Chronique de la ville. AVIS. LEÇONS PARTICULIÈRES POPERINGHE. La Philharmonique. Comptes et Budgets. Nos Facteurs. Jeux. La voirie vicinale Ypres. Actes oilîciels, aux écoliers. Bibliothèq ucs publique et populaire de la ville d'Ypres. LISTE des ouvrages provenant de dons entrés pendant le mois de Fé vrier 1901 Boq Gillès de Pélichy. Le régime du travail dans les principaux ports de mer de l'Europe. Société de gardes civiques Par suite du changement de rési dence de M!31. 4*oot-IPhi- lippe et rJTlierr*y, l'agence de la (baisse IXypotliéo&ire Anversoise, pour Ypres, est transférée de la rue cle la XPr-i- son ii" G, la rue de 1 Mlle ii° 45, chez Vlonsieur I j. X>e Saegher, Receveur parti culier, qui I on est prié de s'adresser pour 14 les versements ou retraits d'arg-eat de la Caisse d'Kparg'iie 2 l'aeliat oa le rem- boursement aax éché ances» des obligations ainsi que le paiement des coupons 3°) les emprunts hy pothécaires 2 de l'arrêté royal du 5 Septembre 1892, a été proposée par le comité de maricullure qui s'est inspiré des vœux émis aux conférences tenues Londres en 1890 et 1892. Elle a pour but de conjurer l'appauvrissement inquiétant de la pêche maritime nationale en protégeant la re production et le frai des espèces les plus ap préciées. La grande utilité de cette mesure a été préconisée, diverses reprises, chez nos voi sins, notamment en Angleterre. IL Les pêcheurs belges faisant relâche dans le port de Dunkerque peuvent vendre sur place le produit de leur pêche, en franchise de droits d'entrée, condition de justifier auprès de l'administration des causes de la relâche. Si, dans certains cas, la franchise ue leur a pas été accordée, ce ne peut être que parce que les motifs invoqués n'étaient pas considérés comme suffisants. III. Conformément la convention conclue La Haye, le 6 Mai 1882, entre ta Belgique et les autres Etats qui confinent la mer du Nord, les pêcheurs nationaux jouissent du droit exclusit de pêche le long des côtes de leurs pays respectifs ainsi que des îles et des bancs qui en dépendent. Un Etat qui défend aux pêcheurs étrangers de pêcher dans sa mer territoriale use donc de sou droit. Je puerai les diverses administrations in téressées de recommander, nouveau, aux agents placés sous leurs ordres, d'apporter tous leurs soins constater et réprimer les in fractions commises la loi du 13 Août 1891. A la question suivante, posée par M. Noll, dans la séance du Mardi 26 Février 1901 Comment se fait-il que certaines commu- nés de la Flandre occidentale, dans l'arron- dissement d'Ypres, puissent se dispenser de publier leurs comptes et budgets de la ma- mère et dans les délais prévus par l'article s 140 de la loi communale Quelles mesures l'honorable ministre compte-t-il prendre pour mettre fin cet abus M. de Troozministre de l'intérieur et de l'instruction publique, a répon du Il appartient plus spécialement auxdépu- tations permanentes, appelées statuer sur les budgets et les comptes des communes, d'assurer la publicité de ces documents dans les conditions légales. Mon intervention ne se justifierait qu'en cas d'inaction de ces collèges. La Chambre aborde la discussion de l'interpellation de M. Delbastée, re présentant socialiste de Bruxelles, M. le ministre des chemins de fer, sur la situation faite aux facteurs des pos tes. M. Giroul, représentant libéral de Huy-Waremtne, soumet la Chambre l'ordre du jour que voici a La Chambre, confiante dans la bienveil lance de M. le ministre des chemins de fer, postes et télégraphes l'égard des facteurs et comptant sur ses sentiments d'équité pour in troduire au budget de 1901 des crédits pour relever la rémunération des facteurs, passe l'ordre du jour. (Très bien gauche). Dans la séance du Vendredi, 8 Mars, M. IVolf adresse M. le Ministre des chemins de fer les deux questions suivantes 1° Avec le mode actuel de fixer les trai tements, les facteurs ne peuvent espérer une amélioration de leur situation que s'ils ont l'occasion de changer de service ou de rési dence. Cette alternative rend tout avance ment illusoire pour beaucoup d'entre eux. C'est ainsi, par exemple, que, dansbeaucoup de bureaux de campagne, les facteurs ru raux restent attachés toute leur vie au mê me bureau. Dans les bureaux de ville, il ar rive que les facteurs ruraux n'ont l'occa sion de devenir facteurs locaux que lorsqu'ils sont arrives un âge où ils ne peuvent plus assumer une aggravation de service. Ne pourrait-on, pour la fixation des traitements des facteurs, tenir compte dans une plus large part de leurs années de servi ces, sans subordonner leur augmentation de traitement au passage d'une catégorie dans une autre 2° N'y aurait-il pas lieu de procéder un nouveau classement des bureaux de pos tes au point de vue du traitement des fac teurs Le classement actuel paraît présen ter des lacunes. Comment se fait-il, par exemple que,dans l'arrondissement d'Ypres, les facteurs des villes secondaires, telles que Poperinghe (11,498 habitants), Wervicq (8,736 habitants), Warnéton (3,601 habi tants), soient rangées dans la troisième ca tégorie au point de vue des traitements, alors que ceux d'autres villes moins impor tantes, telles que Messines(l ,464 habitants), figurent dans la deuxième catégorie? Ne pourrait-on assimiler des bureaux de villes secondaires, les perceptions de grosses com munes telles que Langemarck (7.241 habi tants) et Comines (5,657 habitants) La discussion continuera Mardi pro chain. -* Séance du Mercredi 6 Mars 1901 La Chambre s'occupe de la seconde lecture du projet de la loi sur les jeux dans les lieux publics et exploitation des jeux de hasard. L'article 1 proposé par le gouver nement et libellé comme suit Il est interdit de jouer dans les lieux pu- blics ou ouverts au public et d'y parier l'oc- casion des jeux qui s'y font, lorsque l'enjeu ou le pan est apparent et notoirement connu et que son importance décèle la poursuite d'un but de lucre plutôt que de délasse- mern est adopté par 85 voix contre 23 et 2 abstentions. Séance du Jeudi 7 Mars 1901 Discussion, en seconde lecture, de l'art. 2 de la loi les jeux, ainsi conçu L'article précédent est applicable aux lo caux des sociétés d'agrément ou des cercles privés, moins que ces sociétés ou ces cercles réunissent les conditions suivantes 1° Etre fondés en vue d'un autre objet que le jeu 2° Etre composés de personnes rappro chées par leur situation sociale et ayant leur résidence habituelle dans la localité, et exiger des sociétaires une coiisation annuelle 3 Interdire dans leurs locaux les jeux de hasard 4" Ne permettre l'accès du local des per sonnes étrangères la localité qu'à titre ex ceptionnel, en vue d'une fréquentation mo mentanée et sur présentation d'un membre 3° Tenir deux registres, déposés au Jocal de la société ou du cercle, l'un mentionnant les noms, prénoms et demeures des membres ain si que la date de leur admission l'autre ren fermant, la date de leur présentation, les signatures et adresses des personnes admises fréquenter momentanément le local. La suppression de cet article, propo sée par le gouvernement, est rejetée par 51 voix contre 46 et 2 abstentions. L'état pitoyable dans lequel se trou vent la plupart des chemins du terri toire rural de notre ville a fait, depuis plusieurs années, l'objet de plaintes aussi justes que fondées, de la part de nos cultivateurs. Plusieurs conseillers se sont faits l'écho de ces plaintes, au sein du Conseil communal même. Le fait est que l'entretien des chemins de la banlieue a été complètement négli gé jusqu'ici Quand les politiciens qui régnent aujourd'hui l'hôtel-de-ville se décident faire réparer par ci par là un bout de chemin par trop impratica ble, ce travail se fait daus les plus mau vaises condititions les ouvriers qu'ils emploient sont livrés eux-mêmes, et ne savent que faire la plupart du temps, faute d'organisation du travail, de direction et de surveillance. Il en résulte que les réfections sont faites rebours du bon sens et coûtent presque toujours le double de ce qu'elles de vraient coûter, surtout quand ces tra vaux ne sont pas exécutés par adjudi cation. Ainsi, il arrive souvent qu'au bout de peu de temps ces chemins se trouvent dans le même état qu'avant l'exécution des travaux. Alors on se décidé renouveler ou empierrer ceux-ci de fond en comble, ce qui né cessite des dépenses considérables, qu'on aurait pu éviter, en les entrete nant convenablement. Il est vrai que la ville inscrit tous les ans, son budget des crédits assez im portants pour l'amélioration des che mins vicinaux, mais malheureusement elle ne les utilise que peu ou point pour les travaux auxquels ils sont destinés. Ainsi, au compte communal de 1898, sur le crédit ordinaire de 1500 fr. voté cette fin, il n'a été dépensé que fr. 1061-13 c. et l'extraordinaire, sur l'allocation de 3000 fr., seulement 1401 fr. 30 c. Au compte de 1899 nous voyons qu'il n'a été imputé sur le crédit ordinaire de 1500 fr. qu'une somme de 540 fr 49 c. De plus, le crédit extraordinaire de 7000 fr. n"a pas été entamé et les tra vaux auxquels il était destiné sont res tés en souffrance. Il résulte de ce qui précède, qu'en deux ans, notre collège échevinal a fait une économie d'environ 10,000 fr. sur les crédits votés pour les chemins vicinaux. N'est-ce pas une honte pour la ville d'agir aiusi alors ue notre voi rie vicinale se trouve dans un état déplorabie Il n'est donc pas étonnant que la mauvaise administration de nos maî tres ne soit vivement critiquée par cer tains de nos conseillers communaux, mêmes qui ne se gênent pas de faire connaître publiquement leur façon de penser cet égard, et ne cessent de demander cor et cri. qu'il soit mis un terme cet état de choses. Notre Collège échevinal s'est enfin décidé faire droit aux réclamations incessantes, en inscrivant au projet de budget de 1901, outre un crédit ordi naire de 7,000 fr., une allocation ex traordinaire de 15,000 fr., soit ensem ble 22,000 fr. pour l'empierrement complet de certains chemins. Cette somme considérable sera-t-elle cette fois-ci utilisée avec plus d'intelli gence que ne le sont les crédits votés pour les travaux en ville qui,soit dit en passant laissent tant désirer sous tous les rapports Noua avons lieu d'en douter. Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 4 heures. Voici l'objet qui figurait son ordre du jour Alignement de la rue S' Jean. Nous donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain nu méro. Moniteur du Jeudi 28 Février 1901 Un arrêté royal du 16 Février 1901 ordonne l'insertion, au Moniteur, de l'arrêté pris le 19 Octobre 1900 par la députation permanente de la Flandre occidentale, pour la fixation du prix de la journée de travail pendant l'année 1901, en vue de l'application de l'art. 8 de la loi du 27 Novembre 1891. Ce prix est fixé 1 fr. 10 pour les locali tés de moins de 10,000 habitants et 1 fr. 50 pour les localités de 10,000 ha bitants et au-delà. Moniteur du Vendredi 1' Mars 1901 Un arrêté royal du 16 Février 1901 autorise le conseil communal de Ghe- luwe percevoir des taxes sur les trot toirs. S'adresser au Bu-eau du Journal. -WWIAAA/Wvw^ Lancaster et Meuleman.Le climat du Congo. Brux., Hayez, 1898 gr. in-8°. Statistique judiciaire d6 la Belgique. Ie année. Brux., Lesigne, 1900; in-4°. de Potter en Broeckaert. Geschie- denis der gemeenten der provincie Oost-Vlaanderen. 58e deel. Gent,Sifter, 1900 in-8°. IL P. Van Tricht, S. J. Causeries. Namur, Godenne in-8°. Id. L'organisation du travail dans les ports flamands sous l'ancien régime et l'époque moderne. Louvain, Polleunis et Ceuterick, 1899; 2 vol. in-8°. Jaarboek der Koninklijke vlaamsche académie. 1900. Gent, Siffer, 1900 in-8°. Georges V irrès. La bruyère ar dente. Roman. Brux., Vromant. 1900 in-12°. Dr Is. Bauwens. Het alcoholis- mus. Brussel, Polleunis en Ceuterick, 1900 in-8°. Louis Opdebeek. Histoire de Jeanne d'Arc, la Pucelle d'Orléans Brux., impr. nat., 1898 in-8°. Almanach royal. 1900. Brux., Guyot in-8°. Emile Michel. Essais sur l'histoire de l'art. Paris, Firmin-Didot, s. d in- 12°. Annuaire del'Acad. roy.... de Belo-, 1901. Brux Hayez, 1901 in-12°. Henri l-'rancotte. L'industrie daus la Grèce ancienne. (T. II). Brux., Off. de Publ., 1901 in-12°. Het goddelijk spel van Dante Ali- ghieri. In 't vlaamsch vertaald en ver- klaard door P. Haghebaert. Leuven, Peeters, 1901 3 vol. in-12°. Theodoor Sevens. Kortrijk en zijne omstreken. Kortrijk, Beyaert, 1899 in-12°. Bulletin de la Société roy. de bota nique de Belg. T. 39. Brux., 1900 m- 8°. D. Van Haute. Rijmdichten (2S deel) en Ark van Noë, tooneelspel in vijf bedrijven. Brussel, Schepens, 1900 in-8". Bulletin de la Société chorale et lit téraire des Mélophiles de Hasselt. 36° vol. Ha&selt, Winand Klock, 1900 in- 8°.. Compte-rendu sommaire des séances du Conseil communal de la ville d'Y pres pendant l'année 1900. Ypres, A. Castel in-8\ C. Hart Merriam. Nort American fauna. No. 16 Washington, govern' pnnting office, 1899 in-80.' (iCommuniqué Tir ordinaire du 7 Mars 1901 Vermeulen H1, 25 25 25 25 25 125 Fol Julien, 20 25 25 25 25 120 Gaimant Arthur, 25 25 25 25 20 120 Masschelein A., 20 20 25 25 25 115 Vandevyver A., 25 25 25 20 20 115 Legon Emile, 20 25 20 20 25 110 Après les superbes soirées données l'occasion du Carnaval, voici que la Philharmonie annonce, pour clôturer la série des fêtes d'hiver, un concert diprimo cartello pour la Mi-Carême. Le célèbre quatuor vocal Bruxellois engagé pour ce concert nous donnera une audition de musique ancienne et moderne. Ce fameux quatuor se compose de Mme Fichefet (soprano), MUe Collet (al to), M. Piton (ténor) et M. Fichefet (basse). Les quatuors de musique ancienne sont, pour la plupart, harmonisés par M. Gevaert, le savant directeur du Conservatoire royal de Bruxelles. Quel ques titres Chansons de table de Friderici (1624). Chanson soldatesque du temps de Char les V111. Les tribulations conjugalesOrlands de LassuB (1520). Madrigal de Waelrant (1560). Au temps passé (XVIIIe siècle). Chanson Napolitaine de Scandello (1580). Mesdames Fichefet etCollet exécute ront Les Bohémiennes de J. Brahms et les Chants de Jeunes Filles de SchumaDD. Nous aurons encore la bonne fortu ne d'entendre ce concert M. Georges Sadler, violoniste, moniteur au Con servatoire de Bruxelles, qui exécutera les Variations de Tariini (1692), Noctur ne de Chopm-Sarasate et le Poème hon grois de Jeno Hubay.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2