il était qu®8 tion simplement question ~\^'ac^Pf0 une organisation semblable celle la loi de 1850. A-t on trouvé qu il I encore trop tôt

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2