Chroniqueiela ville.
2. Plantations crédit spécial
A propos d« la gestion
communale
de nos cléricaux.
ses fermes avant le crt; j-er l'entre
tien de notre voirie.
Il dit encore que si les pompier- s'é
taient portés sur le- iieux. le désastre
n'eût pas été aa-s; grave. Or, d'après
les renseignements que nous ont four
nis des hommes compétente, on u'an-
vt plus rien pu sauver 3/4 d'heure
après le commencement du Muistre et
la femme Callens a fait un- déclaration
analogue au Parquet.
Pour ce qui est des chemins vici
naux. nous vous proposerons tantôt un
crédit de. 15 000 francs, répéter pen
dant trois exercices, pour améliorer
complètement notre voirie vicinale. Ce
n'est point la lettre de M. Merghelynck
qui nous en a donné l'idée: vous vous
rappellerez, M^ -sieurs, que dans une
précédente séance, nous avons formé
une Commission spéciale pour e .ami-
uer la situation de nos chemins vici
naux. .\lais en améliorant l'état de ces
voies de communication, nous aurons
soin de suivre lYxemple donné par
d'autres communes et d'exiger une taxe
des principaux intéressés, les proprié
taires riverains. Certains particuliers,
en effet, ont des fermes un peu partout
et se plaignent volontiers de l'état des
routes sans cependant vouloir interve
nir dans les frais d'entretien de chemins
dont ils sont les premiers tirer des
avantages.
Les améliorations que nous préconi
sons fourniront certainement un moyen
d'éviter des accideuts, moins que les
propriétaires riverains ne songeut guè
re entretenir les voies d'accès
A la suite des événements dont il est
question, j'ai écrit M le Commissaire
de police une lettre dont je vous don
nerai lecture.
(Suit la lecture de cette lettre, dans
laquelle M. le Bourgmestre trace au
chef de la police certaines régies ob
server en cas de sinistre, dit notamment
qu'à l'avenir il ne tolérera plus que le
bureau soit abandonné et recommande
aux agents d'avertir l'autorité, même
lorsqu'un incendie est signalé dans
une commune voisine en ce qui con
cerne le sinistre du lr Janvier, M. le
Bourgmestre fait observer que le vélo,
mis par la ville la disposition du ser
gent-major, eût pu être fort utile ce
dernier pour aller se rendre compte de
l'eudroit précis où l'incendie s'était dé
claré.)
Il est cependant remarquer, Mes
sieurs, que le sergent-major n'a pas été
averti.
J'ai interpellé également le comman
dant des pompiers pas plus que nous,
celui-ci n'a été averti. Dans une lettre
qu'il vient de nous adresser, il rappelle
que depuis 1893 il a fait des proposi-
nons pour créer autant que possible un
i vice .le pompes extra muros. (M. le
'r^idtnl iouue lecture de cette lettre.)
Cependant, si nous ue rencontrons
pan plus de dévouement que nous n'en
vous rencontré le jour de l'an, les
plus belles propositions mêmes tombe
ront toujours l'eau
Uep us longtemps, nous avons songé
a réorganiser le service du gget de la
tour. Chaque annee, la discussion du
budget, on se plaint de ce service, qui
réellement ne répond pas aux attentes.
Nous possédons un rapport de M. Tem-
mermau, ancien ingénieur de la ville,
qui préconisait l'établissement d'aver
tisseurs en divers points de notre terri
toire, mais voulait aussi maintenir le
guet. Il y aurait donc eu uouble
dépense. Quaut moi, je crois qu'au
moyen du téléphone, nous pourrions
être avertis d'une façon précise et ra
pide des accidents et des méfaits. Mais
il est évident que si personne ne prend
la peiue de téléphoner, encore une fois
toutes les précautions resteront stéri
les.
En somme, Messieurs, nous avons
fait tout ce qui était eu notre pouvoir
pour donner au sujet de l'incendie des
renseignements aussi exacts que possi
ble. S'il y a une responsabilité sup
porter, elle n'iucombe certainement
pas la gendarmerie, que je n'ai
d'ailleurs pas défendre nous ve
nons de voir qu'elle ne saurait être at
tribuée la police elle ne saurait pe
ser sur l'administration communale
moins qu'on n'exige que ses membres
soient constamment en divers endroits
de la ville enhu, elle n'incombe point
au guet de la tour, moins qu'on n'ad
mette qu'il ait, de mauvais gré, induit
la police en erreur, ce qui est évidem
ment inadmissible
La responsabilité d7 l'indifférence et
de l'inertie dont se pl ont M. Merghe-
lynckdoit êtreattrib ;ée M. Merghe-
lyuck lui-même. A m. a tour, je protes
te de toutes mes forces contre les accu
sations qu'il a lancées.
M D'Huvetlere fait ressortir qu'a di
vers hameaux de la ville, on trouverait
aisément des habitants de bonne vo
lonté disposés accorder leur concours
eucasd'incendie si l'on voulait leur don
ner du matériel. Il cite notamment le
Wieltje et le, Verloren Hotk et demande
q e des postes de secours soient éta
blis aux points les moins accessibles du
territoire
M. le Président Vous dites que les
gens du Wieltje et du Verloren Hoek sont
prêts accor îer leur concours. Nous ne
demandons pas mieux que d'établir des
postes de secours et nous pourrions
même obtenir cet effet des subsides
du Gouvernement. Mais pour ce qui
concerne le second de. ces hameaux, je
ne pense pas qu'on puisse compter sur
beaucoup de bonne volonté.
Il y a quelques années, on a fait des
efforts pour y constituer un corps de
pompiers et tout semblait arrangé,
mais après peu de jours un de ces ge^s
vint retracter, au nom de ses voisins,
la promesse de concours.
if. 2?'Huvettere. Je puis affirmer
qu'il y a quelques années, des habitants
du Wieltje m'ont parlé de leur désir de
voir créer un corps de pompiers ce
hameau. Il est d'ailleurs urgent d'orga
niser des services de secours pour les
agglomérations de Vextra muros.
M. le Président. Il est tout aussi ur
gent, je crois, d'établir de bons moyens
decommunicationavec ceshameaux. La
dépense sera assez forte mais pounait
être compensée par la suppression du
service du guet. 11 existe, d'ailleurs, un
danger permanent d'incendie la tour,
cause de la lumière dont le veilleur
fait usage
Je proposerai, Messieurs, de nommer
une commission chargée d'étudier la
question. Le commerce offre actuelle
ment des avertisseurs d'un système pra
tique tout nouveau. Un de vous, Mes
sieurs, spécialement compétent, vou
dra bien mettre ses connaissauces la
disposition du Collège
Sur l'invitation de M. le Président,
M. Boone accepte la charge.
M. le Président. -- Messieurs, nous
avons été obligés de vous convoquer
d'urgence parce que le dernier jour
utile, soit Mercredi, l'Hôtel de Ville
était fermé.
A l'unanimité l'urgence est. déclarée
pour les objets figurant l'ordre du
jour.
M. le Président. Messieurs, nous
proposerous l'allocation d'un crédit de
1.200 francs pour permettre d'établir
des plantations le long du trottoir fai
sant face nu Jardin public, entre les rues
de la Meute et du Quai nous pourrions
faire un essai. Le crédit sera inscrit
tout-à-l'heure au budget.
Le crédit est adopté par tous les
membres présents, sauf M. Boone, qui
s'abstient Nous ne saisissons pas le
motif de .-.on abstention.
M le Président. Le crédit servira
encore remplacer par des accacias des
arbres se trouvant devant la maison
Deleersnyder il faudra également en
remplacer quelques-uns au jardiu der
rière la cible et au Zaalliof, où des or
mes ont été brisés.
MIneins fait observer que les her
bages des îlots ne pourront plus s'ex
ploiter facilement et propose au Collè
ge de rechercher quels sout les arbres
s plus productifs qu'on pourrait y
planter
Mle Président. Nous y avons déjà
planté des noyers et nous nous assure-
i uns si d'autres essences conviennent, le
risier par exemple. Mais les noyers
p-ésentent cet avantage qu'on pourrait
s vendre un bon prix s'ils venaient
cacher la vue, alors que les cerisiers
u'ont que peu de valeur.
if. D1 H uvettere. Si vous calculez le
ombre d'années qu'exige le noyer
«vaut d'être en rapport et si vons le
comparez celui nécessaire au cerisier,
vous verrez qu'il faudrait donner la
préférence ce dernier. L'industrie du
ire offre un prix très rémunérateur
iour les emplacements de cerisiers
if. le Président. Nous pourrons
re un essai lorsque, l'expiration du
i«ail. un des îlots sera notre disposi-
ion.
3. Marché au bétail compte-rendu
e l'emploi du crédit de fr. 2000 voté
pour 1900 et demande dun nouveau
crédit pour 1901.
if. le Président. Vous savez, Mes
sieurs, que l'année dernière,nous avons
voté un crédit de 2000 fr pour la réou
verture du Marché au bétail. Dans le
courant de l'exercice écoulé, plusieurs
concours ont eu lieu et nous avons eu
un marché toutes les semaines depuis
la réouverture.
Le nombre des animaux offerts en
vente a toujours été assez convenable
au total, il y a eu 1682 tê'es de bétail
au marché et sur ce nombre, 516 ont
été vendue? Ce n'est pas beaucoup,
mais nous e-pérons voir augmenter le
chiffre grâce aux sacrifices que nous
continuerons de nous imposer et la
plus grande publicité que nous donne
rons notre marché et aux concours.
M. Decaestecker. qui est particulière
ment compéteut en cette matière, nous
a donué des espérances que nous nous
attendons bien voir 6e réaliser.
Nous avons épuisé le crédit et vous
en proposons un nouveau, de 2500 fr.
J'ai ici le programme des concours pour
1901 il est très bien combiné par la
commission qni, sous la présidence de
M. Decaestecker, s'était chargée de
cette tâche.
Le crédit est alloué l'unanimité.
i Amendements au budget pour
1901 et arrêt définitif.
Aux recettes extraordinaires, l'im
port de l'art. 24 (vente d'arbres),inscrit
pour 3,500 fr est réduit 500 fr
L'art. 20 des mêmes recettes (vente
de terrains) est porté de 10,000 fr.
20,000 fr.
Aux dépenses extraordinaires, la
somme de 10,000 fr. prévue pour payer
l'agrandissement du cimetière est ré
duite 2,500 lr. la première somme,
prix d'acquisition des terrains, sera
payee aux Hospices en quatre annuités
dont chacune représente environ le
produit annuel des concessions.
Après l'inscriptioD des 2500 fr. af
fecter au marché au bétail, on passe
la proposition de fixer 15,000 fr. l'im-
port du crédit art. 168, amélioration
des chemins vicinaux.
Mle Président. Vous allez dire,
Messieurs, que nous sommes prodi
gues mais il s'agit de donner une
juste satisfaction la population rura
le, non pas eu procédant la réfection
des chemins vicinaux, mais en les ré
créant complètement. Nous consacre
rons ce travail une somme de 50,000
fr. environ, répartir sur trois années.
Cette année-ci, nous vous demandons
15,000 fr.. ce qui ne nous empêchera
point do faire emploi du crédit ordi
naire de 7,000 fr. pour l'entretien des
routes. En nous conformant aux pres
criptions de la Province, celle-ci nous
allouera un subside calculé raison de
500 fr. par kilomètre, soit 4,500 fr.
pour les 9,5 kilomètres refaire en y
ajoutant les 45.000 fr. que nous consa
crerons au travail, la dépense totale se
montera 49,500 fr.
Le crédit de 15,000 fr. est adopté
l'unanimité.
On inscrit également les 1,200 fr.
destinés établir des plantations.
Le budget, ainsi modifié, clôture
l'ordinaire par un excédent de fr.
3,199,24
Les recettes extraordinaires se mon
tent fr. 162,358 58
et les dépenses de même na
ture fr. 153,399-39
Au service extraordinaire
ou prévoit donc un excé
dent de fr. 8,959-19
Oe qui porte l'excédent général fr.
12,158 43 au lieu de fr. 16,358-48.
Le budget est arrêté l'unanimité.
M. Imeins. A propos de vente d'ar
bres, fera-t-on disparaître des arbres
aux remparts
M. le Président. Non, on n'enlève
ra que ceux qui ne sauraient rester de
bout, les morts ou les mourants. Des
ordres précis ont été donnés pour qu'on
respecte tous les arbres sains.
M. Imeins fait encore observer qu'il
faudrait mettre plus d'empressement
combler les trous laissés par les arbres
abattus.
o. Propriétés communales ventes
de terrain au Boulevard Malou.
M le Président. M. D'Huvettere,
pour un de ses clients, nous propose de f
lui céder des terrains sis au Boulevard!
Malou le Collège est décidé vendre
ces terrains raison de 10 fr. pour la»
partie antérieure et 5 fr. pour le restfi
du bloc. t
Le Conseil est unanime pour autori
ser la vente.
if le Président. Nous avons reçu
des Hospices une lettre annonçant le
dépôt du compte de cette administra
tion. Ce document est soumis l'exa
men des membres du Conseil avec ren
voi la commission compétente. Je
prie ces Messieurs de se réunir sans re
tard pour examiner les comptes du
bureau de bienfaisance et des hospices.
La séance publique est levée 6 h'e\
Dans notre avant-èrnier n", nous avons
démontré que si, peiifant les neuf exercices
1891-1899, nos édils ont pu arrêter, cha
que année, le compti du service ordinaire,
par un excédent, entpparenc», supérieur
celui de f administration libérale, pendant
une même période dj (jeuf aDS, 1882-1890,
c'est grâce une remue moyennede 37,995
fr. en plus par an. g aussi des artifices de
comptabilité. Sans o surcroit de rc ssources,
disions-nous, la rnqenne des excédents sur
l'ordinaire, sous I aininistration catholique,
au lieu d'être de 50,555 fr. par an. n'aurait
été que de 7,335 fr., chiffre inférieur de
8,686 fr., la mojenne des excédents sous
l'administration liiérale pendant les neuf
années 1882-1890,
L'administration catholique ne saurait
donc retirer aucun mérite du résultat dont
elle se vante aujourd'hui
Cela dit, il nous reste répondre plu
sieurs assertions erronées du Journal.
D'abord, notre confrère affirme que, lors
des élections communales de 1887, M. Van-
heule, bourgmestre de la ville, aurait dit
dans une réunion de l'association libérale,
que la situation financière de la ville était
bonne, puisqu'il y avait une somme de
80,000 fr. en caisse.
Cette citation est inexacte Dans l'as
semblée de la dite association du 2 Octobre
1887, M. Vanheule, en exposant la situation
financière de la ville, a dit, que le boni du
compte de 1886 était de 70,000 fr. et non
pas qu'il y avait cette somme en caisse, ce
qui est tout differeot.
L'argument quele pieux confrère en veut
tirer en faveur de M. Colaert, son cher
bourgmestre, tomle donc faux.
Le Progrès, /parle, dit le Journal, de
n l'emprunt de S50,000 fr. contracté en
1895. )r, il sait aussi bien que nous, que
cette somme e servi jusqu'à concurrence
de 497,000 fi., convertir la dette de la
ville.
Certainement. Il n'est jamais entré dans
nos intentions de soutenir le contraire. Mais
il n'en est pas moins vrai que nos édiles ont,
sur cet emprunt, disposé de 353,000 fr.,
dont 100,000 fr. pour la construction d'é-
gouts et le surplus, 253,000 fr. pour l'amé
lioration du régime des eaux alimentaires.
Cette dernière somme a été consacrée, en
effet, ce service qui soit dit en passant est
encore très défectueux. Les bassins de
décantation ont été établis dans des condi
tions tellement mauvaises qu'après chaque
hiver, ils nécessitent des réparations consi
dérables les machines de refoulement
laissent perdre dans le canal une quantité
d'eau suffisante pour alimenter un quart de
la ville. Bref, tout le système adopté a été
critiqué par des hommes les plus compétents
et qui plus est, grève le budget communal
d'une charge annuelle de 10,000 fr.
Dans un de nos précédents articles nous
avions dit que l'administration catholique
actuelle, avait vendu des propriétés jusqu'à
concurrence de plus de 150,000 fr. dont
52,300 fr. seulement, avaient été réem
ployés en rentes belges, et le surplus dé-
pensé
V.e Journal P Y près promet de vérifier le
chiffre de 150,000 fr. qui lui semble exa-
j géré.
Eh bien il se trompe. Vérification faite,
nous trouvons que ce chiffre, au lieu d'être
exagéré, est inférieur la réalité,de 53,933
fr. Rien que cela En effet, d'après les
comptes d> 1891-1898, et les procès-ver
baux des séances de 1899 (le compte de
cette année n'étant pas encore publié) nous
avons relevé pour 205.935 fr de proprié
tés aliénées par nos excellents administra
teurs communaux.
Et ce n'est pas tout Ils ont réalise pen-
dant'ce même lans de temps, pour 26,628
fr. d'arbres, dont un grand nombre n'avaient
pas atteint leur pleine maturité.
Le Journal ajoute ensuite n'oublions
pas que la ville a acheté des immeubles
entre autres ceux du Marché aux
Poulets.