Chroniquedela ville. Neuve-Église. AVIS. GRAND CONCERT LE DIMANCHE 17 MARS 1901, LEÇONS PARTICULIÈRES Projet de loi. mnistie. Donation royale. aux écoliers. Mieux vaut tard que jamais. L'achèvement du canal Lys-Y perlée. 1°J les versements oa retraits d'argent de la Caisse d'idpargne 2°) l'achat oa le rem boursement aux éché ances des ohlig-atioas ainsi que le paiement <1 os coupons 3°) les emprunts hy pothécaires. Comines. La Potion antiseptique DE BEUKELAER S JanillaS£far Saîers -■ VILLE DE POPERINGHE. Société Philharmonique Quatuor vocal Bruxellois, Premi«ire partie. Deuxième partie. me bureau. Dans les bureaux de ville, il ar rive que les facteurs ruraux n'ont l'occa sion de devenir facteurs locaux que lorsqu'ils sont arrivés un âge où ils ne peuvent plus assumer une aggravation de service. Ne pourrait-on, pour la fixation des traitements des facteurs, tenir compte dans une plus large part de leurs années de servi ces, sans subordonner leur augmentation de traitement au passage d'une catégorie dans une autre s 2° N'y aurait-il pas lieu de procéder un nouveau classement des bureaux de pos tes au point de vue du traitement des fac teurs Le classement actuel parait présen ter des lacunes. Comment se fait-il, par exemple que, dans l'arrondisseinentd'Ypres, les facteurs des villes secondaires, telles que Poperinghe (11,498 habitants), Wervicq (8,736 habitants), Warnèton (3,601 habi tants), soient rangées dans la troisième ca tégorie au point de vue des traitements, alors que ceux d'autres villes moins impor tantes, telles que Messines(l,464habitants), figurent dans la deuxième catégorie Ne pourrait-on assimiler des bureaux de villes secondaires, les perceptions de grosses com munes telles que Langemarck (7,241 habi tants) et Comines (5,657 habitants) M. Liebaertministre des chemins de fer, postes et télégraphes, répond Les facteurs des postes sont divisés en facteurs locaux et facteurs ruraux suivant la nature et la durée de leurs occupations. Les uns comme les autres obtiennent, sur place, des augmentations de traitement après un certain nombre d'années de service. Il ne peut être question de donner aux facteurs ruraux les traitements alloués aux fac teurs locaux dont le service est plus important et dont les vacations sont plus longues. Au point de vue des traitements des fac teurs, les bureaux sont classés en trois catégo ries. Pour ce classement, l'administration s'est inspirée du taux des salaires dans l'industrie privée ainsi que de la cherté de la vie animale. Périodiquement, une certaine somme est inscrite au budget pour relever une classe supérieure les bureaux où la mesure est justi fiée. La Chambre continue la discussion sur l'interpellation de M. Delbastéô en faveur des facteurs des postes. M. 3iolf appuie l'ordre du jour Giroul (voir notre dernier numéro). Je n'entends pas, dit-il, prolonger ce débat et je renonce la parole. Je tiens cependant déclarer que je me rallie aux observations qui ont été présentées par les orateurs qui m'ont précédé, spéciale ment en ce qui concerne les facteurs ruraux, dont le salaire est insuffisant et peu en rapport avec lesseivices que ces agents rendent l'Etat. Je voterai donc l'ordre du jour formulé par mon honorable ami, M. Giroul. Le ministre déclare que les facteurs sont des ouvriers dont le salaire est ta blé sur celui offert par l'industrie pri vée. Il soutient que la rémunération des facteurs est supérieure celle des ouvriers de l'industrie. La discussion continuera Mardi. Le ministre de l'industrie et du tra vail dépose ud projet de loi portant règlement des indemités en cas d'acci dents du travail. Séance du Mercredi 13 Mars 1901 La Chambre rejette, en seconde lec ture, par 64 voix contre 49 l'amende ment présenté par M. Buyl et qui,- en séance du Jeudi 28 Février 1901, avait été adopté par 48 voix contre 45. Cet amendement était conçu comme suit Seront, rayées des matricules ou des dossiers les punitions encourues par des agents des administrations publiques pour tous faits autres que des actes de malversa tion, si les intéressés n'ont subi aucune pu nition grave pendant la période des cinq dernipres années. M. Vandervelde déclare qu'il est fa vorablement disposé en faveur du pro jet de loi et espère que les déclarations du gouvernement lui permettront d'é mettre un vote affirmatif Séance du Jeudi 14 Mars 1901. La Chambre adopte le projet de loi sur la donation royale par 59 voix con tre 7 et 31 abstentions. S'adresser au Bureau du Journal. On sait que l'alignement de la rue des Trèfles a été décrété d'utilité pu blique en 1896. Plus de quatre années se sont écoulées depuis lors, et tout ce que notre Collège échevinal a fait jus qu'ici s'est borné l'achat de gré gré, de quelques petites maisons déla brées qu'il a fait démolir, de sorte que la rue a aujourd'hui l'aspect d'une ruine. A différentes reprises des interpella tions ont été faites ce sujet au Con seil communal. Pour mettre un terme cette situa tion, qui ne dure que trop longtemps, le Collège s'est enfin décidé agir par voie judiciaire. Le Journal d'Ypresmo niteur de l'Hôtel de Ville, contient, dans son avant dernier numéro les ex ploits donnant assignation aux proprié taires de huit maisons encore expro prier, pour comparaître devant le tri bunal civil le 27 Mars courant, aux tins de voir procéder au règlement de l'indemnité leur payer. Dans la séance du 7 Mai 1898, M. Surmont faisait connaître au Conseil communal, que les études relatives la reprise des travaux du canal Lys- Yperlée étaient terminées et qu'il ré sultait d'une déclaration de M. le mi nistre compétent, que les crédits né cessaires seraient demandés la légis lature l'année prochaine. Le Journal d'Ypresqui paraît si bien renseigné sur tout ce qui a rapport aux travaux publics dans notre arrondisse ment, ne pourrait-il nous dire quels sont les crédits que le gouvernement a proposés, depuis cette époque, pour l'achèvement du canal en question ou bien Bi M. Surmont, qui en maintes circonstances s'est déclaré hostile ces travaux, a voulu se moquer, une fois de plus, du Conseil communal et de nos industriels Par suite du changeaient de rési dence de AI3JI. JLr*OOt-Ir*lii- lippe et Therry, 1 agence de la Caisse Hypothécaire A_nversoisse, pour Ypres, est transférée de la rue tle la lr*ri- son a" la rue de 1 Aile ii° 45, chez Monsieur L. l>e ^aeg-lier, Receveur parti culier, qui I on est prié de s'adresser pour Si nous devions nous faire l'écho de toutes les plaintes qui nous arrivent concernant la distribution des secours aux indigents, dans notre commune, nous aurions beaucoup dire. Cette distribution se fait avec une partialité révoltante. Les pauvres ont pu depuislongtemps apprécier avec quelle grossièreté on les reçoit, avec quelle rudesse on leur refuse ce qu'ils sollicitent. Tout ceux qui consentent être les créatures du clergé, rien ceux qui ne savent ni flatter ni servir l'occasion les ambi tions de nos matadors. Mais cela ne peut durer le corps électoral, nous osons l'espérer, saura, l'occasion, nettoyer cette écurie d'Augias Que dos malheureux concitoyens soient sans crainte, nous ne faillirons pas la tâche que nous nous sommes imposée. Nous continuerons dénon cer tous ceux qui oublient leurs devoirs comme ceux qui abusent de leur situ ation pour humilier ou châtier ceux que la misère oblige tendre la main. S1 Just du docteur Bandiera, est le meilleur remède connu jusqu'à présent pour la guérison de la phthisie pulmonaire. Il produit aussi d'excellents effets dans les catarrhes des bronches, aigus ou chroniques, dans la broncoalvéolite, dans les bronchites et les maladies si milaires. Attention aux falsifications ou imitations. N'accepter que des fla cons de ir*otioii antisepti que Bandiera. Chaque flacon est muni de la marque de fabrique. Unique dépôt Palerme, la Phar macie Nationale, rue Cavour, 89-91, où il faut adresser les commandes. Il paraît que nos bons cagots ont fini par comprendre ce qu'immonde veut dire. Ils se tiennent cois, Imitant de Conrard le silence prudent... Même le chien de garde de la rue au Beurre n'aboie plus. Serait-ce que son dernier accès de rage lui a paralysé les mâchoires ou que ses grands patrons d'Ypres ou ses petits patrons de Neuve-Eglise lui ont mis la muselière J'étais bien décidé ne plus écrire mais je ne puis passer sous silence un événement historique dont la relation mérite de passer la postérité je fais allusion la prestation de serment de nos nouveaux conseillers, qui marque l'avènement de la calotte Neuve- Eglise. Le Mercredi 27 Février donc, les élus prêtèrent le serment exigé par la loi. De la cérémonie officielle il n'y a rien dire si ce n'est, qu'elle ressembla ses devancières par sa banalité. Nous descendons donc d'emblée d'un étage et nous nous trouvons dans l'estaminet de l'Hôtel de la Kégence. Quelle beu verie, grands dieux Au moment de la douloureuse, l'addition se montait vingt trois francs et des centimes, ser vice, feu, lumière, le tout compris C'est dire qu'on a fait honneur la cave du patron et que le Oliquot et le Roederer ont coulé flots. Aussi le baas songe-t-il sérieusement se reti rer après fortune faite. Ce qu'il y a d'amateurs qui se présentent pour la reprise, est inimaginable. Du temps des libéraux, cela ne se passait pas ainsiQue voulez-vous? Nos cal- lottins sont si larges.... d'épaules. Vive la calotte, n'est-ce pas, Mes sieurs les dupés A défaut de musique, une quarantai ne de chenapans ont jugé convenable d'organiser un charivari. Il me serait difficile de dénombrer tout ce que cette bande de forcenés comprenait de ra caille et de valetaille, de vachers famé liques et de soulards endiman chés pour la circonstance, mais ce que je puis affirmer en toute conscience, c'est qu'ils étaient forts en gueule au point d'assourdir les rugissements des fauves de la ménagerie Bidel et du Jar din d'acclimatation et de dégommer tous les forts de toutes les halles du monde entier. On prétend même qu'à la répétition générale qui précéda la sortie cacophonique de ces énergumè- nes ou vers la même époque un ivrogne de marque battit la mesure grands coups de poing sur la gra- cieuse figure de sa femme, parce qu'elle chantait... faux. Quoiqu'il en soit, ces pâles voyous s'en donnèrent pleins poumons devant la demeure de M. Van Eecke, notre candidat aux dernières élections. M. Van Eecke ne se porte pas plus mal depuis c'est un caractère d'une rude trempe et il est homme se souvenir. Mais où la voyoucratie donna la vé ritable mesure de sa crapulosité, c'est lorsqu'elle se porta en masse, pour y répéter sa sérénade d'ordures et d'in jures, devant l'habitation de notre vé nérable échevin, M. Verhille, qu'une triste maladie cloue sur son lit de dou leur. S'il y a pourtant Neuve-Eglise un homme, dont le nom seul devrait com mander le respect tous, pour les in nombrables bienfaits qu'il prodigua durant sa longue carrière s'il est un homme qui mérita de tout temps les éloges de la magistrature et du clergé, lorsqu'il ramena des concours scolaires, d'année en année sans jamais faillir, ces distinctions honorifiques qui portè rent au loin le renom de son école et le renom de Neuve-Eglise s'il est un homme qui poussa ses élèves, pauvres souvent, dans les administrations, dans les écoles normales, etc. les encou rageant, les soutenant, de ses bons conseils toujours, et de sa bourse quel quefois quel e3t cet homme, si ce n'est notre bien-aimé échevin Arrière donc, misérables lâches, qui insultez au vrai mérite dans la personne d'un moribond peut-être arrière, reptiles faDgeux, vous n'avez d'excuses votre ignominie que votre crétinisme abject et votre incommensurable stupidité iiJUBeCCClfCWa- „„rTTT„T „„1/s Chocolaté Wafers Tounng Club Wafers (Ancienne musique des Sapeurs-Pompiers). donné sous la Direction de M. Eug. VAN ELSLANDE, avec le concours du Mme c. FICHEFET, soprano M"* F. COLLET, alto M. A. PITON, ténor M. C. FICHEFET, basse, et de M. Geokges SADLER, violoniste, Moniteur au Conservatoire de Bruxelles. Pianiste-accompagnateur M. L. BOUSEREZ. 6 heures du soir, en la Salle des Concerts de la Société. PROGRAMME. I. Die Huzaren hommenMarche. 1 Eilenberg. j L'Etoile du NordOuverture. Meyerbeer. La Philharmonie. II. a) Chanson de table. D. Frederici (1624). b) Chanson soldatesque du temps de Charles VIII. c) Les tribulations conjugales. 0. de Lassus (1520-1594). d) Chanson. M. le Maistre (1525-1577). Quatuor vocal Bruxellois. III. Variations pour Violon. G. Tartini (1692). M. G. Sadler. IV. Duetto de Lahmé. L. Deslibes. Mme Ficheeet et Mlle Collet. V. Concertino pour Clarinettes. G. Wettge. La Philharmonie. I. Ronde Bohémienne. B. Godard. La Philharmonie. II. Chants de Jeunes Filles. R. Schumann. a) Chanson de Mai. b) Chanson d'Avril. c) Au Rossignol. d) A l'étoile du soir. Mme flchefet et Mlle cûllet. III. a) Nocturne pour Violon. Chopin-Sarasate. b) Poème Hongrois. Yeno-Hubay. M. G. Sadler. IV. a) Madrigal. Waelrant (1560). b) Au temps passé. XVIII* siècle. c) Chanson. J. Mauduit (1554-1625). d) Sérénade Napolitaine. A. Scandello (1520-1580). Quatuor vocal Bruxellois. V. Les Bohémiennes (Duo). JBrahms. Mme flchefet et M:ie Collet. I. Miss HelyettValse. Audran. La Philharmonie. A 9 1/2 heures du soir, (4 II A TV I> BAL. On finira 1 1/2 heures. TouxBronchitesLE THERMOGËN&

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2