A propos d'une vente d'arbres. Jeune Garde libérale d'Ypres. Ceuféreoce du 13 Janvier 190' Félicitons chaleureusement .M. Buyl dont le talent oratoire est universelle ment connu et estimé félicitons aussi la Jeune Garde pour son heureuse initiative. Le conférencier a immédiatement su charmer son public par sa verve chau de et communicative, il a eiabli un contraste saisissant entre la tolérance de l'esprit libre et la domination avi lissante du cléricalisme Aussi remercie-t-il les libéraux d Y pres d'avoir envoyé au Parlement M. Nolf, qui d'accord avec ses collè gues fera tous ses efforts pour faire triompher les reformes justes et démo cratiques. Il lance l anatheme contre le système plural dont l'iniquité saule aux yeux et qui est dans les mains des cléricaux une arme puissante de fraude et de corruption. 11 nous faut, dit-il, la représenta tion proportionnelle, appliquées tous les degres et combinée avec le suffrage universel pur et simple il nous faut partout le droit de faire entendre notre voix pour prolester contre les abus, contre le favoritisme qu'engen dre la haine sectaire. Nous ne permet trons plus la violation constante du principe supérieur de la liberté de conscience. Le système des impôts, l'organisa tion fiscale doivent être remaniés de fond en comble. Le pauvre, le petit propriétaire foncier sont grevés d une façon excessive, alors que le détenteur d une fortune mobilière colossale ne paye rien. Le remplacement, dont seuls nous jouissons encore, doit faire place une réforme militaire générale, frap pant tous les citoyens et ne permet tant plus quelques gros bonnets egoïstes et lâches de se soustraire l'impôt du sang. En matière d'enseignement on per met aux parents de priver leurs en fants d une culture intellectuelle saine et substantielle alors que la loi les oblige les secourir physiquement. Aux invalides du travail, aux vieil lards uses la tâche il faut une pen sion en rapport avec la dignité hu maine. Ce discours superbe était émaillé d'exemples poignants et réels qui ont laisse dans l'auditoire une forte émo tion. Dans sa péroraison Buyl nous dit que le nouveau siècle sera le triom plie de la lutte entre la science vraie et lumineuse contre l'ignorance et le fanatisme. Courage, dit-il. le succès est pro che Merci, M Buyl, votre presence nous a vivifies et reconfortés puissions- nous vous avoir souvent parmi nous Actes officiels. »*!-»■■ Levée de 1901. Sessions du Conseil de Jlilice g»s sI'E Écho de la police correctionnelle. Bibliothèques publique et populaire de la ville d'Ypres. LEÇONSPARTICULIÈRES Société de gardes civiques DE BEUKELAEB S ^amlla lw Wafers A Becelaere. Célébration mouvementée d'un mariage yprois avec oa sans Je vélo dent elle dispose Pas d'erreur possible dès la Porte de Menin. les flammes ser vaient de guide. Mais on ne lui en demande pas tant, la diligente police elle est reliée par le téléphone, elle sait qu'un autre abonné habite dans les environs que le guet de la tour lui a signalés. Rien de plus simple que de demander la com munication avec le château de M. Mer- ghelynck Pourquoi M. Merghelynck ne nous a-t-il pas téléphoné s'écria le stnpé- fiant chef de police qu'est M. Colaert. Eh. Monsieur le Bourgmestre, il est tout naturel qu'en recevant la nouvelle d'un inceudie, tout citoyen s'imagine que la police a précédé tout le monde, qu'elle n'a pas attendu qu'on la vienne secouer dans son bureau pour la con traindre faire son devoir Mais on vous renvoie la question, avec infiniment plus de raison, et l'on vous demande Pourquoi votre poli ce n'a-t-elle pas téléphoné Pourquoi n'a-t-eile employé aucun moyen pour savoir si elle avait a intervenir, oui ou non Dans le doute, abstiens-toi s'est dit philosophiquement la nonchalante police. Nulle part on n'oserait affi cher autant de sans-gêne. A Ypres, sous le règne de Mons Colaert, de Yan'Com- pernolienne mémoire, cela est permis. Pourquoi Parce que le mépris des maîtres pour toute bonne administration a gagné les subordonnés parce que les gens char gés d'un emploi public, dès qu'ils ap partiennent la clique de leur3 chefs cléricaux, peuvent dormir sur les deux oreilles et sont assurés de trouver au Conseil des défenseurs pour excuser leurs révoltantes négligences. Nous savions déjà que nous sommes gratifiés de pompiers de parade nous voici convaincus d'être sous la garde d'une police de flemmards Dans le compte-rendu de la séance du 22 Décembre dernier, le Conseil communal avait arrêté son projet de budget pour 1901 avec un excédent de 16,358 fr. 43 c. Parmi les recettes extraordinaires figurait un poste de 3,500 fr. du chef de 98 lots d'arbres croissant le long du ruisseau l'Yperléeet estimés 3,480 fr. Au début de la même séance, le Con seil en avait autorisé la vente. Mais, après le vote, M. le conseiller Vanden- boogaerde avait émis l'opinion que ces arbres n'étaient estimés qu'à la moitié de leur valeur vénale. .M. D'Huvettere opinait dans le même sens. Sur cette observation, le Bourgmes tre répondit que les membres du Col lège s'étaient référés au rapport de leur surveillant des travaux, maisqu'ils auraient recours un autre expert pour examiner la chose de plus près. Il résulte des explications données par M Colaert en séance du 5 Janvier courant, que le Collège a fait examiner nouveau cette question par un hom me plus compétent que le surveillant des travaux, qui a estimé les arbres en question, 5,443 fr., et que d'après cet expert ils gagneraient beaucoup les laisser croître encore pendant 10 ans. En conséquence le Collège recon nut son erreur et il fut décidé de ne pas donner suite la vente déjà an noncée. Un bon point l'honorable conseil ler Vandenboogaerde. Sans ses obser vations le Collège échevinal faisait une nouvelle sottise. Il faut croire qu'aucun des trois membres dont celui-ci se compose ne connaît la situation des dits arbres et ne les a très probablement jamais vus. Quoiqu il en soit, nous constatons une fois de plus que nos maîtres font flèche de tous bois. La situation financière de la ville se rait-elle déjà si précaire que, pour con tinuer leurs folles dépenses et pouvoir arrêter leurs comptes et budgets avec des excédents, ils doivent non seule ment réaliser les terrains près de la gare dont ils ont hérité de l'adminis tration libérale, mais en outre dépouil ler les autres propriétés communales des arbres qu'elles portent et qui sont loin d'avoir atteint leur extrême limite de croissance M. Buyl. le vaillant représentant li béral pour O-lende, Furnes, Dixmude, a donne Dimanche, au local des An ciens Pompiers, une conférence qui nous a transportes d enthousiasme. Par arrêté royal du 2 Janvier 1901, M. Louis Biebuyck, Président du Tri- b mal de Ie Instance, Ypres, est nom- nu' membre de la Commission adminis- i .tive de l'Institution royale de Mes sines, pour un nouveau terme de sept années qui expirera le 31 Décembre 1907. Un arrêté royal, en date du 6 Janvier 1901, autorise la construction de SIX nouvelles églises. Lu besoin s'en faisait réellement sen tir. Par arrêté royal du 14 Janvier 1901, M. J. Yerschaeve, directeur au minis tre de l'Intérieur et de l'Instruction publique, est promu au grade d'offi cier de l'ordre de Léopold Nous présentons M. Verscnaeve nos sincères félicitations Par arrêté royal du 13 Janvier 1901, M. Georges Iweia-, juge au TriDunal de première Instance de Courtrai, est nommé juge au Tribunal de première Instance séant Gand. M. Georges iweins. ancien élève de notre Collège communal supprimé, est fils de feu M. Jules Iweins. aucien pré sident de notre Tribunal. Nous lui présentons nos plus sincères félicita tions. *- -*■ Par arrêté royal du 8 Janvier 1901, la croix civique de 2e classe est dé er- née M. I Castel, greffier de la J nstice de paix du lr cai.ton d'Ypres. -51-51-21 5^ o o o o ©cîOÎC:-r- - «a? -c-3 -c-a-a-o ooooooooo t— t-e-xccxaiasaî a> "O'O'a c "E? 'SE S "E 5'"'" o o o o r" Oi T- Oî 05 Ci *a -a - a> ai - S- ._T w -a -a -a o -a J® 55 Ci- A "bC LJ ru l o a> c« 5 g o c cr c -= w a c r n i x O o bc s* E£ CL 3- oo r- rc o zo ao 20 -"t Voyons, prévenu vous étiez fos soyeur C'est un bon métier, une posi tion ftable. Pourquoi l'avez-vous quit tée, pour vous livrer au vagabondage J' l'ai pas quittée du tout. D'abord, il faut dire que dans c'pays-là y passe jamais d'automobiles, de sorte qu'y a jamais d'écrasés. Une Puis, y s' sont tous mis prendre des Pastilles Gérau- del, de manière qu'y avait plus d'rhu mes, plus de bronchites,plus d'influen- za, plus de maladies de poitrine. Alors, comme plus personne mourait, ou m'a congédie. Si vous voulez que jer'trou- ve de l'ouvrage, faut défendre M. Géraudel de vendre ses pastilles. Liste des ouvrages entrés du 1er Octobre au 31 Décembre 1900, Edmond Denys Onafhankelijk Congoland. Rousselare, De Meester, 1900; 2 voi. in-8°. Victor Chauvin La récension égyptienne des Mille et une nuits Brux., Office de publicité, 1899; in-8°. E. Rolland Une copie de la vie de Saint Théodore par Théodore conser vée dans le Baroccianus 183. Gand, Engelcke, 1899 in-8°. Compte-rendu sténographique du congrès international de la petite bour geoisie Brux .Schepens. 1900; in 8°. Ernest Matthieu Congrès archéo logique et historique d'Enghien. Comp te-rendu. Enghien, Spinnet, 1899; 2 vol. in-8°. Charles Mœllêr Éléonore d'Au triche et de Bourgogne, reine de Fran ce. Pans, Fontem >ing, 1895 in-8°. Annuaire de l'observatoire royal de Belgique. 1899. Supplément. Brux., Hayez, 1900 in-8°. De rederijkkamers in Nederland Hun invioed op letterkunde. politiek en zedelijk gebied door Prudens Van Duyse. Uitgegeven door Fr. de Potter en FI. Van Duyse. Gênt. Sifter, 1900 in-8°. LLw. Robyns, Pr. De lijfrentkas ef îedereen rentenier. Maaseyck. Van- derdonck-Robyns. 1899 broch. in-12°. Fr. Ryckeboer Eenige iniichtin- gen nopeus de wet van 10 Mei 1900 brftrekkelijk de pensioenkas. Yper, Ca!lewaert-De Meulenaere, 1900 br. in 12°. Id. Idem. (Text9 trançais). Willem Yernest - De bruid van Viaanderen, Antw., Opiebeek, 1900; in-8°. Eug Broerman Œuvre de l'art public. 1er Congrès intern1. Bruxelles, 1898. Liège, Bénard iu-f°. Secours domicile aux indigents. Rapport présenté au collège par M. l'échevm De Potter. Brux., Guyot, 1900 broch. in-8°. Almanach de la tempérence pour 1901. Brux., broch. in-12°. Idem (Texte flamand). Beal Food of the bobolinck, black- birds, and grackles. Washington, go- vern' printing office, 1900 in-8°. Gust. Werbrouck Werkmanswo- ningen.... Beschermingscomiteit van het arrondissement Yper. (Verslagen van 1898 en 1899). Yper, Callewaert- De Meulenaere 2 broch. in-8°. La Cellule. Recueil de cytologie et d'histologie générale T. XVII, 2e fasc. Louvain, Uystpruyst, 1900 in-4°. Le Muséon. Etudes philologiques, historiques et religieuses, Louvain, Istas, 1899, 4 fasc. 1900, 2 fasc. Eug. Bacha-- La chronique liégeoi se de 1402. Brux., Imbrechts, 1900 in-8°. Institut archéologique du Luxem bourg Annales. T. 35. Arlon, Pon- cin, 1900 gr. in-8°. J. Vuylsteke Cartulaire de la ville de Gand Comptes de la ville et des baillis. 1280-1336. 2e partie. Gand, Meyer-Van Loo, 1900 in-8°. Communiqué) aux écoliers. S'adresser au Bureau du Journal. Tir ordinaire du il Janvier 1901 Vantholl, Henri, 20 25 25 25 25 120 Vermeulen, H., 25 20 25 25 25 120 Gaimant, Arthur, 20 25 25 25 20 115 Beke, Emile, 25 20 25 25 20 115 Legon, Emile, 25 25 25 20 20 115 Vandevyver, Art., 25 25 25 20 20 115 Goathals, Jules, 20 20 25 20 25 110 Julien, Fol. 20 25 20 20 25 110 Deweerdt, Ch., 25 20 20 25 20 110 Froidure, Robert, 25 20 25 25 15 110 nn nnriT/m nnm Chocolate Wafers Tounng Club Wafers 11 y a un proverbe qui dit, n qui trop embrasse mal étremt. Mettons- le sous les yeux de M Houtequiet, l'employé de l'état-civil de Becelaere, qui par son inexcusable incurie a pro voqué les scènes tumultueuses que nous allons narrer. M. Houtequiet est employé de l'état- civil, mais il est encore autre chose oyez plutôt la nomeuclature de ses fonctions aussi variées que multiples Il est Sacristain, Organiste, Boutiquier, Agent d'assurances, Agent d'affaires. Agent receDseur, Négociant en vins et liqueurs, Employé de l'état-civil et de la population. Répartiteur des pateutes, Trésorier de la fabrique d'église, Herbager, Apiculteur, Entrepreneur des travaux publics* Fabricant d'acétylène pour l'église. Sonneur de la cloche de police. Enfin il remonte régulièrement l'hor loge. Que pensez-vous lecteur d'un cumul aussi fantastique Mais voici la chose

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2