Chroniquedela ville. Neuve-Église. AVIS. Help U Zelve LEÇONS PARTICULIÈRES Le canal d'Ypres l'Yzer. Lue conférence sur les pensions ouvrières. La musique adoucit les Carnet mondain. Champ de foire. Ménagerie Camillius. Zelatoris de rébus immundis dissertatio brevis Moniteur du 26 Février 190t. Des arrêtés royaux du 21 Février 1001 nomment M. A.-M.-G. de Neckere, (1 juge de paix dn canton de Messines, en la mê me qualité Dixmude. M L-B-J-J. Moens, avocat, juge suppléant la justice de paix du can ton de Dixmude, en qualité de juge de paix Messines. Moniteur du 21 Février 1901 Par arrêté royal du 18 Février 1901, la décoration industrielle de 2e classe a été accordeé M. Doom, Constantin, né en 1825, maréchal-ferrant, Voor- mezeeie. En Octobre 1898, dans une séance du Conseil communal, M. Vandenboo- gaerde-Creton s'était plaint de l'état déplorable dans lequel se trouvait le canal d'Ypres Boesinghe, dont la na vigation n'est plus possible en temps de sécheresse. Harcelés par cet honorable indus triel, nos sénateurs et députés consen tirent enfin faire des démarches au près du gouvernement pour obtenir le redressement, l'élargissement et l'ap profondissement du dit canal. Sur leurs instances ces travaux furent décidés en principe, et ces fins un premier crédit exceptionnel de 50,000 fr. fut inscrit au budget. Le Journal d'Ypres, en annonçant cette nouvelle avec jubilation, ajoutait voilà qui donnera satisfaction au commerce. Malheureusement, pas plus que pour tous les autres travaux publics décrétés en faveur de notre ville et de notre ar rondissement, aucune suite n'a été don née jusqu'ici au dit projet. Notre pieux confrère ne pourrait-il nous dire ce qu'on a fait de ces 50,000 francs Ont-ils, peut-être, subi le même sort que les créditB qu'il a annoncés pom peusement dans le temps pour l'achè vement du canal Lys-Yperlée et pour les travaux d'amélioration aux bâti ments de l'Ecole d'Equitation Ainsi que nous l'avons dit et redit, notre ville est constamment et systéma tiquement exclue des faveurs du gou vernement. Elle ne peut même en ob tenir les subsides nécessaires pour l'a chèvement des travaux publics com mencés il y a 35 ans et qui se trouvent abandonnés depuis longtemps. A l'approchedechaqueélection notre gouvernement emploie les mêmes indi gnes manœuvres. 11 inscrit au budget des travaux publics les crédits que nos députés lui demandent pour la ville et l'arrondissement mais tous ces crédits et subsides sont détournés de leur des tination et dépensés des travaux dans d'autres arrondissements où les dépu tés sont autrement actifs et exigeants que les nôtres. Aussi tout le monde doit le recon naître, nos représentants cléricaux ne se sont guère occupés jusqu'ici des intérêts de notre commerce et de notre industiie, cela leur est bien indifférent. Ils se contentent des l'ai i ..Clauses pro messes du gouvernement et cepen dant ils votent bénévolement tout ce que le ministre leur demande et sur tout les crédits pour Bruges port de mer qui coûte déjà 46 millions. Tout pour le chef-lieu de la provin ce rien pour les autres villes. Voilà comment notre gouvernement pratique la justice distributive. Mutualité Le défaut de place nous a fait sup primer dans notre dernier n° le comp te-rendu de la conférence organisée par la mutualité Help u zelve au Théâ tre communal, Dimanche, 17 Février dernier, sur un sujet de haute actuali té Les pensions de retraite de la classe (1) M. Alfred de Neckere est le beau-frère de M. RenéColaert. M. Debossctiere, juge de paix Rousbrugge, depuis 36 ans, postu ait la place de Dixmude, seuleraeut il est libéral. ouvrière et de la petite bourgeoisie. Nous ne voulons cependant point pas ser sous silence un effort aussi louable que celui tenté par les fondateurs de la nouvelle société. L'orateur. M. Cordenier, un des membres les plus méritants de notre personnel enseignant officiel, estimant que sa mission d'éducateur ne se ter mine pas l'école, s'est depuis long temps occupé de la création de ces so ciétés ouvrières où l'appui réciproque parvient rendre tolérables pour le travailleur les misères de la maladie ou de la vieillesse. Si incomplète et peu pratique que soit la loi sur les pen sions, nouvellement votée, elle lui a semblé une excellente occasion pour rappeler nos ouvriers la prévoyance etàceselfhelp qui, pour être souvent, hélas ironique, offre cependant l'uni que chance de salut dans les conditions de vie actuelles. Devant un public bien plus nom breux que nous n'avions osé espérer, composé en grande partie d'ouvriers £.t de femmes du peuple, mais dans lequel nous avions la satisfaction de rencon trer au.ssi pas mal de concitoyens aisés, de dames, de chefs d'industrie, M. Cor denier a exposé la nécessité, pour tous ceux dont le travail de chaque jour re présente le pain quotidien, de prélever sur le modeste budget, sur le strict nécessaire même, le denier qui aidera former la pension de retraite. Fort éloquent dans son langage pré cis, très adroit impressionner vive ment les intelligences simples par des exemples touchants, le conférencier a fait valoir la supériorité, au point de vue pratique, de l'épargne par l'inter médiaire de la mutualité celle qui ré sulte de l'effort isolé. 11 montre de combien le sacrifice exigé de l'affilié la caisse de retraite est réduit par les primes octroyées par les pouvoirs pu blics et en exprimant l'espoir que des améliorations progressives la loi ren dront de plus en plus facile l'obtention de la pension, il fait un chaleureux ap pel la générosité des citoyens aisés, qu'il invite se faire membres hono raires de Help u zelve et de contribuer ainsi augmenter les versements, et partant les pensions futures des mem bres ouvriers. Nous avons la certitude que la nou velle mutualité recueillera de cette belle conférence des fruits sérieux. Malgré que l'orateur se soit abstenu de faire la critique de la loi, pour se bor ner montrer les avantages qu'on peut en retirer malgré qu'il n'ait pas in sisté sur l'obligation morale des chefs d'industrie de contribuer la forma tion de pensions en faveur de leurs ou vriers, nous sommes persuadés que ceux, dont la présence la conférence témoignait de leur sollicitude pour les humbles, tiendront cœur de combler autant que possible les lacunes de la loi et que leur exemple sera suivi. En félicitant M. Cordenier et ceux qui se sont associés ses efforts, nous souhaitons Help u zelveleur œu vre, un gros succès. Les adages, auxquels beaucoup de gens attribuent certaine importance, reçoivent parfois de grands accrocs. Certains auteurs et beaucoup de mo ralisateurs prétendent que la musique adoucit les mœurs et que tous les mu siciens sont de petits anges l'appui de leur prétention, ils citent comme modèles de sagesse et de sobriété les chantres d'église Ces types en général ne jouissent guère, avant d'être acceptés dans l'un ou l'autre jubé, d'une réputation qui ne donne pas lieu certaines critiques, ils deviennent bons par la musique. La preuve, quand on les voit dans un enterrement, au moment où le clergé, contre bonnes pièces sonnantes, expé die au ciel avec pompes un richard con verti malgré Jui, on est frappé de leur recueillement et on est pris d'une vive émotion en entendant leur voix lar moyante. Encore une fois, qui a pu provoquer en eux cette transformation radicale La musique. De même,quand un soliste de valeur et de grand avenir de la Grande Fan fare attrape une raclée en due forme d'un démocrate chrétien ombrageux, toujours le code en mains, il faut ren dre la musique responsable de la dé monstration par trop frappante. Ce raisonnement, nous dira-t-on, est en opposition avec l adage, que la mu sique adoucit les mœurs c'est voir quelle musique Si on faisait la Grande Fanfare de la bonne et de la belle musique, les musiciens seraient plus rangés, plus dociles et ne s'exposeraient pas, par des paroles blessantes, devoir porter sur la figure pendant quelques jours les traces d'une main par trop généreuse et peu tendre. Comme les instruments n'y sont ja mais accordés et que la plupart des musiciens ne connaissent pas le solfège, on y joue faux les quelques bons mu siciens deviennent irritables et mé chants et se permettent en temps de carnaval de vomir leur bile. De là, des scènes regrettables qui n'ont absolument rien de commun avec l'Harmonie. On peut donc conclure que la musi que peut exercer dans la société une influence contraire celle reconnue par l'adage, selon qu'elle est comprise et rendue. Dans l'intérêt des musiciens de la Grande Fanfare, nous engageons sincè rement Henntje supprimer du ré pertoire toute la musique de Wagner et d'autres grands compositeurs alle mands cette musique, nous en con venons, est savante et produit de grands effets de cuivre, mais elle est ingrate et travaille sur les nerfs ce que nous demandons offusquera proba blement l'amour-propre de cette pha lange d'artistes, mais il n'y a plus tergiverser, car il s'agit de ramener la douceur leur caractère devenu har gneux et agressif. Il est plus que temps, Henritje, d'a gir, si vous ne voulez pas que de pa reilles scènes provoquées par vos bons et excellents musiciens ne se renouvel lent et jettent le discrédit sur votre belle société. Jeudi a eu lieu une soirée dansante chez Monsieur le Major et Madame Daufresne de la Chevalerie. Ce bal a réussi en tous points. Madame Daufresne a reçu ses invités avec la grâce et l'affabilité que chacun lui connaît Elle était secondée par sa charmante jeune fille dans la tâche dé licate de ses fonctions. Le calme qui d'habitude règne au commencement de ces sortes de fêtes a tôt disparu pour laisser place l'entrain, la gaieté. La maison avait été décorée avec goût, présentant une innovation heu reuse, car l'heure du souper l'esca lier depuis le bas j usqu'au 2e étage était occupé par de petites tables garnies de fleurs où les couples pouvaient discrè tement s'entretenirc'était char mant. Il ne me serait pas possible d'énu- mérer toutes les personnes présentes, j'écris au hasard de la plume, Monsieur le Colonel et Madame Delahaye; Mon sieur le Docteur et Madame Amory Madame Lechat Monsieur le Com mandant et Madame Robinet Mon sieur le Sous-Lieutenant et Madame Moulin; Monsieur et Madame Imeton Monsieur le Sous-Lieutenant et Mada me Burquel le Commandant Fauco- nier, etc., etc., tout un essaim de char mantes jeunes filles et de jeunes gens très empressés auprès des gracieuses danseuses. Enfin une soirée vraiment sélect et dont chacun conservera un très agréa ble souvenir. aux écoliers. S'adresser au Bureau du Journal. Le Nouv eau Théâtre Henri OPITZ, qui eût un succès si retentissant l'an dernier, re vient cette année s'installer la même place., en face de l'Hôtel de la Châtelle- nie. Son programme, composé d'éléments nouveaux, saura attirer le public sélect Yprois, pendant les quelques jours qu'il s'éjournera dans notre ville. Parmi les attractions nouvelles et entièrement dignes d'intérêt, citoDs Le Rêve de Belzébuth, présenté par Mme Blanche, la isionnaire fin de siè cle, qui fit courir tout Pans au Casino. Ensuite les-Clowns musicaux Anny and Thiew, avec leur répertoire origi nal et comique. Le professeur Lafferrgue. dans ses expériences de Thaumaturgie. Miss Jenny Chromo, la célèbre danse transformations Kaléidoscopiques. Comme on le voit, le nouveau pro gramme du Théâtre Opitz aura de quoi intéresser vivement le public le plus exigeant. Début Samedi, 2 Mars, 8 heures. Clôture Mardi, 12 Mars, 8 heures. Dimanches et Jeudis matinées. TD La Ménagerie Camillius vient d'arri ver en notre ville avec une collection de fauves bien intéressants. Ses superbes lions obéissent, agiles et attentifs, au doigt et l'œil de Mlle Rosina, tandis que MUe Victoria a réussi apprendre les tours les plus curieux aux hyènes, ces sinistres rôdeurs des déserts. Nous avons eu l'occasion d'admirer le sangfroid de M. Camillius lui-mê me, un homme dont la taille plutôt petite rend plus étonnant encore l'as cendant que grâce une rare énergie, il a su conquérir sur ses terribles pen sionnaires. Les exercices qu'il fait faire un puissant ours américain, le res pect qu'il inspire la formidable lion ne Béloma, aux tigres, panthères et léopards, méritent une visite son établissement. Disons que le clou des représenta tions est une danse serpentine exécu tée avec autant de grâce que de crâne- rie par Mlle Victoria au milieu des fé lins éblouis. Des représentations de gala ont lieu tous les soirs 8 h. des matinées pour enfants et familles s'organisent le Di manche et le Jeudi, 3 h. Par suite du changement de rési dence de JPoot-3?lii- lippe et Therry, l'agence de la Jaisse Hypothécaire Anversoise, pour Ypres, est transférée de la rno de la fri son ii° 6, la rue <le Lille n° 43, chez Monsieur L. I >e Saeg-lier, Receveur parti culier, qui l'on est prié de s'adresser pour 14 les versements on retraits d'argent de la Caisse d'Epargne 2 l'aeliat ou le rern- boursement aux éché ances des ol>lig-ations ainsi que le paiement des coupons 3°) les emprunts hy pothécaires. Que tous ceux qui souffrent des maladies de la poitrine (tuberculose, bronchite, catarrhe pulmonaire, etc.j, essayent la célèbre Potion antiseptique du Dr Bandiera. Ce spécifique, d'une efficacité admirable, conforme aux dispo sitions des lois, est déposé seulement Paler- me, la Pharmacie Nationale, située rue Cavour, 89-91Prix de chaque bouteille, avec instructions, fr. 4. Ajouter les frais de port et d'emballage. Soyons donc bref, ne fût-ce que pour ne pas faire mentir le titre. Parlons peu mais parlons bien. J'ai démontré d'une façon péremp- toire que je ne suis pas un faussaire, tout comme j'ai reconnu, sans bron cher, être un mystificateur. Seuls les imbéciles assez niais pour gober les in sanités débitées par le stercomane du Journal pourraient douter encore. Laissons ce dernier cette fiche de con solation il en a bien besoin par ces temps d'épreuves... J ai demandé d'autre part deux reprises différentes pourquoi ce Mon sieur me traite d immonde personnage et j avoue que s il n'avait mis tant d in sistance répéter cette diffamation, jô

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2