CONCERT Le nouveau Gouverneur. LEÇONS PARTICULIÈRES Ville (le Poperinghe. Extraordinaire DE BEUKELAEfi S ï,anilia Iaf.r ïajers La pêche. La migraise et toutes les mala dies qui proviennent de la bile et des glaires sont radicalement guéries par la Pilule purgative-antiglaireuse du Dr Wal- 1 fr- 25 la boite de 50 pilu les. Adjudication publique. L'élection deAeuve-Lglise R ésultats. Est-ce sciemment ou involontairement qu'il avance celte erreur Tout le monde sait, saut le rédacteur de l'organe communal peut-être, que les mai sons. Marché aux Poulets, ont été acquises sous l'administration libérale, en 1865 et 1877. Veut-il savoir quelles sont les propriétés que nos cléricaux ont réellement achetées Les voici En 1894, un terrain de 54™ 60e rue des Veaux, pour 263-60. Un immeuble, rue de la Sta tion et revendu depuis, 9,223-68. Une maison l'Esplanade, 4,300. Et en 1895, une lisière de terrain rue du Séminaire, 91-30. 14,080-38. N'oublions pas non plus, dit encore notre confrere, que la ville a remployé des sommes qui étaient tombées dans le fonds roulant de la ville. Cela est vrai, nous nous en souvenons. Il s'agit ici de la caisse de secours des pompiers s'élevant fr. 12,344et d'une part de capital de la fondation Alph. Van- denpeereboom, de fr. 6,413-18 c., deux articles qui avaient été momentanément versés dans le tonds général par l'adminis tration précédente. Aussi cette irrégularité a-t-elle été, on ne peut plus, critiquée par l'ancien bourgmestre. Mais combien plus ne pourrait-on pas reprocher l'admi nistration catholique, les dilapidations que nous voyons de nos jours. Si nos maîtres actuels devaient reconstituer comme la loi l'exige tous les capitaux dissipés par eux, depuis leur arrivée au pouvoir, ils en au raient pour un chiffre autrement important. Qu'en pense le Journal Nous donnerons, dit notre confrère, un jour, les chiffres complets, et le public pourra juger mieux encore la situation actuelle de nos finances comparée celle i> des libéraux. Fort bien, cela nous sera très utile, et nous permettra de les comparer avec nos chiffres. En attendant, récapitulons les fonds et capitaux dont les catholiques ont disposé, en plus, que les libéraux, pendant les neuf années 1891-1898 de leur administration 1° Du fonds communal et du fonds spé cial 341,939 fr. 2° Partie de l'emprunt de (S50.000 fr. 555,000 3° Terrains et propriétés communaux vendus de 1891- 1898 203,935 déduire les remplois en fonds dEtat 52,300 151,635 4° Produit de ventes d'arbres fr. 26,628 Total recettes fr. 873,202 Soit en moyenne parannéefr. 97,022 en plus que les libéraux. Ces chiffres ont évidemment aussi leur éloquence, n'est-ce pas confrère Faisons remarquer pour finir, que la vente des terrains et le produit des arbres, s'éle vant comme ci-dessus, 178,263 fr., et qui auraient dû, selon la loi, être capitalisés, ont été gaspillés en travaux qui ont coûté le double de ce qu'ils devaient coûter et dont la plupart ont été exécutés rebours du bon sens. Nous l'avons signalé maintes fois ici. Comme échantillon de la manière dont nos fameux édiles dépensent l'argent de la com mune, citons seulement le comblement d'une partie du fossé des remparts, près de la gare par des individus de leur Volkshuis, sur lesquels ni eux ni les surveillants n'a vaient aucune autorité. Par ce qui précède, le public trouvera comme nous, qu'il y a beaucoup rabattre des éloges que le véridique Journal d'Ypres et le Nieuwsblad décernent, en toutes cir constances leurs amis de l'hôtei-de-ville, propos de leur prétendue bonne gestion des finances communales. Le monde est ainsi fait, très impa tient et très curieux Ypres surtout on désire connaître le successeur de M. Ruzette. Les aspirants ne manquent pas de part et d'autre les démarches se multi plient, toutes les influences sont mises en jeu qui va l'emporter, Surmont ou Colaert Les paris sont ouverts. La place de gouverneur de la Flan dre Occidentale a toujours été très convoitée la résidence y est pour beaucoup, ses communications avec Ostende étant faciles. En été Ostende est visité par beau coup de familles pnneières avec les quelles le gouverneur entre en rela tions comme il n'y a ni réceptions, ni festivités sans banquets et décorations, M la Gouverneur a évidemment sa place et sa part. "Ce serait justement l'affaire de M. Colaert déjà en tenue de bourgmestre il produit un excellent effet, en celle de gouverneur, il serait crâne et res plendissant. Quel beau portrait faire par Mlle De Hem et offrir la ville par notre généreuse et intelligente administra tion Fatigué des intrigues des amis du Ministre du Travail et du verbe haut de ses subalternes, notre maïeur serait enchanté de pouvoir quitter honora blement la ville il pourrait donner ainsi sa démission avant que M. de Surmont fût débarqué comme minis tre tout le monde connaît la déclara tion de cet ambitieux et glorieux per sonnage. Il reviendrait Ypres, aussitôt devenu simple sénateur, pour exiger ia démission de M. Colaert et prendre sa place. Etant nommé gouverneur, M. Co laert ne devrait pas subir l'humiliation qui l'attend et saurait en imposer celui qui veut l'abaisser en toutes oc casions. D'ailleurs la place de gouverneur revient de droit M. Colaert peut-on citer dans toute la Flandre Occidentale un député plus dévoué son arrondis sement, un meilleur patriote et un plus servile serviteur du ministère clérical que lui Encore dernièrement il a, grâce son influence la Chambre, sauvé le ministère lors du vote du contingent N'a-t-il pas engagé tous ses amis politi ques la Chambre, et ils sont nom breux, voter le contingent contraire ment leurs promesses électorales n'oublions pas que tous ces grands et courageux péroreurs de meetings huis clos sont partisans du volontariat et se déclarent ennemis jurés de l'armée permanente. Eh bien! Ce grand sacrifice d'amour- propre et de principe sur l'autel de la patrie doit être récompensé ce serait une injustice flagrante de méconnaître les mérites de ce député toujours prêt mauger sa parole et laisser protester toutes ses promesses électorales, quand il s'agit de sauver le gouvernement des jésuites, qui se trouve depuis seize ans au pouvoir cela ne sera pas, René Colaert sera gouverneur. aux écoliers. S'adresser au Bu eau du Journal. SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE, l'Ancienne Musiqne des Sapeurs-Pompiers). donné sous la direction de M. Eug. VAN ELSLANDEavec le Concours de M. VIDALTénor des Concerts du Kursaal d"1 Ostende, LES CHOUET TARDS, Duellistes transformations instantanées, Lauréats du Concours In ternational de 1900). Madame M AIL- LIARDPianiste LE DIMANCHE 13 JANVIER 1901, 6 heures du soir, en la Salle des Concerts de la Société PROGRAMME: Première Partie. 1. L'Étudiant pauvre, Marche Militaire arr (Van Elslandej. 2. Ouverture de Freischutz (C. M. de Weberj. 3. Grand air chanté par M. Vidal (l MassenelJ. 4. Transcription de Jérusalem arr. (Schrôderl. 5. Les Chouettards, duettistes Deuxième Partie. 1. Entr'acteet Chœur des fiançailles de Lohengrin (R Wagner). 2. Air chanté par M. Vidal (C. Gounod). 3. tlosaïque sur La Juive (Halévyj. 4. Rosée du Matin, suites de Valses (Farbacb). 3. Les Chouettards, duettistes nnl,,,n. Chocolaté Wafers Touring Club Wafers Avinain disait avouez jamaisC'est aussi l'avis de notre contradicteur. Les faits que nous signalons sont indéniables de nombreux pêcheurs ont pu comme nous les constater. Qu'importe alors que le rédacteur du Journal d'Ypres, qui a charge de noua donner la réplique, conteste quand même Mais ne faut-il pas qu'il puisse dire ses lecteurs qu'il nous a apla tis Son ignorance de tout ce qui a trait notre sport éclate chaque ligne c'est se demander si nous polémi quons réellement avec un pêcheur. L'eau salée n'est pas pernicieuse aux poissons d'eau douce,écrit-il, et le bro chet descend fond quand il meurt. Donc ce que nous avons avancé ne serait pas vrai. Si notre parole ne suffit pas pour vous convaincre, mon cher confrère, adressez-vous Monsieur Luysaert, l'éclusier percepteur de i'ol- bnchove, vous saurez alors si nous avon» exagéré. Et si vous n'avez jamais vu flotter sur l'eau un seul brochet mort, vous êtes peut-être le seul pê cheur qui puisse le dire. Si, comme vous le prétendez, le brochet mort des cend fond, nous devons conclure que le désastre que nous rapportions, était plus grand que nous ne le supposions, puisque nous n'avons pas pu évaluer le nombre de ceux qui se trouvaient encore au fond. Combien aussi,' les riverains en avaient-ils pris l'épuisette Pour ce qui s'est passé l'hiver der nier Boesinghe, nous croyons que les habitants du pays pourraient bien avoir raison en faisant remonter la cause aux eaux que déverse l'Yperlée ces eaux çont souvent infectes. Nous vous avons déjà engagé vous renseigner avant de nous démentir vous nous éviteriez de devoir relever vos erreurs. Ce n'est pas en 1899 que l'on a péché 180 brochets en quelques jours, c'était en Novembre 1898, et nous pouvons affirmer que chaque fois qu'on a fait usage du tramail (et cela s'est fait plu sieurs fois) le nombre de brochets ra menés était énorme. Nous savions que votre ami Moreau était parmi nos pecheurs qui pouvaient se flatter d'avoir pris leur part de bro chets durant la période qui vient de s'écouler nous en connaissons encore d'autres qui n'en ont pas pris moins, vous voyez par là ce qu'il faut croire, et si l'on peut se baser sur son estima tion. Et lorsqu'il laisse entendre qu'il est bien rare d'en voir chasser encore, que c'est uue preuve de la diminution du nombre, il nous est bien permis de nous étonner qu'un pêcheur comme lui raconte des balivernes pareilles. Est-ce que tous les pêcheurs ne savent pas qu'il y a certaines époques pour la pêche de n'importe quelle espèce de poisson et que c'est surtout pendant les mois d'Octobre et de Novembre que l'on voit chasser le brochet Nous avons aussi questionné de vieux pêcheurs et ils ont été unanimes nous dire que lorsque le canal était affermé M. Tack, ils employaient librement les cordeaux et que jamais ils n'ont été inquiétés. Si nous préconisons les cordeaux, si nous demandons ne pas les assimiler aux filets, c'est que nous avons la con viction que c'est en facilitant et en donnant aux pêcheurs le moyen de faire de belles captures que nous allons propager notre sport. Et puisque nous sommes d'accord pourre onnaître que le pêcheur âu peur prend plus d'an guilles en un jour que l'on ne pourrait en prendre en un mois au moyen de cordeaux, pourquoi donc vouloir dé fendre l'emploi de ces engins Ce n'est pas logique. Il parait que l'agent ignorant qui a verbalisé se nommait l'administration des eaux et forêts. Cela se peut, mais l'administration en question ne doit- elle pas respecter la loi L'art. 13 ne dit-il pas clairement que la pêche l'anguille est autorisée dans tous les cours d'eau avec l'engin dit poer ou tpeur»? Il n'y a donc pas ergoter. Pour terminer", nous répondrons aux petites remarques qu'on a bien voulu nous faire 1° Nous avons pour habitude d'appe ler un chat un chat et mouchards ceux m s'abaissent dénoncer leurs con fères aux agents, qui se voient forcés de les traduire devant les tribunaux. 2° Nous vous l'avons déjà dit,lorsque vous encensiez votre ami M. Colaert. Quand il s'agit de notre sport il n'y a personne qui pourrait nous faire dévier de la ligne de conduite que nous nous sommes tracée. Nous plaidons en fa veur d'un amusement spécialement pratiqué par la classe ouvrière. Ce plaisir de nos travailleurs est non seu lement sain et hygiénique, il est aussi pour eux moral. C'est pourquoi nous n hésitons pas nous ranger du côté de ceux qui di sent évitons aux pêcheurs la ligne toute tracasserie, accordons leur L plus de liberté possible. Jeax de l Yzee L'adjudication publique est tout ce qu'il y a de plus rationnel et de plus juste, pourvu qu'elle soit correcte, l'abri de toute suspicion Dans la ville, en parlant de l'adju dication annulée de la nouvelle poste pour des motifs, que nous connaîtrons peut-être par la réponse de Mle Minis tre l'interpellation de notre député, M. Nolf, on jase beaucoup d'un fait qui se serait passé, dit-on, dans une autre adjudication. On parle de personnes compromises, contre lesquelles des mesures sévères ont été prises nous n'insistons pas, laissant qui de droit le soin de sévir, s'il y a lieu ce sont peut-être des ra contars, mais ordinairement il n'y a pas de fumée sans feu. Le Ohicolat De Baukelaer est supérieur aux chocolats Suisses et Français. Mandat de 7 ans. Libéral. Clérical. Yan Eecke, 329 Deschildre, 344 Mandats de 3 ans. Libéraux. Cléricaux. Duthoit, 295 Lahousse, 370 Titeca, 316 Louf, 358 Nos amis succombent quelques voix. L'administration est renversée le futur conseil,si l'élection est validée, comprendra 5 cléricaux, 4 libéraux, dont deux échevins. C'est une défaite ou pour mieux dire une surprise, un guet-apens, un vol. Le scrutin de Dimanche dernier a été vicié par une fraude éhontée. De nom breux cas de corruption sont signalés, des votes ont été achetés pour des som mes variant de dix trente francs, voir même davantage. Les cléricaux ont pratiqué Neuve- Eglise les manœuvres malpropres, qui leur ont si bien réussi Ypres en 1891. Il fallait s'y attendre. Une élection iso lée, se faisant au cœuF de l'hiver, don ne beau jeu aux corrupteurs et ce point de vue nos adversaires sont pas sés maîtres. Nos amis de Neuve-Eglise aviseront quant au parti qu'ils auront prendre. Nous les laissons juges de la situation. Quelleque soit du reste leur détermi nation. qu'il nous soit permis de leur dire dès aujourd'hui que la situation qui leur est faite est loin d'être déses pérée La vieille forteresse libérale n'est pas encore conquise. Nos amis restent dans la place: ils ont au dehors des troupes aguerries,des chefs jeunes, qui ont I ardeur, la foi et les convic tions de leurs aînés. Le coup de fouet ou plutôt le coup de Jarnac qui leur a été donné saura stimuler leur zèle et dans o ans,si pas avant,ils marcheront 1 assaut de leur maison communale, que des hommes de la valeur des Glo- ne, des Delbeke, des Verhille, ont il lustrée pendant de longues années. Nous avons foi dans l'avenir: Neuve- Eglise nous reviendra, car sa popula tion fière et indépendante n'est pas faite pour subir longtemps le joug clé rical. Que nos amis s'organisent dès pré sent. Il n y a pas de temps perdre. Qu'ils sachent grouper leurs efforts et surtout pratiquer uue politique fran che, digne, 1 abri de toutes compro missions. Que les chefs montrent le uroit chemin et les troupes suivront A l'action cléricale, qu'ils opposent l'u nion libérale, et Neuve-Eglise repren dra la teinte bleue, que Messines con serve avec un si vif éclat. N OUBLIEZ pas qu une seule boîte o un franc de pastilles pectorales VV altliery suffit toujours pour guérir la toux, les maux de gorge et linfluenza. Toux BronchitesLE THERMOGÈNE Lite la suite ia 4'^îage.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 3