CONFÉRENCE DE BEUKELAEE'S -h°çslatJ! Waf™: Mort de M. de Sél vs. Encore un mot propos de l'excédent du compte de la ville. M. Colaert au banquet de la Ste Barbe. Actes olliciels. Ordre judiciaire. Association congolaise et Africaine de la Croix Bouge. Jeune garde libérale. Société de gardes civiques Comines. Ville de Comines. DIMANCHE 16 DÉCEMBRE 1900 Laboratoire de Chimie Professeur Henri Bergé, KAPPOKT Sucrerie de Warnêton. Chaque foi» que des calomnies seront répandues sur le Congo, il faudra les démentir, comme l'a fait si loyalement M. Voss, afin de paralyser l'avance toute campagne de la presse anglaise. Elle n'aurait qu'un but. faciliter la réalisation des plans de sir Cecil Rho des, désireux d'absorber toute l'Afri que au profit de son pays et de la Chartered Company. a** JC Le vénérable M. de Sélys-Long- champs, membre de l'Académie de Belgique et ancien président du Sénat, est mort Mardi matin, 8 heures, Liège, où il s'était installé, venant de Waremme, il y a une quinzaine de jours. Il y a une semaine environ, éprou vant quelque malaise, il s'était alité il ne devait plus se relever, et il est mort, entouré des siens, l'âge de 86 ans. M. de Sélys-Longchamps est nne fi gure liégeoise bien connue, et on se rappelle l'avoir vu portant encore allè grement son grand âge, la figure rasée et entourée d'une auréole de cheveux argentés. Il était né Paris en 1813 et aborda de bonne heure la politique en 1841 il était élu conseiller communal de Waremme, en 1846 conseiller provin cial il était représentant deux ans plus tard, puis sénateur en 1855. Il fut toujours réélu la haute assemblée qu'il ne quitta que l'an passé, l'épo que où il dit adieu la vie politique. M de Sélys appartient une vieille famille d'origine maestnchtoise qui produisit nombre de maires de Liège, d'ambassadeurs du prince-évêque, de chanoines, etc. Son père fut maire de la capitale wallonne sous la révolution française, député de l'Ourthe et mem bre du Congrès national belge. On se souvient que lu 4 Mai dernier, le libéralisme belge fit Edmond de Sélys une imposante manifestation l'occasion de sa retraite de la vie poli tique et de sa nomination au titre de grand cordon de l'Ordre de Léopold. Le libéralisme de M. Edmond de Sélys était profondément démocrati que il était surtout et avant tout an ticlérical. Il y eut de grands jours dans la car rière du défunt. Il présida le Sénat de 1880 18§4 et ce fut lui qui conduisit la députation de la haute assemblée dans les cérémonies officielles organi sées pour célébrer le Cinquantenaire de notre indépendance. M. Edmond de Sélys était le dernier survivant du célèbre Congrès libéral du 14 Juin 1846 où il manifestait déjà ses niées démocratiques. Lors de la re vision de la Constitution au Sénat, il fut l'un des rares membres de la Cham bre haute qui firent campagne en fa veur du principe du suffrage universel. Il était partisan du scrutin uninomi nal et fut le défenseur du principe de la représentation des minorités. C'est une grande et noble figure qui disparaît delà scène politique. L'homme politique charmait ses loi sirs eu se livrant l'étude des sciences naturelles. Edmond de Sélys laisse de nombreuses œuvres scientifiques. Il était président du Cbnseil de surveil lance du Musée d'histoire naturelle. Edmond de Sélys fut l'un de ceux auxquels va la reconnaissance des fou les. Ce fut un honnête homme, un démo crate sincère, un citoyen d'élite. Dans la séance du 20 Octobre der nier, M. le Bourgmestre, en donnant communication de l'état de ia dernière vérification de la caisse communale, a fait remarquer au Conseil, que le compte de la ville de l'annee précé dente clôturait par un boni de 96,028 fr. 44 c. Ebloui de ce chiffre, il s est écrié Cette belle situation nous permettra d'entreprendre de grands travaux Quelie illusion de ia paie de M. Co- laert 1 Si le Conseil 1er-Ministre avait assisté cette séance, il aurait dû rire dans sa barbe, de l'ignorance de son succes seur. quant la situation financière de la ville, qui n'est rien moins que bril lante. D'abord, M. Colaert devrait savoir que le reliquat de 96,028 fr. 44 c. n'est pas un boni comme le Journaldans son compte-rendu de la dite séance, le lui fait dire. Ensuite, s'imagine-t-il que cette somme est liquide et qu'il peut en dis poser pour les grands travaux que, dans sa louable prétention de mieux faire que M. Surmont, il voudrait en treprendre Il se trompe étrangement. Il y a au contraire rabattre et beaucoup, de l'enthousiasme de M. Colaert et de ses prôneurs, sur le ré sultat du compte de 1899. Dans notre précédent numéro nous avons décomposé le fameux excédent que nos financiers communaux fout miroiter aux yeux des contribuables et nous avons établi quoi se réduit en réalité le véritable boni de l'exercice écoulé. Ajoutons pour gouverne de notre maïeur que, des 96,028 fr. 44 c ci-des sus, une somme de 48,200 fr. 66 c. se trouve déjà engagée, par anticipation, au budget de 1900, où il forme avec l'excédent du budget de 1899, l'article lr des recettes extraordinaires. Décidément, si M. Colaert veut évi ter l'avenir de verser dans des er reurs semblables celle que nous ve nons de signaler, il devra se mettre un peu mieux au-courant de la comptabi lité communale, moins que son étude d'avocat et son mandat de représentant ne lui en laissent pas le temps. On nous rapporte un incident du banquet du corps des pompiers, qui a sa signification il donne lieu beau coup de commentaires. Il s'est passé au moment où l'improvisation a libre car rière et où les orateurs visent charmer par leur parole.pétillante d'esprit leur auditoire les toasts battaient en plein. Le commandant des pompiers, aux allures bravaches et provocantes, a, dans un langage aux apparences modé rées et pondérées, fait comprendre au maïeur présent, qui rayonnait de gloire et de satisfaction personne'le, que son dévouement pour ce corp3 d'élite lais sait désirer et qu'il était envers lui trop ladre le bouillant Achille a in sisté vivement sur ce point brûlant et s'est permis de déclarer dan3 des ter mes peu douteux, que si le bourgmes tre ne se soumettait pas entièrement aux caprices et aux exigences de ses hommes, qu'il renoncerait le prendre sous sa protection et le lâcherait aux prochaines élections. Notre maïeur, très sensible cette injonction, lui si habitué aux flagorne ries des gens du Volkshuis et des tourne- casaque, faisait en ce moment d'é preuve de ia peine voir au fur et mesure que le commandant dévidait son cœur rempli de fiel, notre sympa thique bourgmestre devenait plus triste et penaud en quelques minutes, le malheureux avait passé par les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Ses amis, justement alarmés et crai gnant une retraite peu glorieuse, lui firent signe de répondre mais, hélas notre maïeur, si loquace d'habitude, avait la langue paralysée. Ses re gards toujours vifs et d'une franchise faire rougir un jésuite, sem blaient désespérés, ils avaient beau chercher un ami se dévouer et prendre ia parole pour lui, personne ne bougea et notre maïeur fut obligé, son grand regret, de quitter la table sans avoir su dire un mot. Etre réduit, Mons Colaert. au rôle muet de la carpe, c'est triste et fort déconcertant. Que verrons-nous encore Un arrêté du Ministre de l'agricul ture, en date du 4 Décembre 1900, rapportant l'arrêté ministériel du 14 Novembre précédent, autorise, partir du 15 Décembre 1900, la réouverture du bureau de douane Selzaete (sta tion) l'importation des vaches laitiè res de provenance hollandaise. Par arrêté royal du 28 Novembre écoulé, M. Léopold Merghelynck, Se crétaire de légation de lre classe, a été nommé Secrétaire de la légation de Belgique Pekm. Cette nouvelle promotion, d'ailleurs prévue, n'est qu'une juate récompense de l'héroïque conduite que notre jeune concitoyen a tenue pendant le mémo rable siège que les légations européen nes ont subi dans ia capitale chi noise. En l'attachant au lieu même où les plus grands périls ont été courus, le Gouvernement a sans doute voulu ren dre, en même temps, hommage la vaillance dont le promu a fait preuve. C'est aux intrépides qu'on confie les postes dangereux. Nous présentons nos plus vives féli citations au nouveau Secrétaire et son honorable famille. M. Léopold Merghelynck, Secrétaire de ia légation de Belgique en Chine, est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en raison de sa belle con duite pendant l'attaque et le siège des légations. M. F. Van Daele, juge au tribunal de première instance d'Ypres, est dé signé pour remplir les fonctions de juge d'instruction près ledit tribunal pendant un nouveau terme de trois ans. -oee» Par arrêté royal du 6 Décembre 1900, la croix civique de 2e classe a été décernée M. L. Lameire, employé l'administration des Hospices civils d'Ypres. Nous apprenons que le Lot de 100,000 fr. de l'emprunt de Schaerbeek 1897 est échu un client de M. L. Des- marets. Le Comité d'Ypres a l'honneur d'an noncer aux habitants de la ville que dans peu de jours des Dames se présen teront domicile pour recueillir des souscriptions an profit de l'œuvre. Cette dernière n'a d'autre but que de venir en aide aux blessés et aux mala des sous l'équateur. Un grand nombre de nos compatrio tes, dans un généreux élan, quittent leur famille et leur patrie les uns por tent la croix, les autres le fer ou la cognée ils sont tous des ouvriers de la civilisation. Que le Congo soit belge ou qu'il soit indépendant, peu importe des hom mes, des compatriotes surtout, y souf frent, quelquefois pour eux, presque toujours pour contribuer la richesse de ceux qu'ils laissent au pays natal. La charité n'a pas de patrie il faut qu'elle aille partout où il y a des maux guérir et combien n'a-t-elle pas faire dans un pays aussi vaste que le Congo. Outre un hôpital Borna, la Croix rouge y a déjà créé différents postes sanitaires ainsi que des ambu lances volantes. Mais qu'est-ce donc, en comparaison de ce qui reste exé cuter Le Comité d'Ypres fait appel aux Yprois et compte beaucoup sur leur générosité. Un groupe de Dames appar tenant toutes les classes de la société s'est constitué ces Dames se mettront en route au premier jour et le Comité ne doute pas que le meilleur accueil ne leur soit réservé. Les cotisations seront annuelles et fixées aux chiffres d'un cinq francs, de telle façon que chacun puisse con tribuer suivant sa convenance cette œuvre de haute philanthropie qu'est 1 œuvre congolaise et africaine de la Croix rouge. La conférence de MM. Nolf et Le- safire annoncée pour le Samedi 15 c1 sera remise au.Samedi 22 pour cause d empêchement de la part des ora teurs. Tir ordinaire du 15 Décembre 1900 Vandevyver, A., 25 20 25 25 20 lu Butaye, Arthur, 20 20 25 20 25 lu Froidure, Robert. 20 25 20 20 25 lu Legon, Emile, 25 20 20 25 20 ll( Vermeulen,Henri, 20 25 25 20 20 llf Dans l'une des dernières séances di conseil communal, nos édiles furen appelés se prononcer &ur le choii d'un notaire, pour les actes passer propos de la location des biens des éta' blissements charitables de la commune Notre premier magistrat, qui tenai éliminer le notaire du village, M Henri Launoy, prétendit au dern'isi moment que le droit de nomination an partenait exclusivement au collègf échavinal, et pour prouver qu'il était dans le vrai, il lut un arrêté royaï ài mois d'Août 1900, qui a traitaui biens communaux. Le procédé n'était pas trèsbeau Seuls, deux conseillers, MM. Del tour et Vandewalle, protestèrent con tre l'attitude du maïeur. M. l'échevi D'Enoetière était absent. Le bourgmestre de Comines peu s'estimer heureux de rencontrer tan de soumission chez ses conseillers Ceux-ci sont de vrais moutons de pa nurge, Saint Just. Au CŒUR JOYEUX» tenu par Florimond Durieux. 4 heures, donnée par MM. NOLF, E., membre de la Cham bre des Représentants LESAFFRE, A., avocat. Sujet LES PENSIONS OUVRIÈRES. a) Exposé de la loi du 10 Mai 1900. b) Critique de cette loi. c) Exposé du projet Warocqué. du CHIMISTE-EXPERT, BRUXELLES. Les bières de Monsieur COMYN, que j'ai analysées, sont absolument pures elles ne contiennent au cunes matières nuisi bles la santé ou étran gères aux "bières de fabri cation normale bières bock, blondes ou bières brunes genre Munich. Henri BERGÉ, Chimiste officiel de la ville de Bruxelles. Professeur VEcole Polytechnique et V Université libre de Bruxelles- Les bières de la brasserie T>i»iie) Zonnebeke, fabriquées exclusivement avec du malt et du houblon de toute première qua lité, sont les meilleures. Bières de luxe et de ménagé. En fûts de 70 et 140 litres, tes plus hautes distinctions a|lS Expositions Belges et Internationales Bruxelles, Toulouse, Dunkerque. 6*" nève, Paris uuuuulilbo f t- Vanilta Ingar Wafer» Touring Club Wafe - La perte de l'exercice 1899-1900*? chiflre par fr. 68,817-37. Ajoute? celle des exercices précédents, ce perte s'élève fr. 217,633-22.

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2